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    Une Grande fille
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    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2019
    Le bel été russe pour cinéphiles se poursuit. Avant L'insensible et après Folle nuit russe et Factory, Une grande fille débarque, toute auréolé de son prix de la mise en scène à Un certain regard à Cannes. Tesnota était prometteur, le deuxième long-métrage de Kantemir Balagov fait plus que confirmer : Une grande fille est de ces films âpres et exigeants qui ne dévoilent qu'une partie de leur richesse à la première vision. On ne saurait comprendre le propos du réalisateur, si l'on n'a pas à l'esprit les 30 millions de morts côté soviétique pendant la seconde guerre mondiale et les 900 jours du siège de Leningrad. L'après-guerre est souvent plus difficile que le conflit lui-même tant il n'est plus question de "simplement" survivre mais de vivre à nouveau, avec un stress post-traumatique en sautoir. Comme dans Tesnota, Balagov a choisi de parler des femmes dans ce contexte, au milieu d'un hôpital, avec le thème central de la maternité, voulue ou non. Le film s'intitule Une grande fille mais ses deux héroïnes occupent une position presque égale, les personnages dits secondaires prenant également une place significative. L'une des forces du film est d'ailleurs son intelligence narrative avec un équilibre trouvé entre les destins et la psychologie mêlés des différents protagonistes. Mais Balagov, outre un talent de directeur d'acteurs (d'actrices) formidable impressionne surtout par sa mise en scène qui fait alterner dureté et douceur et s'exprime notamment par des travellings somptueux. En ce temps de paix retrouvé, avec la guerre dans toutes les têtes, Une grande fille ménage une poignée de moments d'anthologie comme les scènes d'euthanasie, de repas ou plus généralement entre les deux personnages principaux. Pour être honnête, les dialogues sont parfois un peu étirés et lancinants mais cela ne remet pas en question le sentiment que le film, avec son côté romanesque, est digne de la grande tradition russe qui va de Tchekhov à Dostoïevski en passant par Tolstoï.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2019
    C’est un film magnifique, bouleversant et terriblement prenant que nous offre le jeune réalisateur Kantemir Balagov avec Une Grande Fille, prix de la mise en scène dans la catégorie Un certain regard au dernier festival de Cannes…Un film qui raconte l'irréparable de la guerre, ce qui disloque les survivants et à fortiori ces femmes de l'ombre dans l'Union soviétique, combattantes, quasi esclaves des hommes et qui retournent à la vie civile comme des ombres ...C’est un film assez long 2h17, au rythme relativement lent…beaucoup de choses passent par les gestes et les regards...l’intrigue se révèle au fur et à mesure du déroulement du film…La grande Iya, surnommée la Girafe à cause de sa taille, et la rousse Masha se sont liées d’amitié sur la batterie anti-aérienne qu’elles servaient sur le front de Leningrad …Iya sujette à des crises de paralysie passagère, séquelles post-traumatiques, a été renvoyée vers l’arrière comme infirmière dans un hôpital de guerre. Dans ce monde en ruine, obscurci aussi bien par l’hiver que par la pénurie, elle est à la fois lumineuse et fantomatique. A cause de sa mystérieuse maladie elle est cantonnée à des tâches subalternes et soulage comme elle peut les gueules cassées, sous la direction d’un médecin militaire bienveillant et humaniste, Nikolay Ivanovich….Iya s’occupe de Pashka, le fils que Masha lui a confié pour le mettre à l’abri…Iya et Pashka vivent dans un appartement collectif, comme ce fut longtemps le cas en URSS…Masha revient du front, couverte de décorations et avec une vilaine blessure au ventre, séquelle d’un éclat d’obus… Brutale dans ses gestes comme dans son langage, semblant ancrée dans la vie, elle s’installe chez Iya et trouve un travail d’aide soignante à l’hôpital…entre la douce et la toute gauche Iya et la volubile et pétulante Masha va se nouer une relation toxique où Masha va se montrer une redoutable manipulatrice…Nous n'en dirons pas plus....Ce climat vénéneux est renforcé par les jeux de couleurs, palette de rouges et de marrons, verts criards, couleurs chaudes des pulls de Iya et Masha…intérieurs sombres éclairés à la bougie, qui tranchent avec le gris neigeux du dehors… le film est servi par deux actrices remarquables, Iya , interprétée par Viktoria Miroshnichenko, elle fascine. Vasilisa Perelygina est une formidable Masha… Une grande fille est un film, esthétiquement très beau, cruel dans ses sentiments et qui vous prendra aux tripes… ….A voir !
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2019
    En sortant de la salle, une dame devant moi qui me tenait la porte me dit " Ah enfin, cela fait du bien de sortir et de respirer, ce film m'a étouffée" et il se trouve que j'étais parfaitement d'accord avec elle.
    Le sujet du film est très intéressant mais tout le problème vient de la manière dont il est réalisé : des longueurs interminables, des scènes suffocantes et qui durent, durent, l'ambiance est malsaine entre les protagonistes, l'atmosphère est lourde et tragique.
    L'esthétique est particulièrement moche par dessus le marché.
    Sur ce sujet intéressant, il aurait fallu une toute autre réalisation.
    Mon ressenti général est négatif.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2019
    Difficile de tenir devant un film, au demeurant trop long, et surtout, où faute de clés narratives, le scénario enlise son spectateur dans une série de scènes bavardes et incohérentes. Bavardage est peut-être le maître mot de cette histoire où les comédiens déroulent une logorrhée des plus lentes. A cela s'ajoutent des sonorités laryngologiques qui, au fur et à mesure du récit, deviennent parfaitement insupportables.

