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    The King Of Staten Island
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    78 critiques spectateurs

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    Rowrow31
    Rowrow31

    23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2020
    Ce film sans ambition particulière est au final une bonne surprise, il sonne juste et malgré le sujet quelque peut tragique dont il traite je l'ai trouvé plutôt comique et l'acteur principal Pete Davidson y est pour beaucoup. Ceci est le premier de ce plus très jeune acteur mais je l'ai trouvé très convaincant et je ne doute pas que nous le retrouverons dans d'autres films rapidement.
    Jorik V
    Jorik V

    1 208 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2020
    Judd Apatow a incarné la relève de la comédie américaine il y a quinze ans avec des films tels que « 40 ans toujours puceau » ou « En cloque, mode d’emploi » qu’il a réalisé ou d’autres qu’il a produit comme « Délire express » ou « 7 ans de réflexion ». Toutes des œuvres qui ont eu un peu plus de mal à percer en France mais qui méritent l’attention par leur ton tantôt grivois et parfois lourd, tantôt mélancolique et doux-amer. Depuis quelques années, Apatow ne rencontre plus autant de succès et le voilà qui revient avec un film à priori plus personnel alors qu’il est davantage autobiographique pour son acteur principal, Pete Davidson, que pour le metteur en scène lui-même. Avec « The King of Staten Island » il réalise là peut-être son meilleur film, le plus apaisé et peut-être celui de la maturité artistique. Un cinéma qui tire plus vers l’indépendant et qui lui va à ravir pour un film qu’on sait que l’on va apprécier dès les premières séquences.



    Comme à son habitude, le cinéaste prend son temps et a du mal à couper au montage. Une comédie qui dure plus de deux heures et quinze minutes c’est peu commun. Et il est vrai qu’on pourrait tiquer et trouver le long-métrage bien trop long. Mais hormis quelques scènes dispensables (mais pas désagréables), cela permet de vraiment se plonger dans l’histoire de ce vieil adolescent (ou jeune adulte c’est selon) et son refus de grandir. Un récit d’apprentissage touchant dont l’apparente lenteur et langueur nous emporte et qui fait que l’on s’attache vraiment à ce personnage et tous ceux qui l’entourent. On est davantage face à une chronique de passage à l’âge adulte qu’une véritable comédie, c’est vraiment le portrait de Davidson ou de son alter ego de cinéma qu’il nous est donné de voir. Cet acteur inconnu ici, issu du stand-up, a un sacré charisme et s’avère la grosse révélation du film. Tantôt agaçant, attachant, drôle ou encore épuisant, il est de tous les plans et récolte tous nos suffrages. Grâce à lui, même si on rit peu dans « The King of Staten Island », on a toujours le sourire vissé aux lèvres. Et tous les acteurs, seconds et troisième rôles compris, sont savoureux. Ils forment un casting général en tous points parfait. Les personnages sont croustillants mais jamais exagérés ce qui donne lieu à pas mal de séquences mémorables aux dialogues affûtés. Et tout sonne juste et vrai dans ce film, des répliques aux situations en passant par les personnages, tous profondément attachants et joués par une bande d’acteurs peu connus mais impeccables et épatants de naturel.



    Il y a toutefois pas mal de petites pointes d’émotion parsemées tout le long du film. Et le dernier quart d’heure en contient de sacrées. Et lorsqu’apparaît le générique de fin et que l’on découvre que cette histoire est en partie autobiographique pour son personnage et acteur principal, tout le film prend un sens encore plus fort. Un personnage principal à qui cette œuvre doit beaucoup, pour ainsi dire tout, vu comment gravitent tout le scénario autour de lui. A noter que le contexte de Staten Island est rare et donne un charme particulier au très justement intitulé « The King of Staten Island ». Une œuvre souvent bavarde, parfois inutilement, mais c’est dans ce flot de dialogues ininterrompu qu’on perce à jour les personnages et leurs fêlures. Cela leur donne une psychologie et une consistance bien plus fouillée que la moyenne des comédies américaines. Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce film mais c’est parfois l’ordinaire qui se révèle attachant et la somme de petits riens qui constitue ce long-métrage accouche d’un beau film, ni plus ni moins. Un film original durant lequel on ne s’ennuie jamais et dans lequel on voudrait s’immiscer tellement on aime ceux qui le peuplent. Et ce genre de ressenti n’arrive pas si souvent et c’est une bien jolie surprise.



