Avis sur 37 Seconds

Écrit avec beaucoup de finesse et de poésie une histoire lumineuse et pleine d'espoir, jamais pathos . Très joli.

Pas besoin d'un scénario alambiqué ou d'une réalisation ultra-stylisée pour faire un bon film. On peut très bien provoqué l'étincelle attendue avec ce qu'il faut de finesse, de tendresse et d'intelligence. "37 seconds" dispose de ces qualités et de bien d'autres encore. Dans les pas d'une Naomi Kawase ou d'un Hirokazu Kore-Eda, Hikari nous propose un drame familial ayant pour personnage central une jeune handicapée. Ce dernier point est central puisqu'il interroge la place du handicap dans la société japonaise mais aussi son rapport à la sexualité. Dès les premières secondes, on se prend d'affection pour Yuma et on s'insurge contre tous les tracas et abus qu'elle vit au quotidien. Le scénario suit un schéma plutôt classique mais le long mégtrage tire sa force de son intensité émotionnelle et de son atmosphère générale. C'est beau, poétique et touchant. Outre l'excellence du casting, on appréciera aussi la photographie soignée et les bonnes vibrations véhiculées.

Un très beau film, magnifiquement joué et réalisé.
Mention spéciale pour l'actrice principale, on suit ses aventures avec compassion, attachement, larmes et joie.

Je ne m’attendais pas à autant de douceur et de Poésie sans en faire trop , On suit l’histoire de cette jeune fille courageuse . la fin est très émouvante

"37 Seconds" nous fait vivre le quotidien d'une jeune femme atteinte de paralysie cérébrale qui est en quête de liberté. Yuma passe son temps entre sa maison où elle est choyée par sa mère et le bureau où elle travaille comme dessinatrice de manga. Elle rêve que l'un de ses mangas soit un jour édité seulement, spoiler: celle avec qui elle travaille s'accapare tout son travail et prend toute la lumière sur elle.
Quand elle décide de présenter directement son travail à un éditeur, on lui dit qu'elle manque d'expérience dans la vie à cause de sa condition et que cela se ressent dans ses dessins. À partir de là, Yuma décide de vivre comme une jeune femme de son âge et d'expérimenter toute sorte de choses. "37 Seconds" est un joli film sur ces personnes en situation de handicap. Avec le cas de Yuma, la réalisatrice montre qu'elle a besoin d'aide pour certaines choses, mais qu'elle est assez indépendante pour vivre plus librement que ce que sa mère voudrait. Cette dernière a tendance à la surprotéger, mais ce n'est pas forcément uniquement pour son bien. Au contact d'une femme libre, Yuma va découvrir ce qu'est la vraie liberté. La façon dont Hikari aborde son sujet est très juste. Tout ce qui touche au sexe par exemple est plein de pudeur et de tendresse. J'ai adoré la performance de Mei Kayama qui ne fait qu'un avec son personnage. L'actrice est dans la même condition et on a l'impression qu'elle vit réellement ces expériences, ce qui est très plaisant à voir. La première partie qui est centrée sur cette recherche de liberté et sur la découverte de soi est très réussie et tellement agréable à suivre. La seconde qui est axée sur le passé de Yuma qui cherche à en savoir plus sur sa famille m'a moins intéressé. Le road-trip est trop tiré en longueurs et l'on ne retrouve pas la fraîcheur des débuts. Malgré ça, "37 Seconds" est un film attachant et attendrissant qui est porté par un super casting.

Un film choc , très intense , très différent , qui traîte d'un sujet jamais abordé de plein fouet comme cela.Le handicap physique chez une Jeune fille rentrant dans l'adolescence, qui veut s'affirmer en tant qu'artiste de manga, mais aussi sexuellement. Une découverte du plaisir, de la sexualité, de la différence. la jeune actrice est formidable et n'a pas peur de dénudé au sens propre et figuré. le sujet est abordé très justement avec beaucoup de pudeur , mais de clairvoyance. Un OVNI dans le cinéma , sur une sujet tabou, et rarement abordé.

