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    Les Misérables
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    Jean-loup Maggiore
    Jean-loup Maggiore

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Aucun talent, tentative du film social Bobo sans la maîtrise de Ken Loach.
    Passez votre chemin, ni le message ni la réalisation mérite de perdre son temps.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2019
    Victor Hugo l’avait écrit, il n'y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n'y a que de mauvais cultivateurs. En 2018, Ladj Ly était nommé aux César et récompensé à Clermont-Ferrand pour son court-métrage « Les Misérables ». Un an plus tard, nous découvrons son premier-long métrage sur la croisette en compétition officielle de Cannes. Même titre, mêmes acteurs, même histoire mais en version d’1h42. Damien Bonnard incarne un policier qui intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil dans le 93. Le récit suit sa première journée dans la banlieue et il vivra la pire de sa vie. Nous découvrons dans un premier temps le comportement véreux de ses collègues qui n’hésitent pas à jouer dans la corruption pour être davantage intégrés par les habitants. Chaque minute qui s’écoule est un événement pour qui n’y vit pas. Peu à peu, le film prend des allures oppressantes en prenant le spectateur aux tripes et en ne lui laissant aucun répit. Suite à une bavure policière et à des prises de vue en drone par un enfant, la cité s’enflamme. Bien que l’histoire soit totalement différente, « Les Misérables » rappelle alors « La Haine » de Mathieu Kassovitz. La violence est à la limite du supportable tellement elle exprime une réalité sociale bouleversante. Mais cette intensité n’est pas gratuite. Elle se justifie à chaque instant tout en donnant les points de vue de chaque camp. Plus qu’une claque, « Les Misérables » de Ladj Ly est un brûlant état des lieux de la banlieue parisienne.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Je n'avais pas très envie de voir ce film, je me suis dit encore un film sur la banlieue. Et j'ai entendu le réalisateur et ...je suis allée le voir.
    Ca n'est pas manichéen, les mômes ne sont pas caricaturaux, le policier le moins " sympathique " a de rares moments d'humanité, et quel casting. Des acteurs pas connus, ce qui ajoute à la véracité.
    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: Tu m'étonnes qu'il y a de mauvais cultivateurs! Surtout quand ils font de la monoculture dans des bassins bétonnés, sous perfusion et nourrie aux pesticides.

    Alors oui mais non. Avec son unité de lieu (Montfermeil comme décor à ciel ouvert), de temps (24h) et d'action (une bavure policière), Les Misérables ressemble à une tragédie en 3 actes. On prend un réel plaisir à découvrir les rapport de force et les rouages officieux qui régissent cette...banlieue, cité, quartier populaire...à travers une galerie de personnages tous nuancés qui évite tout manichéisme. On est pris par le mouvement d'une caméra toujours mobile qui induit une urgence et une tension permanentes de situations qui peuvent dégénérer à tout moment.
    Sauf qu'il y l'acte 3, sidérant. Et il remet tout le film en cause.
    Attention, démonstration: spoiler: pendant tout le film, le réal s'attache surtout aux individualités des adultes, leurs postures, leurs magouilles. Leur comportement brutal s'explique dans un contexte de lutte pour un territoire. Les microbes, en arrière plan n'ont pas droit au même traitement. Eux aussi semblent dédaignés par le réal. Ils sont tout juste montrés comme des "petits cons" déjà contaminés par la violence de leurs aînés. A la fin, ils finissent par se retourner contre les adultes dans une révolte organisée, une vengeance préméditée. Mais le réal les traite alors comme une masse d’encapuchonnés anonymes et unis. Il renonce alors à toute pédagogie de leur motivation personnelle et fantasme la rage destructrice d'une génération spontanée sortie de nul part. On avait l'impression de comprendre un peu mieux la banlieue et voilà qu'il renverse la table en annonçant la violence accrue et aveugle de la génération d'après. La "banlieue" (re)devient un lieu de désordre hostile. Et ça, c'est un bon gros message qui abondera dans le sens de ceux qui ont peur de la "banlieue" sans la connaître.

