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    Masques de cire
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    loulou451
    loulou451

    104 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2009
    Une fois encore, Michael Curtiz fait jouer son métier pour signer une histoire au scénario somme toute assez poussif, interprété par des seconds couteaux des studios hollywoodiens. Un film à part dans la carrière de Curtiz.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 747 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Avec "Le Cabinet des figures de cire" de Paul Leni et Leo Birinsky, c'est probablement la version la plus marquante de "Mystery of the Wax Museum". Michael Curtiz reprenant en 1933 le thème du musèe de cire avec une remarquable distribution: Lionel Atwill, Fay Wray et Glenda Farrell dont les cris de terreur sont encore dans nos mèmoires! Atwill est ici un sculpteur dèfigurè, qui finit par tomber lui-même dans la cuve de cire brûlante qu'il prèparait pour sa victime! Ce grand classique inspira un remake rèussi, toujours produit par la Warner Bros, près de vingt ans plus tard, et tournè par Andrè De Toth! Le film de Curtiz, comme celui de De Toth, fut rèalisè consciencieusement, avec un thème particulièrement fascinant: celui d'un propriètaire d'un musèe de cire du XIXe siècle qui cherchait la perfection! Pour que ses mannequins soient parfaits et donnent l'illusion de la rèalitè, il n'hèsitait pas à assassiner des êtres humains et recouvrait les cadavres d'une mince couche de cire! Involontairement ou non, ce film contient une parabole sur la condition de l'artiste et les difficultès de la crèation! Heureusement les mannequins ne sont pas toujours des objets terrifiants, et ils peuvent avoir un autre pouvoir, parfois èrotique! A noter l'excellence des maquillages et la qualitè des trucages pour un film datant seulement de 1933...
    Estonius
    Estonius

