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    Gaza Mon Amour
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    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    un mauvais film dont on peut se dispenser. L'histoire croule sous un sentimentalisme niais, des enjeux attendus et une montagne de bons sentiments. Hiam Abbass (comme à son habitude) joue la tragédienne de service en prenant des poses d'éternelle victime. Tout cette mélasse est lourdement ennuyeuse, symbolique et dénuée du moindre charme. Plus personne n'a la force de se trainer au cinéma pour voir de telles mièvreries.
    traversay1
    traversay1

    3 082 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    La majorité des films palestiniens se caractérisent par leur humour souvent grinçant, ce qui est la meilleure façon d'illustrer et de commenter une situation aussi absurde que dramatique. Pour Gaza mon amour, les réalisateurs jumeaux Arab et Tarzan Nasser expliquent que "dans ce territoire, les choses les plus simples s'avèrent toujours compliquées." Comme l'amour que le héros du film, pêcheur de son état et sexagénaire, a développé pour une couturière à laquelle il ose à peine déclarer sa flamme. Ne pas s'y tromper, Gaza mon amour est bel et bien un film politique, qui n'hésite pas à critiquer le Hamas, mais à sa manière, poétique, naïve et romantique. L'irruption d'une statue d'Apollon, dans une position "avantageuse", sert de lien comique et symbolique aux frères cinéastes qui s'en donnent à cœur joie dans le transgressif pour fustiger la morale ambiante, laquelle, par ailleurs, ne s'applique pas aux affaires d'argent. Parfaitement dosé entre moments burlesques et passages sérieux (voire sentimentaux, avec une touchante candeur), Gaza mon amour est interprété à la perfection par l'acteur arabe israélien Salim Daw, proprement irrésistible (y compris en présence du perturbant Apollon), dont le tempérament s'allie parfaitement à la sobriété et à la pudeur de l'immense Hiam Abbass. La dernière scène, magnifique, est à l'unisson d'un long-métrage somme toute optimiste et qui, malgré le contexte gazaoui, a tout d'un feel good movie.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    Pourtant présenté à Toronto et à Venise, et porté par de bonnes critiques, Gaza mon amour m'a déçu.

    Le film des frères Nasser (encore une fratrie de cinéastes !) juxtapose deux histoires sans grand rapport : un pêcheur d'un certain âge trouve un bronze antique d'une part, et il cherche à se marier avec une femme de son âge qui travaille dans un magasin de vêtement d'autre part.

    Le film, plan-plan, est assez roublard pour passer pour le film "qui montre Gaza sous un autre jour", mais il possède en réalité tous les attributs du film d'auteur pour festival : rythme ralenti, plans savamment composés et allusions politiques. Il ne présente pas d'intérêt spécial d'un point de vue sociologique et ne génère pas d'émotions. Il est par contre plutôt réussi d'un point de vue esthétique, bien qu'un peu poseur.

    A vous de juger.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 284 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Issa (Salim Diaw), la soixantaine, est un vieux Gazaoui qui chaque nuit sort son chalutier pour aller pêcher la sardine. La soixantaine, il ne s'est jamais marié, malgré la pression incessante de sa sœur qui s'est mise en tête de lui trouver une épouse. Il est secrètement amoureux de Siham (Hiam Abbas), une veuve qui tient un magasin de couture et vit avec sa fille récemment divorcée.
    Issa est sur le point de demander la main de Siham quand, une nuit, ses filets remontent une prise inattendue : une statue antique d'Apollon.

    Après leur premier film, "Dégradé", qui leur avait valu bien des ennuis avec le Hamas, les frères Tarzan et Arab Nasser se sont installés en France. Pour leur second long, ils s'inspirent d'un fait divers désormais célèbre : la mystérieuse découverte et la non moins mystérieuse disparition à Gaza en 2013 d'une inestimable statue romaine. Un documentaire, remarquable, lui avait d'ailleurs été consacré : "L'Apollon de Gaza".

