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    Arthur Rambo
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    84 critiques spectateurs

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    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Un vrai sujet, contemporain de sa création, mais qui a ce malheur de tomber dans la caricature. Oui une fracture existe, mais tout n'est pas aussi simple que cela, des nuances sont nécessaires.
    À vouloir simplifier, "Arthur Rambo" rate sa cible et tombe dans le simplisme.
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 841 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2022
    Réalisé par Laurent Cantet, Arthur Rambo est un long-métrage dramatique de qualité, inspiré d'un fait réel. L'histoire nous fait suivre un jeune écrivain issu de la diversité qui se voit couvert de louanges pour la sortie de son roman. Seulement, le rêve va rapidement se transformer en cauchemar quand d'anciens commentaires publiés sur internet vont refaire surface et ainsi le faire passer de statut d'exemple à celui d'infréquentable. Ce scénario parvient à immédiatement capter l'attention et s'avère prenant à vivre, d'autant plus que sa durée est relative puisqu'elle est à peine d'une heure et vingt minutes. Le sujet est intéressant car il questionne et est bien traité à travers ce récit touchant. Il pose de véritables questions morales et interroge sur la liberté d’expression. De plus, le film ne tombe pas dans le manichéisme en confrontant les deux points de vue et la défense de l'accusé peut s'entendre. Mais cet accusé va être lâché dans sa chute par une grande partie de son entourage lui tournant le dos et va trouver peu de soutien auprès de lui. Un personnage ambigu, convenablement interprété par Rabah Nait Oufella qui trouve un rôle attachant et dont le sourire va s'effacer peu à peu à mesure que le scandale l'affecte de plus en plus. Il est entouré par d'autres comédiens tout aussi appréciables, offrant des relations d'une belle sincérité. Leurs échanges sont forts en émotions grâce à des dialogues d'une grande franchise. Les mots ont une véritable portée. Ils sont durs et impactants, mais empreints de vérités afin de tenter de lui faire comprendre la gravité de ses écrits. Tout cela se ressent à travers la réalisation, qui par sa simplicité parvient à montrer l'isolement de Karim et faire ressentir sa vision des choses. La façon d'incruster les messages à l'écran apporte également beaucoup en distillant ces informations au fur et à mesure de la soirée. Un visuel accompagné par une b.o. se fondant parfaitement dans l'ambiance et comportant quelques morceaux agréables. Hélas, cette affaire s'achève de façon un peu rapide, sans réellement avoir de conclusion. Une fin nous laissant un peu sur notre faim, surtout que vu sa courte durée, il aurait pu être plus généreux et montrer les répercutions sur le long terme, car ici l'histoire se déroule dans un espace temps très réduit. Malgré tout, Arthur Rambo s'avère être un film d'une belle profondeur méritant d'être découvert.
    benitoberlon
    benitoberlon

    45 abonnés 968 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2022
    Pas mal puis des hauts et des bas. Un peu trop scolaire à mon gout, mais à mon avis, une bonne réflexion sur le monde d'aujourd'hui, à base du tweet, de scandale et de polémique lié à notre propension à nous enflammer pour tout et n'importe quoi (à juste titre ou non). Ambiguë et chacun se fera sa propre idée sur le personnage (inspiré, rappelons le, d'une histoire vraie)
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Une histoire tirée de fait réel, qui m'a fait exploser de rire par les tweets d'Arthur Rambo (Marcel Deschamps), moi qui aime l'humour du 3e degré. La première partie du film est convaincante, cependant sa deuxième qui évoque la descente aux enfers de l'auteur est beaucoup moins captivante, et c'est dommage ! conclusion : ils ne changeront jamais lol. 3 bonnes étoiles pour cette histoire à découvrir. ---- Janvier 2023---
    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    39 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2022
    Il ne faut pas se leurrer. Déverser autant de venom et puis se justifier sa haine pour avoir soi-disant des abonnés, il faut être drôlement naïf pour y croire. Même Taubira (dont je ne suis pas fan l'avait condamné à l'époque.. à sa façon).

    Ce film m'a fait découvrir ce fait divers. Mais contrairement aux autres je n'ai pas trouvé de condescendance..

    Cantet semble présenter les faits sans partie prise. Les tweets présentés en fond noir m'ont beaucoup choqué. Quelle haine ! De plus, mise à part sa maman, aucun de ses proches ne condamne ses propos. Un moment, il se justifie en leur disant "vous avez écrit avec moi". Glaçant.