    2 381 abonnés 5 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Ce film en couleur considéré comme perdu de 1946 à 1969 et qui a bénéficié d'un remake à succès en est pourtant largement supérieur. L'action très rapide tourne autour du personnage très fort de Glenda Farell, incarnant une journaliste dynamique (rien à voir avec la nunuche du remake). Lionel Atwill est très convaincant et Fay Wray (qui n'avait pas encore tournée King Kong) qui n'a que le second rôle féminin, fort jolie. De très beaux décors, parfois proches de l'expressionnisme, des rebondissements, des fausses pistes, des bagarres, de la tension, Glenda Farell et Fay Wray en couleur, un peu d'humour et une petite touche d'horreur. Ce film Warner dont seule l'ultime scène est faible, n'a rien à envier aux films d'horreur de l'Universal sorti à la même époque.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2021
    Arrivé en 1926 à Hollywood après avoir commencé son métier de réalisateur en 1912 dans sa Hongrie natale, puis séjourner brièvement en Autriche puis en Allemagne, Michael Curtiz est enrôlé par la Warner où il restera 28 ans avec 86 films à son actif. Autant dire que son éclectisme le classe résolument dans la catégorie des réalisateurs de studios qui travaillent pour ainsi dire à la chaîne même si celle-ci est dorée. La gloire qui viendra au moment où il entamera sa prestigieuse collaboration avec Errol Flynn, se fait encore attendre en 1933 quand il entame le tournage de « Masques de cire ». Ayant déjà dirigé un film d’épouvante un an plus tôt avec « Docteur X », Michael Curtiz est tout désigné pour cette deuxième tentative de la Warner qui entend contrebalancer le succès foudroyant que récolte au même moment les studios Universal avec leur galerie de monstres. Le succès du « Docteur X » incite donc la Warner à entourer Curtiz de quasiment la même équipe, notamment pour le casting principal. Fay Wray qui commence sa carrière de scream queen a depuis été intégrée au casting des « Chasses du Comte Zaroff » (Ernest B Schoedsack et Irving Pichel en 1932) mis en chantier par RKO en attendant son triomphe qui la consacrera légende dans « King Kong » (Ernest B Schoedsack et Merian C.Cooper) en 1933. Lionel Atwill, très solide acteur anglais, se fera quant à lui un petit nom dans le genre, travaillant plus tard pour Tod Browning (« La marque du vampire » en 1935), Rowland V. Lee (« Le fils de Frankenstein » en 1939) mais aussi pour Josef von Sternberg dans « La femme et le pantin » en 1935). Dans des rôles secondaires, Arthur Edmund Carewe et Thomas Jackson sont de la partie tout comme le directeur de la photographie Ray Rennahan. Le scénario est tiré d’une nouvelle non-publiée de Charles S. Beiden. Il est à noter que le procédé Technicolor bichrome à prisme réduit (bleu et vert) si particulier, mis au point dès 1917, est ici utilisé pour l’une des dernières fois, supplanté par un spectre trichrome plus large. Ce fameux ton bichrome si souvent critiqué pour sa froideur donne toute sa spécificité à ce film à l’atmosphère étrange, voyant Ivan Igor (Lionel Atwill) un sculpteur génial sombrer dans une folie vengeresse après que son musée de figures de cire consacré aux personnages célèbres de l’histoire (de France principalement) a été incendié par son associé (Edwin Maxwell) qui voyant le chiffre d’affaires stagner faute de thématiques plus racoleuses (crimes et massacres célèbres) décide de recourir à l’assurance pour retrouver sa mise de fonds. Atrocement mutilé, Igor ouvre une école de sculpture mais aussi un nouveau musée dont les mannequins de cire ont une vraisemblance troublante. Une jeune journaliste (Glenda Farrell) appelée sur la disparition d’un cadavre de la morgue de New York enquête. Si le film distille son lot de scènes inquiétantes parfaitement filmées, le récit qui emprunte un peu trop de directions, se révèle parfois confus ne permettant pas au spectateur de jouir pleinement du suspense que Michael Curtiz cherche à instaurer. Notamment, le personnage de la journaliste interprété par une Glenda Farrell qui peut être vu comme un présage des screwball comedy qui ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez, a un effet dilatoire plutôt que celui attendu de nourrir ou de relancer l’action. Ainsi Lionel Atwill très convaincant dans la première partie s’évanouit petit à petit, tout comme la charmante Fay Wray qui se trouve reléguée en simple comparse de Glenda Farrell. Certains effets demeurent malgré tout saisissants comme les mannequins de cire tous joués par des acteurs immobiles. André de Toth ne s’y trompera pas qui pour son remake de 1953, les reprendra tous à son compte tout en coupant les chemins de traverse superflus empruntés par l’intrigue du film de Michael Curtiz, afin de laisser la place utile au cabotinage invétéré de l’immense Vincent Price. Considéré comme perdu de 1946 à 1969, « Masques de cire » a été heureusement retrouvé parmi les archives de Jack Warner.
    dougray
    dougray

