Mon compte
    Requiem pour un massacre
    Note moyenne
    4,3
    1413 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Requiem pour un massacre ?

    163 critiques spectateurs

    5
    91 critiques
    4
    40 critiques
    3
    12 critiques
    2
    9 critiques
    1
    3 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juillet 2010
    J'ai abandonné au bout de vingt minutes, je ne comprenais rien du tout et puis c'était trop confus et sombre.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2019
    Prétentieux, ennuyeux, ce film n'a rien de remarquable. La pauvreté de la mise en scène nous plombe et nous prions pour que tout cela s'arrête !
    selenie
    selenie

    5 423 abonnés 6 013 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2011
    Film de guerre qui a le mérite, déjà, d'explorer la Seconde Guerre Mondiale de façon inverse du cinéma plus occidental. Hyper réaliste le film suit un ado qui veut combattre mais avant de trouver la violence il croise la route d'une jeune fille ; parabole de poésie et d'innocence sous la pluie et dans les bois avant que l'histoire ne s'enfonce dans l'horreur. Le film est un extrait de l'un des 628 Oradour-sur-Glane qu'a connu la Biélorussie. Sans concession, dur et âpre, le film est aussi la perte violente de l'innocence d'un gamin qui grandit trop vite au vu des évènements. Un des plus grands films de guerre qui soit.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Une oeuvre bouleversante, d'une grande puissance émotionnelle et surtout une démonstration de cette horrible période de l'histoire d'une intensité rare. Spielberg et Polanski peuvent revoir leur copie, Elem Klimov à mi-chemin entre Lynch et Tarkovsky les surpasse en tout point par l'intelligence de ce scénario et une réalisation à couper le souffle tant le réalisme a été poussé à l'extrême. Une interprétation à peine croyable qui me pousse à porter ce chef d'oeuvre au sommet de la représentation de la seconde guerre mondiale à ce jour...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 novembre 2007
    Ce film ressemble à un film amateur. Les acteurs surjouent, le scénario s'empêtre dans des situations inutiles et peu crédibles, l'utilisation outrancière du steadycam est grossière, les acteurs en contrechamp parlent à la caméra, les allemands ressemblent à des russes, on touche au ridicule très souvent, la post synchro est catastrophique à tel point qu'on ne croit pas que les acteurs parlent. Au milieu du film (interminable) le héros est sourd, ce qui résout les problèmes de son. Chef d'oeuvre? Oui, de la crétinerie.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2013
    A côté Il faut sauver le soldat Ryan, Le jour le plus long et La ligne rouge sont bien trop propre et hollywoodien comparé à ce chef-d'oeuvre de l'Est extrêmement réaliste, mais malheureusement peu connu. C'est un des meilleurs films sur la seconde guerre mondiale. Un des meilleurs films de guerre. Ce n'est pas un film de guerre du style des soldats sur le champ de bataille comme on voit souvent : ça montre un peuple souffrant de pénuries et massacré par les nazis (la scène où la maison brûle est impitoyable). On suit surtout le parcours de Fiora (drôle de prénom), un jeune garçon qui essaye de survivre dans cet environnement hostile et dangereux. Au début son visage affiche un sourire, il prend tout cela avec insouciance, il ne se rend pas encore compte de la situation jeune qu'il est ; de plus en plus dans l'avancée du film son visage va prendre une tout autre forme, l'horreur se lira dans ses yeux, il sera sonné. L'acteur principal (Alexeï Kravtchenko) joue bien, il est très expressif. Requiem pour un massacre montre vraiment avec beaucoup de réalisme l'horreur que cause la guerre. Ça fait froid dans le dos. Le film a peu de dialogues ; la mise en scène intense, le grain granuleux de l'image et la bande son suffisent largement pour en faire un film plein d'émotion, avec des scènes remarquables et symboliques, notamment à la fin quand ce même jeune garçon tire sur le portrait d'Hitler et que des vidéos d'archives surgissent à chaque coup. C'est fort, c'est puissant.
    Christian B.
    Christian B.

