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    Les Misérables
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    4,0
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    1 094 critiques spectateurs

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    PaulGe G
    PaulGe G

    98 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    on démarre avec la grande réunification de la coupe du monde et on termine par une interrogation. un flic de province vient faire ses premières armes dans le 9 3 . la réalisation n'est ni du cinéma ni du reportage, mais un constat qui fait mouche , qui touche qui bouleverse les idéologies. avec une grande maitrise de mise en scène et un jeu particulièrement bien orchestré, on sait que l'équation n'est pas sur le point d'être résolue. un film coup de point.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2019
    C'est un film qui ne peut pas laisser indifférent. Je trouve qu'il est traité de façon assez objective et reflète une réalité désespérante en mettant en évidence un problème très grave de société. Un grand bravo à Ladj Ly qui a su traiter sans complaisance ce sujet difficile qu'il connait très bien. On en ressort pas très optimiste hélas . . .
    Yves G.
    Yves G.

    1 251 abonnés 3 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Stéphane (Damien Bonnard) est flic. Il vient de rejoindre le commissariat de Montfermeil. Affecté à la Brigade anti-criminelle (BAC), il maraude avec deux co-équipiers, Chris (Alexis Manenti), un Blanc bas du front (avec ou sans majuscule), et Gwada (Djebril Didier Zonga), Ivoirien de la deuxième génération, grandi dans le quartier.

    "Les Misérables" fait le buzz. En compétition officielle à Cannes en mai dernier, il rate de peu la Palme d’Or et reçoit le Prix du jury. Il représentera la France aux prochains Oscars.

    Son affiche, son prologue (une foule bigarrée célébrant aux accents de "La Marseillaise" la victoire de la France au "Mondial" de football de juillet 2018), son titre aux accents hugoliens – contrairement à ce qui est dit dans le film, Victor Hugo n’a pas écrit "Les Misérables" à Montfermeil, mais y a situé l’auberge des Thénardier où Causette a été élevée : on imagine une ode à l’intégration républicaine. On fait fausse route.

    "Les Misérables" est l’œuvre de Ladj Ly, un réalisateur venu du documentaire qui a grandi dans les quartiers qu’il filme. Comme l’adolescent de son film (un rôle interprété par son propre fils), il avait dans sa jeunesse, la caméra vissée à l’œil, enregistré les exactions policières commises autour de lui. À partir de son expérience, il a réalisé "Les Misérables", un court métrage de seize minutes avec le même trio d’acteurs, nommé aux Césars l’an passé. Il y racontait une journée dans la vie de la BAC de Montfermeil.

    Son long métrage reprend la même trame. Unité de temps (si le scénario se déroule sur deux journées, il aurait pu tout aussi bien, et avec une efficacité accrue, se dérouler sur une seule), unité de lieu (la « banlieue » zone de non-droit), unité d’action (comment une bavure policière va mettre le feu aux poudres). La formule est efficace. Le scénario est rythmé. Les personnages sont bien campés.

    Le réalisateur connaît son sujet. Et cela se voit. L’analyse qu’il fait des relations de pouvoir est particulièrement fine – et rejoint les conclusions des études sociologiques de Gilles Kepel ("Banlieue de la République", "Quatre-vingt-treize"). Elles ne se réduisent pas à une guerre de tranchées entre les flics et les gangs. "Les Misérables" montre l’influence des Frères musulmans qui, au nom d’un Islam rigoriste, ont réussi à restaurer un ordre social que la police n’arrivait plus à faire respecter. Il documente leurs relations tendues avec la pègre qui contrôle les trafics de toutes sortes. Il en rajoute une couche avec l’arrivée d’un cirque yéniche dont la disparition d’un bébé lion met le feu aux poudres.

    Comme "La Haine" en 1995, comme "Divines" en 2016, "Les Misérables" explique les motifs d’une violence sociale. Le malaise naît de ce qu’il la cautionne. Car "Les Misérables" n’est pas neutre. Certes, il faut lui reconnaître cette qualité, il ne caricature pas la police. Le trio de flics de la BAC à l’origine de la bavure qui enflamme la cité est – caricaturalement – équilibré : si Chris est un Blanc volontiers raciste, Gwada est, en raison de ses origines, tiraillé. Et Stéphane, plongé dès sa mutation au cœur de cette poudrière, essaie de garder le sang froid que ses coéquipiers ont depuis longtemps perdu.

