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    Une Colonie
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    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Ni véritablement un teen-movie au sens propre du terme comme le cinéma américain nous en a tant donné les décennies passées, ni véritablement film d’auteur sur le sujet de l’adolescence qui est en passe de devenir une caricature dans le cinéma indépendant américain, « Une colonie » trace plutôt sa propre voie et innove dans le cinéma québécois. Avec un charme certain qui nous emporte dans son tourbillon d’émotions intérieur. La réalisatrice, dont c’est le premier film de fiction, nous fait ressentir ce passage si particulier de l’âge de l’adolescence à celui de jeune adulte de manière prégnante et délicate. « Une colonie » ne quitte jamais son héroïne Mia d’une semelle, nous faisant ressentir à la perfection, les atermoiements et les questionnements de cette jeune fille dans une période charnière de sa vie. Sans en dire trop, ni pas assez.



    Le scénario nous la présente à la rentrée du secondaire, à un moment où elle doit faire face à la séparation de ses parents (sujet qui reste en arrière-plan à raison puisque le monde dit des grands nle l’atteint pas encore vraiment de face) et la rencontre d’un nouvel univers et de nouvelles fréquentations, que ce soit amicales, féminines, amoureuses ou masculines. En filigrane, le long-métrage nous montre également une relation fusionnelle avec une petite sœur malicieuse et débordant de vie. Ce dernier aspect est très réussi. Mais cela fait peut-être un peu beaucoup de versants traités pour un seul film et on a parfois l’impression que tous ces sujets ne sont pas pleinement traités. La partie avec le jeune indien autochtone surtout n’est pas assez creusée alors que c’est de loin la plus intéressante alors que le film s’attarde sur des séquences adolescentes superficielles, pertinentes mais déjà vues maintes fois sur grand écran.



    « Une colonie » a le bon goût de déjouer certains clichés. Mia n’est pas le souffre-douleur de son école, ni la reine de beauté. Elle est juste normale, taiseuse et observatrice. C’est grâce à elle qu’on observe ce microcosme si singulier et parfois drôle. De la même manière, l’histoire d’amour est évitée avec soin pour un lien finalement plus puissant entre Mia et Jimmy. « Une colonie » est une chronique et un récit d’apprentissage pudique et parfaitement mis en scène. Plein de grâce, il se suit avec plaisir malgré quelques longueurs et répétitions. La justesse et la fraîcheur de l’interprétation du trio de jeunes acteurs est indéniable (Emilie Bierre en tête, incroyable) et joue beaucoup. Quant au quart d’heure final, émouvant, passionnant et salutaire il symbolise parfaitement le passage à l’âge adulte et les choix faits par le personnage principal. Avec une poésie non sans intérêt qui prône un Québec multiple, riche de sa diversité. Un bien joli film et une réalisatrice à suivre.

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    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2020
    Globalement, Une colonie est plutôt une déception, son côté délicat et pudique se retournant en définitive contre lui, avec cette impression que faute de vouloir exprimer clairement ses intentions, plus rien n'est dit si ce n'est des banalités. On a vu mille fois ce type de chroniques du passage difficile de l'adolescence et le premier long-métrage de Geneviève Dulude-De-Celles, sans révolutionner le genre, a tout de même l'ambition de l'ancrer dans une réalité palpable, en décrivant un quotidien ^provincial avec calme, sans pour autant négliger les tensions inhérentes à l'âge ingrat. On voit bien les enjeux : l'appartenance à une communauté, avec ses codes vestimentaires et sentimentaux ; les problématiques familiales, avec la dislocation du couple des parents ; la recherche d'identité, avec le repli sur soi et la recherche d'une amitié avec des personnalités sortant des sentiers battus. S'y ajoute le thème social de la situation des populations autochtones, marginalisées voire stipendiées. Tous ces sujets, Une colonie ne fait que les effleurer, de manière indolente, à l'image de son héroïne effacée, dans une mise en scène qui se contente d'enregistrer les menus événements du récit, sans se singulariser d'aucune sorte. Le scénario, lui, se concentre sur son personnage principal et, malgré les qualités d'actrice d’Émilie Bierre, manque vraiment de densité et d'intensité.
    Woodyyyy
    Woodyyyy

