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AZZZO
273 abonnés
739 critiques
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4,5
Publiée le 20 septembre 2020
Un régal ! Une histoire touchante mais surtout des personnages hallucinants de décalage et d'humour. Pete Davidson fait un festival, tchatche, occupe tout l'écran, mais avec quel talent ! C'est un vrai plaisir. La révélation d'un grand acteur, d'une nouvelle gueule.
L'histoire s'inspire de la vie de l'acteur principal et co-scénariste Pete Davidson. Comédie dramatique dont on peut préférer le versant comique au versant dramatique. Le versant comique, ce sont des dialogues cash, un peu trash ou franchement potaches qui ne manquent pas de piquant. On aurait aimé que cette inspiration nous mène hors des sentiers battus, mais elle évolue vers un mélodrame d'apprentissage et un côté feel-good assez prévisibles. Ce n'est pas désagréable ; c'est même sympa et attachant, malgré des longueurs et quelques lourdeurs psychologiques. Pete Davidson dégage quelque chose de particulier et Marisa Tomei, comme toujours, est magnifique. Reste néanmoins une pointe de regret si l'on considère le potentiel atypique du récit et son aboutissement plutôt convenu.
Comédie autobiographique plutôt réussie, même si au final le scénario est très léger et qu'il ne se passe pas grand chose, l'humour est plutôt bien dosé tout en alternant les émotions, tantôt léger, parfois plus dramatique sans jamais tombé dans le pataud. De plus c'est bien interpréter. Apatow signe un vod plutôt attachant même si le tous n'es pas parfait.
Du cinéma réaliste américain comme on l'aime. En tout cas j'ai apprécié le film de Judd Apatow qui nous plonge dans un monde d'héros du quotidien et dont certains affrontent le feu. L'acteur Michael Davidson est désarmant de naturel dans son jeu de jeune paumé attachant et dont l'absence du père pompier, mort au front du feu pèse toujours. Il est soutenu dans son interpretation par deux comédiens talenteux dans leurs rôles de mère et futur beau-père. A voir !
Surtout connu pour pour “40 ans, toujours puceau” et “40 ans : mode d’emploi”, le réalisateur Judd Apatow revient avec une comédie nostalgique qui suit un jeune adulte tourmenté par la disparition brutale de son père pompier quand il avait sept ans. Désormais âgé de 24 ans, il doit subir la nouvelle relation de sa mère avec un autre pompier et emmener chaque jour les enfants de ce dernier à l’école. Il faut dire qu’il n’a que ça à faire. Son rêve d’ouvrir un restaurant salon de tatouage est voué à l’échec à cause de ses talents médiocres dans le dessin. Un peu trop bavard sur la durée, “The king of Staten Island” dégage malgré tout une certaine sensibilité autour du deuil et du passage à l’âge adulte. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Les détracteurs de Judd Apatow reprochent au cinéaste son humour vulgaire et outrancier, ce qui est en partie vrai – il suffit de voir la bande-annonce pour vérifier cet aspect. Il y a chez Apatow un indéniable côté bourrin, sans filtre, mais celui-ci est aussi indispensable pour comprendre au mieux ses personnages. Le comique n'est ici pas à degrés variables, il est un miroir de ce cinéma profondément honnête et dépourvu d’afféteries. Tous les personnages ne sont bien sûr pas connotés de la même manière mais l'humour qui règne les unit, permet de former une communauté qui surpasse les épreuves (le deuil et la responsabilité adulte) et dont les membres apprennent à vivre et à s'aimer. Mais l'amour et le respect ne sont pas gagnés d'avance, il faut passer par des scènes de confrontation où les mots sont exprimés avec une transparence totale. Cette absence de non-dits, incarnée en particulier chez Scott, dont la paresse et la lâcheté ne sont jamais excusées, est une parfaite représentation de l'amour du cinéaste pour ses personnages : ces derniers font parfois preuve de cruauté entre eux (Scott met du temps à accepter Ray) mais ils sont aussi capables de tendresse dans la mesure où ils savent ce qui les déchire et ce qu'il faut faire pour continuer à avancer (deux beaux personnages secondaires illustrent particulièrement cette idée : la sœur de Scott, qui s'émancipe plus vite que son frère mais qui culpabilise de laisser sa mère, et le pompier qu'interprète Steve Buscemi, lucide par rapport à ce que représente son métier). Beau film qui tient sur la durée – c'est à signaler pour une comédie de 2h15 –, "The king of Staten Island" a l'intelligence de ne pas se replier sur une issue académique mais reste ouvert, comme pour dire que si Scott semble enfin gagner en maturité, il lui reste encore à faire des choix pour s'affirmer davantage.
