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    Gloria Mundi
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    3,5
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    161 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Le cinéma de Guédiguian me laissait souvent perplexe : trop simple, trop didactique, trop militant, pas assez ouvert sur les évolutions sociétales.

    Ma surprise est d'autant plus grande de découvrir dans Gloria mundi toute une palette de nuances inattendues.

    Les pauvres ne se contentent plus de subir, il deviennent oppresseurs d'autres pauvres, un peu à la mode Ken Loach. Le couple joué par Grégoire Leprince-Ringuet et Lola Naymark est formidable de ce point de vue. Même Sylvie, jouée par une Ariane Ascaride formidablement quelconque, nous donne une réplique iconoclaste dans l'éco-système Guédiguian : "Les cheminots, ils sont déjà en retraite à mon âge !".

    C'est comme si toute l'oeuvre de Guédiguian se trouvait ici travaillée de l'intérieur, les personnages historiques joués par les anciens de la bande (Ascaride, Darroussin, Meylan) étant bousculés par une jeune garde écervelée mais bien vivante (Anaïs Dumoustier, merveilleuse en petite connasse).

    Tout cela est déjà très intéressant, mais le film trouve son grammage final dans le personnage de Daniel, gitan marqué par le fatum, et faiseur de haïku.

    Le tout ne tient debout que de justesse (ce qui rend compréhensible la réaction de rejet de certains spectateurs). Pour ma part, j'ai souvent été ému aux larmes par la précision du jeu des acteurs, et par la circulation souterraine de sentiments profonds qui innervent le films en continu (le temps qui passe, les promesses de l'avenir, la vacuité du désir).

    Un beau mélo, qui comme les grands films de Sirk, conjugue le trivial et le sublime, parfois dans un même plan.
    Michel C.
    Michel C.

    234 abonnés 1 371 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Merci Robert Guédiguian pour une nouvelle réalisation particulièrement réussie,comme les précédentes,et plus encore....Surfant sur les difficultés de joindre les deux bouts, réalité évidente pour trop d' entres-nous, parmi tous les bâtons dans les roues, émerge le clan familial, lui même torturé ! On s'habitue au casting typique et si bien rodé : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan
    et Anaïs Demoustier pour ne citer que le premier rang. Je les adore par ce qu'ils sont excellents - simples et lisibles. Et puis retrouver les quartiers de Marseille reste plaisant.Quant au scénario impeccable, avec les petits ou gros travers dans les couples,quelques révélations poignantes, et surtout de l'amour, de l'amour de la vie. Malgré toute cette noirceur, la lumière est gagnante, exactement comme sur l'affiche !! **
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Robert Guédiguian reconduit dans Gloria mundi le procédé de réalisation observé dans ses précédents films. Il s’appuie sur un casting principalement composé de comédiens ayant déjà collaboré avec lui et répartis sur deux générations d’acteurs. La ville de Marseille continue d’offrir ses décors à la quasi-totalité du film. Sic transit gloria mundi, titre complet du film tiré de la locution latine signifiant « Ainsi passe la gloire du monde », s’inscrit ainsi parfaitement, tant sur la forme que sur le fond, dans la filmographie du cinéaste dont l’intime visée est celle d’une description sans fard des conditions sociales précaires subies par les classes indélicatement qualifiées de laborieuses. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/11/30/gloria-mundi/
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Guédiguian est fidèle à son univers et propose ici un portrait désabusé sur le manque de solidarité entre les membres du prolétariat. La mise en scène est toujours aussi fluide et les acteurs convaincants. Mais on pourra regretter le manichéisme ambiant et une démarche trop démonstrative qui atténuent la force du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Plutôt décevant, malgré des interprètes épatants (coupe de chapeau en particulier au trop rare Gérard Meylan). Toujours de belles images de Marseille, mais on se demande parfois ce que certains plans apportent à l'histoire. Le scénario tient un peu de l'historiette mélo un brin caricaturale, l'ensemble manquant de souffle. Surtout comparé au dernier Ken Loach (« Sorry we missed you »), cruel et bouleversant. La (réelle) noirceur du film tient de l'accumulation de catastrophes qui s'abattent sur les personnages. Mais c'est notre société entière qui est sinistre et Guédigian ne parvient pas ici à vraiment l'illustrer. Dommage, car c'est un réalisateur de talent.
    Nic S.
    Nic S.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    RG voulait faire un film noir. soit. mais c'est une caricature. A Marseille, même pauvre, on a de beaux espaces qui font rêver...là, il ne nous montré que des cours sombres et sordides ou le luxe tapageur des grands commerces des terrasses du port !!! pfff !!!!
    la peinture est caricaturale et restrictive

    dommage, Mr Guédiguian , je crois que ( à mes yeux ) vous avez perdu ce qui faisait le petit plus d'âme de vos films d'antan....
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    " Gloria mundi" de Robert Guediguian présente cette année au festival de Venise est un drame sociale âpre. En effet je me suis laissé porte lentement mais sûrement devant le quotidien difficile et violent d'une famille de Marseille terrasse par le capitalisme et la société, les acteurs joue au plus juste qui a valu à Ariane Ascaride prix d'interprétation à la mostra de Venise dans une histoire terriblement humaniste et sans espoir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Rapports de force plutôt que luttes des classes, soumission et compromission, je n’ai jamais connu Robert Guédiguian aussi désespéré dans cette vision du monde où le noir et le pessimisme s’accoquinent pour le créditer d’un avenir emblématique. Si le monde adulte tente ici de préserver une sérénité à toute épreuve, un amour familial de tous les instants, on voit l’humanité se déchirer sous les coups de rabots d’un système économique en pleine déconfiture. La naissance d’un bébé est une illusion pour ce bonheur qui s’effiloche et auquel pourtant chacun tente de se raccrocher dans un sauve qui peut cruel et désordonné. Les comédiens sont exceptionnels dans l’interprétation de cette comédie humaine qui peut rebuter, certes, mais bien réelle et surtout prémonitoire d’enjeux qui ne sont pas encore tous sur la table de nos négociations à venir.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    75001tine
    75001tine

