Avis : J'veux du soleil - Page 6

Merci aux G.J., à Gilles Perret et à François Ruffin pour ce film émouvant et poétique. Force et soutien à toutes les Marie, les Khaled, les Cindy, etc.

Très beau film qui remet l'humain au coeur des préoccupations. Quelque soit l'avenir du mouvement "gilet jaune", ce qui s'est passé en France ces derniers mois est déjà grand et beau. Merci au tandem Ruffin/Perret !

J’veux du soleil est un documentaire intéressant sur la crise des gilets jaunes. Cela commence fort sur les principaux lieux de revendications. Ce documentaire est très politisé FI mais cela ne dérange pas. Sauf, regret pas un mot des borgnes (des grands blessés ) de gilets jaunes. En tout cas, documentaire intéressant sur le désarroi d’une partie de la population française.

Un film juste et poignant sans apitoiement. François Ruffin et Gilles Perret ont trouvé la bonne distance pour filmer non pas des gilets jaunes mais des êtres humains qui disent leur détresse. A voir absolument!!

Ode aux gilets jaunes, loin des mensonges et manipulations de BFM et consorts. Des histoires simples, de l'espoir et des sourires face au mépris de Macron et de ses moutons En marche. Salutaire. Merci.

Superbe film,énormément d’émotions,préparer les mouchoirs les amis a voir absolument,gilets jaunes ou non,merci François!!

Le mouvement des gilets jaunes voit le jour en octobre 2018 et prend de l’ampleur très rapidement à travers l’hexagone. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, les ronds-points de France deviennent des lieux de rencontres et de manifestations, comme le montrera très justement Emmanuel Gras à travers Un peuple (2021). Deux ans auparavant, c’est le tandem Ruffin/Perret qui s’y intéressait et allait à leur rencontre.

C’est la première fois qu’ils se retrouvent tous les deux derrière la caméra pour réaliser en binôme un documentaire, le député François Ruffin s’était déjà essayé à la réalisation avec Merci Patron ! (2016) sur Bernard Arnault et le cinéaste Gilles Perret est un habitué des documentaires, il avait notamment brossé le portrait de Jean-Luc Mélenchon avec L'Insoumis (2019).

J’veux du soleil (2019) est un road-movie à travers la France qui donne la parole aux gilets jaunes, afin de mieux comprendre de l’intérieur ce qui bousculent ces français, ce qui les motivent à se rassembler et à crier leur haine contre ces politicards qui nous gouvernent et cette vie qui devient de plus en plus chère à leurs yeux. Un combat social qui se dévoile sous nos yeux, loin des images toutes faites des médias mainstream qui nous rabâchaient sans cesse la même chose. A l’extrême opposée des images de violences et des échauffourées à Paris que nous déversées à longueurs de journées les chaînes d’info en continue, le duo s’intéresse aux gens, aux vrais gens, aux pères et mères de famille qui ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois pour nourrir leurs enfants ou subvenir à leurs propres besoins. Le peuple est en colère et tente par tous les moyens de le faire entendre auprès de ceux qui nous gouverne.

La précarité des françaises et des français est mise en avant comme pour rappeler à quel point le mouvement des gilets jaunes ne se résume pas à une poignée de cas sociaux venus casser et tout saccager sur leur passage. Le dialogue et la solidarité, c’est ça qui les unis et leur sert de rempart face à ceux qui ne veulent pas entendre leurs revendications. Bien décidés à se faire entendre et ce, quoi qu’il puisse leur arriver. Un portrait de la France d’aujourd’hui, celle des barricades, des revendications et surtout, d’un mal-être. Le film enchaîne les témoignages, certains poignants, d’autres touchants. Les réalisateurs braquent les projecteurs sur la misère de la classe populaire, comme ils le feront par la suite avec Debout les femmes ! (2021). Un documentaire à la fois utile et nécessaire.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

François Ruffin qui avait réalisé merci patron et la souffrance de certains salariés nous offre avec
ce documentaire un nouvel échantillon des français qui galèrent.
filmé sur différends ronds points le témoignage de ces petites gens fait froid dans le dos.
des retraites de miséreux , des salaires indignes tout ça pour enrichir certains patrons ou
actionnaires belliqueux.
beaucoup d'émotion et toujours une note d'optimisme pour partir le cœur serré.

Excellent film, que tout le monde devrait voir pour comprendre ce qui se passe en France, ce qu’est en train de devenir notre société. Pour ne rien gâcher, il est drôle, et hyper émouvant ! Foncez-y !

