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    The King Of Staten Island
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    78 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Scott (Pete Davidson) a vingt-quatre ans. Il vit à Staten Island, le "borough" le plus calme de New York, le plus ennuyeux aussi, à une encablure de Manhattan. Même s'il s'en défend, il ne s'est jamais remis de la mort de son père, pompier professionnel, dans son enfance. Il habite encore chez sa mère, n'a d'autre projet professionnel que d'ouvrir un improbable resto-tattoo, n'ose pas s'engager dans une relation amoureuse avec une amie d'enfance. La décision de sa mère de se mettre en couple va l'obliger à prendre ses responsabilités.

    Judd Apatow est de retour. Les comédies qu'il a produites ("Disjonctée", "SuperGrave", "Mes meilleures amies"), celles qu'il a réalisées ("40 ans, toujours puceau", "En cloque, mode d'emploi") ont marqué l'histoire du cinéma américain de ces vingt dernières années, donnant au genre une direction qu'il n'avait pas : plus régressif, plus authentique aussi. Son dernier film, "Crazy Amy", remontait à 2015. On le retrouve cinq ans plus tard avec un film sorti directement sur Internet aux États-Unis, par la faute du Covid, et diffusé en salles en France à une date qui n'en a guère facilité la réception.

    Dans "The King of Staten Island", l'humour est moins potache, plus sombre aussi. Pete Davidson, une vedette de "stand-up comedy" (comme Seth Rogen ou Amy Schuster que Judd Apatow a contribué à faire connaître), y interprète un personnage très proche de lui qui a perdu son père dans l'incendie des Tours jumelles le 11 septembre 2001.

    Mais comme dans ces précédents films, Judd Apatow a le don de donner à ses personnages une densité, une épaisseur uniques. Il y parvient en se donnant le temps de nous faire entrer dans leur intimité. Le film dure 2h17, un format inhabituel pour ce genre de comédie. Le revers de la médaille est qu'il souffre de baisse de rythme et qu'on s'y ennuie parfois un peu. Cet ennui n'est paradoxalement pas un défaut ; car il participe de l'expérience vécue du personnage, un "adulescent" que la vie ennuie faute d'avoir réussi à faire le deuil de son père.