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    St Montipel
    St Montipel

    5 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2020
    Judd Apatow poursuit sa réflexion sur ces jeunes adultes peinant justement à entrer dans l'age adulte. Là ,le cas est un peu spécial Scott a perdu son père, pompier ,dans un incendie alors qu'il n'avait que 7 ans. Traumatisé et élevé dans le culte du père/héros ,Scott sombre dans la petite délinquance ,drogue, petits larcins,oisiveté et surtout mélancolie. La fréquentation d'un nouveau pompier par sa mère révélera à Scott ,une certaine vérité et peut être une rédemption. La force d'Apatow est de toujours nous ramené dans le film et sa trame alors que l'on commence à sérieusement s'égarer. Un film troublant, nous entraînant dans nombre d'émotions (positives et négatives). Les acteurs sont bons ,chacun dans leur rôle avec mention très spéciale pour Marisa Tomeï( hélas trop rare à l'affiche).A voir
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2020
    J'attendais que The King Of Staten Island devienne drôle et engageant mais non. En plus de cela Pete était incroyablement peu aimable. J'attendais toujours que son personnage se transforme et apprenne mais cela ne s'est pas produit. Je comprends la direction dans laquelle ce film essayait d'aller mais il l'a terriblement manqué. Un film sous-financé et une histoire complètement irréaliste. Souvenez-vous de ce type qui fumait de la drogue et faisait ses propres tatouages. C'est ce perdant à 30 ans vivant dans le sous-sol de maman jouant à des jeux vidéo toute la journée et fumant de l'herbe qui est supposé être notre héro. The King Of Staten Island est lent sans incident mais pire encore c'est le gaspillage d'un noyau solide d'acteurs vétérans. Malheureusement le casting de Davidson dans ce qui semble être une sorte de projet de vanité peu judicieux a condamné ce film depuis le début. Comment Davidson a décroché ce rôle est assez déconcertant. Le reste de la distribution n'a pas été beaucoup mieux, le pompier fougueux joué par Bill Burr étant l'exception. Enfin le rythme du film était lent et le temps d'exécution de plus de 2 heures commençait à ressembler davantage à 4 heures. Dommage cependant car j'avais vraiment bon espoir pour ce film...
    Ceiner M
    Ceiner M

