Derniers Avis : Dark Waters - Page 12

Je fais cette critique plus d'un mois après...
Jetez vos poelles en téflon! Quelle histoire de dingue, on se demande même si c'est vrai parfois. Mark Ruffalo est excellent et porte le film. Je me souviens d'une tention permanente rendue possible grâce à un montage et une musique qui servent le film.
Malheureusement, je n'ai aucun souvenirs de la réalisation mais la photographie m'a plutôt marqué. Elle n'est pas incroyable, mais elle a un grain particulier qui reflète ce cinéma caractéristique de la fin des 90's. Sûrement tourné en pellicule. Sinon les couleurs sont assez sombres et tristes, ce qui va dans le sens du film.
Difficile de plus m'étaler, mais ce film est vraiment bien même si un peu longuet et parfois difficile à suivre. 3.5+/5

DARK WATERS ou l'enquête qui dérange. Il y a des films comme ça où il est d'utilité publique d'aller les voir (ou plutôt les voir en e-cinema chez-soi en cette période de confinement).
Au-delà de la critique purement cinématographique où je dirai qu'il s'agit d'une œuvre très classique dans le genre (donc rien de marquant ou exaltant), l'histoire que raconte DARK WATERS autour du scandale de l'entreprise DuPont et la ténacité incroyable de l'avocat Robert BILLOT m'ont laissé estomaquée. Ce scandale sanitaire du Teflon (qui n'est pas sans rappeler celui du glyphosate et l'entreprise de MONSANTO) mérite amplement d'être connu. Mark RUFFALO et Todd HAYNES l'ont très bien compris et remplissent cette mission à merveille. Ils nous prouvent une nouvelle fois que le cinéma n'est pas qu'un divertissement, il peut être surtout un canal d'information et de prise de conscience merveilleux.
Pour faire court, si vous avez une poêle Tefal ou anti-adhésive dans votre cuisine, vous DEVEZ voir DARK WATERS :)

Excellent biopic, un vrai scandale. Ce film dénonce une des plus grandes industries, reine des maladies et de cancers, d ailleurs pour info, vérifier si vos poêles et vos casseroles ont du t.f.o.a, un vrai poison.

Sorti au mauvais moment (3 semaines avant le confinement), j’espère que ce film aura eu le temps de trouver malgré tout son public. Car s’il y a bien un film qui mérite d’être vu en ce début d’année 2020, c’est bien « Dark Waters ».

Aussi édifiant que salutaire et révoltant, « Dark Waters » retrace l’un des plus gros scandale (toujours en cours) sanitaire de l’histoire américaine (et même mondial) : celui du téflon. De son origine, jusqu’à aujourd’hui, « Dark Waters » n’élude rien, nous montre tout et c’est écœurant et révoltant. Mensonges d’Etat, collusions entre le gouvernement et les grands industriels, profits passant avant la santé publique, tout dans « Dark Waters » dénonce la dépravation et la perversion d’un système prêt à tuer pour se renforcer. Car sous ses apparences judiciaires et de film d’investigation « Dark Waters » est d’une rare violence. Et c’est l’un des points forts de ce film, rester clair et vulgariser tout l’aspect juridique pourtant très dense tout en gardant la force et l’impact du côté révoltant de cette affaire.

Mais « Dark Waters » met aussi en lumière l’action méconnue d’un homme et du combat de sa vie : Robert Bilott, formidablement interprété par Mark Ruffalo. Se dressant seul face au monde auquel il appartient, sacrifiant jusque sa vie de famille et sa santé, Mark Ruffalo arrive à nous emporter dans sa quête, chacune de ses victoires nous fait chaud au cœur, chacun de ses échecs nous révolte et l’on s'investit fortement au niveau émotionnel à ses côtés. « Dark Waters » a aussi le mérite d’en faire un héros réaliste et pas une icône avec ses propres faiblesses et ses limites.

Mais le plus important c’est que « Dark Waters » est un parfait reflet de notre actualité (n’est-ce pas Monsanto) et passe au révélateur un système, qui comme un rouleau compresseur écrase ceux qui s’y opposent et n’hésite pas à laisser de côté une grande majorité de la population, qui est mise en danger, simplement par ignorance et méconnaissance d’un danger que l’on cherche par tous les moyens à cacher. « Dark Waters » interroge nos choix de société, nous interpelle, nous alerte et nous fait autant ouvrir les yeux que réfléchir. Comme je le disais en introduction : salutaire et encore plus révoltant, car on ressort de la séance avec une grande colère, ce qui est très rare et qui montre la puissance de cet excellent film qu’il faut voir.