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un beau film sur l'adolescence, qui porte en creux, la violence d'une transformation morale et physique. Mais cette violence là n'est pas spectaculaire, elle agit en profondeur, comme si nous étions en immersion, lové dans la tête de l'actrice. L'actrice Emilie Bierre, se dévoile au fil des séquences, elle joue une partition subtile sur plusieurs niveaux de jeu, où l'on comprend, la culture du secret dans la famille, la timidité comme réponse au monde extérieur agressif, la complicité intellectuelle avec son ami indien, et à l'abris du regard des adulte, la tendresse chaleureuse, tout en naturel avec sa petite soeur Camille. La petite soeur Camille est interprétée par l'exceptionnelle Irlande Côté, explosive et maline qui ensoleille le film et révèle par opposition, une transformation qui n'a pas eu lieu encore. La réalisatrice, Geneviève Dulude-De Celles a su par une mise en scène basée sur l'improvisation et un casting très fin, révéler la force explosive de l'enfance et la transformation secrète de l'adolescence. C'est un film ou les acteurs sont libres et ça se sent. C'est subtil, c'est terriblement bien joué. C'est un film qui s'adresse à tout le monde. Je conseille fortement pour une sortie en famille ou pour des adolescents (11-16 ans) tant que le film est sur les écrans. Car le film fourmille d'intelligence et de sensibilité et porte une vision d'une grande justesse sur cet âge mystérieux de l'adolescence. Une réalisatrice et des comédiens à suivre à n'en pas douter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    UNE COLONIE raconte l’entrée de Mylia, 12 ans, au collège et explore le thème de la transition entre le monde de l’enfance et celui de l’adolescence. C’est un film authentique, qui présente un portrait juste des doutes et des questionnements qui se posent à cet âge, loin des films très romancés sur ce sujet. On observe Mylia glisser dans l'adolescence et adopter petit à petit un comportement d'adulte en endossant certains codes, rapport de séduction, style vestimentaire, maquillage; le film pose aussi la question de la relation à la famille, aux groupes d'amies, comment s'intégrer, ressembler. C'est un film universel, à la mise en scène précise et attentive, qui permet à tous de se rappeler des moments (bons ou mauvais) de cette période. En plus, l'actrice principale, interprétée par Émilie Bierre est juste incroyable !
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Mylia est adolescente. Elle habite au fond de la campagne québécoise une petite maison avec ses parents et sa sœur cadette, la turbulente Camille. Elle s’apprête à effectuer sa rentrée scolaire dans un nouveau collège. Elle y fait deux rencontres déterminantes : Jacinthe, une redoublante délurée, et Jimmy, un beau et ténébreux collégien.

    Le titre du film laisse penser que son action se déroulera le temps d’une colonie de vacances. Mais il n’en est rien. Plus classiquement, on suivra Mylia durant les premières semaines de cours jusqu’aux fêtes d’Halloween et aux premières neiges. Dans son nouvel environnement, l’adolescente timide et réservée est désorientée. Elle peine à se plier aux injonctions qui lui sont adressées par ses aînées : tenue vestimentaire, maquillage, relation aux garçons. Elle est à la fois impatiente et terrifiée à l’idée de sacrifier à ces rites de passage.
    Simultanément une histoire se tisse autour du personnage de Jimmy qui fait partie de la tribu des Amérindiens Abenaki. Comme Mylia, il nage en plein désarroi identitaire : ses origines lui sont rappelées par une enseignante pourtant bienveillante alors qu’il n’aspire qu’à l’invisibilité.

