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    Knives and Skin
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    2,0
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    18 critiques spectateurs

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    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Knives and skin coche toutes les cases du politiquement correct à l'américaine, de plus en plus en vogue sur les campus américains; le film est donc assez militant (féministe, anti-mâle, pro LGBT......). Pourquoi pas ? L'ennui est que la réalisatrice se prend pour David Lynch, et le film tourne à la catastrophe, car, bien évidemment, n'est pas David Lynch qui veut . Le spectateur a droit à une succession de scènes sans queue ni tête, d'une prétention insupportable. On s'ennuie ferme; d'ailleurs un bon quart de la salle où j'ai vu le film est parti au bout d'une heure, en grommelant bien fort ! Franchement on ne peut pas leur en vouloir. A éviter soigneusement. Cela étant, un tel film rassure sur le cinéma américain, où l'on peut trouver des financements pour un tel ratage !
    Jack K.
    Jack K.

    12 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    A classer dans les films à voir à la rigueur. On nous y décrit une Amérique des ados (une de plus) plutôt abstraite, dans un univers onirique où le symbolisme est censé transmettre des messages au spectateur ; ce n'est guère confortable mais comme ce n'est pas non plus maladroit on peut se laisser gagner par une certaine indulgence. C'est un film moderne, féministe et militant. Pourquoi pas !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Une œuvre (premier film de la réalisatrice Jennifer Reeder, il faut quand même le souligner!) surprenante, bien loin des films aseptisés et formatés dont Hollywood nous gave à l’overdose. Onirique, parfois crue, dérangeante mais toujours poétique.

    Portrait d’une jeunesse en mal de repères, expérimentant les premiers émois mais aussi et surtout les premiers débordements. Car oui, ça déborde.
    De désir, de doutes, et de violences ordinaires. Qui ici finiront spoiler: tragiquement
    . Car ce film parle avant tout du consentement, et du droit de chacun(e) à dire non, ou à changer d’avis.

    Un certain féminisme affirmé donc, mais pas que.
    Chacun en prend pour son grade. Les femmes aussi, et les parents, entre pères démissionnaires et mères dépressives, cocus, libidineux et nymphomanes s’en donnent à cœur joie dans ce tableau un brin sordide, qui dépeint le côté sombre que nous pouvons tous un jour traverser ou côtoyer.

    Ce film à mon sens prône la liberté, sous toutes ses formes. Liberté d’aimer qui l’on veut, comme on l’entend, de repousser aussi qui l’on veut, si jeune beau gosse soit-il et/ou qu’il joue de son autorité. Libre de briser les codes, d’afficher sa détresse en portant les robes de sa fille disparue, libre d’inverser les rôles dominant/dominé en faisant chanter ses bourreaux, libre de vivre sa vie telle qu’on la ressens. Tout simplement.

    Un hymne à l’amour, à la tolérance, à la joie d’exister et de s’affirmer.
    Une claque visuelle, sensorielle, qui heurte et grise, bouscule et cajole.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Pour son premier essai, on ne peut pas dire que Jennifer Reeder fasse dans le banal. Voilà un long métrage aussi intriguant qu'étrange. Un sujet mainte fois vu à l'écran (la disparition d'une jeune lycéenne met une communauté ordinaire de province en émoi), mais traité de façon originale. On navigue entre Gregg Araki et David Lynch, dans une ambiance et un climat très particuliers. Difficile d'en dire plus, voilà tout à fait le genre de film qui se ressent avant toute chose et quasi impossible à expliquer. Un scénario complexe et mystérieux inspiré des souvenirs de la réalisatrice (à suivre). Un récit assez lent mais qui finit par être aussi envoutant que fascinant. Quelques longueurs et une deux scènes inutiles ne gâchent pas l'ensemble. Casting totalement inconnu mais convaincant. Voici donc un objet filmique décalé, surréaliste et troublant qui ne laisse pas indifférent (mais qui peut rebuter). Une belle surprise.
    Shirin R
    Shirin R