    On retrouve dans "Gaza mon amour" les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans "Dégradé". Comme Ezra Suleiman avant eux, les frères Nasser sont pudiques. Ils entendent témoigner de la vie à Gaza sans en rajouter, sans rien en édulcorer non plus. Ils critiquent tout autant l'étau dans lequel le territoire minuscule est confiné par Tsahal que l'incurie et la corruption du Hamas.

    Le problème est que l'histoire qu'ils racontent est si minuscule qu'elle peine à occuper tout un film. On en sait par avance l'issue sirupeuse. On n'en est ni surpris ni ému.
    Audrey L
    Audrey L

    545 abonnés 2 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2021
    Le Coup de Cœur de ce Festival de Cinéma d'Alès 2021, et on ne s'y attendait pas. On nous avait dit "Ça s'appelle Gaza" (tout court) en nous désignant deux colosses stupéfiants qui en sont les réalisateurs (Arab et Tarzan Nasser, des frères jumeaux qui ont fuit la ville).
    Encore un film patriotique et bourrin ? Le film de démarrer, et une bonne grosse claque de nous arriver en plein visage. D'une douceur et tendresse extrêmes, d'un humour décalé et rafraîchissant (un peu à la façon des frères Coen : c'est inattendu, mais follement intelligent), avec des magnifiques messages engagés qui nous ont mis le cœur au rythme de celui du papy... On a fondu, il n'y a pas d'autres mots : on a fondu. Il n'y a qu'à voir ce papy qui aimerait déclarer sa flamme à sa couturière (qui, d'après ses regards, aimerait bien aussi qu'il y arrive...) mais se voit pris dans une affaire de vol de statue antique par le Hamas (un élément du scénario tiré d'une histoire vraie, incroyable), avec en plus la sœur du papy qui n'arrête pas de vouloir se mêler de sa vie amoureuse ("ne l'épouse pas, j'ai mieux !", ce qu'on a pu en rire !). Parce que l'amour n'est pas réservé aux jeunes, que le troisième âge peut tomber épris comme un petit garçon timide (ces regards tendres, ces mots bafouillés...), et qu'on ne le voit pas assez souvent dans les œuvres, surtout en temps de guerre, on a adoré l'idée. On remarque aussi le message anti-guerre si bien dépeint par la scène où le petit papy observe des jeunes palestiniens regarder une roquette avec les mêmes yeux que les siens lorsqu'il croise sa couturière... Tomber amoureux de la guerre, de la mort, de la haine de son prochain, voilà tout ce qui désole ce papy (en même temps que nous), et place Gaza mon amour dans un engagement pacifiste intelligent. On a aussi adoré le personnage de Hiam Abbass, la fameuse couturière qui a son mot à dire sur le mari qu'elle veut ("plutôt seule que mal accompagnée"), qui tente de faire du pied à cet homme qui n'ose pas, et qui n'est jamais montrée autrement qu'égale à n'importe quel personnage masculin. Ça fait du bien, vraiment. J'ai ensuite pu discuter un bon moment avec les deux réalisateurs (qui sont deux grands nounours d'une amabilité et gentillesse confondantes : ne jamais se fier à l'étiquette), qui m'ont expliqué que le papy est un portrait de leur père (d'où la forte sympathie qui en émane) dont des habitudes sont visibles à l'écran (les cassettes audio que leur père importait de l'étranger et leur faisait écouter en boucle pour éviter la radio pleine de propagande, que l'on aperçoit lors de la scène de la fouille de la maison, et surtout que l'on entend dans la BO). Évidemment, ils m'expliquent que leur film est interdit sur le territoire Palestinien (et eux aussi, par la même occasion), mais qu'ils espèrent faire bouger les mentalités à l'international, pour n'importe quel conflit. Un "Faites l'amour, pas la guerre" dans lequel les deux frères veulent croire fermement, tandis qu'on opine du bonnet (tout à fait d'accord). On reste aussi un peu émus de cette symbolique collaboration entre deux réalisateurs palestiniens et des acteurs israéliens, qui donnent une si belle œuvre : on peut rêver face à ce que l'altruisme peut produire... Soyons naïf, un instant, ça ne fait pas de mal. En tout cas, ces deux grands costauds savent l'être avec une immense dose de douceur et d'intelligence, et leur film nous a vraiment fait fondre le cœur comme une guimauve au soleil. Un chant d'amour profond à la paix, au troisième âge, aux femmes, à tous ceux qui préfèrent les fleurs aux fusils. Envoûtant.
    ben desiles
    ben desiles

