Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shephard69
273 abonnés
2 259 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 septembre 2015
Une belle histoire d'amitié impossible ou le regard d'un enfant sur la persécution des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Un film solide à la mise en scène sobre et à la photographie volontairement terne mais d'un ensemble chargé d'émotions, un récit puissant qui ne juge pas les protagonistes. Proche du chef d'œuvre, une petite perle.
Un beau film d'amitié basé sur les souvenirs personnels du réalisateur, Louis Malle (Les amants, Lacombe Lucien, Fatale, ...). Les deux jeunes interprètes font le film mais Louis nous délivre tant bien que mal un message d'espoir : Au revoir les enfants...
Ce film commence sur le quai d'une gare : Julien, 12 ans, repart en pension loin de Paris en guerre, loin de sa mère aussi. Plus tout à fait enfant, mais pas encore adulte, il repousse les baisers de sa mère avant de s'accrocher à elle une dernière fois. Chez les Pères, on accueille 3 nouveaux élèves, parmi eux, un enfant de l'âge de Julien, il s'appelle Jean Bonnet. Il est brillant, passionné de lecture et de maths, et un peu mystérieux aussi. Les 2 garçons s'observent, hésitent entre se détester ou devenir amis. Et puis les brèches s'ouvrent, chacun se révèle doucement à l'autre, et l'amitié fleurit alors sans aucune barrière. Sauf que c'est la guerre, que les Allemands sont partout, et que Jean Bonnet s'appelle Jean Kippelstein. "C'était il y a plus de 40 ans, mais je me rappelle chaque seconde de ce matin de janvier 1944", dit Louis Malle d'une voix pleine d'émotion. Nous non plus nous ne pourrons pas oublier le regard de ces enfants victimes de la barbarie. Un grand film !
Ce film autobiographique est très émouvant mais aussi très dur. C’est certainement l’un des meilleurs films de Louis Malle. Une belle brochette d’acteurs inconnus mais bourrés de talents. Le scénario à lui seul soutient entièrement le film en le transformant en une pure merveille du cinéma français. 14 / 20.
Après plusieurs années passées aux Etats-Unis, Louis Malle revient en France pour réaliser une fiction basée sur un événement traumatisant de son enfance. Le réalisateur se met lui-même en scène, comme par procuration, sous les traits du jeune Julien, collégien d’un établissement catholique où trouvent refuge trois enfants juifs en 1944. Abordant différemment le douloureux sujet de la déportation, cette oeuvre très personnelle, aussi digne qu’intimiste, m’a touché par sa justesse et sa sincérité.
Au revoir les enfants est un film exceptionnel. Louis Malle livre un film autobiographique sur la vie d’un pensionnat durant la 2nde guerre mondiale. 3 nouveaux enfants arrivent mais ils sont juifs. Une relation d’amitié va naître entre l’un d’eux et un autre pensionnaire. Le scénario se base sur la vie quotidienne de ce pensionnaire, et on ne s’ennuie pas. Les personnages, grâce à un excellent jeu d’acteurs, sont très attachants et la chute du film n’en ai que plus douloureuse. Un grand bravo !
Beau, simple, tragique et bouleversant, magnifiquement bien interprété par de jeunes talents aussi crédibles qu’attendrissants, Au revoir les enfants émeut et amuse tout en n’oubliant pas son contexte. Louis Malle signe ici un chef-d’œuvre français inoubliable, rempli d’émotions sincères, de passages touchants et d’une fluidité alarmante. À voir et à revoir.
Un drame terriblement poignant, du début a la fin, humain, avec des personnages attachants ! Surement l'un des film qui fera le plus ressentir un des épisodes les plus sombre de notre pays.
1944, dans un collège catholique, le jeune Julien voit arriver en cours d’année un jeune camarade fier et secret : Jean. Ils finiront par devenir ami, il finira par découvrir, malgré tous les non dits la judéité de son ami. Un jour la Gestapo débarque pour une rafle d’enfants. Inspiré par un souvenir de jeunesse, Louis Malle s’était juré de traiter ce fait divers autobiographique dans un film. Il lui fallu 40 ans. Dans la réalité, il assista à cette rafle, mais ne fût jamais ami avec un des raflés. Lion d’Or à Venise et multi césarisé ; ce film cumula les prix en 1987 et 1988. Louis Malle parvient très bien à nous montrer la cruauté de l’occupation à travers les yeux de ces pré adolescents. On suit le quotidien très perturbé de ces enfants : bombardements, malnutrition, marché noir, peur du soldat allemand, la gestapo,… Les enfants se révèlent avoir une capacité d’adaptation énorme même dans les situations les plus extrêmes ; ils conservent même une forme de cruauté entre eux. Et puis on voit les petites lachetés des adultes au quotidien comme les petits actes de résistances passives. Un film bien meilleur et plus fin que « La rafle » sorti cette année. La scène finale, très émouvante, elle, ne tombe pas dans la facilité larmoyante. Par contre aucun de ces enfants ne fera carrière dans le cinéma ou le théâtre, n’étaient-ils pas assez bon comédiens ? Je pense que c’est là une faiblesse du film. Un film de sensibilisation très bien adapté au jeune public… Montrez le à vos enfants…
Un drame simple, peut-être un peu long, mais bien interprété. La fin est particulièrement poignante. Le témoignage d'un réalisateur, d'après son vécu, sur la traque et l'extermination des juifs lors de la seconde guerre mondiale...un regard intéressant et nécessaire.
Treize ans après Lacombe Lucien dont la polémique l’avait fait s’expatrier aux Etats-Unis, Louis Malle revient en France et récidive avec « Au revoir les enfants », qui retrace un épisode bouleversant de sa jeunesse lorsque, petit bourgeois pensionnaire dans un internat catholique, les allemands viennent arrêter trois garçons juifs cachés par le père Jean : « Nous allons prier pour les victimes pais aussi pour les bourreaux. » Si la vie au collège met un du temps à trouver son rythme, le film se poursuit avec des scènes fortes et réussies comme celle du restaurant, la projection de « Charlot émigrant », un « Notre Père » pathétique et le sinistre « au revoir les enfants » suivi du bouleversant « au revoir mon père. »
l'idee du film est unique mais il est lent et long, il n'a pas d'émotion, raconter l'histoire de 2 enfants dans une ecole catholique au cours de la seconde guerre est bien de savoir qui s'est passé dans l'epoque mais je ne recommande pas le film dans la soirée ou si vous êtes somnolent