    36 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Carolyn, jeune lycéenne d'une ville du midwest, disparait un soir après s'être faite abandonnée en pleine nuit par un garçon du lycée. Alors que les recherches se prolongent et que les doutes de sa disparition grandissent, chacun va se remettre en cause, parents et élèves vont contempler leur propre vie, leurs rêves brisés, leurs peurs. Les élèves du lycée sont excentriques et leurs parents encore plus. Lors de la présentation du film la réalisatrice a mentionné que le thème principale était la prise de pouvoir des femmes à travers l'entraide. Il y a en effet un groupe qui se resoude, une jeune fille qui décide de ne plus se laisser malmener par son copain (qui est d'ailleurs marqué au visage comme un coupable, avec une lettre écarlate contre son comportement abusif) et une amitié retrouvée entre mère et fille. La disparition n'est que le déclencheur et non le sujet central.
    L'ambiance onirique du film et les inspirations giallo donnent un ton tout à fait nouveau au sujet "ado disparue" que je n'avais jamais vu traitée de la sorte.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    117 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Un film particulièrement vain et déplaisant.
    Féministe ?
    Que nenni.
    La présence d'une jeune fille voilée suffit à le démontrer (le voile est le contraire de l'émancipation : il est le symbole de la négation de la liberté des femmes et de l'appropriation sexuelle de leur corps par le patriarcat islamique), tout comme l'obsession suspecte de la réalisatrice pour les fluides sexuels féminins - obsession qui témoigne d'un reste de puritanisme et d'une émancipation non pas faite mais à faire, marquée par la culpabilité et la honte pour son propre corps (à ce titre, on ne sera pas étonné d'apprendre qu'une des réalisatrices qui inspire Jennifer Reeder est l'inénarrable Catherine Breillat, grande masochiste/misogyne devant l'éternel).
    Nous sommes bel et bien en présence des fameux "féminismes" intersectionnel, queer et pro-sexe, qui n'ont de féministe que le nom.
    Alors oui, pour sauver ce film du naufrage, il y a bien l'illustration de la notion de consentement doublée d'une dénonciation de deux archétypes mâles : l'ado macho (incarné par Ty Olwin) et le vieux dégueulasse (Tony Fitzpatrick)... Hélas, c'est loin de suffire.
    Quant au niveau artistique proprement dit, là encore c'est raté, en dépit de bonnes idées dont quelques-unes même sont excellentes (la scène de la chorale).
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Alors c'est sans doute moi, mais je suis vraiment passé à côté de ce film et je préfère le tourner ainsi car c'est un premier film et je respecte toujours le travail effectué pour un 1er film. Mais clairement, je me suis perdu. Le début était prometteur pourtant, j'aimais l'ambiance, le parti pris de la lumière style electro bleu et rouge, l'ambiance lynchéen un peu, les personnages... puis plus le film avançait moins je comprenais ce qui se passait et quels étaient les réels enjeux présentés. Je n'ai pas compris comment s'est faite la bascule de la mère vers l’exubérance et la folie tellement on n'y est pas préparé, pas compris non plus comment les personnages autour d'elle trouvaient cela normal, puis la dernière partie est partie totalement en roue libre en partant dans un trip tellement peu lisible et compréhensible à mes yeux que je m'y suis totalement perdu. J'ai donc trouvé l'ensemble trop décousu, fouillis, peu claire ou peu accessible en tout cas, avec des scènes qui m'a semblé n'avoir ni queue ni tête, sans jamais pouvoir raccrocher les wagons à la fin. Mais on peut au moins dire qu'il y a ici un univers propre à la réalisatrice, ce qui peut créer des surprises voire des merveilles dans le futur avec un scénario sans doute plus intéressant et surtout plus lisible.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Film ultra référencé, qui évoque Araki mais aussi et surtout Lynch, Knives and skin est un objet filmique assez fascinant qui mêle teen movie, fantastique et drame dans une ambiance qui évoque autant les séries tv de type soap que le cinéma expérimental. Le sous-texte féministe est assez pertinent et offre quelques scènes amusantes tandis que certaines séquences, notamment musicales, sont d'une splendeur visuelle et émotionnelle à couper le souffle. Alors que les personnages paraissent froids et désincarnés, quelques scènes d'une grande poésie viennent leur conférer une grande profondeur. Knives ans skin est un exercice d'équilibriste, un film qui, à tout moment, prend le risque de plier sous le poids des références qu'il invoque, mais qui arrive, sans réellement les dépasser, à magistralement les incarner. Alors oui peut-être que le travail d'écriture, notamment de certains personnages, aurait mérité plus de travail et que certaines scènes fonctionnent moins bien mais pour un premier c'est plus que prometteur !
    Yves P
    Yves P

