Avis : Les Enfants du temps - Page 6

Un film qui assez naturellement ressemble fortement à « son prédécesseur » Your Name sur de nombreux points mais sans jamais vraiment l’atteindre. Encore une fois c’est d’une grande beauté et poésie fort et ne lésine pas sur le côté émotionnel avec ces deux enfants qui ne peuvent être qu’attachant. Mais le début est un peu longuet et la fin et la morale laisse tout de même perplexe. Your Name était quasiment une claque, Les enfants du temps est un cran en dessous et plutôt un bon film.

J'ai plutôt passé un bon moment, il faut aimer les films d'animation japonais j'ai trouvé ça très touchant.

Très beau film aussi bien dans son fond que dans sa forme. Poétique et enivrant, un très bon moment passé devant ! Idéal pour les journées de pluie !

Grosse déception. J'avais déja moyennement apprécié Your Name dont je trouvais le scénario inutilement alambiqué. Ici, c'est malheureusement pire. L'histoire part dans tout les sens, les séquences s'enchainent sans vraiment de logique scénaristique et surtout quelle prétention! On dirait que le réalisateur a douze ans et qu'il s'excite sur une console de jeux vidéo . C'est très premier degré et l'humour est quasi-absent. Les effets sonores sont agaçants, la musique absolument horrible et les personnages criards au possible. Bref un DA pénible à regarder malgré un travail visuel remarquable. Mais ça, c'est la patte Ghibli. Au final, je trouve que ce réalisateur est largement surestimé. Un peu de rigueur scénaristique et surtout un peu de modestie ne nuiraient surement pas à Makoto Shinkai pour qu'il nous offre enfin un chef-d'oeuvre.

Un joli film d'animation tant dans la forme que dans le fond. Visuellement très joli, le scenario pourtant assez original manque un peu de quelque chose pour totalement nous emporter. Dommage car mis à part ce petit bémol on tient un bon film d'animation asiatique.

Hodaka, 16 ans, a fugué de chez ses parents et débarque à Tokyo à la recherche d’un emploi. Il est embauché par M. Suga comme assistant à l'écriture d’articles de journaux sur les phénomènes paranormaux. En parallèle, il fait la connaissance de Hina, une jeune fille qui a le don de faire apparaître le soleil, alors qu’il pleut à Tokyo depuis des mois.
C’est une très belle histoire d’amitié / amour entre ces deux jeunes livrés à eux-mêmes dans Tokyo. Le film comporte une part importante de “surnaturel” mais cela participe à la poésie du récit. La relation entre les deux adolescents est très jolie, crédible et évolue tout en douceur. Le quotidien dans Tokyo de Hodaka est très intéressant : recherche d’emploi, difficultés financières, mauvaises rencontres...
spoiler: La fin est un peu “too much” en termes de surnaturel et je n’ai pas du tout accroché sur la musique
, mais l’histoire reste touchante et prenante.

Une histoire sympa, même si au début l'intrigue prend du temps à vraiment se mettre en place. Un esthétisme vraiment époustouflant. Même si le scénario est moins bon que Your name, ce film d'animation nous amène aux frontières du réel et du rêve dans une douce poésie.

" les enfants du temps" bien accueilli par la critique est une fable écologique réussit. En effet après avoir réalisé "your name" ce même réalisateur revient dans une scénario dans la même veine que sa première réalisation, malgré quelques longueurs, le film est riche en référence sociale dénonçant la destruction de la planète par L'homme et les effets pervers de l'urbanisation sous fond de romance touchante.

Autant, j'ai adoré le précédent film de Makoto Shinkai, "Your Name", mais j'ai eu beaucoup de mal avec celui-ci, sorti en 2019, qui a par ailleurs connu le même succès. C'est ici l'histoire d'un garçon qui part pour Tokyo, mais sans argent. Une fois là-bas, il va faire la connaissance de beaucoup de monde, dont une jeune fille, capable de contrôler la météo, et comme il pleut beaucoup, bin c'est bien pratique ! J'ai eu en effet beaucoup de mal avec ce film car j'ai eu du mal à rentrer dedans, tout simplement ! L'histoire ne m'a pas happée comme celle du précédent film du réalisateur et puis, je la trouve un peu molle dans l'ensemble. Alors, certes, j’admets que je n'ai pas été réceptif à la sensibilité du film, mais ce dernier possède également beaucoup moins d'éléments intéressants que dans "Your Name". Il y a certes un indéniable côté poétique, une réflexion sur l'écologie et l'empreinte humaine sur la planète mais je trouve que le scénario manque vraiment d'ambitions, on s'ennuie trop sur deux heures de film, qu'on voit passer du coup (enfin en ce qui me concerne en tout cas). De plus, j'ai trouvé l'histoire dans l'ensemble assez décousue, il faut s'accrocher pour tout assimiler et pour tout suivre correctement. Les relations entre les personnages sont touchantes mais j'ai trouvé ces derniers un peu trop calqués sur ceux de "Your Name", surtout que l'histoire est une nouvelle fois centrée sur un jeune garçon et une jeune fille (même si le fond n'est pas le même, il est même ici moins inspiré). En revanche, le film est visuellement magnifique, l'animation est très réussie, on en prend plein la vue pendant deux heures ! "Les Enfants du temps" n'est donc pas un mauvais film mais qui ne m'aura personnellement pas vraiment touché mais laissé, au contraire, plutôt indifférent.

