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    Nuestras madres
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    traversay1
    traversay1

    3 108 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Avec Ixcanul, Jayro Bustamante a placé le Guatemala sur la carte du monde cinématographique. Nuestras madres, Caméra d'Or au Festival de Cannes 2019, est signé d'un documentariste qui a été le monteur de Bustamante. Cesar Diaz partage avec ce dernier l'envie nécessaire de parler des minorités de son pays (les mayas), notamment à travers le prisme de la guerre civile qui a décimé le pays pendant des années. En ce sens, Nuestras Madres n'est pas que le film de Cesar Diaz, il est aussi celui du peuple guatémaltèque dans son ensemble, soumis à la torture et victime des exactions de la dictature. Son côté didactique, le film le revendique et nourrit une trame simple et poignante, sur une durée limitée de 76 minutes qui exclut toute trace de "gras" dans son récit. L'histoire est celle des veuves du Guatemala, en quête de justice, mais surtout d'une sépulture décente pour leurs morts entassés dans des fosses communes. Et c'est à travers le regard d'un homme de la jeune génération, impliqué dans son travail d'anthropologue judiciaire pour des raisons d'abord intimes que se construit le film, sans s'attarder outre mesure sur la vie personnelle de ce personnage principal. Sa relation vibrante avec sa mère, et plus largement avec toutes les mères endeuillées, offre les moments les plus touchants du film sans que celui-ci ne perde de sa dignité ni de sa délicatesse. La mise en scène, apaisée, met toujours la caméra à la bonne distance et les qualités de monteur de Diaz se révèlent éclatantes. Le twist final et familial, incongru et sans soute inutile (cela se discute, néanmoins) ne parvient pas à gâcher l'excellente impression laissée par Nuestras Madres qu'on aurait cependant aimé voir se prolonger d'au moins une demi-heure de plus.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 174 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2019
    « Nuestras Madres » est un drame guatémaltèque qui suit un jeune anthropologue dans son travail d’identification des corps retrouvés. Le Guatemala vit au rythme de l’après-guerre Civile où les témoignages de victimes s’enchaînent. En effet, les nombreuses dictatures en place auraient causé la mort d’environ 200 000 citoyens de 1960 à 1996. La plupart d’entre eux seraient des Mayas. Les procès sont encore en cours. Suite au témoignage d’une vieille femme, le jeune Ernesto croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, un guérillero disparu. Mais sa mère est contre cet avis. L’ouverture de ce dossier va ouvrir un grand secret sur la famille mais aussi sur un pays où les pères sont très absents. Le premier film de fiction de César Díaz nous ouvre les yeux sur une période méconnue mais importante. L’histoire est mélancolique et la mise en scène nous offre de beaux instants musicaux comme ces visages de femmes âgées ou ce plan éloigné dans un couloir d’hôpital. A l’inverse, le silence apporte un poids supplémentaire de l’importance des plans de squelettes reconstitués et vus de haut. Au-delà de vouloir aborder cette thématique de manière frontale, « Nuestras Madres » est un bel hommage aux mères du pays.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    266 abonnés 2 802 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Un drame valeur de document historique, évoquant un pan de l'Histoire du Guatemala. Un récit simple, forcément touchant au regard de la violence et de la lourdeur du souvenir, lié au deuil. Mais on a le sentiment que le film, court et trop sage, survole son sujet, n'allant pas assez loin et ne déclenchant finalement guère d'émotion.
    GB1935
    GB1935

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2020
    Un très beau film sur les conséquences pour une famille de 30 ans de guerre civile au Guatemala!!!!
    cameradine
    cameradine

    11 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    Se plaçant du côté des victimes de la dictature guatémaltèque (moins connue que celle du Chili), et plus particulièrement du côté des femmes, qui ont doublement souffert, ce film témoigne avec respect et émotion du parcours de résilience de ces personnes ordinaires confrontées à l’innommable. Portant en elles une tristesse palpable mais toujours dignes, ces vieilles femmes, dont on soupçonne d’être de véritables victimes jouant leur propre rôle pour le film, sont magnifiques. La quête d’identité du personnage principal est plus convenue. Quand on a vu plusieurs films du même genre, sur d’autres dictatures d’Amérique latine, on devine très rapidement le pot aux roses. Dommage, car le témoignage de la mère d’Ernesto perd en force, malgré la justesse de l’actrice.
    FaRem
    FaRem

    7 429 abonnés 8 821 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2020
    Avec son premier film, Cesar Diaz s'intéresse à ces personnes qui cherchent à faire le deuil du génocide qui a eu lieu au Guatemala. Il nous présente un peuple qui est attaché au fait de pouvoir se recueillir sur une tombe, ce qui n'est pas évident avec tous les charniers existants et ceux encore inconnus. C'est là qu'Ernesto entre en scène, il est anthropologue et travaille à l'identification des disparus et à rendre les restes des victimes à leurs proches pour qu'ils puissent enfin faire leur deuil. Lorsqu'une dame vient le voir pour retrouver son mari, Ernesto tombe sur une photo où il voit son père, un guérillero qui a disparu pendant la guerre. Ce dossier devient alors pour lui très important. "Nuestras Madres" est un film qui montre une grande empathie pour les victimes, mais qui a trop vouloir émouvoir le spectateur finit par produire l'inverse. Peut-être que Cesar Diaz aurait dû réaliser un troisième documentaire plutôt qu'un premier film. Son film se laisse regarder, mais il est trop prévisible et il manque d'émotion. Au final, de bonnes intentions pour un résultat qui manque de profondeur.
    Alarach
    Alarach