    Dommage que la fin - comme c'est souvent le cas des films d'Apatow finalement moins transgressifs qu'ils prétendent l'être - en soit si gnangnan.
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    21 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Personnage principal attachant et à la gouaille amusante, cela dit j'ai trouvé que le film restait un peu superficiel, en raison de l'écriture de ce personnage principal, sympathique glandeur mais dont les supposés tourments ne ressortent jamais vraiment.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2020
    J'attendais que The King Of Staten Island devienne drôle et engageant mais non. En plus de cela Pete était incroyablement peu aimable. J'attendais toujours que son personnage se transforme et apprenne mais cela ne s'est pas produit. Je comprends la direction dans laquelle ce film essayait d'aller mais il l'a terriblement manqué. Un film sous-financé et une histoire complètement irréaliste. Souvenez-vous de ce type qui fumait de la drogue et faisait ses propres tatouages. C'est ce perdant à 30 ans vivant dans le sous-sol de maman jouant à des jeux vidéo toute la journée et fumant de l'herbe qui est supposé être notre héro. The King Of Staten Island est lent sans incident mais pire encore c'est le gaspillage d'un noyau solide d'acteurs vétérans. Malheureusement le casting de Davidson dans ce qui semble être une sorte de projet de vanité peu judicieux a condamné ce film depuis le début. Comment Davidson a décroché ce rôle est assez déconcertant. Le reste de la distribution n'a pas été beaucoup mieux, le pompier fougueux joué par Bill Burr étant l'exception. Enfin le rythme du film était lent et le temps d'exécution de plus de 2 heures commençait à ressembler davantage à 4 heures. Dommage cependant car j'avais vraiment bon espoir pour ce film...
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    Histoire touchante d'un looser égoïste qui tente tant bien que mal de se remettre en question. La force de ce long métrage vient du personnage principal et de son acteur. Tout gravite autour de lui et son côté benêt maladroit est attachant. Judd Apatow a trouvé un bon équilibre entre le drame et la comédie, rendant son film à la fois léger et tendre. Cela nous change des comédies graveleuses qu'il a pu produire ou réaliser par le passé. On peut toutefois lui reprocher une longueur un brin excessive. Le scénario a tendance à se faire un peu redondant. Une bonne surprise donc que ce "King of Staten Island".
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2020
    Une belle histoire d'un homme balloté par les épreuves de la vie, une ode à la résilience.
    C'est empli de bons sentiments, parfois drôles, mais trop souvent convenu. C'est agréable sans être inoubliable.
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Scott est un jeune homme de 24 ans qui passe ses journées à glander chez sa mère veuve ou à fumer de l'herbe avec ses amis. C'est un film à l'humour caustique avec des joutes verbales assez hilarantes. Pete Davidson excelle dans un rôle où la dérision se heurte souvent à une réalité un peu moins glamour. On se prend d'affection pour ce jeune paumé qui est sans filtre et décontenançant quand un homme fait irruption dans la vie de sa mère. Même si le film aurait gagné à un être un peu plus court, ne boudons pas notre plaisir devant ce drôle d'énergumène.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    146 abonnés 1 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2020
    Très bon film de Judd Apatow sur un jeune adulte, "tanguy" enfumé sans emploi, incapable de vieillir et de faire le deuil de son père, pompier disparu dans les flammes quelques années plus tôt. Idéalement interprété par Pete Davidson, sorte de fusion parfaite entre le physique de Rami Malek et l'élasticité de Jim Carrey. Comme toujours avec le réalisateur new-yorkais les dialogues sont cisélés comme des petits diamants et l'émotion n'est jamais très loin, on passe du rire aux larmes en un battement de cils. D'autant plus émouvant quand on sait que le père de l'acteur principal est un pompier qui a disparu dans les décombres du World Trade Center. Apatow signe ici sans doute son meilleur film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2020
    La petite famille des marginaux et autres exclus s’agrandit avec The King of Staten Island, désormais forte d’un fils un peu paumé qui, à vingt-quatre ans, vit toujours chez sa mère et passe son temps à tatouer ses potes (ou, à défaut, un mineur) en fumant de l’herbe. Un antihéros que le réalisateur Judd Apatow sait rendre attachant : disparition du père, handicap, perspectives d’avenir médiocres, tous ces facteurs tendent à s’incarner dans un corps aux tatouages expressions et conjurations d’un mal-être qui jamais n’influence la bonté essentielle de Scott. Voilà un personnage fascinant, d’autant plus fascinant que son île – ladite Staten Island – avait toutes les raisons de le conduire à la révolte ; et s’il est mis au contact de l’illégalité, comme braquer une pharmacie ou dealer de la drogue, il en reste néanmoins écarté, comme sauvé par la bulle dans laquelle il vit – il est roi en son royaume – et qui le place à part, constamment sur le point de se voir exclu des groupes (la famille, les amis, l’équipe de travail) en raison de sa différence. Une différence qui ne saurait se résumer à un élément caractéristique – toujours puceau à quarante ans, grand gamin mais futur père etc. – mais qui articule une pluralité de petites choses, de détails que le spectateur perçoit sans toujours savoir les mettre en mots. « Just What I Am », comme le dit la chanson. Avec The King of Staten Island, Apatow compose son personnage le plus complexe et peut-être le plus passionnant à suivre ; et c’est pour cette raison que la seconde partie du film, davantage axée sur la relation qui s’installe entre Scott et Ray, convainc moins parce qu’elle enferme son protagoniste dans une trajectoire conventionnelle, déjà vue et revue, évacuant en partie toute l’authenticité d’un grand adolescent pour mieux chanter, une fois encore, la réconciliation. Reste une œuvre sincère qui propose un comique en demi-teinte, où la pantalonnade se charge vite d’une âpreté bienvenue dans le petit cinéma de Judd Apatow.
    Ceiner M
    Ceiner M

    22 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    J'hésite entre 2,5 et 3 car la fin est un peu trop gentillette à mon goût. Je n'ai découvert qu'après coup, que ce film est presque de l'autofiction car l'histoire du personnage principal ressemble à la vie de l'acteur qui l'incarne car lui aussi a perdu son père , pompier, mort dans le World Trade Center en 11/09/11. C'est drôle , décalé mais encore ici, même si les acteurs jouent tous très bien...A la fin, je me suis dis...so what ...La fin est peut-être trop attendue et sans surprise même dans son traitement.....Donc j'ai du mal à comprendre l'enthousiasme généralisé...
    Ciné-13
    Ciné-13

