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    Madre
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    Abus Dangereux
    Abus Dangereux

    37 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Elena (Marta Nieto), espagnole et responsable d’un restaurant, croise sur la plage du Vieux Boucau (son lieu de travail et de vie) Jean (Jules Porier), adolescent en vacances et croit reconnaitre en lui son fils disparu (enlevé)10 ans auparavant sur le même site et jamais retrouvé. Cette rencontre mettra, en quelque sorte à la fin du film, un terme à la quête de cette jeune femme qui ne parvenait pas à faire le deuil. Bizarrement catalogué « thriller », ce drame psychologique absolu est porté par une actrice hallucinante qui livre une prestation « coup de maître » et ce, dés la scène d’ouverture. Surnommée « la folle de la plage » par les habitués des lieux, Marta Nieto nous entraine dans sa quête obsessionnelle, nous fait comprendre son manque, son espoir, son désir. Jules Porier est aussi très juste dans son rôle d’adolescent sensible, rebelle, intelligent , amoureux. Très bonne direction d’acteurs et mise en scène aboutie font de Rodrigo Sorogoyen un réalisateur de plus en plus important. A voir pour tout cela, et encore une fois, pour assister à la naissance d’une grande actrice.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    La scène d’ouverture de “Madre” est bouleversante. Elena assiste impuissante au téléphone à la disparition de son enfant. En pleurs, celui-ci ne retrouve pas son père alors qu’ils étaient partis à la plage dans les Landes. Un lent fondu apparaît sur cette même plage. Quelques lettres à l’intensité brutale : 10 ans plus tard. Voici donc une décennie que cette mère erre sur les plages en quête d’un indice pour retrouver son enfant devenu adolescent. Cet espoir qu’il vit encore ne la quitte pas. Dévastée, elle s’accroche un jour à un adolescent français qui lui rappelle son fils disparu. Elle se lie d’amitié avec et parvient désormais à esquisser quelques sourires. Mais cette relation ambiguë n’est pas saine. Et les vrais parents de l’ado la remarque. “Madre” est l’un des drames les plus poignants de cette année. La douleur réside perpétuellement dans le regard de cette mère qui avance tant bien que mal dans la vie. Si on dit qu’il n’y a rien de pire pour un parent que d’enterrer un enfant, ne pas savoir, est peut-être encore plus accablant.
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    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2020
    Après Reino, thriller confus sur les sombres dessous de politique espagnole, et le début angoissant de Madre, le réalisateur Rodrigo Sorogoyen nous prend à contre-pied et change totalement de registre. Là où on s’attendait à une enquête policière ou à une sourde vengeance, on atterrit dans une petite station balnéaire du littoral basque français, dix ans après la disparition d’un petit garçon de six ans. Le film est alors porté par une actrice incandescente au charme lumineux, la belle Marta Nieto - justement récompensée par le Goya de la meilleure actrice - qui incarne le rôle-titre de la mère - madre - , celle-ci n’ayant pas totalement fait le deuil de son enfant. Sa rencontre avec l’adolescent qu’il aurait pu devenir est le vrai sujet de ce film. Avec une grande pudeur, avec beaucoup de finesse, le scénario valse et tangue, explore quelques fausses pistes et finalement se rattrape aux branches, conduisant habilement le spectateur vers une conclusion plutôt cohérente. Du beau travail !
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2020
    Dix ans ont passé depuis la disparition inexpliquée d'Ivan, son fils âgé de six ans seulement, sur une plage landaise. Elena ne s'en est jamais remise, qui a quitté l'Espagne et est venue s'installer sur les lieux du drame.
    C'est là qu'elle rencontre Jean, un adolescent qui aurait eu l'âge de son fils et pour lequel elle ressent une attirance trouble.

    Le pitch de "Madre" est particulièrement efficace qui laisse entrevoir un thriller façon "Ne le dis à personne" dont l'enjeu serait d'élucider les conditions de la disparition d'Ivan voire de le retrouver vivant.

    Mais le film prend une direction différente. Il s'agit moins d'un polar que d'un drame intime. Le scénario se désintéresse de la disparition d'Ivan pour se focaliser sur l'impossible reconstruction de sa mère. Comment reprendre une vie normale quand on a perdu son fils ? Comment faire son deuil quand les conditions matérielles de ce deuil - la certitude du décès de l'être disparu et la disposition de son corps - ne sont pas réunies ?

    Pour Elena la rencontre avec Jean constitue un quitte ou double. Cet adolescent si beau, si vivant risque de lui rappeler avec une douloureuse acuité la perte de son fils. Ou bien, elle peut espérer à son contact se mithridatiser et renaître enfin.