    10 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Contrairement à d'autres internautes, j'ai trouvé le film bien monté et, même si noir, intéressant.
    Il reflète bien l'adage selon lequel, comme disait Chirac, "les emmerdes, ça vole en escadrille" et quiconque a eu un parcours un peu difficile se reconnaîtra dans les personnages et la succession de problèmes qu'ils subissent.. Film sociétal qui vaut bien le dernier Ken Loach...
    cortomanu
    cortomanu

    63 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un film sur la Némésis, cette déesse de la justice qui renvoie chacun à son infortune, inéluctablement. Faites le plein de bonne humeur avant d'aller le voir. Où allez y pour choper une bonne déprime. C'est selon.
    Ensuite, malgré les acteurs, Gloria Mundi peine à convaincre complètement.
    À part le bébé, Gloria, ce film laisse passer trop peu de lumière.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Robert Guediguian s'attaque à l'uberisation et aux comportements individualistes de notre époque à l'opposé du collectif et des luttes sociales avec toujours Marseille comme écrin mais un Marseille métamorphosé par la mondialisation où le quartier de la Joliette est devenu un ensemble de buildings modernes.
    La critique contre les premiers de cordée cyniques et tirants partie de la misère est incarnée par le couple Leprince-Ringuet/Lola Naymark jeunes entrepreneurs qui tiennent un mont de piété. La perte des repères moraux, la déliquescence du lien social chez la jeune génération contraste avec la belle solidarité des plus âgés (Meylan et Darroussin). Le personnage d’Ariane Ascaride en prise aux contraintes sociales conserve une solidarité familiale mais ne peut plus s’associer aux luttes sociales et refuse de faire la grève.
    Réalisation très soignée et signifiante. Extraordinaire plan sur la tour Jean Nouvel avec son dégradé de bleu blanc rouge comme si les valeurs républicaines avaient été abîmées, et les croisillons des palissades de chantier qui enferment les personnages mêmes en extérieur semblables aux barreaux d’une prison. Les personnages emprisonnés dans un faisceau de contraintes économiques même libres comme Meylan qui sort de prison.
    Joel J
    Joel J

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Je l'ai vu en avant première avec l'équipe du film ,
    Accrochez vous , La chute d'une famille recomposée avec les difficultés sociales , amoureuses , le soutiens de la famille orchestrée par la maman ....
    Cela commence plutôt bien , du moins les premières images. Et la chute , grèves , mensonges , Abandons , tendresse , le pardon .... et le sacrifice


    Du grand Guédiguian et ascaride et rombinson. Stevenin'


    A voir en plus les images de Marseille sont toujours aussi belles ,,,, bon film
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Déçue, incroyablement déçue. Je suis ce réalisateur et ses acteurs depuis des années avec toujours le même plaisir : l'amour des gens simples, les petits bonheurs, les richesses intérieures, la poésie de chacun...
    Ce soir, j emmène une amie au cinéma voir Gloria mundi, certaine de lui faire passer une bonne soirée et là de la violence, de la vulgarité, de la tristesse misérable, du noir, du terrifiant, pas un seul instant agréable sur toutes les longues minutes de passage du film... Je suis sortie atterrée, avec une amertume énorme en tête, me suis excusée auprès de ma vieille amie .
    Aller au cinéma le soir, pour moi c'est aller se faire du bien, se faire plaisir, oublier que le quotidien n'est pas toujours facile. Bref aller chercher du rêve. Effet affreusement inverse en sortant de Gloria Mundi.
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Quel bonheur de retrouver cette équipe sympathique pour une autre histoire avec les mêmes acteurs, la même ville (Marseille).Si Robert Guédiguian en a oublié le banc titre du début et un soupçon d'humour quelque part, on lui pardonne volontiers:la scène du début est belle et émouvante, l'histoire est solide, les acteurs sonnent juste: tous les travers de notre époque sont évoquées à travers les personnages: précarité de l'emploi, difficulté de vivre correctement même avec deux petits salaires, amors on se raccroche comme on peut...Il y a Gloria! " je lui raconte des histoires que je ne t'ai jamais racontées", on sent que Pagnol n'est pas loin, mais le sujet, lui, est très actuel!
    Did
    Did

    12 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Un film noir et pessimiste qui s'ouvre sur une femme qui donne la vie et se ferme sur un homme qui donne la mort.
    Guédiguian nous offre un film touchant sur deux générations , la plus jeune se constitue de ceux qui font le capitalisme en méprisant la classe du bas qui elle fait tout pour s'en sortir même si elle doit affronter la violence , le mépris et la trahison.
    La génération des aînés a vu ses rêves s'évaporer et a fait place à l'individualisme ( le personnage d'Ariane Ascaride refuse de rejoindre le mouvement de grève avec ses collègues, chose rare dans le cinéma de Guédiguian), même si ce film ne s'étale pas sur la politique, on sent que les personnages ne croient plus en leurs dirigeants.
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