    Mais "Les Misérables" prend nettement le parti des jeunes de banlieue. Même si le plan final n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout de la logique du film, il est sans ambiguïté : la violence policière appelle en retour un déchainement de violence juvénile – qui touche tous les détenteurs d’autorité. Si jusque là, on avait volontiers suivi Ladj Ly, notre adhésion est stoppée net devant cette glorification à courte vue d’une loi du talion que rien ne saurait cautionner.
    Loïck G.
    Loïck G.

    277 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    On pense aux films dits de banlieue, là où il prend toute sa place, mais pourtant le réalisateur réussit le pari de le rendre plus universel sur la conduite à tenir d’un ordre policier qui se veut irrémédiablement répressif. C’est le gros hiatus de ce récit d’une bavure policière qui va mettre le feu aux poudres dans la cité où les jeunes garçons ont décidé de ne plus appliquer la loi de leurs aînés. Trop de compromissions entre eux, et de connivence avec la police pour qu’ils puissent tolérer un état de fait devenu à leurs yeux corrompu. C’est une nouvelle génération qui voit le jour et qui n’entend pas forcément se mêler au trafic institutionalisé . Quelle voie peuvent-ils alors choisir ? Avant qu’ils n’obtiennent une réponse, un tir de flash ball va allumer la mèche. Une guerre presque sauvage s’engage alors, inavouable de l’autre côté de la rue, insaisissable pour le péquin moyen, ingérable pour une société qui n’arrive matériellement pas à maintenir l’ordre. Si le réalisateur ne cache rien des violences policières, il en évalue la somme de manière radicale. Sans avenir possible pour les uns comme pour les autres. C’est un très grand film, désespérant.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Arno d.
    Arno d.

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Scotché pendant 1h40 a mon siège.
    Une claque.
    Réalisation moderne, aucune pause. On est au coeur de la cité pendant tout le film.
    Au delà de l'action, ce film pose un tableau intéressant de la banlieue, de la société , des crises sociales.
    J'ai A.D.O.R.E
    juls21
    juls21

    9 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2019
    Il est devenu légalement obligatoire de considérer la médiocrité comme du génie absolu : c'est donc un chef-d'oeuvre où les flics racistes/idiots oppressent les admirables et exemplaires délinquants/analphabètes dans une réalisation navrante. Les cases sont donc remplies et on applaudit.👍
    Philippe G.
    Philippe G.

    17 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    D'accord, c'est là un énième film sur la banlieue, après LA HAINE, BANLIEUSARDS, CHOUF, RAÏ et 'en passe. Mais il ne peut malheureusement pas éviter les clichés, sinon il ne serait pas réaliste; comme par exemple si il avait montré des super gentils flics contre de méchantes racailles....Il n'est que le reflet de la sinistre et triste réalité des choses, telles qu'elle existent. Qu'on le veuille ou non. j'adore l'orchestration des personnages, la manière de les montrer, les dialogues, etc...Maintenant, ce qui me fait un peu peur, c'est que Ladj Ly va certainement recevoir après ce film des appels d'Hollywood, surtout après sa nomination aux prochains Oscars. Alors je voudrais lui dire qd'y résister. car si il fait comme tant d'autres réalisateurs avant lui, il va littéralement perdre son âme là bas. Devenir un yes-man, un beni-oui-oui aux ordres des studios qui lui offriront certes un budget mais en l'évidant de toute sa substance créative.
    koB S
    koB S

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Ce film est d’une banalité affligeante. Malheureusement il s’inscrit dans un esprit de pensée unique bien à la mode aujourd’hui. Si le politiquement correct vous barbe, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Film coup de poing, Ladj Ly est le nouveau Spike Lee, le cinéaste qu'il nous manquait pour gagner un oscar! Note de 0,5/5 amplement méritée!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Film demago . Quelques jolies plan mais personnages creux et au final un discours bien pensant. Rien à voir avec la haine par exemple.
    meunier h.
    meunier h.