    10 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Ne vous attendez pas à un thriller! La disparition de Carolyn n'est qu'un prétexte à la présentation d'une galerie de personnages pas très recommandables, pour la plupart. Tous les travers de notre société y sont étalés. C'est intrigant, je me suis laissé séduire malgré moi , et la réalisatrice a laissé quelques lueurs d'espoir dans ce sombre tableau
    Plutôt que féministe, j'aurais dit un film humaniste.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2020
    La phrase d'accroche présente sur l'affiche est très représentative du contenu de ce film bien étrange. «Carolyn a disparu, tout le monde est perdu.» On ne sait pas si c'est à la suite de la disparition de Carolyn que tout part en cacahuète, mais après la scène d'ouverture, on est plongé dans un univers qui semble sorti de l'esprit de David Lynch où tout le monde se comporte bizarrement. La mère de Carolyn, qui dirige la chorale du lycée, va être uniquement soutenue par trois adolescentes. Si l'on peut penser que l'on va voir une enquête pour retrouver la fille, ce n'est pas le cas, car on connait son sort dès le début du film. En fait, on suit le quotidien de ces personnages qui agissent tous différemment et notamment la mère. "Knives and Skin" est vraiment un OFNI, un film à l'ambiance psychédélique et envoûtante qui cache plutôt bien les lacunes d'un scénario qui est à la fois trop riche et donc brouillon, mais aussi pauvre dans le sens où il ne se passe rien. J'ai été pris par cette ambiance, cette magnifique BO, par ces belles couleurs et par certaines scènes qui sont étonnamment fortes, mais derrière, il n'y a pas grand-chose. Alors, c'est suffisant sur le moment et le film n'est ennuyeux à aucun instant, mais à la fin, on se dit un peu «tout ça pour ça ?» J'aurais pu mettre la note au-dessus, car il y a de bonnes choses, mais ça manque quand même de consistance au niveau de l'histoire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Dans une petite ville sans histoire de l’Illinois, une jeune fille disparaît. Le garçon dont elle a repoussé les avances et qui est le dernier à l’avoir vue vivante est rongé par la culpabilité. Ses amies s’inquiètent pour elle. Sa mère, qui dirige la chorale du collège, perd vite pied.

    Jennifer Reeder se revendique de David Lynch. Son "Knives and Skin" emprunte aux mêmes recettes que "Twin Peaks" : une disparition, une enquête policière, une bourgade assoupie et ses habitants plus ou moins chtarbés. Autre filiation assumée : Gregg Araki et ses apocalypses adolescentes ("Totally F***ed Up", "The Doom Generation", "Nowhere"). Pour donner à son film une touche psychédélique, elle a porté un soin particulier à l’image – saturée de violet, de magenta et de cyan – et à la musique – la chorale interprète sur un tempo lent et triste les tubes les plus sucrés des 80ies ("Girls Just Want To Have Fun" de Cindy Lauper, "Birds Fly" de The Icicle Works).

    Hélas, la sauce ne prend pas. Le scénario se disperse entre trop de personnages : la mère folle, le clown dépressif, la copine lesbienne, le séduisant demi de mêlée, etc. Le sous-texte féministe n’imprime pas. L’interprétation est anonyme. L’ultra-stylisation reste vaine. L’émotion ne perce jamais.
    capirex
    capirex