L’Amérique est capable du meilleur comme du pire, en politique comme au cinéma. Ici, dans la lignée des grands films d’enquête politique ou sociétal (on pense aux films de Sydney Lumet, comme le méconnu « À bout de course » avec le jeune River Phœnix), Dark Waters avance dans le marigot de ce scandale planétaire comme un juge d’instruction (à charge et à décharge). Le choc prend forme à mesure que l’on découvre en même temps que le personnage principal (Mark Ruffalo, impeccable de sobriété) la dimension de l’affaire. Seul bémol, le rôle féminin ( Anne Hathaway tout en émotion) reprend le sempiternel credo de la femme au foyer (ayant abandonnée sa carrière) et subissant les conséquences d’une chose dont elle est exclue. Cela n’en reste pas moins un film important, à voir absolument.

J'ai vu un film... qui fait froid dans le dos... Et qui nous montre le cynisme dans lequel nous vivons... Que se passera-t-il lorsque les lanceurs d'alerte se seront tus ? La société est empoisonnée par les produits chimiques (ici le Téflon), le mensonge et la duplicité. Voilà la thèse du film... Et c'est tellement angoissant. Ce thriller est un choc cinématographique... Les lumières, le jeu des comédiens, les décors naturels, les bureaux impersonnels, les tensions sur la durée nous montre un monde fait d'arrogance et de mensonge. Que cet avocat, interprété par Mark Ruffalo fait chaud au coeur... Il met tout en balance pour que la justice soit rendue... Qu'il soit remercié pour son engagement... Il nous sert un plat empoisonné qui fait la fortune de certains et donne la mort à d'autres... Mais un jour, ils seront rattrapés, non ? Alors pourquoi ce désastre se poursuit ? Par quel miracle de mauvaise foi cela continue-t-il ? La malhonnêteté des entreprises est soulignée, la collaboration des scientifiques est mise en avant, la complicité des représentants des pouvoirs publics est réelle... Comment cela pourra-t-il changer ? En tout cas un grand film, porté avec le coeur qui mériterait de toucher à la rationalité des dirigeants...

Un film intéressant, un polar politique d'investigation sur une "affaire" comme les américains aiment en raconter, qui romance le récit américain de la figure du justicier, pas besoin d'Etat, nos héros se chargent de nous protéger. Ce n'est ni Erin Brokowitch ni Spotlight mais c'est bien fait.

Basé sur une histoire vraie, ce film relatant le combat d'un avocat pour mettre à jour un énorme scandale sanitaire vaut le coup d'œil.

Il amène le spectateur à réfléchir sur le fonctionnement parfois scandaleux de certains industriels. Ce scandale du Téflon n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui du tabac avec les manœuvres de l'industrie du tabac pour faire croire que ce produit n'a aucun impact sur la santé.

Le film au delà du combat s'attarde également sur l'impact de celui-ci sur la vie de famille de l'avocat.

Un film prenant, édifiant qui ne vous fera plus jamais regarder vos poêles anti-adhesives comme avant ! A voir !

Un scandale sanitaire, des citoyens lésés et un groupe industriel spécialisé en produits chimiques sont au centre de ce film d’investigation soigné et édifiant qui rentre dans la plus pure tradition du David contre Goliath incarné en film. On pense aux récents et très réussis « Spotlight » et « Pentagon Papers » mais, au vu de la teneur de l’affaire avec un empoisonnement d’une population par l’eau, c’est bien sûr vers « Erin Brockovich » que notre esprit se tourne en premier lieu. Si « Dark Waters » n’a pas la fougue et le côté original de ce dernier, il s’en approche qualitativement. On est cependant étonné de voir un metteur en scène tel que Todd Haynes à la barre d’un long-métrage abordant un sujet et un genre comme celui du film d’enquête à charge, lui qui est plus habitués aux somptueux mélodrames à l’ancienne comme « Carol » ou « Loin du Paradis ». D’ailleurs, s’il n’est pas manchot dans sa mise en scène ici, il n’atteint pas le sublime de ses derniers films et son style habituel semble totalement absent, comme effacé par le sujet.