    Voilà donc deux heures et demi d'un ennui incommensurable. La photographie se complaît dans des images jaunes et sombres qui renforcent le risque d'endormissement. Cette girafe pour reprendre l'expression du film est d'une tristesse inouïe dont on ressort ravi que l'expérience s'arrête.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2019
    Il faut s'armer de patience et de courage pour suivre ce film.
    Oui il est très difficile et pénible à suivre et aussi trop long.
    Le sujet n'est pas reposant, l'ambiance est poisseuse, l'image est laide et l'histoire est d'une infinie tristesse.
    Je suis ressortie de là lessivée et asphyxiée.
    Au départ je ne voulais pas le voir, j'ai hésité, finalement je me suis décidée et je le regrette.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 août 2019
    L’année passée, j’écrivais à propos du réalisateur de « Tesnota, une vie à l’étroit », présenté à Cannes dans la section « un Certain Regard », Kantemir Balagov, « mais gageons qu’on en reparlera…tant son film apparaît comme une œuvre considérable ».

    Cette année, il est revenu à Cannes avec son second long métrage, toujours dans la même section, avec « une Grand Fille ». Le Prix de la mise en scène qu’il a obtenu ainsi que le Prix Fipresci me donnent entièrement raison. Un grand cinéaste est né. Il n’a que 30 ans.

    Nous sommes à Leningrad, peu après la fin de la deuxième guerre mondiale. Dans un hôpital, on soigne les blessés, nombreux. Parmi le personnel soignant, Iya est infirmière, blonde, de très grande de taille. Elle a un jeune enfant, lequel est à peu près la seule distraction des malades. On apprendra plus tard qu’il est en fait le fils de l’amie d’Iya, Masha, laquelle le lui avait confié durant la guerre. Il y a aussi le chef de service, plus tout jeune, mais encore capable de procréer.

    Kantemir Balagov étudie avec minutie les aspects psychologiques des deux jeunes femmes chez lesquelles la guerre a laissé plus que des traces, et leurs rapports entre elles après le drame dont je tairai la teneur. Sur ce point, les face à face de ces deux femmes apparaissent avec une force inouïe, les deux visages reflétant des sentiments totalement contradictoires et fluctuants. Quant à la caméra de Balagov, elle s’attarde parfois sur des plans fixes, imprimant des moments de suspension au film.

    Kantemir Balagov, au travers de son film, évoque des sujets sociétaux actuels : l’euthanasie quant un blessé qui ne marchera plus demande au médecin de mourir ; l’homosexualité féminine dont on sait comment elle est ressentie dans la Russie d’aujourd’hui ; et même la GPA puisque Masha qui ne pleut plus avoir d’enfant demande à son amie Iya d’en concevoir un pour elle.