    "Une colonie" ne révolutionnera pas le genre, déjà bien fourni, du roman d’apprentissage. Diffusé en France dans un réseau confidentiel de salles malgré le prix du meilleur film qu’il a décroché aux "Canadian Screen Awards" 2019 (les Oscars canadiens), il est condamné à passer inaperçu de ce côté-ci de l’Atlantique. Pourtant, il porte un double exotisme : on réalise en le visionnant que le cinéma québécois ne se réduit pas aux seuls films de Xavier Dolan et que les ados mal dans leur peau n’habitent pas tous en banlieue parisienne.
    Et on n’oubliera pas de sitôt la prestation de la jeune Emilie Bierre, déjà remarquée dans "Genèse", qui s’est vue décerner pour son rôle le prix de la meilleure actrice aux "Canadian Screen Awards" 2019.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Premier long-métrage de Geneviève Dulude-De Celles, “Une Colonie” raconte comment une jeune adolescente va s’affirmer et s’ouvrir au monde par ses expériences personnelles et scolaires. Ce récit initiatique manque parfois d’ambition mais se concentre à offrir un portrait juste au spectateur. La jeune Emilie Bierre exprime ses doutes, ses joies et ses peurs avec un naturel déconcertant. Voici un film doux et sincère qui s’apprécie à sa juste valeur.
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    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    D’apparence on ne peut plus classique, ce film raconte le passage de l’enfance à l’adolescence de Mylia (Emilie Bierre, une révélation), une jeune fille de caractère plutôt réservé habitant la campagne québécoise pour qui est venu le temps de quitter l’école primaire et d’entrer au collège. Des films de cette sorte, on en a déjà vus plus d’un, c’est certain. Pourtant, si l’on y prend garde, on ne pourra qu’être séduit par le point de vue, malgré tout assez singulier, adopté par la réalisatrice, ne serait-ce que du fait du cadre dans lequel vivent les protagonistes.
    La spécificité du film apparaît subtilement, par petites touches qui peuvent sembler anodines mais qui sont, en vérité, très signifiantes. Dès la première scène, intervient un évènement presque banal et cependant chargé de sens : Camille (Irlande Côté), la petite sœur de Mylia, a trouvé, dans le poulailler, une poule morte pour avoir été le souffre-douleur de tous les autres volatiles. C’est une manière d’introduire à la cruauté du monde, un monde dans lequel les faibles sont les victimes des forts, un monde dans lequel il s’agit cependant de trouver sa place.
    Cette thématique est déclinée tout au long du film, non pas seulement du côté des animaux, mais de celui des humains. En effet, parmi les élèves du collège, se trouve un jeune amérindien prénommé Jimmy, venu d’une réserve voisine. Il se trouve, par ailleurs, que ce sujet, celui de la colonisation et de ceux qui ont été les victimes, est traité en classe par la professeure d’histoire. Malgré sa timidité, Mylia noue une amitié avec Jimmy, amitié qui, au fil du temps, révèle sa vraie nature amoureuse. Au contact du garçon, l’adolescente se découvre elle-même tout en s’initiant à des réalités de son pays. Ses yeux se décillent, sa sensualité s’éveille, mais aussi ses craintes. Mais ce qu’elle apprend de plus important avec Jimmy, me semble-t-il, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de déborder du cadre, comme quand on colorie un livre d’images sans se soucier de mettre des couleurs hors de ce qui est prévu. Il faut tracer sa voie, sans nécessairement imiter des modèles. Ce n’est pas si banal, que d’apprendre ça.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    215 abonnés 2 849 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Film décevant ! Le thème de ce film me plaisait beaucoup, le côté adolescence, autochtone... mais en fait je me suis ennuyé ! Il ne se passe pas grand chose, on attend dix ans avant de voir une scène potable puis ensuite on retombe dans la léthargie et franchement c'est pénible !! Un film québécois devant lequel on s'ennuie... c'est rare et c'est triste !! Snif !
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Quelle délicatesse dans la façon de filmer cette jeune adolescente et ses tourments! Ce film canadien est tout en suggestion, on y suit le quotidien de Mylia qui peine à trouver sa place dans sa nouvelle école et dans le monde en général. C'est un portrait d'une jeune fille voulant s'intégrer à un groupe mais sans renier ses valeurs. Le contenu est assez lent et parfois naïf mais on se laisse porter par l'interprétation d'Emilie Bierre (et de sa petite sœur espiègle) pour une conclusion superbe.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Une Colonie est l'un des plus beaux films que j'ai vu ces dernières années. Il y a tellement de talent au Québec en ce qui concerne les réalisateurs. Le film est un drame sensible de passage à l'âge adulte sur des jeunes en dehors de la norme. J'ai adoré la façon dont l'histoire est centrée sur l'idée d'être en dehors du cercle et de se retrouver à l'aise avec. La description des personnages autochtones était également parfaite. J'étais fatigué de voir les Premières Nations dépeintes comme des ivrognes. Jimmy est un personnage tellement frais et authentique. En termes d'écriture le film est phénoménal. Chaque personnage a un excellent dialogue qui semble réaliste et adapté à son âge. L'histoire est également imprévisible et jamais ennuyeuse. Il y a toujours une sorte de conflit ou d'interaction intéressante en cours. Dans l'ensemble ce film m'a époustouflé. Je ne m'attendais pas à tomber autant amoureux des personnages du décor et du message. J'ai hâte de voir ce que Geneviève Dullude-De Celles fera ensuite...
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    8 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Suivre la vie d'une jeune canadienne de 12 ans, cela fait reportage sans aucun intérêt. On ne voit aucun réel comédien Emilie Bierre comprise. On a vraiment l'impression de suivre une jeune fille quelconque, cela pourrait être ma fille, la fille du voisin ou celle de mon boucher. La vie quotidienne est souvent banale et non cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Vraiment un bon moment, un beau film sur l’adolescence et qui aborde aussi la situation des natifs au Québec. C’est fin, les images sont superbes, les acteurs peu connus et vraiment touchants, en particulier ces 2 soeurs et leur relation complice. Bref, si vous voulez un film rafraîchissant qui change des grosses productions, courez le voir !
    LARSEN
    LARSEN