    4 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Je suis sortie vraiment perplexe face à ce film que j'avais hâte de voir... La première question qui m'est venue à l'esprit est "quel est le message de ce film ? Qu'a-t-il voulu nous faire comprendre ?"
    Ce film manque de nuances, de compassion et d'empathie... Tout y est violent, sans véritable solution... Aucune piste du côté des parents, de l'éducation ou de l'école n'est abordée... Cette brutalité semble normale....
    La citation de Victor Hugo à la fin sonne faux car rien ne sous est donné pour qu'on puisse partager le triste sort de ces enfants défavorisés...
    Alors oui, on est pris dans le rythme, la tension est palpable mais au final j'ai eu l'amère sensation de voir un film qui aurait pu être sponsorisé par le RN.
    Déçue donc...
    L'excellent "La Vie scolaire" de Grand corps malade apporte plus de finesse, de tendresse donc d'authenticité sur la vie en banlieue qu'un film comme Les Misérables stigmatise....
    Dany
    Dany

    15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Clicher sur clicher sur la police sur la banlieue bofff déjà vu revu et revu ! Les acteurs sont pathétiques tout est long lourd et sans importance
    Claudine G
    Claudine G

    177 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Reflet hélas de notre société dans certains coins de banlieue où "la vengeance est un plat qui se mange froid" et dont Ladj Ly a bien défini les contours. Des jeunes, livrés à eux-mêmes, se laissant entraîner par d'autres plus âgés et une police, qui bien qu'habituée à ces lieux, ne peut s'empêcher d'aller à la recherche du moindre petit problème. Notamment Chris, fort de son insigne et qui pousse à la révolte tous ces "petits" malfrats. Bien sûr cela dégénère et la violence est terrible. Cela donne à réfléchir, dans la mesure où trop d'enfants errent dans la rue, sans vraiment savoir ce qu'ils font là, sans but bien précis et livrés à eux-mêmes. Prévoir des activités sportives ou autres, mais il est vrai que notre société a besoin de moyens pour pallier à ce genre de situation trop souvent fréquente dans ces lieux de banlieue ou aux alentours de la capitale. Ce n'est ni bon pour la jeunesse, ni pour la police, ni pour les habitants. Quelle solution pour le futur, ce film, j'espère va être beaucoup vu et ce serait bien que certains responsables le voit....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    Un film rempli de clichés tous plus abjectes les uns que les autres, qui attise la haine et ne va pas aider à régler les problèmes communautaires des quartiers. le fameux policier blanc et méchant qui mène la vie dur au pauvre noir qui n'a rien demandé, aimerait vivre tranquille et est très gentil... Absolument pas représentatif de la réalité. aucun intérêts quant aux dialogues n'en parlons pas...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 novembre 2019
    0,5 parce qu'en lisant les critiques, je me suis dis "ça à l'air pas mal", mai finalement Quelle Déception... C'est à se demander si les 250 critiques très positives sont réelles. Ces personnes ont elles vraiment vu le film. Où est ce que les copains ont mis un avis...

    Je ne rentre pas dans le débat du sujet.... Cité égale vie compliquée... Police égale des gens qui vous font chier.... deal égale c'est comme ça la vie de cité.... Et évidemment, faut glisser la question de la religion sur laquelle je ne m'étendrais pas tellement la question est sensible.

    Lorsque je vois "un film digne de Spielberg", merde, il doit être vexé le Steven..... Perso, je n'ai pas aimé, on surfe sur l'actualité.... le réalisateur aurait dû insérer des images du dernier guet-apens sur la police, histoire d'être encore plus réalise.

    Et j'avoue être gêné que ce film nous représente aux Oscars, je trouve que "Hors Normes" le mérite plus.... Et que dire du titre.... Pauvre Victor Hugo...
    On est loin du niveau de la Haine ou encore de "ma cité va craquer".

    Et j'avoue que les positions du réalisateur sur Zineb et Zemmour, que j'ai vu ensuite, m'ont déçu.
    Le réalisateur reproche mais est tout aussi critiquable.

    Selon moi, film à éviter.... Où à voir en VOD... voire attendre que Canal le passe.
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