    Deux très grandes actrices aux deux visages reflétant les souffrances de la guerre, les problèmes des femmes d’hier et d’aujourd’hui, un beau film d’un jeune réalisateur en plein devenir… C’est cela « une Grande fille », un beau et grand film. !
    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2019
    A n'en pas douter, le réalisateur s'est donné à fond pour ce film: un thème à ramifications multiples, une grande densité symbolique, une belle photographie. Ca n'empêche que les personnages m'ont semblé peu convaincants dans leurs motivations et leurs interactions. C'est l'hébétude d'un après guerre, peut-être?
    Il faut savoir que le film est facilement soporifique à cause de scènes tirées abusivement en longueur.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2019
    Une grande fille a, à la fois, les qualités et les défauts d'un certain cinéma russe. Si d'un point de vue visuel, le film est magnifique, il est aussi particulièrement long et ennuyeux. On pense forcément à Sokourov devant ce film pictural mais extrêmement théâtral. Malheureusement le scénario est trop littéraire et le propos, pourtant fort, sur la conditions des femmes pendant la guerre reste totalement en suspens. Le caractère désincarné des personnages et le jeu assez monolithique des deux actrices principales crée un fossé avec le caractère romanesque de l'histoire. Cette incapacité à relier les contraires, le trop plein et le trop peu, crée une distance qui peut lasser. Néanmoins rien que pour son aspect formel le film mérite d'être vu mais avec une demi heure de moins il aurait gagné en densité.
    beida
    beida

    5 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2019
    un point de vue halluciné sur des personnages rescapés de la guerre à Leningrad. Des longueurs répétées et sans utilité, une complaisance malsaine devant les dérangements mentaux induits par la guerre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2019
    Iya et Masha ont combattu dans les rangs de l’Armée rouge pendant la Seconde guerre mondiale. Surnommée « la girafe », Iya est une jeune femme sylphide embarrassée par son immense stature, une « longue perche » ("Dylda" en russe), une « tige de haricot » ("Beanpole" en anglais). La minuscule et rousse Masha a eu au front un enfant qu’elle a confiée aux bons soins de Iya dont les fréquentes crises de tétanie lui ont valu d’être démobilisée avant elle. Mais quand Masha revient à son tour à Leningrad et retrouve Iya dans l’hôpital militaire où celle-ci est désormais affectée au chevet de soldats lourdement handicapés, la réalité qu’elle découvre l’autorise à exiger de son amie un sacrifice exorbitant.

    On avait découvert Kantemir Balegov en 2017 à Cannes avec "Tesnota" et on l’avait immédiatement classé parmi les grands realisateurs russes contemporains capables de vous chavirer l’âme en vous coupant le souffle : Sokourov, Zviaguintsev, Serebrennikov, Bykov, Loznitsa, Khlebnikov…
    Deux ans plus tard, Balegov est de retour sur la Croisette, toujours dans la section "Un Certain regard" (je prends le pari que son troisième film sera en sélection officielle) qui lui décerne son Prix mérité de la mise en scène.

    "Une grande fille" est un film dostoïevskien. Les personnages y sont hystériques, les situations dramatiques, les dilemmes cornéliens. Pas sûr que l’idée de situer l’action en 1945 fût pertinente : sans doute le scénario l’exigeait-il, mais la réalité de l’époque (pas une seule fois n’aperçoit-on l’effigie de Staline dont on sait pourtant l’encombrante omniprésence) semble moins intéresser le réalisateur que la psychologie de ses personnnages.

    On trouvera peut-être à "Une grande fille" (pourquoi ce titre sans caractère ? « La Géante » n’aurait-il pas été plus fidèle à l’original et plus saillant ?) certaines longueurs. 2h17 c’est beaucoup. C’est peut être trop. Le film n’aurait pas perdu en efficacité à être plus ramassé.