    12 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Pfff quoi dire sur un film de ce genre , la guerre réelle , pas celle des soldats mais celle du peuple , celui de la pauvreté et de la cruauté de l'armée Allemande , j'ai pas totalement adheré car le film est spécial , un peu long , beaucoup de scénes chocs , à voir comme une expérience en ayant le coeur bien accroché
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2011
    Réalisé en 1984, ce film met donc en scène un enfant candide et innocent qui va rejoindre la résistance, sans véritablement savoir ce que ça signifie par ailleurs, et qui va vite perdre ses illusions face à la réalité d'un conflit qui n'est jamais mis en scène. Film de guerre sans bataille, REQUIEM POUR UN MASSACRE est surtout un devoir de mémoire, une volonté de restituer l'horreur et l'absurdité d'un conflit, l'ignominie des SS autant que l'incompréhension de la population via une mise en scène efficace et surprenante.

    Surprenante en effet car il faut avouer que l'identité visuelle du film passe par un abus de gros plan face caméra. C'est comme ça, il faut s'y faire. Les états d'âmes sont ainsi tous traduit par un jeu qui se borne qu'au visage, ce dernier ne manquera pas d'être altéré au fur et à mesure du récit, Fliora passant l'un après l'autre des degrés dans l'horreur faisant disparaître l'enfance au profit de stigmates. La déshumanisation est en marche.

    Passer cet idée de mise en scène, il faut admettre qu'il y a une maestria dans ce récit que ce soit dans l'imagerie (quand le héros comprend que sa famille a du se faire massacrer simplement en voyant les poupées de ses sœurs alignées comme dans un charnier ou ces soldats qui sortent de la pénombre par centaine), les effets sonores (l'acouphène après le bombardement est une idée géniale qui sera reprise bien plus tard par Spielberg dans son Munich par exemple ou le son de l'avion allemand qui revient fréquemment, épée de Damoclès qui pèse sur la population biélorusse), ou par la sobriété de la réalisation.

    A ce sens, il faut voir la scène dans le village de Traverse pour comprendre la cruauté SS, voir à quel point ils furent abjectes, et se dire qu'une heure avant, le héros dansait sous la pluie dans une scène idyllique.
    Cette scène de pogrom est le point culminant de la descente aux enfers de Fliora. Descente inéluctable pour cet enfant qui semble poussé par la caméra dans les pires souffrances afin que son innocence et son humanité lui soit ôtés. Ce n'est qu'après tout ceci qu'il pourra se servir de son arme en vidant son chargeur sur un portrait d'Hitler alors que , façon certes un peu grossière de faire passer son message mais il faut se souvenir que ce film date de 1984 et qu'il renvoi à toute une industrie cinématographique russe qui, depuis Eisentein, use de ces procédés.

    Expérience visuelle et émotionnel, ce film est nous met face à aux pires exactions commises par des hommes sur ses semblables et, sans jamais tomber dans la pathétique ou la propagande, Elem Klimov réalise ici un oeuvre puissante, poignante qui immortalise les blessures de la Biélorussie autant qu'elle lui permet d'exorciser ses démons, souvenir de la bataille de Stalingrad qu'il dut fuir alors qu'il n'avait que 9 ans.
    Redzing
    Redzing