    69 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2024
    Film très intéressant qui reprends un peu , en plus compréhensible , les codes narratifs et esthétiques de David Lynch ! La mise en scène regorge d'inventivité et le rythme somme toute assez lent est envoûtant ! Pour le premier film de Jennifer Reeder c'est à mon sens là une réussite !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    385 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Si ce film reste un bonheur à contempler, ses personnages correspondent à plusieurs stéréotypes cinématographiques attendus qui manquent un peu de subtilité. Le monde ne se limite pas à des femmes naturellement victimes de la vie, pas plus qu’il ne se compose que d’hommes foncièrement effacés ou mauvais. Et heureusement ! Cela n'empêche pas de passer un bon moment, pour peu que l’on soit un inconditionnel de film surréalistes.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Voilà, ‘Knives and skin’, c’est typiquement ce qu’il ne faut pas faire, ou en tout cas pas tenter quand on n’a pas les moyens d’y parvenir. La disparition d’une jeune fille sert de prétexte à la découverte des secrets d’alcôve d’une petite ville américaine, ceux d’ados cyniques qui cherchent à noyer leur spleen dans l’excentricité et le sexe et ceux d’adultes bien plus instables et détraqués qu’une progéniture à qui ils ont renoncé à offrir ce qu’il y avait de meilleur. De fait, le film s’en fout ouvertement, de la présumée morte Carolyn, seul compte sa nature de révélateur des tensions souterraines qui traversent cette communauté : ‘Knives and skin’ raconte le drame de toute petite ville trop étroite pour contenir le moindre rêve d’avenir, à savoir quelque chose que la musique et le cinéma ont abondamment exploré. Parfaitement au fait des dernières évolutions du féminisme, Jennifer Reeder veut les raconter en faisant comme si le cinéma de Greg Araki rencontrait celui de David Lynch, à supposer que ni Greg Araki ni David Lynch n’aient jamais tourné le moindre film dont on ait envie de se souvenir. Tout au long de ‘Knives & skin’, l’excentricité est trop visible, trop appuyée pour qu’elle soit autre chose qu’un nouveau conformisme, toute forme d’onirisme suggestif est proscrit, le spleen adolescent est brandi comme un étendard et chaque personnage se trouve réduit à un mannequin inanimé condamné à la posture qui lui a été attribué : une telle est une cynique, une autre est une frustrée, untel est un porc et un tel est...euh, aussi un porc, mais tous débitent leurs dialogues, l’air à peine concernés, comme s’il étaient au service de la démonstration. Mais de quelle démonstration parle-t-on au juste ? Si la réalisatrice a la main trop lourde, elle a aussi le point de vue trop timoré : thèmes, questions, sujets brûlants sont saupoudrés tout au long du film mais Jennifer Reeder semble ne surtout pas souhaiter s’abaisser à livrer un point de vue, et encore moins à l’expliciter. Voilà qui sonne comme un aveu de faiblesse et représente la posture intellectuelle arrogante et auteurisante dans ce qu’elle peut avoir de pire et de moins constructif, faisant de ‘Knives and skin’ une expérience éprouvante d’ennui à l’état pur.
    Viv75
    Viv75

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Bénéficiant d’une invitation via un magazine culturel, j’ai vu “Knives and Skin” de Jennifer Reeder. C’est un “OFNI”, c’est-à-dire qu’il n’est pas vraiment possible de catégoriser ce film. Au départ, c’est un drame, et un thriller. Un peu fantastique, expérimental et déroutant, aussi. Esthétiquement c’est très “girly girl”, mêlant couleurs flashy et paillettes, tout autant que kitsch. Après la disparition d’une de leurs amies – mais que personne n’a l’air de vraiment chercher – la vie continue, malgré tout. Une fois que l'aspect formel est montré et n'étonne plus, l'attention se porte plus sur les personnages mais ils manquent d’épaisseur, à part peut être celui de la mère de la disparue, et la battue qui mobilise une partie des forces, mais l'ambiance est froide, sans émotions. On est juste spectateur, et rien ne touche. “Girls just want to have fun”, comme on l'entend dans la chanson de Cyndi Lauper des 80's, si le film voulait traiter de la vacuité, au final ça sonne creux. Malgré certaines critiques plutôt positives et ses références, j’ai été déçue, et même si, pendant un moment, j’ai quand même été un peu piquée par la curiosité.
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