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    J'hésite entre 2,5 et 3 car la fin est un peu trop gentillette à mon goût. Je n'ai découvert qu'après coup, que ce film est presque de l'autofiction car l'histoire du personnage principal ressemble à la vie de l'acteur qui l'incarne car lui aussi a perdu son père , pompier, mort dans le World Trade Center en 11/09/11. C'est drôle , décalé mais encore ici, même si les acteurs jouent tous très bien...A la fin, je me suis dis...so what ...La fin est peut-être trop attendue et sans surprise même dans son traitement.....Donc j'ai du mal à comprendre l'enthousiasme généralisé...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    595 abonnés 2 782 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2020
    La petite famille des marginaux et autres exclus s’agrandit avec The King of Staten Island, désormais forte d’un fils un peu paumé qui, à vingt-quatre ans, vit toujours chez sa mère et passe son temps à tatouer ses potes (ou, à défaut, un mineur) en fumant de l’herbe. Un antihéros que le réalisateur Judd Apatow sait rendre attachant : disparition du père, handicap, perspectives d’avenir médiocres, tous ces facteurs tendent à s’incarner dans un corps aux tatouages expressions et conjurations d’un mal-être qui jamais n’influence la bonté essentielle de Scott. Voilà un personnage fascinant, d’autant plus fascinant que son île – ladite Staten Island – avait toutes les raisons de le conduire à la révolte ; et s’il est mis au contact de l’illégalité, comme braquer une pharmacie ou dealer de la drogue, il en reste néanmoins écarté, comme sauvé par la bulle dans laquelle il vit – il est roi en son royaume – et qui le place à part, constamment sur le point de se voir exclu des groupes (la famille, les amis, l’équipe de travail) en raison de sa différence. Une différence qui ne saurait se résumer à un élément caractéristique – toujours puceau à quarante ans, grand gamin mais futur père etc. – mais qui articule une pluralité de petites choses, de détails que le spectateur perçoit sans toujours savoir les mettre en mots. « Just What I Am », comme le dit la chanson. Avec The King of Staten Island, Apatow compose son personnage le plus complexe et peut-être le plus passionnant à suivre ; et c’est pour cette raison que la seconde partie du film, davantage axée sur la relation qui s’installe entre Scott et Ray, convainc moins parce qu’elle enferme son protagoniste dans une trajectoire conventionnelle, déjà vue et revue, évacuant en partie toute l’authenticité d’un grand adolescent pour mieux chanter, une fois encore, la réconciliation. Reste une œuvre sincère qui propose un comique en demi-teinte, où la pantalonnade se charge vite d’une âpreté bienvenue dans le petit cinéma de Judd Apatow.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2020
    J’ai été séduit par cette comédie dramatique que je considère comme une pépite. Son personnage principal m’a fasciné. Au premier abord, on pourrait penser que ce jeune rempli de tatouage est parti pour nous livrer une comédie stupide, mais il est beaucoup plus profond que cela. Il y a une vraie exploration de tout son être. S’ensuit une succession d’échecs et d’incertitude. Il m’a touché comme c’est rarement le cas. Sa personnalité est vraiment hors du commun. Difficile de ne pas être marqué par son grain de folie, qui fait aussi ce qu’il y a d’attendrissant en lui. Je ne connaissais pas Pete Davidson, mais sa performance est exceptionnelle. Ça se voit qu’il s’identifie pleinement à l’histoire et nous la fait vivre. Le côté un peu « fou » de Scott fait qu’on rigole énormément. À plusieurs reprises j’avais les larmes aux yeux devant ses énormités. Mais on ne fait pas que rigoler, et c’est là que se trouve sa grande force. Il y a une part émotionnelle très bien travaillée. L’approche de Scott est complète car on va pouvoir voir toute sa recherche de soi, mais aussi ses relations extérieures avec sa famille et l’amour. Se trouver sera le but principal du film, et on réflexionnera beaucoup sur lui, ce qui l’a poussé à être comme cela, et ce qu’il pourra advenir. Les protagonistes secondaires sont bien utilisés en enrichissant le récit sans l’étouffer. Marisa Tomei m’a impressionné. Il y a beaucoup d’espoir et de fraternité qui est délivré dans le message de ce film.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2020
    Imbibé de touches autobiographiques de son acteur principal Pete Davidson, "The King of Staten Island" est sans doute l'oeuvre la plus mature de Judd Apatow qui nous a plutôt habitué au genre des comédies potaches ("Crazy Amy", "40 ans : mode d'emploi", "40 ans toujours puceau"...). Mais il ne perd pas la maitrise de l'humour pour autant ; au lieu de faire des comédies avec un élément dramatique, il esquisse un drame avec un élément comique. Et cet élément n'est autre que son personnage principal, Scott, un adulescent rebelle et marginal, tatoué des pieds à la tête, atteint de la maladie de Crohn et ne connaissant pas grand chose sur lui-même et sur la vie en générale. A lui seul, il rythme cette chronique aigre-douce qui s'étire et prend le temps d'explorer l'entourage de ses mésaventures. Le rire n'est ici pas gratuit et est souvent au service d'une vérité plus douloureuse, à vif ! La corde sensible n'est jamais vraiment dévoilée mais les thématiques du deuil, du passage à l'âge adulte ou encore l'ombre du 11 septembre 2001 sont au coeur de ce récit initiatique. Il y a vraiment des très beaux moments, des envolées pleines de répartie et d'émotions où les relations touchent au coeur et parlent vrai. Mais on ressent aussi des longueurs certaines qui auraient pu être détournées, ce qui donne une forme irrégulière et un peu fourre-tout au film, un peu à l'image de son personnage. L'interprétation de Marisa Tomei en mère dépassée m'a touché mais ce n'est rien à côté de celle de Bill Burr, le beau-père ami/ennemi, qui ne paye pas de mine à première vue mais qui se révèle très bien approfondi et complexe au final. Pete Davidson, au départ très agaçant, séduit par son syndrome de Peter Pan, son allure inadaptée aux responsabilités et son génie comique. "The King of Staten Island" est une petite bulle légère et fragile, aux multiples couleurs qui vrillent dans tous les sens mais qui est aussi éphémère, à l'instar d'une belle histoire d'un soir.
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    31 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2020
    Premier point positif : la BO est un pur délice. J'ai vraiment été séduit par le jeux des acteurs aux profils complètement différents. Film évidemment centré sur la vie de Scott, j'avais peur que le film ne soit pas assez rythmé et qu'on entre dans une fatale lassitude au bout de quelques scènes. Et bien, j'ai eu faux. On prend timidement plaisir à suivre la vie de Scott (Pete Davidson y joue quasiment son propre rôle), pour au final s'y attacher. L'humour y est semé avec une parcimonie divine. Curieux de voir Pete Davidson dans un autre rôle pour vérifier tout l'étendue de son talent. Affaire à suivre.

    Un parfait mélange d'humour, de chagrin, de tristesse, d'énergie et de dialogues crus.
    Dan C
    Dan C

    20 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2020
    Comédie barrée et bien emmenée. La forme loufoque cache des vrais sujets plus profonds. On rigole bien. Pete Davidson est parfait. Une vraie découverte pour moi.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2020
    Très bon film de Judd Apatow sur un jeune adulte, "tanguy" enfumé sans emploi, incapable de vieillir et de faire le deuil de son père, pompier disparu dans les flammes quelques années plus tôt. Idéalement interprété par Pete Davidson, sorte de fusion parfaite entre le physique de Rami Malek et l'élasticité de Jim Carrey. Comme toujours avec le réalisateur new-yorkais les dialogues sont cisélés comme des petits diamants et l'émotion n'est jamais très loin, on passe du rire aux larmes en un battement de cils. D'autant plus émouvant quand on sait que le père de l'acteur principal est un pompier qui a disparu dans les décombres du World Trade Center. Apatow signe ici sans doute son meilleur film.
    Le D.
    Le D.

