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    Oleg
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Oleg" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Oleg s'inspire d'une histoire vraie. En 2013, alors que Juris Kursietis tournait son premier film Modris, un ami journaliste lui a parlé d’un article qu’il écrivait sur les étrangers qui venaient travailler en Europe de l’Ouest. Le metteur en scène se rappelle : "Son enquête s’appuyait sur la vie de l’un d’entre eux. Mon film s’inspire donc d’une histoire vraie. Cet ami, qui a finalement co-scénarisé Oleg, m’a fait lire tout l’entretien mené avec cet homme. Il a constitué la clé de voûte du film. Les principaux éléments de mon histoire, les moments où elle bascule, viennent de ce récit de vie. Seulement 20 à 30% d’éléments dramatiques relèvent de la pure fiction. L’histoire vraie sur laquelle se base mon film s’est passée en Belgique. Bruxelles apparaît comme une capitale européenne idéale, multiculturelle. Cette histoire m’a captivé aussi pour ces raisons-là."

    Pourquoi la Belgique ?

    Lorsqu'on parle de travailleurs exploités, originaires des pays de l’Est, la Belgique ne vient pas immédiatement à l’esprit. Mais à mesure que Juris Kursietis se documentait sur son sujet, cette destination s’est imposée. Le réalisateur précise : "En janvier 2015, nous sommes partis en repérages avec mon chef opérateur. Avant notre départ, j’avais essayé de cibler des ouvriers de l’Est qui travaillaient dans des usines sur place. On m’a répondu que je n’en trouverais pas en Belgique, que cela concernait plutôt l’Irlande ou la Grande-Bretagne. Nous sommes donc partis sans aucun contact. Là-bas, j’ai voulu voir à quoi ressemblaient les usines de viande pour nourrir l’écriture du film. Nous y avons rencontré tout à fait par hasard une dizaine d’ouvriers lettons. L’histoire était bien là ! Elle se tenait simplement à l’abri des regards."

    Le choix du rôle-titre

    Pour choisir le rôle-titre, Juris Kursietis voulait initialement un acteur russe pour faire écho à la situation des « non-citoyens » en Lettonie, qui ne possèdent ni la nationalité russe ni la nationalité lettone et sont stigmatisés (Oleg est ainsi doublement isolé en Belgique). Le cinéaste confie : "Pour trouver notre acteur principal, nous avons fait des castings en Russie et en Ukraine. Je donnais deux scènes à jouer aux acteurs et quand j’ai vu la prestation de Valentin Novopolskij, il m’a vraiment captivé. Sans que je n’aie eu vraiment à le diriger, il m’a montré sa vision du personnage. Son personnage suscite l’empathie, même si ses actions paraissent illogiques, le spectateur a envie de le suivre... mais c’était aussi mon cas !"

    Biographie du réalisateur

    Juris Kursietis (1983) travaille six ans à la télévision nationale lettone comme journaliste international. Après un master de cinéma à la Northern Media School au Royaume-Uni, il est premier assistant sur plusieurs films lettons.Il réalise son premier long métrage MODRIS entre 2012 et 2013. Le film est présenté à Toronto en 2014, San Sebastian New Directors (Prix spécial du jury), Varsovie, Cottbus, Salonique, Leeds, Goa, Tbilissi (Meilleur réalisateur), Riga (Meilleur premier film & Meilleur second rôle féminin), FebioFest, Bergamo, Guadalajara, Chicago, Vilnius, Fajr, Bruxelles, ArtFilmFest, Kinoshock (Meilleur réalisateur), Helsinki, CinEast, Lübeck, Santa Barbara, Prishtina & Busan.Le projet de son second film OLEG est pitché au Village des Coproductions des Arcs en 2016 et les premières images montrées à Karlovy Vary en work-in-progress en 2018. Le film est sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2019.

    Au plus près du réel

    Pour faire en sorte que le spectateur soit le plus près possible des personnages, le directeur de la photographie Bogumil Godfrejow a utilisé une Alexa mini à laquelle il a fixé un objectif 18mm. "Il a fait fabriquer une ceinture spéciale pour toujours avoir des batteries de rechange à proximité. Sur le tournage de MODRIS, il avait dû porter 25 kg de matériel, il fallait trouver un autre dispositif pour ce film-là. Cette caméra, légère et mobile, nous a permis de tourner dans des endroits exigus et de rester au plus près du personnage. Avec une plus grosse caméra, cela aurait été impossible. Se tenir tout près d’Oleg était essentiel pour moi. C’est aussi pour cette raison que j’ai demandé à avoir ce format carré de l’image : je voulais m’approcher de lui, que tout l’espace soit rempli par son visage. Le point de départ était précisément le visage d’Oleg. Ce format m’évoque un passeport avec une photo", se souvient Juris Kursietis.

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