L’image terne et les tons froids alternant les bleus glacés et les verts d’eau collent parfaitement au propos mais on sent l’artiste qu’est Haynes se ranger formellement derrière son histoire et ne pas tenter d’y imposer son style. C’est un peu dommage mais cela n’empêche pas le film d’être prenant et réussi en dépit de sa forme et de son déroulé, tous deux classiques et attendus. Cette histoire vraie met en exergue la notion d’héroïsme et de courage et il est admirable de voir comment cet avocat s’est battu au détriment de sa famille pour faire obtenir gain de cause aux habitants de Parkersburg. L’abnégation de Mark Ruffalo dans le rôle est exemplaire et on sent son investissement dans ce projet duquel il est également producteur. A contrario, hormis une ou deux scènes, le rôle d’Anne Hathaway en épouse compatissante mais délaissée est ingrat et il est étonnant qu’elle l’ait accepté, celle-ci n’ayant ici pas grand-chose à défendre. En effet, le scénario se concentrant peu sur les conséquences néfastes de cette bataille sur la famille de l’avocat, cela restant très satellite à l’aspect central et l’enquête.



Cette affaire tentaculaire et complexe est toutefois parfaitement vulgarisée ici et la manière dont elle est présentée pour les spectateurs est, dans les grandes lignes, exemplaire. Pour ce genre de sujet à priori pas très agréable et facile d’accès c’est tout à fait admirable. Le récit nous captive durant les deux heures même si les preuves recherchées par cet avocat se résument à une enquête sur de la paperasserie, des échanges entre personnes de droit et des joutes de tribunaux. Haynes se concentre à l’essentiel et parvient à rendre ce type de séquences peu avenantes plutôt passionnantes, c’est une gageure. Quant à la charge contre l’entreprise Du Pont et tout ce qu’elle représente, elle a le bon goût d’être fine et bien amenée. Les révélations de l’enquête et les encarts explicatifs de la fin se suffisant à eux-mêmes. « Dark Waters », en plus d’être un divertissement (certes sérieux) et d’être divertissant, se mue alors également en film nécessaire qui fait réfléchir et bouger les consciences. Le genre de chose qui est ces temps de crise incertains et opaques n’est pas de refus pour réveiller les populations.



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Si ce film réquisitoire proche du documentaire convainc par la solidité de ses arguments, on peut lui reprocher un rythme parfois lent, une lumière et un décor qui créent un décalage (sans les dates en incrustation on se croirait dans les années 50), un personnage principal qui manque d’expressivité et une Anne Hataway sans réelle partition à jouer.

Comme nombre de films militants, entre investigation et procès vérité, à l'américaine, Dark Waters déroule sa démonstration environnementaliste linéaire avec patience, sobriété et efficacité. Forcément édifiant, pédagogique et captivant, le film parvient à souligner, derrière l'enjeu politique, son impact social. Un film solide.

Basé sur une histoire vrai d’un avocat d’affaire qui rentre en guerre contre une firme accusée de pollué l’eau pendant des années, DARK WATER est un bon thriller juridique. Sans violences et sans se perdre dans des jargons et techniques juridiques américaine, on est captivé du début à la fin.

Un film avec une musique prenante du debut a la fin, une histoire touchante. Un cinéma d'investigation comme j'aime avec un acteur bien dans son rôle. Tout est bon dans ce film pour sensibiliser à ce monde de la chimie bien inconnu à mes yeux.

Un thriller qui fait froid dans le dos. Tiré d'une histoire vraie, on suit le combat d'un avocat contre une industrie puissante. Même si la mise en scène est classique, le film se regarde sans ennui, bien aidé par la bonne interprétation de Mark Ruffalo.

Nouveau long métrage mettant en lumière un scandale planétaire, Dark Waters est tout bonnement édifiant. Si de prime abord, on ne prend pas de suite la mesure du propos après les premières minutes, il est évident qu'après l'épilogue c'est fait, hébété que nous sommes, enfoncés dans notre siège de cinéma. C'est passionnant de bout en bout et Mark Ruffalo s'avère une fois encore excellent dans le rôle principal. J'avoue d'ailleurs que c'est en grande partie grâce à lui que je n'ai pas décroché car au delà du sujet, véritablement passionnant, il n'y a strictement aucun rythme, résultat : l'ensemble est parfaitement soporifique ... et c'est franchement bien dommage. Dommage car le métrage a beaucoup de choses à raconter, d'autant plus que l'investigation et les recherches documentaires préalables sont extrêmement complètes. Le film m'a en outre permis de me rendre compte que j'avais indirectement travaillé pour Dupont De Nemours ... ça calme. S'il on réussit en tout cas à passer outre l'aspect lymphatique du métrage, le propos et les différentes interprétations tiennent en haleine, énorme big up au passage au véritable Robert Bilott qui a dédié sa vie à cette affaire, envers et contre tous, au péril de son existence, un homme intègre comme l'on en voit guère ...