Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.
L’idée de Février vient de l’envie de faire un court-métrage consacré au grand-père du réalisteur. « Vers la fin de sa vie, il a cherché à récupérer sa sœur qui vivait dans un village voisin, afin qu’ils puissent vivre ensemble et s’entraider. » La deuxième partie, son parcours à l’armée, a été imaginée au cours d’un rêve mais est aussi nourrie des récits de ce grand-père.
Le tournage était censé débuter par la troisième partie du film mais la veille du tournage, l’acteur principal a annulé sa participation, ruinant les plans de Kamen Kalev. Finalement, ce dernier a réussi à retomber sur ses pattes en tournant le film dans sa chronologie : « De cette façon, j’avais les deux premières parties achevées et montées lorsque j’ai commencé la troisième, qui finalement a un peu changé par rapport au scénario initial. »
Avant de faire du cinéma, le réalisateur faisait de la photographie. Le cadre est donc primordial à ses yeux : « quand j’écris, je vois les images et j’ai déjà le découpage en tête. C’est important pour moi de ne pas monter beaucoup. Cela consiste du coup à privilégier des plans qui peuvent faire vivre au maximum l’espace et le personnage, de façon à offrir au spectateur la possibilité de partir dans son propre rêve et se reconnecter ensuite au film sans avoir perdu le fil de la narration ».