Avis : Notre dame - Page 8

Le film commence décemment et le jeu des acteurs est bon et confiant. Mais tous se transforme ensuite en un film burlesque non sensuel qui vous fait vous demander ce que vous regardez exactement. L'intrigue est omniprésente et vous commencez donc à un moment donné à ne plus trouver d’intérêt à tout ce qui arrive aux protagonistes. Notre dame est un film qui peut être évité...

J attendais de voir ce fameux concours de circonstances qui permet à Maud de remporter le prix pour aménager Notre Dame.... immense déception : rien de drôle et rien d'exceptionnel ! 1h30 qui ne passe pas vite du tout !

Affligeant de nullité. Aucun rythme, mal filmé, à bailler d'ennui. Qu'il y ait des journaux pour mettre cinq ou quatre étoile à un tel navet est tout simplement ahurissant ! Le seul mérite de ce film : faire voir, par contraste, la qualité des vrais réalisateurs, ceux qui savent vraiment faire des films.

Extrêmement déçue, ce film essaye d’etre entre le conte et la comédie (parfois musicale) sans rien d’achevé et l’histoire est réellement mal construite (avec une fin que je trouves tiré par les cheveux). De tres bons acteurs a leur habitude dans des rôles mauvais (l’avocate, etc..) et un jeu d’acteur du personnage principal (Maud) qui laisse a désirer a certains moments.. Aussi j’ai souris quelques fois mais aucun rires aux éclats dans la salle! Malgré ça, il y a un scénario de base assez bon et des personnages comiques qui font passé le film plus vite (Martial m’a plu).

On passe finalement un bon moment quand on se laisse porter par la poésie et la dinguerie de Valérie Donzelli, qui rendent cette fable improbable attachante notamment grâce à elle et à ses 3 partenaires masculins...

Eh bien moi je suis ravie belle surprise j'ai passé un très bon moment j'ai bien rie , l y a de bonnes trouvailles alors tant pis pour ceux qui n'ont pas aimé par ces temps troubles ça fait du bien ce genre de film et tout les acteurs sont excellent

Incompréhensible toutes ces critiques affreuses de certains spectateurs... ce film est un bonbon poétique et fantaisiste

dommage que la costumière soittombée enceinte pdt le tournage. oui la même robe et bas resille jusqu a la dernière scène nous laisse penser que le tournage n a duré qu un jour. pourtant cette jeune femme qui a réalisé ce film et qui se taille un rôle parfait un portrait attendrissant finisse en cette pirouette trop de champagne et hop on tombe dans les paroles chantées...on aurait preferé un autre tombé de rideau vu que le theatre est tres present...

Le film est incroyable,le scénario est vraiment bien.Valérie Donzelli a fait un incroyable travail
avec ce film.J'aurai préféré un peu mon de clichés mais ce n'est que mon avis.
Je vous recommanderais de regarder ce film.

Très drôle ! J'ai beaucoup aimé les giffles. On passe un bon moment en famille sans prise de tête ! Top Top Top.

Pure navet, on s'ennuie tout le long du film ! C'est une perte de temps et d'argent !