    Il y a dans la relation entre Elena et Jean, son cadet de plus de vingt ans, une dimension incestueuse avec lequel le film tangente - comme l'avait fait en son temps "Le Souffle au cœur" de Louis Malle. Ce n'est peut-être pas la partie la plus intéressante de "Madre" dont on regrette qu'il prenne ce parti là dans sa seconde moitié - quand bien même l'interprétation toujours juste de Marina Pieto lui évite de sombrer dans le pathétique.

    Reste toutefois la bluffante maîtrise de Rodrigo Sorogoyen. Le réalisateur de "Que Dios nos Perdone" et de "El Reino" accumule les plans séquence d'une impressionnante maestria à commencer par le premier qui dure pas moins de quinze minutes - et que le réalisateur avait dans un premier temps sorti en court métrage. Le procédé est repris tout le long du film au point qu'on puisse parfois y voir de l'esbrouffe. Mais, pratiqué à ce niveau, l'art du plan séquence inspire plus d'admiration que de réprobation.
    jean l.
    jean l.

    146 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Chef d’œuvre de délicatesse
    Rodrigo Sorogoyen nous surprends avec ce film intime qui commence comme un thriller
    Willie Cicci
    Willie Cicci

    23 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Rodrigo Sorogoyen s'affranchit des codes dans ce très beau mélodrame qui flirte avec le thriller. A ne pas manquer !
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2020
    Qu'est-ce que j'ai adoré ce film !! Un film à personnage, superbement bien mené et écrit.
    Le début est déjà très intéressant en soit et accrocheur, avec une intrigue se déroulant par téléphone avec de l'hors champ tourné tout en plan séquence, et qui s'avère en fait être un court-métrage ayant permis de donner vie à ce long-métrage qui n'est que sa suite...
    On se demande donc dés le début vers quoi le film va tendre, puisqu'il débute façon thriller/policier. Va-t-on assister à la quête de la mère pour tenter de résoudre l'affaire afin d'apaiser son âme et de se reconstruire ? Ou de sa vengeance et de sa quête solitaire envers le père irresponsable ou la fameuse "voix" du suspect ? Rien de cela. Le film nous embarque avec surprise dans le développement d'une relation ambigüe entre la mère et un jeune de 16 ans, à travers qui elle voit revivre son fils. C'est intéressant la façon dont cela est amené, car on peut nous laisser penser au départ qu'elle voit en lui son vrai fils, avec une supposée retrouvaille, où il aurait refait sa vie auprès d'une autre famille car en réalité aucun élément n'est donné sur l'enquête et sur un éventuel corps qui aurait été retrouvé etc, donc cette idée pouvait paraître possible à première vue. Puis finalement, des éléments sont distillés au compte goutte pour que l'on comprenne qu'elle projette seulement l'image de son fils disparu à travers Jean, du même âge et qu'on va donc davantage avoir affaire à une intrigue autour d'un développement psychologique très intéressant de la mère ! Donc déjà cette mise en place multi-porte de l'intrigue avec une ouverture progressive dans la définition précise de l'enjeu principal du film, est pour moi brillante !
    Ensuite je suis absolument fan de ce genre de développement psychologique, poussée à l'extrême avec ces différentes strates et degrés de compréhension à mesure qu'avance le film. Et là encore, plus le film avance, plus on est nous même baladé en tant que spectateur sur la vrai caractérisation d'Elena, face à sa difficile reconstruction psychologique. Car l'intrigue laisse aussi planer le doute si oui ou non elle allait emprunter le chemin de la folie pure et simple sans retour possible, ou s'il s'agit simplement d'une instabilité psychologique liée au traumatisme, incluant une part de lucidité et de questionnement suffisant qui permet de lisser l'enjeu dramatique et donc de renforcer la relation entre la mère et le jeune Jean (qui parait comme impossible à priori) vers quelque chose de tangible et même "acceptable" pour le spectateur.
    Sans parler de l'idée incestueuse qui fait partie intégrante du conflit intérieure d'Elena, et appuyée par les personnages secondaires (son mari actuel notamment) qui tente de faire opposition. Autant d'éléments intégrés au développement de l'intrigue et du personnage qui m'a tenu en haleine sans aucun temps morts !
    J'ai adoré la mise en scène de Rodrigo Sorogoyen, le réalisateur, qui laisse le temps à l'intrigue de s'installer, et d'ensuite de la filmer avec de nombreux plans séquences permettant de nous plonger au plus proche de cette relation interdite, au plus proche du réel et de la temporalité de la construction cette relation. Et que dire de la prestation sublime et incroyable d'intensité de Marta Nieto (Elena) et Jules Porier (Jean), jeune acteur que j'avais découvert et déjà beaucoup aimé dans Marvin ou la belle éducation, ou plus récemment dans Play. Le seul bémol que je mettrais c'est quelques problèmes de compréhension sur certaines répliques de l'un ou de l'autre, par moments, que ce soit à cause de la diction/articulation et/ou de l'accent prononcé, il fallait avoir une oreille attentive sur certaine scène pour être sûr de bien comprendre certains mots. Mais cela n'efface en rien le plaisir immense que j'ai eu à regarder ce film, et des émotions qui s'en est dégagées.
    Il peut aussi y avoir débat et réflexion sur le parti pris à la fin du film... mais je l'ai trouvé personnellement bien pensée, permettant de clore la trajectoire des 2 personnages, tout en laissant un espoir dans leur relation future, mais aussi de la reconstruction à présent possible d'Elena. C'est l'autre côté brillant du scénario pour moi, avoir réussi une fin permettant à la fois une résolution et une ouverture. C'est vraiment donc pour moi un film d'une très grande maîtrise à tous les niveaux, dont le résultat est en grande partie dû au travail scénaristique d'une qualité indéniable qui a été fait dans le développement du personnage principal. Magnifique !
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2020
    Mais que ce film est beau et intense ! Le genre de délice cinématographique à tous points de vue qu’on ne voit pas venir mais qui imprègne durablement le cœur et l’esprit. « Madre » est un film d’une complexité dramatique et psychologique rare mais aussi un pur régal pour les yeux tellement les images sont belles. A la barre, un cinéaste vraiment de plus en plus prometteur qui fait partie du renouveau du cinéma espagnol, Rodrigo Sorogoyen. On lui doit l’excellent thriller « Que Dios No Perdones » mais aussi l’an passé « El Reino ». Ce dernier opus sur les coulisses de la politique espagnole et la corruption, acclamé par les critiques, était certes très habile et maîtrisé mais il nous avait laissé sur le bas-côté par son extrême complexité qui faisait décrocher. Ici, il change radicalement de genre (du moins en apparence), laissant le thriller pur et dur de côté pour un drame psychologique mâtiné de suspense voire une tragédie où les enjeux émotionnels sont si forts qu’ils nous coupent le souffle. « Madre » c’est à la fois un fond renversant et intelligent à partir d’un sujet qui tient en haleine et une forme hypnotique et qui émerveille, le tout dans un accord parfait.