    31 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Le seul intérêt du film est de montrer quelques aspects de la vie à Gaza, sinon c'est d'une insupportable mièvrerie et la fin, c'est le pompon...
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    328 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    Ce film de ces deux frères palestiniens est leur deuxième long-métrage et m'a paru bien réussi et superbement bien réalisé et interprété.
    Cette histoire romantique entre deux sexagénaires de GAZA est très touchante et émouvante. Le scénario est plein de subtilités, de finesse avec quelques bonnes doses d'humour. Outre l'histoire romantique, le film nous fait aussi découvrir la vie difficile des palestiniens qui aspirent à une vie meilleure dans ce pays avec en filigrane les bombardements aériens israéliens et la police du Hamas.
    C'est vraiment un très beau film à la fois romantique, politique et poétique.

    Bernard CORIC
    Cafe Calva T.
    Cafe Calva T.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2021
    On ne saura jamais ce qu’il est devenu, ni dans le film, ni dans l’histoire, le légendaire Apollon de Gaza. Seules des photos témoignent de son existence. On dit qu’une antique statue de bronze d’Apollon fut un jour, par hasard, remontée dans le filet d’un modeste pêcheur de Gaza, mais qu’aussitôt la nouvelle répandue, les premiers articles de presse parus, les autorités locales firent main basse sur la pièce authentique, sans que l’on sache si elle fut par la suite vendue, cachée ou détruite dans un bombardement.

    Issa n’est pas Apollon. Siham n’est pas Vénus. Ils ne sont pas dieu ni déesse. Mais eux sont bien vivants, personnages attachants de la jolie fiction que nous livrent les frères Arab et Tarzan Nasser.

    Gaza mon amour, c’est trois histoires en une...

    Lire la suite sur cafecalvathealamenthe.fr
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Même si elle manque un peu de rythme, cette comédie romantique douce-amère, très bien servie par un couple d’interprètes remarquables, se voit avec plaisir et nous en apprend beaucoup sur la vie à Gaza.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Jolie comédie amoureuse dans un pays guère propice aux roucoulades. C’est joli, mélancolique mais drôle. Loin du drame politique, une histoire simple, de gens simples et dignes, dans un univers de pauvreté émouvant. Un fil très plaisant, tout en finesse, porté par deux acteurs formidables.
    Ufuk K
    Ufuk K