Mouais. Ruffin a toujours ou ce côté démagogue. C'est trop simple de toujours aller voir les pauvres ou les gentils et de les faire parler pour les défendre. Ca tout le monde peut le faire. D'autant plus avec les Gilets Jaunes qui est un sujet trop sensible et beaucoup trop complexe pour le résumer en 1h30 et 4/5 portraits. C'est assez marrant de voir que certaines personnes l'invite à boire le café, ils ont des grands maisons remplies de biblots et de choses inutiles et ils se plaignent de ne jamais avoir d'argent. Perso, j'ai toujours vécu avec très peu d'argent et je m'en suis toujours super bien sorti sans aucune aide, je gère mon argent, ce que j'ai a payé et j'arrive même à me faire plaisir donc personne ne pourra me dire que l'on vit dans un pays difficile. Je veux bien que certains cas extrêmes soient vraiment au bord de la rupture mais pour tout le reste, ça ne marche pas avec moi. On remarque même que le maire du petit village est bien gêné par toutes les questions et qu'il est bizarre. Ça résume très bien ce documentaire très moyen. Alors oui, on passe un moment humaine et l'on découvre (enfin pas moi car j'ai fait des rassemblements) que l'entreaide, l'écoute, l'unité sont présentes et fortes. Ok, on part visiter plusieurs villes et villages, on va interroger plusieurs personnes pour comprendre leur situation. Oui, on a une bande originale sympa et le temps passe vite car il n'y a pas de temps mort. Et d'accord, on est touché par certains et l'on peut se mettre à leur place. Mais de là à voir autant de critiques dithyrambiques sur "J'veux du soleil", y a un moment faut arrêter. C'est un film correct mais pas de quoi non plus s'extasier. Je peux paraître difficile mais c'est mon ressenti. Sans plus pour résumer. 10/20.

Une mise à nu sociale envoyée pleine gueule, servie par des Gilets Jaunes terriblement touchants. La nuance du récit est proportionnelle aux points de vue contradictoires : proche du néant. On apprend pas non plus grand chose pour peu que l'on se soit un minimum penché sur le mouvement son hétérogénéité, sa féminisation. Ruffin développe tout de même l'idée intéressante d'une relégation financière, physique mais également esthétique : le pauvre a droit à la beauté. Ce qui ressort davantage que de l'information c'est plutôt les ressentis des GJ. Ils traversent la pellicule grâce à la sincérité des interventions : on ressent le "ras le bol fiscal" mais également ce besoin d'humanité, de partage, cette solitude. Il y a du Houellebeck chez ces gens là. Mais on échappe pas aux contradictions notamment lors du témoignage du GJ se plaignant de la taxe d'habitation... Alors que Macron l'a justement supprimée. On est aussi surpris de constater à quel point ces gilets jaunes sont focalisés sur des symboles : la fameuse tapisserie de l'Elysée, les 5€ d'APL, la piscine alors que des changements structurants sont à peine évoqués : suppression du code du travail, réforme des retraites, réforme de l'assurance chômage, flat taxe à 30% sur les revenus du capital. On ne peut pas non plus s'empêcher de s'interroger sur les "choix de vie" de certains GJ et le nombre d'enfants conçus dans ces situations de précarité. Mais faire un enfant relève ici quasiment d'un acte de résistance, ce pouvoir de procréation étant peut-être la dernière liberté qu'il leur reste.
Ruffin est si omniprésent que l'heure quinze toute entière pourrait être ajouté au décompte temps de LFI mais comme il ne fait aucune proposition concrete pour aider les gens qu'il rencontre, le message se retourne partiellement contre lui. Au final un témoignage qui fait prendre conscience de sa chance personnelle et donne envie de faire plus pour les autres.

Plutôt bien tourné et drôle, comme à son habitude, Ruffin tire son épingle du jeu. Bon, le film assume clairement ses partis pris et son manichéisme, avec une certaine science du montage et beaucoup d'humours, derrière des situations et témoignages clairement dramatiques. Et rien que pour la musique de Didier Super(y'en a marre....marre...), on ne peut que lui mettre une bonne note. Plus documentaire que film à proprement parlé!

Vu à Béziers où le gérant a du ouvrir une seconde salle pour accueillir les 550 spectateurs de la séance unique, ce documentaire est intéressant à plusieurs points. D'abord, mis à part dans la longue et ininteressante intro du film, Ruffin sait s'effacer pour laisser la parole aux gens et c'est tout à son honneur. Ces gens montrés dans tous les médias comme des délinquants fainéants alcooliques d'ultra quelque chose sont ici traités en êtres humains. Inventifs, courageux, créatifs, drôles malgré la misère on retrouve ici la vraie France, multiple, solidaire, tenace. Je ne suis pas sympathisant LFI, loin s'en faut, mais si tous les députés s'intéressaient autant au peuple de France que Mr Ruffin, on ne serait sans doute pas dans cette situation de crise et les Gilets Jaunes n'auraient jamais existé. Projection suivie d'un débat et d'une chanson par Marie qu'on voit dans le film, une soirée assez unique. Merci.

Un ennui total, malheureusement les fakes news sont trop présentes dans ce documentaire au montage passable... Les successions de séquences manquent de recul, pas de contradictions avec la vision de l’auteur. A éviter

Un film humain, poignant, incroyable de justesse.... Bouleversant... Très étonnée de voir certains commentaires qui pour moi viennent de personnes qui n'ont clairement pas vu le film....