    26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2023
    Ce film n'a pas de prix qui aborde tant de sujets avec tant de délicatesse.
    TOUS le acteurs excellent au diapason, exit les championnats de festivals et fabricants d'étoiles en boite.
    De Camille à Jimmy, les parents, les amis en passant bien évidemment par Mylia qui les catalyse dans une tranche de vie aussi délicate et aigü que peut l'être l'adolescence, ils sont impressionants de naturel et beaux, merci à la photo.
    Les seconds rôles amicaux ou non et institutionnels rajoutent une profondeur indispensable à la communauté.
    Juste ce qu'il faut par petites touches à propos pour évoquer une société au sens large et ses problèmes fondamentaux.
    L'environnement filmé dans un flou volontaire bienvenu dépayse le film et permet de transposer l'histoire n'importe où sans la confiner dans une cartographie étroite où il est d'ailleurs hors de question de s'enfermer.
    Ce film se mérite, Il faut accepter le rythme qui n'est pas prévu pour les spectateurs pressés.
    Vivement la prochaine itération de cette équipe!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Vraiment un très beau film qui fait réfléchir sur l'avenir de nos enfants mais qui nous fait aussi retourner dans nos souvenirs d'écoliers. On s'identifie aux acteurs et on peut se rassurer d'imaginer qu'il y a encore de l'espoir sur cette terre.
    Je recommande ce film qui est aussi très bien réalisé
    lancelolo49
    lancelolo49

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    On ne comprend rien avec le québécois . Tiraient incompréhensible. Dommage de ne pouvoir se faire une idée d'un film à cause d'une langue inaudible. Pourquoi ne pas le tourner en anglais plutot
    Les meilleurs films de tous les temps
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