    Bref, Les misérables est un film d’abord captivant qui décrit un réel beaucoup plus sérieusement que ce qu'on entend sur les plateaux TV mais qui finit fasciné par sa propre impuissance à réfléchir aux racines de la violence.
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Petit état des lieux de la situation dans des zones sous tension entre les forces de l’ordre représentée par la « BAC » et les habitants d'une ville du 93. Difficile de parler d’un film comme « Les Misérables » tant on ne connait pas tous les tenants et aboutissants. Une chose est sûre, ce drame de Ladj Ly se veut fidèle à une certaine réalité troublante s’illustrant par des affrontements qui ne cessent de se multiplier. Pas de jugements de valeur, juste des femmes, des hommes, des enfants et des mises en situation de tensions entre eux. Sans emprunter la voie de la facilité non plus, le film nous fait prendre conscience du mal-être et de la souffrance quotidienne vécus par certaines personnes. Sans toujours nous identifier à chaque situation, nous nous mettons à la place des protagonistes. Nous souhaiterions agir comme ci ou comme ça, mais rien ne nous prouve qu’au final cette réaction soit la bonne. Les réactions de chacun sont d’ailleurs de véritables « bombes » à retardement où les mots et paroles choisis représenteraient la poudre et la perte de sang-froid la mèche. Tout ça pour dire que l’équilibre ne tient qu’à un fil. Très bon film, à voir absolument. spoiler: Et au passage, non la fin n’est pas décevante. Elle laisse libre cours à notre interprétation personnelle. Nous offrir un dénouement à cette situation aurait été partial et aurait donc biaisé l’intégralité du long-métrage. Et même si le film est du point de vue de la BAC, cette dernière n’est pas mise sur un piédestal. Les habitants du quartier non plus. C'est une façon de montrer que plus les années passent, plus les pouvoirs publics sont attentistes sur les problématiques liées aux quartiers difficiles pour qu'au final, tout le monde devienne perdant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Un grand film, qui dépeint l'absurde tristesse de la vie en banlieue, où aujourd'hui, toutes les perspectives d'ouvetures semblent barricadés, quand l'accès à la culture semble à portée.

    Le scénario nous entraîne dans une histoire éprouvantes et haletante, où l'on découvre la vraie face des gens que les médias s'approprient et tourne en spectacle aujourd'hui. La police, les jeunes, les faits divers...

    Un grand film
    Did
    Did

    12 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Immense claque !
    Radical, Puissant, Violent...

    Un pur western urbain qui même si il montre une certaine réalité, s'exempt au final de faire sa leçon de morale.
    Que ce soit dans la cité ou dans la Police un homme reste un homme, le bon et le pire sont obligé de vivre ensemble.
    Au-delà de son sujet traité intelligemment on est face à un pur film de cinéma, la photo est superbe, la B.O magnifique ( le cliché Rap Français est totalement écarté et laisse place à une bande son composée avec talent).
    Sa fin ouverte se fermant avec une citation de Victor Hugo est bouleversante.