    205 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2015
    Après avoir découvert "Le masque de cire" avec Vincent Price (sorti en 1953), j’ai voulu découvrir "Masques de cire", le film original de 1933, signé par Michael Curtiz (plus connu pour avoir réalisé le chef d’œuvre "Casablanca")… et force est de constater qu’il s’agit de film jumeaux, tant les deux histoires sont similaires. Même intrigue, même conduite du récit, même rebondissement… très peu de choses ont changés et les 20 années séparant l’original de son remake ne se font pas forcément à l’avantage du premier. Le principal problème intrinsèque vient de la mise en scène un peu faiblarde (on est loin du Curtiz qui a su sublimer Bogard dans "Casablanca") avec un rythme assez incertain, un montage souvent maladroit (les coupures semblent parfois hasardeuses) ou, encore, une absence de musique au cours de scènes qui en auraient eu cruellement besoin pour densifier l’aspect dramatique. Le second problème du film est davantage dû à la comparaison avec son remake qui avait su parfaitement exploiter le malaise provoqué par les statues de cire, filmé comme des personnages à part entière. Le film de Curtiz ne parvient pas à insuffler cette ambiance délicieusement glauque, et ce à cause d’une exploitation très light des créations du grand méchant du film, Ivan Igor (Lionel Atwill, très bien). Il manque, ainsi, une esthétique horrifique ou, à tout le moins, une touche dérangeante qui gâche un peu le plaisir… même s’il ne faut pas oublier qu’on se trouve, alors, en 1933, soit une époque où le studio Universal commençait à peine à imposer une nouvelle vision de l’horreur avec ses films de monstres ("Dracula" et "Frankenstein" sortent à la même époque). Il n’en demeure pas moins que "Masques de Cire" recèle de nombreuses qualités puisque, outre la perversité d’un scénario qu’il a été le premier à raconter (l’avilissement du scuplteur, qui se voit ronger par le feu mais, également, par sa passion dévorante, fait froid dans le dos), il peut se targuer de présenter un méchant à la gueule, certes invraisemblable, mais bien plus crédible que son homologie rosâtre de 1953. Et, surtout, on découvre un personnage féminin particulièrement réussie en la personne de la journaliste Charlotte Duncan. Campée par une Fay Wray formidable (qui sera starifiée, la même année, grâce à "King Kong"), ce personnage est pétillant, insolent, jusqu’au-boutiste et terriblement libre… au point de voler la vedette au personnage du méchant (ce qui était loin d’être la cas du remake où Vincent Price éclipsait tous ses autres partenaires). "Masques de cire" est, donc, un film plutôt intéressant, qui a certainement dû faire son petit effet lors de sa sortie (la découverte du vrai visage d’Igor reste un moment saisissant) mais qui, une fois n’est pas coutume, a été surpassé par son remake ainsi que par un remake de ce remake ("La Maison de Cire" sortie en 2005). Soit un cas assez rare d’histoire qui se bonifie au fil des remakes…
    cylon86
    cylon86

    2 228 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2013
    Michael Curtiz met son savoir-faire au service d'un scénario de série B plutôt solide : un sculpteur de statues de cire se fait défigurer lors d'un incendie et revient des années plus tard, utilisant des corps humains pour rendre parfaite sa collection. L'atmosphère est particulièrement soignée, dotée de décors et d'une photographie qui participent pour beaucoup à l'aspect glauque du film. Et si l'intrigue rame parfois un peu, on s'y laisse prendre grâce au jeu des acteurs, en particulier Lionel Atwill, en sculpteur défiguré à la recherche de la perfection. Derrière ce scénario se cache une certaine réflexion sur l'art et sa perfection qui est d'ailleurs bien traitée. Avec en prime un maquillage d'un effet saisissant pour l'époque !
    Caine78
    Caine78

    5 912 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    C'est un petit classique du cinéma fantastique. Même si Michael Curtiz ne signe pas un grand film, c'est un bon divertissement, avec quelques scènes vraiment fortes et un bon scénario. Lionel Atwill est lui aussi fort convaincant.
    RJ MacReady
    RJ MacReady

    5 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2021
    Un bon début, mystérieux et inquiétant. Un final superbe, fort en intensité. Malheureusement, entre les deux, ça dure une heure et c'est moins brillant : le mélange mélo - comédie - enquête policière est quelque peu branlant et guère convaincant, c'est très bavard et convenu, du coup on s'ennuie un peu. On sent que Curtiz est passé à côté d'un vrai grand film d'horreur, si le scénario avait été plus réussi. Peut-être son film a-t-il pu impressionner à l'époque, aujourd'hui il ne faut pas y chercher le grand frisson, même si quelques scènes sont angoissantes. Le film a mal vieilli, au contraire d'autres films fantastiques de l'époque tels que Frankenstein ou King Kong (réalisé la même année), devenus depuis des classiques du genre. A voir tout de même pour quelques très belles scènes, ses effets spéciaux et maquillages remarquables, la mise en scène soignée et dynamique de Curtiz, la belle utilisation de la couleur (c'est le dernier film à utiliser le procédé du Technicolor bichrome, célèbre pour la scène du bal masqué du Fantôme de l'opéra avec Lon Chaney en 1925). Les cinéphiles pourront également trouver intéressant d'assister aux premiers pas d'un futur très grand cinéaste, à qui on devra quelques années après trois des plus grands films du cinéma américain : Les Aventures de Robin des bois avec Errol Flynn, et surtout les incontournables Casablanca et Roman de Mildred Pierce.
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