    912 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Sorti en 1985 et assez méconnu du grand public, ce film de guerre jouit pourtant d'une excellente cote auprès des cinéphiles, apparaissant régulièrement dans les tops du genre. Il est aussi célèbre pour être un uppercut... et il faut bien dire que cette réputation n'est guère usurpée. "Idi i smotri" (traduit pompeusement pas "Requiem pour un Massacre" mais qui signifie en réalité "Viens et vois", phrase tirée de la Bible) revient sur les atrocités commises en Biélorussie pendant la Seconde Guerre Mondiale. A travers cet adolescent voulant devenir partisan soviétique, on y verra les exactions brutales commises par les SS, et les représailles violentes menées par les locaux. Le film affiche un paradoxe, mêlant une volonté de réalisme effréné pour dénoncer les faits, avec un aspect surréaliste qui reflète l'état d'esprit du protagoniste. Ainsi, d'un côté nous aurons un tournage effectué en décors naturels en Biélorussie, et dans l'ordre chronologique pour marquer progressivement le jeune Alekseï Kravtchenko, alors acteur inexpérimenté. Un scénario signé Ales Adamovich, qui fut lui-même partisan. Des couleurs boueuses et poisseuses, une violence jamais minimisée (corps ensanglantés ou brûlés, victimes marquées)... et des armes parfois chargées à balles réelles pour les prises ! De l'autre, le montage sonore étrange (de rares musiques, un bruit d'avion sourd récurrent), les nombreux gros plans hallucinés face caméra, et les semblants de pause entre moments cauchemardesques, évoquent un enfer contemplatif que l'on espère le plus irréel possible. Ce qui n'est malheureusement pas le cas. Après, l'ensemble est parfois un peu longuet, surtout dans le premier acte qui prend son temps pour démarrer, et en particulier avec le style documentaire choisi par le réalisateur (caméra à l'épaule). Mais Alekseï Kravtchenko est impressionnant dans son rôle, et parvient à retenir notre attention en exprimant des émotions que son personnage absorbe en quelques jours, là où d'autres ne les subiraient pas dans une vie entière. Il s'agit donc d'un brûlot anti-guerre des plus cinglants, qui n'a pas volé son statut de classique du film de guerre.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Oeuvre époustouflante de froideur et de misère à l'écran. Cette image, cette lumière à l'écran et l'environnement dans lequel nous sommes plongés semblent épurés de tout effet visuel pour laisser place à tout le réalisme le plus objectif qui soit. L'utilisation de vrais obus, de vraies balles et des explosions qui secouent d'immenses forêts, ces marécages et ces terribles espaces vides ; les effets sont frappants. Les visages des acteurs, vieux comme jeunes, sont frappants d'émotion. Et pourtant, jamais nous ne rentrons dans l'exposition morbide et gore. Un juste milieu superbement trouvé et exploité pour une expérience de l'Est unique. A connaître absolument
    Alasky
    Alasky

    283 abonnés 3 077 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Grand film, très dur, très éprouvant et remarquablement interprété. Peut-être un des films les plus durs de l'histoire du cinéma.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Chef-d'oeuvre russe mettant en scène un jeune garçon qui décide de s'engager dans la résistance contre les allemands en Biélorussie. Avec peu de moyens, le réalisateur Elem Klimov signe un film poignant, dur et émouvant. Certaines scènes mettent mal à l'aise. L'acteur principal, Aleksey Kravchenko joue parfaitement bien. On a droit à quelques petites surprises comme de la vraie poésie (La scène de la rencontre entre notre formidable acteur et la jeune fille) ou quelques scènes surréalistes. Cette oeuvre, aux antipodes du cinéma hollywoodien, est vraiment à part et marque à jamais.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2014
    (...) Les horreurs perpétrées par les nazis dans nos contrées sont bien connues, relatées dans un bon nombre d’œuvres. Mais ce que l’on sait moins, c’est que la Russie –ou plutôt la Biélorussie- a également payé un lourd tribut. C’est ce que raconte Requiem pour un massacre, film russe de 1985, soit après le choc d’Apocalypse Now et Voyage au bout de l’enfer, du côté américain. Bien que ce film soit surtout connu dans les sphères cinéphiles, Requiem pour un massacre est devenu un classique du genre (...) Au-delà de l’horreur sans concession qui constitue la principale qualité du film, et à l’origine de sa renommée, bien que discrète, Requiem pour un massacre n’est cependant pas parfait. Il a tendance à insister un peu trop sur les réactions du personnage, son visage déformé, ses moments de folie. Certes après avoir vu ce qu’il a vu, personne ne peut savoir comment réagir, mais le film s’appuie un peu trop lourdement là-dessus. Quelques lourdeurs donc, et aussi quelques longueurs.
    Comment attribuer une bonne note à ce film ? Il fait passer un moment très désagréable. Requiem pour un massacre est un film horrible. Mais au-delà de son côté pénible, cet aspect de l’humanité ne doit pas être ignoré. C’est pourquoi Requiem pour un massacre est également un grand film.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Avec « Requiem pour un Massacre », Elem Klimov nous emmène durant la seconde guerre mondiale suivre Fliora, un jeune garçon venant d’un village Bielorusse décide de rejoindre les partisans, malgré son trop jeune âge, pour combattre les nazis. Il découvrira l’amour mais surtout la guerre, la souffrance et l’horreur.

