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    Attente
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Attente" et de son tournage !

    L'attente palestienne

    Le réalisateur palestinien Rashid Masharawi raconte ce qu'est l'Attente des siens, inscrite dans le conflit israëlo-palestinien : "Nous, les Palestiniens, avons le sentiment de ne pas contrôler notre destinée. L'espoir d'une éventuelle solution surgit régulièrement puis s'évanouit et nous recommençons à attendre. L'attente fait partie intégrante de nos vies. Elle est à la racine de tout notre être."

    Un tournage atypique

    Rashid Masharawi revient sur l'étonnant tournage d'Attente: "J'étais en Europe au moment où j'ai commencé à écrire le scénario, car durant cette période, l'occupation israélienne m'empêchait de me rendre dans ma maison à Ramallah. En effet, en tant que palestinien possédant un passeport issu des accords d'Oslo, je ne pouvais me rendre en Palestine, en Syrie, et au Liban, pays où je devais tourner. Je me trouvais donc dans une situation absurde, drôle et triste à la fois, puisque le sujet de mon film c'était aussi "l'attente". Je ne voyais à cette situation qu'une seule issue : aller dans les camps de réfugiés en Palestine, en Syrie et au Liban où les gens attendaient depuis plus de cinquante ans. Une fois que je suis arrivé chez ces réfugiés, je leur ai demandé qu'ils jouent cette attente, ce qui en a amplifié le côté absurde et comique."

    Road-movie

    Rashid Masharawi voit Attente comme un road-movie : "Partir de la situation Palestinienne et de cette attente imposée au peuple Palestinien pour en faire un road- movie, cela voulait dire inciter les personnes encerclées et enfermées à bouger malgré tout. En principe, l'attente est passive, mais les rêves, l'espoir, et la persévérance de ces réfugiés peuvent parfois la transformer en grande et belle action."

    Au contact des réfugiés palestiniens

    Pour Attente, Rashid Masharawi a rencontré de nombreux réfugiés palestiniens se trouvant dans la soixantaine de camps de réfugiés du Liban, de la Syrie et de la Jordanie, avec l'envie de "réaliser une carte humaine de la Palestine." Le cinéaste explique à propos de ces réfugiés : J'ai constaté que leurs vies ressemblaient à la mienne. Celle d'un "être" interdit de voyager, le fils d'un réfugié attendant quelque chose, comme si nous étions tous en train de tisser nos rêves nulle part."

    Un réalisateur pour une reconnaissance

    Le réalisateur Rashid Masharawi est lui-même un réfugié. Fils de réfugiés, il est né et a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Depuis 20 ans, il consacre son activité de réalisation à la situation palestinienne. "J'espère que mes films aideront les gens à comprendre, à ouvrir des discussions sur la crise des réfugiés", dit le cinéaste. "J'espère que les décideurs seront touchés et agiront. Mais je suis réaliste. Je n'ai pas le fantasme de faire revenir tous les réfugiés et de régler le problème en un jour. Il n'empêche que le problème des réfugiés est réel et qu'il faut bien en tenir compte. Il suffit de visiter n'importe quel camp de réfugiés pour comprendre. Ces gens n'ont pas choisi leur situation. Je pense que ceux qui ont été chassés ont droit à une reconnaissance. Ils attendent depuis 1948."

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