    Pour autant, il est difficile de ne pas reconnaître sa puissance. "Une grande fille" contient plusieurs scènes à couper le souffle : un homicide involontaire, un dîner de famille à couteaux tirés. On n’oubliera pas de sitôt le double mètre de Iya jouée par Viktoria Miroschnichenko, dont le visage rappelle Tilda Swinton et la taille Gwendoline Christie (l’interprète de Brienne de Torth dans "GOT").
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    des sujets en or, des personnages au caractère bien trempé, des situations surprenantes, des comédiens épatants, mais voila le hic : pourquoi le réalisateur se complait il ? dans ses séquences interminables , des plans fixes qui n'en finissent pas, ce film aurait du être un bijou mais cela devient une pilule somnifère , quel dommage, en une heure cinquante il se serait dégagé une ambiance lourde , quel gâchi de talent , cette lenteur au lieu de donner de l'intensité donne envie de bailler.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    Osons l’avouer : il y a 2 ans, nous n’avions pas été vraiment convaincu par "Tesnota", le premier long métrage du jeune réalisateur russe Kantemir Balagov, présenté à Cannes 2017 dans la sélection Un Certain Regard et, par ailleurs, encensé par une grande partie de la critique. La raison de notre circonspection ? Elle se trouvait dans la conclusion de notre critique : « Un film gâché par la recherche excessive d’effets permettant à un jeune réalisateur, du moins l’espère-t il, de se faire remarquer. Certes, il n’y a pas que du négatif dans ce qu’il nous propose, mais on se permettra modestement de lui donner un conseil : dans sa production future, qui ne manquera pas d’arriver, qu’il sache faire le bon choix entre film cherchant avant tout à impressionner un certain public festivalier en faisant dans l’esbroufe et film plus humble cherchant avant tout à passionner les cinéphiles qui se rendent dans les salles ». Nous n’aurons pas l’outrecuidance de croire que Kantemir Balagov a eu connaissance de cette critique et, qu’en plus, il en a tenu compte, mais le résultat est là : un deuxième long métrage beaucoup plus sobre, beaucoup moins poseur, un film qui a obtenu le Prix de la mise en scène de la sélection Un Certain Regard de Cannes 2019.
    C’est dans l’essai « La guerre n’a pas un visage de femme » de l’écrivaine biélorusse Svetlana Aleksievitch, lauréate du Prix Nobel de littérature en 2015, que Kantemir Balagov et Alexandr Terekhov ont puisé leur inspiration pour l’écriture du scénario de "Une grande fille", un livre qui montre l’importance (trop peu connue et reconnue !) du rôle des femmes dans les combats menés par l’Union Soviétique lors de la 2ème guerre mondiale. Des femmes à la fois combattantes et mères, combattantes et infirmières, combattantes et objets de désir. C’est dans un hôpital de Leningrad, durant l’automne qui a suivi la guerre, avec un nombre limité de personnages, que les deux scénaristes ont choisi de concentrer leur vision de cet héroïsme féminin. Le résultat qu’on voit à l’écran est un film dans lequel règne une atmosphère très particulière, faite de lenteur, le réalisateur s’attachant à exprimer les émotions au travers des gestes et des regards. Il le fait avec des plans-séquence souvent très longs allant même parfois jusqu’au syndrome « kékichien », quelques plans durant au delà de la limite du raisonnable, l’exemple le plus notable étant la scène de la « danse de la toupie », beaucoup, beaucoup trop longue.
    Même s’il n’a pas totalement gommé les défauts qu’on avait décelé dans "Tesnota", Kantemir Balagov, bien aidé par sa directrice de la photographie Kseniya Sereda, montre qu’il est vraiment un réalisateur prometteur et il n’est pas interdit de penser que son prochain film ne sera plus dans la sélection Un Certain Regard et entrera plutôt dans la compétition pour la Palme d’Or.
    remyll
    remyll

    150 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2019
    Un film captivant, des images prenantes, à certains moments une photographie réellement exceptionnelle qui rappelle un peu le travail de la photographe hollandaise Justine Tjallinks que j'aime beaucoup. Tout au long du film se dégage cette fameuse poésie russe : crue, craquante, souvent froide puis brûlante et toujours poignante.
    Peut-être un peu long pour certains, mais moi, j'ai beaucoup aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 août 2019
    L'année dernière je n'avais pas du tout aimé le premier film de ce réalisateur "Tesnota".
    Il nous livre encore un film très lourd.
    Nous avons à l'écran un film pesant, rébarbatif, d'un ennui incommensurable, malsain.
    Le pire c'est que la mise en scène (qui a reçu un prix, incroyable), est particulièrement horrible justement.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2019
    De temps en temps le grand cinéma d'auteur réapparait dans le monde. Ici, c'est un jeune russe qui prend la relève de ses maitres. Il avait vraiment quelque chose à transmettre sur ''l'après guerre'' et aussi évoquer le terrible siège de Leningrad qui avait duré si longtemps et provoqué tant de morts. Le film est tragique mais nulle exploitation du tragique n'est faite et c'est bien cela qui fait de ce film une sorte de chef d’œuvre de réalisme, certes maladroit parfois, mais tellement sincère. Pour ce faire Balagov a juste utilisé les acteurs et juste sa caméra, parfois même sur l'épaule. A travers eux, on ressent tout ce qui a pu se passer les 900 jours précédents. Les dégâts humains sont bien plus parlants que les scènes de guerre totalement absentes et c'est là que se trouve l'émotion dégagée par le film. Dire d'aller le voir, ce pas forcement donner un conseil qui conviendra à tous mais affirmer que c'est un grand film qui bouleversera les cinéphiles intellectuels, oui. Trois fois oui, sans hésiter.
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