    463 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    " Gaza mon amour" est une comédie douce amère venue de Palestine qui se regarde . En effet même si j'ai trouvé le scénario assez minimaliste et que l'histoire manque d'envergure, j'ai trouvé les comédiens attachants avec un duo Salim Daw et Hiam Abbass qui fonctionne assez bien dans une Palestine certes en guerre mais ou l'amour et le bonheur peuvent exister malgré tout avec des séquences drôles et parfois touchante.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    Est-ce que les frères Arab et Tarzan Nasser, les réalisateurs du film ont voulu faite un clin d’œil à Alain Resnais ? probablement, la référence à Resnais est évidente dans cette ville ravagée par les conflits et la pauvreté, devenant pourtant, à l’instar d’Hiroshima, le théâtre d’un amour merveilleux. Issa, un pêcheur d’une soixantaine d’années, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C’est alors qu’il remonte dans ses filets une statue antique du dieu Apollon, qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales découvrent l’existence de ce mystérieux trésor, les ennuis commencent pour Issa. Parviendra-t-il malgré tout à déclarer son amour à Siham et à échapper à l’insistance de sa sœur qui veut à tout prix le marier en lui présentant ses amies… ? Les frères Nasser ont voulu déjouer les clichés attendus du cinéma palestinien et notre perception de Gaza trop souvent occultée par la vision de la presse, en signant une comédie romantique. Ainsi en filmant le quotidien des Gazaouis, ils filment le conflit même s’ils n’en parlent pas directement …et les effets du conflit plutôt que le conflit lui-même… Pour montrer que malgré les aléas, les privations, les entraves à la liberté, les coupures d’électricité permanentes, le désir ardent des hommes à rejoindre l’Europe, les bombes qui tuent et mutilent, un peuple libre et fier continuent à vivre, à aimer, à espérer, ils ont choisi les armes de la poésie, de l’humour et de la tendresse… C’est aussi un morceau d’histoire vraie, ici malicieusement adaptée en allégorie, mais qui en son temps (2013) avait fait le tour du monde, celle de l’Apollon de Gaza, une statue antique pêchée par hasard dans les quelques cinq kilomètres de mer autorisés à cette bande de terre, et mystérieusement disparue à nouveau. Les deux histoires vont bien ensemble, celle d’Issa et Siham, entre le pêcheur et la couturière, et celle d’Issa et Apollon, entre l’homme et le dieu, deux histoires d’amour clandestines, sur fond d’interdits… Aussi, même si elle manque un peu de rythme, cette comédie romantique douce-amère, très bien servie par un couple d’interprètes remarquables, se voit avec plaisir et nous en apprend beaucoup sur la vie à Gaza... Et le générique final adresse un salut non dissimulé à Issa Nasser, le père réel des deux cinéastes, après avoir offert au public une page facétieuse et poétique d’une certaine Palestine
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2022
    « Gaza mon amour » est une histoire simple comme il y en a des milliers dès qu’il s’agit d’amour entre un homme et une femme.
    Ça ne vole pas haut mais aimer c’est voler plus haut qu’on ne croit.
    Les frères Nasser ne se focalisent pas sur les difficultés énormes que vit leur pays, La Palestine.
    « 200 mètres » de Ameen Nayfeh se focalisait sur l’absurdité administrative israélienne liée à un Mur qui séparait un homme de sa famille de deux cents mètres. Un road movie sur fond inévitable de conflit israelo-palestinien ; « Gaza mon amour » ponctue par petite touche ce conflit.
    On a compris que le méchant c’est Israël, et on le devine ici ou là.
    Les frères Nasser ne le répètent pas. Ils ont décidé de montrer une autre Palestine, une Palestine ordinaire où un homme cherche à séduire une femme ; un pécheur quelque peu défriché par la soixantaine.
    C’est rare de nous conter ça en Palestine.
    Encore plus rare entre deux êtres qui ont atteint la soixantaine.
    Maintenant, je reste dubitatif quant à cette histoire de statue de bronze récupérée des filets de notre pêcheur. Je m’attendais à ce que les frères Nasser nous montre la soi-disant récompense. En vain.
    Je dois reconnaître que je n’ai pas vraiment saisi le lien entre ces deux récits à part la présence du pêcheur.
    Lui donne-t-elle du courage pour déclamer sa flamme ?
    La perspective d’une soi-disant récompense lui permet-il d’envisager un avenir radieux avec cette femme ?
    Pourquoi chercher à tout prix un signe ?
    « Gaza mon amour » est tout simplement une fleur palestinienne au bout d’une roquette israélienne.
    Et ça fait du bien.
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    Bon petit film, bien sympathique. On ne perd pas son temps, non ! Les acteurs sont excellents, l'intrigue est bien menée. Il y a des moments drôles et/ou surprenant. Autre intérêt de poids : une vision de la vie en Palestine qui fait parfois rager et/ou sourire et qui est plutôt inhabituelle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2022
    A la fois comédie romantique et satire politique, une chronique attachante et pleine d’humour décalé, mais manquant aussi de rythme, de la vie d’un vieux pêcheur amoureux d’une couturière en territoire occupé, interprétés par l'excellent duo Salim Daw/Hiam Abbass.
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