    Le long-métrage commence fort par un moment de très haute tension. Une scène d’une quinzaine de minutes faite d’un plan-séquence incroyable qui nous scotche à notre siège dès le départ et augure du meilleur pour la suite. Cette séquence est d’une telle intensité qu’elle nous fait penser à celle de « Scream » premier du nom, de par le côté téléphonique présent dans les deux. Ces premières minutes tétanisent et jouent avec nos nerfs et si la suite est bien plus apaisée et apaisante, elle n’en demeure pas moins magistrale. Sorogoyen n’a pas son pareil pour alterner moments solaires et d’une douceur folle avec d’autres qui mettent nos sens en ébullition (souvent en plan-séquence ce qui accentue l’immersion et la tension), comme la séquence d’ouverture donc. On retient aussi la séquence de l’after dans la voiture et celle de l’irruption de l’héroïne dans la villa familiale, des scènes éprouvantes et stressantes où le suspense atteint son paroxysme. La façon de filmer du cinéaste en met plein la vue et cela se répercute également dans le reste du film où la beauté des images est à couper le souffle.



    En effet, dans un cadre exagérément rectangulaire et écrasé, ce qui a pour effet de faire ressortir encore plus le sublime de ce qui est filmé, le réalisateur compose ses plans comme des tableaux. Un régal pour les yeux où le pays basque en version hivernale est magnifié, sublimé et envoûtant. Les couleurs sont belles à se damner, rares sont les œuvres qui convainquent autant sur le plan pictural (tel que dans un tout autre genre le « Blade Runner 2049 » de Villeneuve). « Madre » doit aussi beaucoup à son personnage principal incarné par la magnifique Marta Nieto qui en plus d’être belle comme le jour est tout à fait bluffante. Ce personnage de femme blessée nous emmène avec lui dans ses bonheurs, ses espérances et ses joies tout autant que dans ses drames, sa tristesse et sa dépression. On partage vraiment ses états d’âmes d’une façon rare et unique. Le trouble psychologique véhiculé par le film peut paraître gênant et le rapport entre les deux personnages principaux répréhensible. Mais cela nous renvoie à nos propres convictions et jusqu’au bout le trouble et un léger malaise sont entretenus de manière soigneuse. Le film nous chamboule, interpelle, c’est aussi ça le cinéma. Les intentions d’Elena restent opaques et la fin, à la fois équivoque et pleine de non-dits, nous laisse faire notre propre avis sur le sujet avec malice. « Madre » c’est plus de deux heures de très grand cinéma, de bout en bout, à voir et à revoir, autant pour sa forme parfaite que pour ce qu’il provoque et raconte. Un must !