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Un film Guatémaltèque pas si fréquent. Il s'est passé ce qui s'est passé ds la plupart des pays d'Amérique Latine. La dictature. Un film sur la mémoire la recherche de la vérité que tous pour différentes raisons veulent cacher et l'oubli nécessaire à la survie. Un beau film. On en fera jamais assez sur ce thème oh combien actuel.
    Peter Pantaugas
    Peter Pantaugas

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2020
    Un beau film fiction-documentaire, très émouvant.
    Y est décrit à la fois l'abnégation et la pugnacité de ces femmes guatémaltèques.
    Une belle leçon d'humilité pour nous, pays "développés" qui nous plaignons de (presque) tout.
    mat niro
    mat niro

    297 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2020
    César Diaz nous plonge dans une période très douloureuse du Guatemala à travers la dictature subie par les populations mayas durant de nombreuses années. Le film repose sur le travail d'un jeune anthropologue effectuant des recherches pour soulager ces mères en retrouvant les ossements de leur mari. Caméra d'Or à Cannes 2019, cette oeuvre a le mérite de vouloir "dépoussiérer" l'histoire complexe de ce pays sans pour autant être très complète.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2022
    Ce premier film, un moyen métrage, l'air de rien, a la force d'un coup de poing comme certains courts métrages . La reconnaissance patient, éprouvante, de squelettes ( filmés cliniquement en contreplongée sur les tables de travail) retrouvés dans des fosses communes renvoie à l'histoire des personnes exécutées durant la longue guerre civile au Guatemala, et plus précisément à celle du narrateur dont le père fait partie des "disparus". Condensé et efficace. Comme on dit dans En thérapie, "tout ce qui est tu, tue". Portraits très dignes de femmes de villages, et de la mère qui comprend qu'il est temps de partager ce que fut sa jeunesse de révolutionnaire. Une caméra d'or à Cannes méritée.
    DVD avril 2022
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2020
    Initialement programmée au 8 avril dernier, la sortie en salle de Nuestras madres n’aura finalement pas lieu. Un confinement plus tard, le premier long métrage de fiction de Cesar Diaz est relégué à une primo distribution en VOD depuis quelques jours. Nuestras madres a pourtant été honoré en 2019 de la très convoitée Caméra d’or du festival de Cannes qui vient récompenser le meilleur premier film toutes compétitions confondues. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/06/22/nuestras-madres/
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Évoquant la recherche et la difficulté de l'identification des victimes de la guerre civile au Guatemala, un drame sobre et sensible mais desservi par un récit manquant un peu d'émotion.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    20 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Un premier long métrage qui s'intéresse à un épisode douloureux du Guatemala, la guerre civile et la féroce répression des militaires. Le film interroge aussi le long processus de mémoire à l'oeuvre dans les pays (nombreux) qui ont connu cela. Malgré une grande délicatesse et beaucoup de respect pour les personnages mis en scène, les moments d'émotion ou révélateurs de la société guatémaltèque, gangrénée par la corruption, sont trop vite oubliés et trop peu exploités. Au vu de sa courte durée (1h17), l'impression d'inachevé est tenace.
    Pascal
    Pascal

    120 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Présenté à Cannes (2019), " nuestras madres" obtint la camera d'or ( meilleur premier film).

    Réalisé par César Diaz, cinéaste Guatémaltèque installé en Belgique, il propose une réflexion sur la répression politique ( 200 OOO victimes ) qui se déroula dans son pays d'origine ( 1978/1982).

    Réalisé sans beaucoup de moyens, durée réduite (70 minutes), le scénario se situe quelques années après ce contexte au moment du jugement des tortionnaires ( on ne les verra jamais à l'écran).

    Un anthropologue impliqué personnellement dans cette tragédie participe aux fouilles pour retrouver les cadavres des disparus.

    Malgré sa simplicité, ce titre qui trouve des correspondances avec un traitement de documentaire, est porté par un scénario aux conclusions bouleversantes.

    Réflexion sur les secrets de famille, illustration de la fleur du mal et note formidable de positivité à la vie.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Nuestras Madres s’empare d’un sujet brûlant et très peu – sinon pas du tout – médiatisé en France : soit la reconnaissance des sévices infligés à la population guatémaltèque lors de la guerre civile. L’intelligence du long métrage est de se saisir d’un anthropologue, au contact des morts, pour exhumer la mémoire et convertir un tabou en autant d’histoires singulières qui convergent vers une même horreur humaine, puisque lui-même voit se croiser un intérêt politique, donc communautaire, à un intérêt intime, la quête d’un père qui s’avèrera finalement être celle d’un corps militaire bourreau. Les plus belles séquences sont assurément les échanges douloureux entre le jeune homme et les vieilles mères dont le visage demeure inaltérable en dépit des traumatismes, le réalisateur composant une galerie de portraits silencieux fascinants, malheureusement pris dans cette mélasse doloriste qui caractérise un large pan du cinéma social contemporain. En résulte un film inégal dont le rythme en dents de scie fond et confond les enjeux véritables avec les clichés du genre sous ciel grisâtre. Restent un sujet et des acteurs, pour la plupart amateurs, qui justifient à eux seuls la découverte de ce long métrage percutant.
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