Dès le lendemain du sinistre qui a ravagé Notre-Dame de Paris, ont surgi des débats concernant les choix de reconstruction du prestigieux édifice. Qu’est-ce qui est préférable ? Refaire la cathédrale à l’identique, telle qu’elle était avant l’incendie ? Ou, au contraire, inventer quelque chose de nouveau, de moderne, d’inédit ? Pour ma part, je préfère, et de loin, cette deuxième option, quitte à provoquer les protestations indignées de ceux qui veulent que rien ne bouge. C’est s’opposer à la vie que de prôner l’immuabilité. Tous les édifices, religieux ou non, subissent des transformations au fil du temps. Et pourquoi ne pas oser quelque chose de résolument moderne plutôt que de chercher à copier ce qu’on a édifié dans le passé ?
Bien que le film de Valérie Donzelli ait été réalisé avant l’incendie ravageur, il aborde, de façon prémonitoire, des questions du même ordre. Certes, il ne s’agit pas ici de la cathédrale elle-même, mais de son parvis, ce qui n’est cependant pas anodin, la réalisatrice se plaît à le signifier de manière plutôt cocasse. Elle-même joue le premier rôle du film, celui d’une employée d’un cabinet d’architecture portant le joli nom de Maud Crayon ! Mère de deux enfants, séparée en théorie de Martial (Thomas Scimeca), le père de ces derniers, en théorie parce qu’en pratique celui-ci, en homme infantile qu’il est, s’invite encore volontiers chez elle, elle mène une vie à cent à l’heure, arrivant en retard à son travail où elle se fait sermonner par son patron (Samir Guesmi).
Or, grâce un étrange et facétieux événement, totalement burlesque, un projet de parc de loisirs qu’elle avait conçu se retrouve à la mairie de Paris où il gagne le concours de réaménagement du parvis de Notre-Dame. La maire de la capitale (Isabelle Candelier) ainsi que son premier adjoint (Philippe Katerine) ont été irrésistiblement séduits. Ce n’est d’ailleurs que la première des trois surprises survenant presque simultanément dans la vie de Maud Crayon : elle apprend, dans le même temps, qu’elle est enceinte tandis qu’apparaît un journaliste du nom improbable de Bacchus Renard (Pierre Deladonchamps), chargé de couvrir pour son journal le projet de réaménagement du parvis de Notre-Dame, et qui n’est autre que son amour de jeunesse !
Voilà de bons ingrédients pour mener à bien une comédie. Tout y est irrésistible, tout y est savoureux. Le film réserve toutes sortes d’excellentes idées de mise en scène, il pétille d’inventivité et de drôlerie. Une séquence particulièrement délectable parodie les films muets avec leurs intertitres, une scène de la fin du film prend des allures de comédie musicale, et ainsi de suite. Les personnages, tous parfaitement campés, rivalisent de bouffonnerie. L’humour est roi, la comédie est loufoque, ce qui n’empêche nullement la prise en compte des réalités de notre temps, y compris les plus douloureuses ou les plus inquiétantes. Le Paris qui nous est montré n’a rien d’idyllique : on y voit des migrants dormir sur les trottoirs, on assiste à une tempête due au réchauffement climatique, des passants se livrent à des violences gratuites. spoiler: On croit même, lors d’une séquence, avoir affaire à une attaque chimique…
Quant au projet de Maud Crayon, le moins qu’on puisse dire est qu’il fait grand bruit, son impertinence ou son irrespect provoquant la mobilisation de catholiques ayant la conviction d’être outragés !
Rien n’interdit, cependant, d’apprécier l’audace de la nouveauté plutôt que de rejoindre les grincheux qui n’aiment que ce qui est figé. Dans une interview, Valérie Donzelli s’exprime, elle aussi, au sujet de la reconstruction de la flèche de Notre-Dame : « Quand les premières propositions architecturales arriveront, dit-elle très justement, il y a fort à parier que des voix s’élèveront pour déplorer que l’art moderne défigure le patrimoine. Ça a été le cas de la Tour Eiffel, de la Pyramide du Louvre, de l’Opéra Bastille ou des colonnes de Buren. »

Valerie Donzelli signe un film poétique et surréaliste aux accents prémonitoires ( Notre Dame de Paris, confinement...) Notre Dame séduit par une créativité et une fantaisie folle oû l'imaginaire côtoie le réel avec une multitude de références à des artistes visuels (Spielberg, Gondry...) Certains passages théâtraux et burlesques empruntés à la comédie musicale égarent le spectateur en privilégiant souvent l'esthétisme au détriment de l'intrigue.

Donzelli pourrait tout à fait être l’héritière de Buster Keaton dans sa facétie mais elle est aussi dans la veine de Gondry et pourquoi pas dans la poésie de Demy.
Si on pouvait comparer son cinema à de la pâtisserie, on serait dans le dessert fin, qui se mange sans faim.
Il est vrai que c’est original de mettre au centre du film un monument qui par sa vibrante présence s’agace du fourmillement qui lui tourne autour. Mais le style est marqué. Pas d’enjeu véritable, juste une vision du couple et de l’amour au final.

Ce film me donne envie de pousser un immense soupir... de soulagement d'abord, parce qu'il est enfin fini, de dépit ensuite quant à la qualité du cinéma français. C'est une caricature du cinéma d'"arts et essais" : un ton décalé mais surtout sans aucun sens, des personnages originaux mais surtout antipathiques, des scènes fantaisistes avant tout très poussives, des chansons, de la danse et un piano qui donnent envie de se jeter contre un mur... Au secours !