    91 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Profusion de scènes toniques, à l'image de l'impulsivité du personnage principal. L'"ado" de 24 ans est bizuté, moqué, malmené mais jamais déstabilisé.
    En filigrane les pompiers sont héroïsés.
    Le bémol porte sur certains dialogues interminables très verbeux.
    fybert
    fybert

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    La photo au générique de fin dit tout: celle de l'acteur (pas du personnage!) enfant avec son héros de papa, pompier décédé au cours de 9/11.
    Le film est donc une espèce d'autobiographie mielleuse, pas drôle, trop longue, sentimentale, sans aucun intérêt, avec un personnage principal de tous les plans et particulièrement énervant. Ca part dans plein de directions sans rien résoudre et la fin 'ouverte' est en fait une non-fin, même pas un début d'anticipation ni d'envol. Ca aurait pu s'arrêter n'importe quand - ça s'arrête là sans aucune raison. De toute façon le film n'a aucune raison d'être à part celle de la complaisance.
    En fait, le film ressemble à un premier film gentiment maladroit mais plein de bonnes intentions. Le problème, c'est que quand on voit que le réalisateur est aussi celui qui s'est rendu coupable de 'The 40-year-old-virgin', plus aucune excuse de maladresse ou de 'potacherie' n'est recevable. Donc le film n'est ni gentiment maladroit, ni plein de bonnes intentions. C'est juste nul.
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2020
    Du "bla bla" dès le début qui n'accroche pas le spectateur..... rapidement ennuyeux.... 2 étoiles.
    vincentasc
    vincentasc

    27 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Sérieux ? Que trouver à ce film ? Mal filmé ! Mal éclairé ! Personnage sans saveur et tête à claque. Pas d'histoire. Séquences répétitives et interminables. Long. Très long. Manque de Rythme. A fuir
    FaRem
    FaRem

    7 367 abonnés 8 811 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2021
    Avec son nouveau film, Judd Apatow dresse le portrait d'un jeune homme immature qui a du mal à trouver sa place dans le monde. Scott a 24 ans et vit toujours chez sa mère. Il a des rêves, un peu farfelus certes, mais il ne fait rien pour les réaliser. À son âge, il voit sa petite sœur Claire partir à l'université sans que ça le motive à se bouger pour faire quelque chose de sa vie. Il préfère trainer avec ses potes sur qui il s'entraîne à faire des tatouages. Lorsque sa mère rencontre quelqu'un, elle lui pose un ultimatum qui va bouleverser son quotidien et sa vie. "The King of Staten Island" est un film vraiment particulier dans le sens où le récit a quelque chose de touchant, mais les longueurs du scénario viennent un peu gâcher cette émotion que l'on touche du doigt à certains moments du film. Sur le papier, le personnage de Pete Davidson n'est pas le plus aimable et pourtant il devient peu à peu attachant lorsqu'on apprend à le connaître. Les personnages sont bien travaillés, les acteurs sont bons, mais il y a trop de longueurs. Ça manque parfois tout simplement d'enjeux. Alors que je pensais me réconcilier avec le cinéma de Judd Apatow, dont les derniers films m'avaient déçu, "The King of Staten Island" m'a malheureusement laissé sur ma faim.
    selenie
    selenie

    5 416 abonnés 6 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2020
    Si la maladie est particulièrement gênante elle est pourtant bien secondaire par contre, la détresse psychologique de Scott va s'avérer une excuse de faineant d'un Tanguy qui se complait bon gré mal gré dans sa routine de victimisation. La partie cambriolage est complètement superflue, sur la forme comme dans le fond. Scott a tout de même 24 ans, il n'est ni le premier ni le dernier à souffrir, la complaisance au début envers lui et son attitude plus proche d'un enfant gâté agace un temps soit peu. C'est donc un peu long, surtout accentué par des maladresses narratives mais on se prend finalement au jeu, et si Scott nous agace on finit par s'attacher à tous les autres personnages, des collègues pompiers au prétendant en passant par Kelsey/Powley et la maman.
    Site : Selenie
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