J’ai trouvé que c’était un excellent drame. Ce film est véritablement magnifique. Au premier abord, le sujet semble délicat. Nous montrer l’émancipation d’une personne en situation de handicap alors qu’elle est surprotégée par sa mère. Il va avoir deux plans à cela, déjà psychologiques avec sa volonté de grandir et de devenir interdépendante. J’aime bien cet élan et le courage qu’elle a pour essayer de franchir un cap décisif. On note bien une évolution au fur et à mesure. C’est comme si on grandissait avec elle. Nous commençons par un « cocon » pour voir si cela va donner sur un papillon ou si cela va échouer tristement. Le second plan, sera sa volonté d’épanouissement sentimental et sexuel. Je ne vous cache pas qu’avec sa situation de handicap, la partie sexuelle m’a choqué. Pas d’un point de vue négatif mais plutôt d’un tabou qui tombe. J’avoue qu’une scène a été gênante mais par moments il faut passer par là. J’aime la beauté de ce film qui nous montre que quelques soit notre situation physique, le cœur reste le même. C’est une leçon d’humanité. L’actrice Mei Kayama est fantastique. Sa prestation va donner un autre cachet à ce drame. Voir le monde par ses yeux va donner des images poétiques. J’ai bien aimé le concept de mélanger avec des mangas même si malheureusement ce n’est pas trop exploiter. Malgré une histoire prenante dans sa construction, le dernier rebondissement va un peu trop loin te on aurait pu s’en passer. Je note aussi qu’il est dommage que les protagonistes secondaires, même s’ils sont bons, ne vont pas être aussi travaillés.

Même si j'aurais aimé donner plus d'étoiles à 37 Seconds mais je ne pouvais pas. Les raisons sont en gros que l'histoire est trop fade et tortueuse pour surmonter le sujet par ailleurs très intéressant. Une femme handicapée en quête d'amour. Si le film avait été plus ciblé et avait fourni une sorte de résolution ou de dénouement il aurait été bien meilleur...

Exceptionnel! Prenant, réel, émouvant, drôle, osé, beau et quand on connaît la société japonaise, ces compliments sont x100. J’ai adoré!

Un film bouleversant et brillant à bien des égards. La sexualité des personnes en situation de handicap est peu montrée au cinéma et ce sujet est traité sans tabous, avec justesse et finesse.
A mon sens, c'est véritablement une petite perle.
Ce long métrage mériterais un sort bien différent qu'une distribution uniquement sur Netflix en France et j'espère vivement qu'il sortira en salle.

Au début j'erais réticente et pensais pas du tout que ce film m'aurait plu. Je dois reconnaître que c'est une très belle découverte. Ce film est très émouvant et réaliste. Il nous amène tout le long dans l'esprit de la jeune femme handicapée, et nous fait nous poser des questions sur nous même et le regard que finalement nous portons envers les personnes différentes de nous.
Film au top +++++

Magnifique film. Très émouvant. J'adore cette jeune fille qui veut vivre comme les autres. J'ai adoré du début à la fin.

Le parcours de Yuma vers un renouveau de liberté est cinglant de justesse et d’une vérité traduisant le profond désir des personnes en situation de handicap de pouvoir s’épanouir tranquillement dans leur quotidien professionnel et affectif. Ce scénario rocambolesque est une violente claque qui nous montre une nouvelle fois les inégalités et terribles discriminations auxquelles sont exposés ceux exclus de la norme validiste qui pourtant, est loin d’en être une : nous naissons tous dans un même corps, condamnés aux mêmes besoins et victimes des mêmes envies. 37 seconds est un hymne à la vie, à l’ouverture d’esprit, à l’universalité des talents et de ces besoins essentiels : la douceur, la légèreté et l’amour.
Pour retrouver l'intégralité de ma critique, cliquez ici: https://cabinetdestempsmodernes.wordpress.com/2021/06/11/yuma-une-jeune-illustratrice-en-situation-de-handicap-doit-sessayer-aux-histoires-amoureuses-pour-garder-son-job/

À vomir comme la société qui manipule les esprits des peuples pour lui donner la seule solution unique de se sentir mieux dans sa vie, par la séduction des plaisirs sans but ni avenir, si ce n'est bouger son corps et commettre n'importe quoi au nom d'une manipulation mensongère concernant l'emprisonnement comme étant les parents et le manque d'idées venant du manque de liberté sexuelle. La prison spirituelle dans laquelle le monde est enfermée est à l'image de la dictature qui arrive, C'est l'image même de l'aveuglement générale.