    J'aurai aimé mettre 4 étoiles mais j'ai trouvé que aucun acteur n'est convaincant. Tout le monde joue mal. Dommage.
    Paul L
    Paul L

    20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2022
    Le film est très rythmé au début mais dès la révélation au grand public des tweets, on ressent un gros coup de frein où très peu de choses ne se passe...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 192 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    “Entre les murs”, “L’atelier”... Laurent Cantet nous questionne régulièrement sur des sujets sociaux et "Arthur Rambo” est l’occasion pour lui de nous mettre en pleine face notre identité numérique et la spontanéité que nous y apposons. L’histoire nous présente Karim D., un jeune auteur en pleine ascension. Son premier roman sur l’immigration est d’ailleurs la cible d’une adaptation cinématographique. Pourtant, la carrière de cet homme d’origine algérienne va brusquement s’arrêter après la découverte de centaines de tweets racistes, antisémites, homophobes, misogynes, postés il y a des années sous le pseudonyme “Arthur Rambo”. L’écrivain au charisme fou s’attise alors la haine de tout son entourage. Peut-on rire de tout et s’exprimer sur tout ? Laurent Cantet signe une œuvre troublante et très actuelle sur le poids des mots à l’heure des réseaux sociaux.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Roub E.
    Roub E.

    756 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    Inspiré de l’affaire médiatique Mehdi Meklat le film de Laurent Cantet échoue pour moi presque sur toute la ligne à la décrypter en survolant ou escamotant les différents sujets qu’elle permettait d’ouvrir. Que ce soit les réseaux sociaux comme déversoir de haine, sur la possibilité ou non d’interpréter des phrases qui du coup n’ont pas de contexte, sur les bulles médiatiques qui explosent avant qu’une autre prenne la place, sur le fait qu’une personne avec des origines différentes auraient put être traitée différemment pour les mêmes faits et j’en passe cette histoire permettait d’évoquer beaucoup de sujet de société. Mais Arthur Rambo est un film trop froid, trop superficiel, trop lisse à l’image de son personnage principal qui donne la curieuse impression d’être tout le temps perdu et surtout manquant gravement de complexité. Bref un film qui a toutes les caractéristiques de l’essai manqué.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2023
    Une satire contre le fléau des réseaux sociaux, c'est forcément intéressant. Les dérives du monde de la prose facile, où le média à une emprise sur nos opinions, où il est quasiment impossible de renier son passé. L'étau dans lequel se trouve Arthur Rambo est pertinent. Jusqu'à quel point des mots peuvent ruiner une trajectoire professionnelle ? Assumer ses écrits jusqu'au qu'au non-retour. Le film remet en question l'apologie de la libre pensée et son pouvoir anesthésiant dans un désir de carrière. La confusion de la situation et le vertige du réseau social prend ici un sens particulier, qui rend le tout terrifiant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2022
    Laurent Cantet s’est ici inspiré de l’histoire de Mehdi Meklat, figure médiatique et littéraire en vogue issue d’un quartier populaire de Seine-Saint-Denis, qui se fit rattraper en 2017 par des centaines de tweets immondes écrits sous pseudonyme, le faisant instantanément devenir un paria pour ceux qui l’encensaient la veille. Un peu trop froid et théorique dans sa première partie, Arthur Rambo bascule dans une deuxième partie plus introspective et plus intéressante, qui révèle toutes les contradictions et les parts d’ombre du personnage, sans jamais le juger ni fournir trop d’explication. Avant de s’arrêter un peu brutalement au bout de 1h25, abandonnant quelque peu ce (court) long-métrage à l’état d’esquisse. Ce film imparfait a néanmoins le mérite de s’interroger sur le statut nébuleux et mystérieux des réseaux sociaux, zone grise échappant à tout contrôle et dont nul n’est réellement capable d’en définir l’essence, la réalité objective et la portée de propos dont les auteurs sont souvent cachés derrière leurs écrans.
    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 732 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Laurent Cantet adapte ici l'affaire Mehdi Meklat au cinéma. On peut y suivre Karim D, jeune écrivain, encensé par la critique pour la sortie de son dernier livre. Mais alors que la fête bat son plein, de vieux tweets nauséabonds publiés quelques années auparavant sous le pseudonyme d'Arthur Rambo vont refaire surface. Ce film a le mérite d'interroger le spectateur sur de multiples questions. Rabah Naït Oufella est très crédible dans son rôle d'auteur à succès, tenaillé entre ses origines populaires et le milieu bourgeois de l'édition, qui va vite le laisser tomber. Malgré un gros passage à vide au milieu du film, c'est très intéressant de voir le regard du petit frère de Karim qui peut être sujet à interprétation. spoiler: Dommage que la fin laisse un goût d'inachevé
    car dans l'ensemble le cinéaste est plutôt inspiré, même si c'est loin d'être son meilleur film.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    38 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2022
    Librement adapté de l’affaire Medhi Meklat [collaborateur du site en ligne « Bondy Blog », de l’émission « Comme on nous parle » de Pascale Clarke sur France Inter et co-auteur du livre « Burn out » (2015)] qui avait défrayé la chronique en 2017, le film décrit, avec la précision d’un médecin légiste, l’influence des réseaux sociaux qui brûlent ce qu’ils ont adoré et rappelle aussi que ce qui est diffusé sur Internet n’est jamais oublié. C’est aussi une version moderne et proche des « Illusions perdues » de Balzac où on ne pardonne pas à Karim D. (excellent Rabah NAIT OUFELLA, tout en nuances), bien sûr, ses tweets outranciers (racistes, homophobes, antisémites et misogynes mais qui, pour lui, était du 3e degré, histoire de voir jusqu’où il pouvait aller, tout en étant de son époque où tweeter est aussi naturel que respirer) mais aussi son origine sociale, de l’autre côté du périphérique parisien (où, malheureusement, ses propos étaient pris au 1er degré par les jeunes). C’est son succès (sortie de son livre « Débarquement » où il évoque sa mère algérienne, favorablement accueilli par la critique) qui est responsable de sa chute alors que ses tweets (200 000 suiveurs) parus avant sa célébrité, sous le pseudonyme potache d’Arthur Rambo, ne choquait pas grand monde et même étaient transférés, y compris par ses proches. Bonne illustration de l’adage latin, Arx Tarpeia Capitoli proxima, il n’y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne ! Le film n’est, ni, une illustration modernisée de « L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde » (1886) de Robert Louis Stevenson (1850-1894), allégorie de la double personnalité de chacun, écartelé entre le bien et le mal, ni une réflexion sur la différence entre l’artiste talentueux et l’homme méprisable dont l’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) est le prototype : prix Renaudot en 1932 pour « Voyage au bout de la nuit » et dont les propos antisémites, notamment dans « Bagatelles pour un massacre » (1937) et son attitude pendant l’occupation nazie lui valurent l’emprisonnement, la confiscation de ses biens et l’indignité nationale.
    Willard_S
    Willard_S