    Je vous annonce d'ores et déjà le prochain César du meilleur film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2019
    Ce film nous montre l'état de dégradation d'une cité de Montfermeil. En suivant une équipe de la BAC, on pénètre dans cet univers où les règles et la loi sont transgressées en permanence par l'ensemble des protagonistes. Et on découvre que les représentants de l'État font ce qu'ils peuvent pour survivre, à l'instar de la population, en utilisant les mêmes codes d'honneur et de respect que les caïds, les grands frères corrompus. Seul les religieux intégristes ont une morale sécurisantes pour les jeunes du quartier, livrés à eux même. Et ce sont les seuls qui s'en sortent bien dans cette histoire misérable. Amer constat, réaliste.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    J'avoue que la bande-annonce ne m'avais pas du tout convaincu, au point de réellement hésiter sur le fait de me déplacer en salles. Mais bon, les critiques étaient tellement enthousiastes et le cinéma si près que je me suis quand même laissé tenter : à raison. D'ailleurs, après une introduction réussie, la suite n'a pas été pour me rassurer. Légère impression de déjà vu, personnages de flics stéréotypés dont l'opposition paraît limite grossière... Mes craintes semblaient se confirmer, ce « voyage à travers la banlieue » ne proposant rien de vraiment excitant. Pourtant, lentement mais sûrement, Ladj Ly parvient à dresser un portrait beaucoup plus complexe de ses personnages comme de cette misère sociale qu'il décrit. Il n'est pas donneur de leçons. Mieux, même si cela peut paraître paradoxal : il n'a pas de solutions, ne sait pas quoi faire pour améliorer une situation s'étant aggravée dans des proportions dramatiques ces dernières années dans l'indifférence la plus générale. Il ne se cache pas, filme ce qu'il connaît, a même probablement vécu (partiellement, du moins je l'espère!). Ce n'est finalement jamais simpliste, chaque protagoniste, même les plus antipathiques, ayant leur raison d'agir comme ils le font, du côté de la loi comme des « voyous ». Au final, chaque discours s'entend, sans pouvoir être réellement contredit, au point d'en être assez éclairants sur le malaise profond qui sévit dans le département. Mais aussi (et surtout) une vraie œuvre cinématographique, avec beaucoup de densité, de tension, à l'image d'un scénario très bien construit et surtout d'un final impressionnant, explosif à souhait, n'ayant absolument rien à envier (bien au contraire!) au cinéma américain, pour le coup. On pourra toujours débattre de ce dénouement « en suspens », mais il peut aussi se défendre aussi dans cette logique « infernale » et où, comment pourra t-elle s'arrêter. Très solide interprétation. Tout en gardant certaines réserves quant à la manière d'appréhender le premier tiers de l'œuvre, « Les Misérables », également par ses nombreuses scènes mémorables, a la puissance, l'intensité dont peu de films peuvent se vanter aujourd'hui. Assurément l'un des incontournables de l'année.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2021
    La haine alimente toujours la violence, notamment dans les noyaux les plus atteints par la misère et l’indépendance du délit. Ladj Ly nous présente ainsi son Montfermeil natal, du point d’un point de vue interne et externe, grâce à l’appui du spectateur. Il appelle à l’authenticité, en nous immergeant dans une cité malade et rongée par des vices qui croissent sans cesse. Pour un premier long-métrage, ce metteur en scène se révèle vif et ouvert, ne laissant transparaître que son message, tout en s’appuyant de faits vécus. Il interprète les valeurs de Victor Hugo à sa manière, sans l’aspect romantique et en actualisant les drames dans ce nid de guêpes. Il insiste également sur le fait que l’image est un outil de persuasion, la caméra une arme et les yeux sont les témoins du naufrage du peuple français de nos jours.

    Si l’introduction se distingue par la joie, la bonne humeur et cette France unie, patriote jusqu’au bout, l’événement se dissipe rapidement dans certains recoins, non entretenus par l’Etat. Le film ne cache pas son besoin d’être politique et humaniste, car il accomplit parfaitement ce rôle d’intermédiaire entre ces banlieues défavorisées et toute personne étrangère leur climat. L’œuvre mesure également les personnages en ne prenant pas de parti-pris, bien que l’on suive le déroulé par le biais de policiers en patrouille. Le réalisateur prend le temps d’iconiser et de nuancer les propos, car il y a bien une différence entre porter le titre de force de l’ordre et d’assimiler son prestige aux yeux de la loi. On évite souvent les pièges du cliché, tout en amenant des archétypes à remettre en question cet univers. Dans cette violence que l’on dénonce, les débordements que l’on appréhende encore et les menaces de la jeunesse, on reconnaît les symptômes de « La Haine », « Dheepan » ou le récent « Banlieusards », et bien d’autres trouveront leur écho en ce nouveau-né. Donc pas de jugements définitifs, on suggère l’instant et le film nous laisse en perpétuelle réflexion sur ce qu’on observe, sur ce qu’on ressent.

    Et c’est à travers le fil rouge de Gavroche qu’on cherche l’inspiration et l’étincelle, voire le comburant de cette cité, particulièrement étroite et oubliée. Rien n’a évolué et la haine continue de prendre le dessus sur tout. Au plus proche des individus, comme le suggère David Ayer dans son « End Of Watch », le trio de policiers soulève bien la question de l’autorité, la vraie. Nous sommes lâchés dans un « no man’s law » perverti par la peur et la facilité, comme si l’écosystème entretenait tout cela, sans motivation pour en sortir. Tous finissent dans le même panier et récoltent ce qu’ils ont semé. Et si on nous montre que les enfants représentent l’avenir, il y a fort à faire dans ce gouffre, car ils détiennent la clé et la voix nécessaire pour faire tomber ce monde qui intuitivement leur appartient.