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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2020
    Elena est une femme espagnole de 29 ans, elle est également la maman d'un fils de 6 ans en vacances avec son papa au bord de la mer dans le Sud-Ouest de la France.
    Un drame survient avec cet enfant et on se retrouve 10 ans plus tard : Elena ne vit plus en Espagne et dirige désormais depuis des années un restaurant dans les Landes, l'endroit où toute sa vie de mère a basculé...
    Ce thriller dramatique porté par le charme indéniable de Marta Nieto et du jeune et talentueux Jules Porier (déjà vu dans le film "Play") est véritablement touchant de justesse et de sincérité.
    Même si le thème principal peut légèrement surprendre et déranger, l'intelligence et l'habileté du réalisateur nous emportent dans une histoire d'amour au sens large.
    Délicat et troublant, avec en toile de fond les plages sublimes de l'Océan Atlantique.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Au départ, une drame absolu . Ensuite, une relation ambiguë, réparatrice ou toxique difficile de le savoir mais 2 êtres qui se rencontrent, tentent de se réparer. Le spectateur est le témoin de ce pas de deux étrange, attachant, réjouissant, inquiétant, jusqu'à une conclusion très bien trouvée. Les difficultés de la psyché humaine, la difficile ou impossible réparation. Les films de Rodrigo Sorogoyan ont ceci d'originaux qu'ils combinent un sens du réalisme rattaché à la psyché de ses personnages. On a à la fois un film réaliste et étrange. Mention à cette belle actrice qui joue le rôle d'Elena qu'on ne quite pas des yeux et qu'on accompagne dans sa douleur contenue
    Aurélia R
    Aurélia R

    12 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2020
    Un chef d'œuvre cinématographique. J'y suis allée par hasard et j'en suis sortie complètement chamboulée. Le premier film qui m'a fait vivre une telle émotion. C'est beau, c'est immersif, c'est intimiste... C'est émouvant et percutant ! Bravo à l'actrice principale qui est magnifique dans son rôle ! Merci Rodrigo Sorogoyen pour ce moment !
    miouze
    miouze

    45 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2020
    Début de film archi prometteur, le spectateur est accroché au téléphone avec elle, la mère, et on a hâte de regarder les 2h de film qui restent.
    Sauf que rapidement ça devient long et lent. La relation malsaine qui s'installe n'est pas crédible tout le temps.
    La fin est carrément improbable, pour ce qui est de cette mère, dont on ne saura finalement pas à quel point elle voit son fils en ce jeune homme : pense t'elle que c'est lui ? Le croit t'elle toujours vivant ? ou mort ? Ce qui donnerait un regard différent à l'ambiguïté de leurs rapports.
    Les seconds rôles excellents, en particulier A.Consigny et F.Pierrot
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2020
    Il y a une scène à sauver dans le film, la première. Les comédiennes sont justes, la tension à son comble. Grosso modo cinq minutes. Puis 1h 55 d'ennui. Des personnages qui ne nous intéressent pas, pas creusés, un scénario qui patine, des relations qui n'évoluent pas, rien ne se passe, on y croit à peine, et puis, cette scène où le père apparaît, on se dit, on va enfin comprendre ce qui s'est passé, pas du tout ! Genre scène inutile de chez inutile. Comme le film.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2020
    Ce drame psychologique captive de bout en bout en réussissant à contourner tous les clichés du genre. Le cinéaste réussit à créer une tension narrative tout en sachant préserver les zones d'ombre de son scénario. Marta Nieto et le jeune Jules Porier sont surprenants.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Un nouveau grand réalisateur ? Après les épatants films « politico-policiers »
    - Que Dios nos perdone
    - El Reino
    Ce film moins spectaculaire et beaucoup plus intimiste est bouleversant. Souvent sur le fil du rasoir, il conserve précieusement la vraisemblance, la délicatesse et les ambiguités des humains …
    Le long plan-séquence, au début du film, a beaucoup de force et nous laisse imaginer tout ce que nous ne voyons pas !!!
    Il installe tout le sujet du film:
    - comment retrouver son fils à travers une relation « mystérieuse » avec un adolescent ?
    - comment cette relation est-elle « comprise » par l’entourage, les voisins, les parents du jeune homme.

    La réussite du film ce sont la vraisemblance, la délicatesse, la pureté des sentiments, le mystère d’une relation.
    Le réalisateur a évité les pièges,
    très joli film
    Les meilleurs films de tous les temps
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