    A travers le destin de ce jeune garçon, c’est vraiment l’horreur de la guerre et de la nature humaine qu’il nous montre avec « Requiem pour un Massacre » (titre évoquant le nouveau testament mais qui devait d’abord s’appeler « Tuez Hitler », signifiant « Tuez le Hitler qui est en vous »). Un sombre portrait de la nature humaine dans ce qu’elle a de plus atroce, usant de nombreuses scènes chocs et horrible qu’il arrive à rendre marquante, intense, presque insoutenable par moment (surtout que le film parait toujours très réaliste) et viscérale.

    Il rend l’errance de ce gamin qui va découvrir ce qu’est l’amour, la guerre, l’humain, la violence ou encore l’horreur touchante, il nous montre son évolution très marqué entre le début de film et la fin que ce soit mentalement mais aussi physiquement avec son visage vieilli. Notamment dans la deuxième partie du film, on ressent toujours cette odeur de mort qui traine partout, sur chaque parcelle de terre et sur chaque visage.

    Néanmoins (et sans remettre en cause les qualités du film), c’est dommage que le film mette autant de temps à démarrer, même si ces passages-là sont importants vis-à-vis de la suite de l’histoire et de l’évolution du gamin, idem pour la fin, ce qui a tendance à diminuer (légèrement) la puissance du film. De plus, si cette guerre représentait l’horreur de la nature humaine, le cinéaste est parfois trop insistant, lourd et fait durer certaines scènes d’horreur (à l’image de la fin, mélangé avec des images d’archives) trop longtemps et manque de subtilité.

    C’est dommage car le film ne manque pas d’intensités et de scènes marquantes. On ne ressort pas indifférent de tels scènes et images, filmé avec tant de réalisme. La réalisation de Klimov est excellente et nous fait vivre, bien aidés par l’utilisation du son (bruit de la nature, des tirs…), l’horreur au plus près des personnages. Kravchenko interprète à merveille ce jeune garçon, rentrant dans la peau de son personnage et les différentes émotions par lesquelles il passera.

    Un film que l’on n’oublie pas de sitôt, marquant et montrant de manière réaliste et horrible ce qu’il y a de pire dans la guerre et la nature humaine, un film choc mais non dénué de défauts.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2013
    Pas d'apologie de l'héroïsme dans ce grand film russe sur la seconde guerre mondiale ni de scènes d'action spectaculaires auxquelles Hollywood nous a habitué, mais du sang, des larmes, de la boue. Tout suscite le malaise: la bande son aux sonorités angoissantes, l'hallucinante cruauté de ces chiens de guerre (notamment la terrible séquence de l'église incendiée avec les habitants du village à l'intérieur) ivres du petit pouvoir sadique que leur confère l'uniforme du troisième Reich, les gros plans sur les visages crispés ou affolés, surtout celui du jeune "héros", qui perd définitivement son innocence et vieillit précocement. La fin est puissamment symbolique, le portrait d'Hitler criblé de balles sert d'exutoire au dégoût et à la violence des sentiments éprouvés par le "jeune vieillard", qui tente par ce geste rageur et désespéré d'effacer l'Histoire. Après la vision éprouvante de "Requiem pour un massacre" (le titre original, "Va et regarde", est moins racoleur), on a deux envies: se taper une comédie avec Ben Stiller pour se remettre et prôner le pacifisme.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top