    S’agit-il donc de craindre le mouton, le berger ou l’enclos ? Ladj Ly connaît les réponses possibles, mais nous laisse le choix d’intervenir, de rompre avec la fiction ou la réalité et d’enfin ouvrir les yeux et l’esprit. Du court-métrage au film, « Les Misérables » a bien eu le temps de mûrir et d’assimiler cette terreur que sèment maladroitement ou volontairement les forces de l’ordre. De même, il illustre de manière globale ces sanctuaires de misères à travers la nation et le monde que l’Etat délaisse, par manque de solutions ou de conviction. Ce film dénonce, non pas avec violence comme certains auraient appréciés la manœuvre, mais surtout avec du symbolisme là où le dernier acte suffit amplement à justifier une action rapide, afin de préserver des âmes affaiblies par le pouvoir. Reste à savoir si l’écoute a été bonne et si son rôle d’ambassadeur permettra de faire bouger les choses, car il y a dans le fond un message qui persiste à croire en l’espoir de voir les français renaître de leurs cendres.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Le film coup de poing de cette fin d'année ! Accompagné de critiques dithyrambiques après son passage remarqué à Cannes, j'y allais méfiant, une méfiance accrue après les quelques premières minutes étranges durant lesquelles on se demande où le réalisateur veut nous emmener. Et puis sous ses airs de Training Day, le métrage nous propulse en pleine cité où l'on suit le quotidien d'une brigade de la BAC. Immédiatement saisissante, l'action met l'accent sur la relation parfois tendue entre cette brigade et la population sur place, l'impression de clichés passe très rapidement au profit d'un suspens qui va vite devenir haletant, la barrière entre le bien et le mal devient de plus en plus flou au fur et à mesure que l'intrigue avance et nous, pauvres spectateurs, nous retrouvons de plus en plus ancrés dans nos fauteuils, se demandant jusqu'où tout cela va-t-il aller ... Grosses interprétations, sens du réalisme, mise en scène percutante et aucune concession font de ce film une véritable claque, on y est pris à la gorge jusqu'au final, ouvert, et qui nous laisse beaucoup de questions sans réponses ...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Les Misérables ne joue pas la carte esthétisante et métaphorique de La Haine. Non, il s'agit d'une immersion hyper-réaliste dans le quotidien d'une cité avec ses activités sportives et culturelles, ses régulateurs de chaos, son économie parallèle, sa police musclée. De ce fait, le film n'atteint pas la grandeur mythique/mystique de l'opus de Kassowitz. Mais le choix de l'unité de temps et d'action, couplé à une fin épique, lui donne une certaine grandeur. On est pris aux tripes par ce dérapage incontrôlé d'une journée qui part en vrilles complètement. Les comédiens sont très bons, et très bien choisis dans leur variété de profil et de caractère. Le cinéaste-scénariste refuse tout manichéisme : chacun a ses raisons d'agir, commet des erreurs, etc. La montée en tension finale signifie magistralement une abolition des corps intermédiaires débouchant sur une société du chaos total. Elle est suffisamment en suspension pour laisser une note d'espoir...
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Un film indéniablement coup de poing à mi-chemin entre "Do the right thing" de Spike Lee pour sa tension dramatique qui grimpe crescendo jusqu'à un final explosif dans un théâtre moite, caniculaire et "La haine" de Mathieu Kassovitz ou "Ma 6-T va cracker" de Jean-François Richet pour sa peinture âpre, sans concessions d'une banlieue "chaude" de la région parisienne entre violences tant verbale que physique, désoeuvrement de la jeunesse mais aussi rivalités entre les différents groupes tant religieux qu'ethniques. Une mise en scène recherchée, un bon nombre de scènes très anxiogènes, psychologiquement immersives et fortes, de très bons acteurs. Une grosse sensation.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Film coup de poing. Dès les images de liesse population après la victoire des "Bleus" à la Coupe du monde de foot de 2018, ce nouvel état des lieux, 25 ans après « la Haine » de Kassovitz, semble guidé par l’urgence de nous plonger avec un vrai sens de l’authenticité au cœur des complexités et des diversités qui animent une banlieue en installant une tension aux odeurs suffocantes de poudre qui ne quitte jamais l’écran. Interpellant les "cultivateurs" politiques, Ladj Ly leurs apporte, sur un plateau, un constat dramatique extrêmement fort, brutal et sans appel. C’est très bien filmé, très bien monté, très bien interprété et les nombreuses ramifications avec le roman éponyme de Victor Hugo sont perspicaces.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Je m'attendais à un film style documentaire, au départ j'ai eu un peu de mal à enregistrer que c'était un pur film. Très très bien, sans jugement on peut se mettre dans la peau de tout le monde, ce film nous invite à avoir de l'empathie élément indispensable et en voie de disparition dans notre société.
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