    180 abonnés 899 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2020
    "The King Of Staten Island" est un excellent comédie dramatique avec une bonne plutôt intéressant, les personnages sont aux top et j'ai trouvé qui y avait un peu de longueurs à certain moment du film.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2020
    Que l’on soit adepte ou non des diverses fables de l’adolescence de Judd Apatow, le cinéaste ne démérite pourtant pas toutes les distinctions qu’il convoque. Entre la sublime direction de comédiens et les sujets qu’il aborde, il continue de faire rêver ses personnages adultes au cœur chaud, mais qui doivent faire encore quelques pas vers la maturité et le conformisme, thème récurrent dans sa filmographie. De « 40 ans, toujours puceau » à « Crazy Amy », malgré son enthousiasme, le maître de la comédie US s’essouffle un peu. Mais il entrevoit de rebondir au lieu de se laisser aspirer par un manque de succès. Il prend enfin le risque de virer de bord et comme pour son cinéma, il finit par établir une jonction avec la maturité.

    On nous plonge dans une banlieue de New-York, qui n’a plus rien de fantasmagorique, car le fameux rêve Américain ne semble plus avoir de sens ou de pertinence. Au contraire, cette ville évoque une vieille cicatrice, assez subtilement dès lors que l’on connaît l’origine de l’écriture. Au milieu des débris de Staten Island, l’humoriste Pete Davidson prête ainsi son deuil et son corps tatoué à ce projet, clairement à contrecourant d’un réalisateur qui cherche à se renouveler. Mais il n’est pas question de la personnalité publique, il est question de Scott Carlin, un gamin errant dans les rues entre drogue, sexe et mélancolie. La scène d’ouverture est d’ailleurs représentative de sa lutte pendant toute son évolution, malmené à coup de hasard de sacrifices et de responsabilités. En fermant les yeux sur ceux-ci, il se dédouane évidemment d’un manque, qu’il traine constamment dans sa démarche, sa spontanéité et sa naïveté. Et ce sont pourtant des éléments qui séduiront chez cet homme, mentalement jeune et fébrile.

    En revanche, ce qui patine toujours dans la narration d’Apatow c’est son rythme. Bien que l’on ressente son élan, le cinéaste peine à faire avancer son personnage. En soi, son parcours n’illustre qu’un fragment de vie qui ne se construit que par des juxtapositions de dérapages. Il manque parfois de consistance dans les transitions et des longueurs se créent inévitablement. Mais tout l’âme de l’œuvre ne tourne pas autour de ces détails scénaristiques, car il ne s’agit plus que de filmer un personnage, authentiquement incarner par l’âme d’un orphelin. On le caractérise toujours à travers l’amour, mais ce sera du côté familial que le réconfort viendra. D’abord avec sa sœur Claire (Maude Apatow), qui réussit son émancipation. Puis avec sa mère, Margie, qui nous donne l’occasion de confirmer une Marisa Tomei toujours impériale. Il existera également un semblant de cohésion dans le groupe d’ami, mais ce faux-clan ne fait que servir le trône de Scott, l’aiguille à la main et les émotions sur la peau. De cette manière il exprime ses rêves et ses ambitions primaires. Mais la vie est constamment en mouvement, d’où la catalyse de l’action par des pompiers généreux, mais relativement peu incarner pour exister dans le même récit de Scott.

    Pourtant, avec la pointe d’humour qui découle de d’un script efficace et de personnages attachants. Le film annonce un double retour, celui de deux nouveaux adultes, où comédien et réalisateur se partagent les pouvoirs au sommet d’un île, qui ouvre des horizons et davantage de possibilités derrière l’ombre de leur passé respectif. Que ce soit dans le mode de vie ou dans une carrière qui piétine, il y a de grands échos autour d’un projet à bâtir et le récit prend soin d’expliquer en quoi la pose de la première pierre peut significativement changer toute un monde, entre le rire et les larmes. Ainsi, « The King of Staten Island » prend tout son sens dans un dernier plan symbolique. Le héros finit par voir les choses en grand et par changer de perspective afin de mieux avancer, tout en épousant la richesse de son environnement.
    Steph L
    Steph L

    47 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2020
    Superbe feel- good movie avec l'acteur principal qui tient du génie pour un rôle complexe, drôle et attachent. Tout fonctionne dans ce film et les messages passent. A voir pour rire et pleurer.
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    C'est le premier film de Judd Apatow que je vois.
    On passe un bon moment, c'est relativement rythmé mais ça ne me
    poussera pas à voir ses précédents films.
    Certains gags sont vraiment trop étirés, le film aurait gagné à avoir un montage plus serré pour faire 20 minutes de moins.
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