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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Dans le genre subversif, on peut dire que John Waters avait placé la barre très haut avec cette pépite du trash relatant la lutte acharnée menée par la divine Harry Glenn Milstead pour garder le titre de la personne la plus immonde de la Terre. Et pourtant ses challengers tentent bien de remettre en question son titre, rivalisant d'insanités les ignobles les unes que les autres dans des scènes d'anthlogie qui ont fait blêmir (et feront encore frémir les non avertis ayant peut-être voulu se mater un documentaire ornithologique) plus d'un spectateur. Que dire donc de l'acteur/rice principal qui rayonne dans son propre rôle et qui se fend d'une scène finale culte, au moment où chacun croit que le pire est passé, sans trucage aucun...
Immense. J'avais jamais vu ça avant. Je crois que Waters va bientôt devenir mon réalisateur préféré. Dès les premieres images on entre (ou pas) dans son univers trash complétement barré. Un film unique en son genre. Prochain sur la liste : Desperate living.
En regardant Pink Flamingos, on se dit que John Waters est un peu manchot: l'image tremble, et les raccords, mais quels raccords ? On ne peut pas l'affirmer avec certitude, mais Waters filmait sans doute d'une seule main, un peu comme certains internautes utilisent une main pour écrire leurs délicats commentaires sur allociné et utilisent l'autre pour s'astiquer. Selon d'autres hypothèses moins branlantes, John filmait des substances illicites pour pouvoir fumer. Et de substances, séminales ou fécales, il en est beaucoup question dans ce film, que ce soit dans une seringue ou au cul d'un chien... Résultat aussi jouissif que les critiques négatives.
Adepte des films "weirdo" j'ai vu le film "le plus dégoûtant du monde" "ode à la hideur" selon les propos de John Waters le réalisateur. Moi j'y vois surtout une "ode à sa muse l'irremplacable Divine et à la différence Alors c'est vrai, tout est laid, dans" Pink Flamigos" : les couleurs, les personnages Tout. Sur un scénario assez simple : 2 familles revendiquent le droit d'être les plus dégoûtantes de la ville. À partir de la tous les coups sont permis entre le couple qui vend du crack à la sortie des écoles primaires et s'adonne à la vente de bebes à des couples de lesbienne. Du côté Divine, son fils, sa mère, et une amie totalement fan, pas mieux on a le droit à tout : inceste, cannibalisme, TOUT le mauvais goût possible et inimaginable avec à mes yeux une morale oui oui vous avez bien lu La scène du jugement avec [spoiler]le goudron et les plumes[spoiler] avec une Superbe Divine en juge. La scène finale ne m'a pas choqué tant que cela (trop commentée, etc..) et au point où on en était... La scène d'anniversaire de Divine énorme aves ses cadeaux bien pourris et ses "attractions" la scène du "contorsionniste" avec l'anus chantant juste à mourir de rire. J'ai fait decouvert ma "trouvaille" à 3 amis pas trop délicats qui étaient littéralement eberlues de ce qu'ils voyaient à l'écran, en commentant tout ce qui m'a valu de ne pas avoir le temps d"aller aux toilettes, tellement je riais. En conclusion que l'on aime ou déteste c'est un film à voir au moins une fois dans sa vie, en bonne compagnie, éviter les amis délicats ou coincés, ne pas manger avant et prévoir d'aller aux toilettes. Voilà. Merci Mr Waters et RIP Divine
Sans faire la fine bouche la mythique scène finale ( en termes de performance d'acteur elle efface les 30 kg pris par de Niro pour Raging bull), annoncée dès les dialogues de l'entretien d'embauche, ne doit pas faire oublier que le vrai chef d'œuvre de Waters est Female trouble. Mais il est déjà visionnaire : ses délires (traffic de bébés au profit de couples lesbiens(dont l'obsession pour les oeufs que manifeste grand ma n'est que l'innocent reflet), phobie des microbes ou délation élevée au niveau d'une vertu) sont devenus la réalité de notre société cauchemardesque . Évidemment les sensibles n'apprécieront pas l'hilarante scène avec les poulets.
Un chef d'œuvre de mauvais goût, de trash, de dégueu et de dérangeant. Alors oui, les puritains du ciné qui s'offusquent à la moindre vulgarité vont détester (ou le déteste déjà) ce film qui assume totalement sa perversité et son côté écœurant. C'est justement là le génie : faire une bouse complètement aboutie et assumée, pour choquer ! J'adore !
Le 1er film (pré)-punk de l'histoire! trash à a souhait.. J'adore Babs Johnson, j'adore sa mère et ses compagnons, ils m'éclatent! Provoc au plus haut point, pied-de-nez à toutes les conventions imaginables. Humour extrêmement décalé, mais pas que humour... Pas mal d'engagements sous-jacents. Comme l'a justement écrit quelqu'un il faut être cinéphile pour aimer ce film. Heureusement que Waters et d'autres ont osé ces choses, quand je pense que ce film a 40 ans!! Il n'y a que dans ces années 70 qu'on pouvait voir ça... Je crois que si ce film était fait de nos jours ce serait un scandale.. C'est dire l'esprit qu'il faut avoir pour regarder et aimer ce film.
"i am the filthiest person in the world"Un midnight film absolument mythique comble du dégout et du trash ,avec une Divine répugnante dans des scènes plus exécrables les unes que les autres en particulier la culmtissime ,quand divine se met a mager les dejections du caniche sans trucage aucun devant l'oeil voyeur de waters qui nous montre bien l'immondice mastiqué...une horreur mais un régal!!!!!