Je ne suis pas une adepte du manga.
Belles images et musique, J'ai pas trop aimé l'histoire, j'ai trouvé le film un peu long.

Un joli moment, belle histoire, des dessins superbes, une BO au top ! On a du mal à reposer les pieds sur Terre

Les enfants du temps! Hodaka, un adolescent fuit sa ville natale pour Tokyo. Pour survivre il y travaille en tant que pigiste pour un journal local spécialisé dans le paranormal. Alors que le Japon est frappé par un phénomène pluvieux intense, Hodaka fait la rencontre d'une jeune fille, Hina, qui possède un don extraordinaire.
C'est sur cette base que le dernier film du cinéaste d'animation japonais Makoto Shinkai prend vie. Et quelle oeuvre... C'est dans une fresque sublime que l'histoire nous est contée. Le réalisateur prend le temps de poser son cadre et de nous laisser admirer la beauté de ses plans, travaillés avec finesse et un sens du détail toujours très juste. La beauté du film, soulignée par sa musique marquante, nous embarque jusqu'à être totalement en admiration sur certaines scènes. On plane littéralement.
Au delà de sa beauté évidente, les enfants de la terre est poétique dans son récit, dans sa façon d'aborder ses thématiques. La question de l'écologie et de notre impact sur notre environnement est au centre de l'histoire, la nature y reprend ses droits, remettant l'homme à sa place, si éphémère, si insignifiante. Le film traite de manière évidente de la question de l'environnement, et de notre rapport à la nature, mais ses différentes lignes de lectures soulèvent des sujets de société de manière plus subtile. Au travers de ses personnages principaux, Makoto Shinkai aborde des thématiques chères aux jeunes générations (quête de reconnaissance, perte de repères, recherche de soi, difficultés à vivre dans un monde trop grand) mais qui font écho à toutes les tranches d'âge du XXème siècle.
En allant plus loin, le film dénonce via le prisme de sa narration de nombreux problèmes profondément ancrés dans la société japonaise moderne, et plus largement dans notre monde global. En allant bien au delà d'une simple histoire d'amour entre deux adolescents, Makoto Shinkai met en lumière un Tokyo aux multinationales bien implantées, inondé de publicités, ou le consumérisme noie la population aussi efficacement que la pluie incessante.
La dernière partie du film met l'accent sur l'ambiguïté des choix de l'homme et se conclue sur une splendide envolée lyrique vivifiante.
En conclusion, Les enfants de la terre restera un film d'animation marquant pour sa beauté mais qui nous livre une magnifique ode à la nature et une fable sociale aussi envoutante que perturbante, remettant l'homme à sa place si minuscule. On peut aussi y voir un bel hommage à la spontanéité et à la passion, qui nous laisse sur de nombreuses questions sur notre monde, mais avec un profond sentiment d'espoir... Allez dans les salles obscures, et vive le cinéma!!

Makoyo Shinkai est un monument à lui tout seul ! Après le chef d'oeuvre "Your Name", il revient pour un film de la même trempe. Comme Your Name, c est magnifique ! Magnifique par son animation , et magnifique pour son histoire. On en reste pas loin insensible sur ce qu'il nous raconte. On ressent beaucoup d'émotions dans ce film, notamment grâce à une très bonne écriture des personnages. On remarque également beaucoup de sous-texte dans ce film sans que cela soit forcé. On garde un équilibre parfait tout le long du film. Je regrette juste la fin un peu précipité, mais sauf ça, le film est une merveille et une véritable pépite !

L'animation de ces "enfants du temps" est dans la continuité du magnifique "your name", avec une représentation presque photographique de Tokyo et de la culture japonaise.
Pourtant, malgré une thématique actuelle - les dérèglements climatiques (et par extension l'écologie) , l'histoire a une portée émotionnelle moins forte, du fait de passages plus faibles, de manque d'empathie pour les personnages et pour leurs relations. Bref, d'une façon générale en ce qui me concerne, une intrigue qui n'a pas réussi à m'accrocher sur la longueur.
Les étoiles vont donc essentiellement à la qualité exceptionnelle des dessins, qui renferment toute la magie de ce manga au scénario moins captivant.

Le titre japonais et même en anglais est : vieillir avec toi, effectivement le titre français est bien minable et sans grand rapport avec le sens du film ce qui n'est pas une exception. Ce film démontre une fois de plus l'extrême maîtrise dans l'animation japonaise de l'histoire romantique moderne de jeunes adultes (car certains ados sont de jeunes adultes et certains adultes sont de vieux ados). Pourtant des choses me gênent dans cette histoire assez alambiquée non pas tant l'aspect fantastique mais l'aspect assez sordide de la "jungle urbaine". Ce côté que l'histoire montre est traité de façon légère et cela me dérange car en même temps ce n'est que l'effet d'un scénario et en même temps c'est une sorte de réalisme malsain.