    19 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2022
    Un film assez paresseux, on ne sait pas trop où Laurent Cantet veut nous amener. Après avoir posé la situation de départ, le film enfonce des portes ouvertes pendant 1h30 sans vraiment aller au fond de son sujet qui pourtant était intéressant. Même l'interprète principal, Rabah Naït Oufella, qui pourtant était très bon dans "Grave" de Julia Ducourneau, ne semble pas y croire, le spectateur encore moins...
    Ismael
    Ismael

    66 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2022
    Laurent Cantet étant un cinéaste que j’affectionne particulièrement, il m’est un peu difficile d’écrire ces quelques lignes. Surtout que le talent de réalisateur de l’auteur de l’Atelier et d’ Entre les murs n’est pas vraiment en cause ici. En effet il filme cette histoire avec le même soin, la même vitalité et le même souci du réel qu’il a eu dans tous ses précédents films. Rien à dire du côté de la photo ou de l’interprétation non plus. Si le personnage de Karim D interroge en lui-même- on y reviendra plus loin-ce n’est nullement la faute de son interprète Rabah Naït Oufellah.

    Non le problème avec cette histoire, qui s’inspire vaguement de l’affaire Medhi Meklat, c’est celui de son angle d’ approche. Pour résumer très rapidement le pitch, un jeune écrivain à succès, issu des banlieues et des minorités comme on dit, voit soudain son passé le rattraper sous la forme de tweets antisémites et haineux écrits sous un pseudo (le fameux titre du film). Cantet choisit de traiter le sujet comme une sorte de cauchemar éveillé filmé quasiment en temps réel. On y suit, la descente aux enfers d’un jeune homme dans la tourmente, qui n’a rien vu venir et qui se décompose progressivement au fur et à mesure que le film avance. Comme pour illustrer ce processus de chute, la caméra ne le lâche pas d’une semelle dans sa dégringolade.

    Stylistiquement ce choix peut se défendre même s’il semble plus adapté à un court métrage un peu expérimental (ce que le film, avec une durée de seulement 1h 27, n’est pas loin d’être) qu’à un véritable film de société. Du coup ça donne à cette histoire très moderne de déchéance sociale quelque-chose d’ un peu anecdotique et superficiel, alors que les sujets sous latents sont pourtant sociologiquement des plus complexes et épineux.

    En d’autres termes ça manque de hauteur de vue et de contexte pour qu’on puisse vraiment comprendre les tenants et aboutissants de ce qui nous est montré à l’écran . Le personnage de Karim D par exemple apparaît au spectateur comme un gars plutôt banal. Il nous est pourtant paradoxalement présenté comme étant brillant, avec déjà une réussite sociale considérable et ayant visiblement noué une multitude de contacts dans des milieux très différents. Comment tout cela est -il arrivé ? Quel est son background, son parcours ? On ne le saura pas et ce sont pourtant tous ces ingrédients là qui permettraient de vraiment comprendre le drame personnel qu’il vit. Par son choix délibérément elliptique, centré sur l'immédiat et l’instant présent, le film pose un peu ses propres limites et c’est dommage.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2024
    Tiré d’un fait réel (l’affaire Mehdi Meklab). Auteur d’un livre prometteur, il a publié auparavant des tweets provocateurs qu’une cabale monte en épingle. Une erreur de jeunesse qui tourne au naufrage, un mur d’incompréhension, les chantres du politiquement correct au créneau... Pas de conclusion dans ce film sobre au son perfectible. Intéressant. P.S.: j'aime bien l'affiche.
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