Chronique hilarante d'un éternel ado paumé, le film est particulièrement efficace dans ses dialogues, intelligemment décalés et débités par l'excellent Pete Davidson! D'une grande force comique, l'interprète et co-auteur, livre ici une performance impressionnante à large portée autobiographique! La faiblesse du film, elle, vient essentiellement de sa gestion bancale de l'émotion. A peine maladroitement esquissée, elle est aussitôt évincée, étouffée, comme s'il fallait la fuir. C'est une erreur évidente, surtout quand figure au casting une actrice comme Marisa Tomei, capable de bouleverser le spectateur en un clin d'oeil! Ainsi le film se complait un peu trop dans sa bouffonnerie et le tournant de la maturité, amorcé par son interprète, est presque invraisemblable tant l'émotion a été sacrifiée au profit d'une rédemption passant par le suivi des pas de son père décédé. Un ressort dramatique qui, bien que véridique, s'avère un peu léger pour justifier la connerie quasi-autistique affichée jusque là par le personnage principal. On se retrouve donc avec un film dont les personnages n'inspirent que peu de sympathie et où la comédie acide étouffe totalement la comédie dramatique rendant le film déséquilibré... mais terriblement drôle!
King of Staten Island suit le quotidien monotone et oisif d'un jeune adulte touché depuis l'enfance par la mort de son père pompier en intervention. Il ne se passe pas grand chose, tout est dans l'ambiance dans ce quartier new-yorkais, à l'écart des standards et des clichés de Manhattan. Pourtant il suffit d'accrocher au personnage atypique de Scott pour trouver de l'attrait à suivre cette tranche de vie sans véritable histoire, mi-drôle mi-dramatique. Plaisant, sans être inoubliable.
Si la maladie est particulièrement gênante elle est pourtant bien secondaire par contre, la détresse psychologique de Scott va s'avérer une excuse de faineant d'un Tanguy qui se complait bon gré mal gré dans sa routine de victimisation. La partie cambriolage est complètement superflue, sur la forme comme dans le fond. Scott a tout de même 24 ans, il n'est ni le premier ni le dernier à souffrir, la complaisance au début envers lui et son attitude plus proche d'un enfant gâté agace un temps soit peu. C'est donc un peu long, surtout accentué par des maladresses narratives mais on se prend finalement au jeu, et si Scott nous agace on finit par s'attacher à tous les autres personnages, des collègues pompiers au prétendant en passant par Kelsey/Powley et la maman. Site : Selenie
Une belle histoire d'un homme balloté par les épreuves de la vie, une ode à la résilience. C'est empli de bons sentiments, parfois drôles, mais trop souvent convenu. C'est agréable sans être inoubliable.
Pete Davidson est la vraie révélation de ce film plein d'humour et de tendresse. J'ai beaucoup aimé les personnages et l'histoire de ce jeune garçon perdu entre son père décédé et sa mère qui veut retrouver un nouvel homme dans sa vie. Les dialogues sont bien écrits et l'interprétation impeccable.
Très bonne comédie. Protagoniste attachant dans ses délires, mais avec sa tendresse touchante. Les relations entre les différents personnages sont bonnes, que ce soit avec sa mère, sa "copine" ou le nouveau petit ami de sa mère. Je recommande chaudement.