Avis sur Ghost Tropic

La réalisation de Ghost Tropic par Bas Devos est une autre grande arnaque prétentieuse. L'acteur ou les actrices sont moyens et le travail de caméra est moyen. L'histoire elle n'est pas du tout intéressante et le film est une perte de temps...

Bas Devos a écrit et tourné rapidement Ghost Tropic en réaction à son film précédent, Hellhole, qui montrait une ville de Bruxelles traumatisée par les attentats et dont les habitants ne communiquaient plus. L'héroïne de Ghost Tropic, une modeste femme de ménage, qui s'est endormie dans le dernier métro et doit rentrer chez elle à pied, devient une passagère de la nuit qui découvre un certain sens de la solidarité lors des rencontres fortuites de son périple. Le film n'est pas After Hours, c'est certain, d'une lenteur qui serait acceptable, voire même envoûtante, s'il n'y avait ce parti pris de filmer quasiment sans interruption en plans fixes, ralentissant le mouvement de son personnage principal. Bien que l'argument de Ghost Tropic soit minimal, il a quelque chose d'attachant sur le fond, dans l'idée que la nuit n'est pas une période de danger mais au contraire de bienveillance. Il est dommage que sa mise en scène soit à ce point statique et monotone. Cela n'empêche cependant pas d'apprécier à sa juste valeur le jeu très subtil de Saadia Bentaieb, notamment vue dans 120 battements par minute, qui est quasiment de tous les plans.

Film au scénario minimaliste qui permet quelques rencontres quelquefois intéressantes mais qui parait vite ennuyant .Ce qui m'a le plus ému est ce pauvre chien laissé seul dans la nuit attaché a une laisse après la mort de son maitre ( un clochard) et qui est montré deux fois .

Khadija est une femme de ménage âgée. Chaque jour elle fait des kilomètres en métro pour se rendre au travail. Un soir, elle s'endort et se réveille loin de chez elle au terminus de la ville. En pleine nuit, elle va devoir traverser tout Bruxelles pour rentrer. Le spectateur l’accompagne au fil des heures dans son retour à domicile. C’est étrange comment le scénario si simple de “Ghost Tropic” a su nous captiver. La lenteur, les minces dialogues et le peu de lumière auraient pu nous rebuter. Bien au contraire, cette douce balade est délicieuse et touchante.
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Je découvre le premier film de ce réalisateur Bas Devos avec une retenue circonspecte autour de cette façon d’introduire et de conclure son histoire de façon assez abscons. Elliptique, laconique, par ailleurs, ça ne me dérange pas, son filmage est intense dans ce qu’il rapporte d’une histoire assez minimale, mais très vitale. Celle d’une femme de ménage contrainte de rentrer chez elle à pied, de nuit… Elle va alors provoquer sur son chemin plusieurs situations qui vont marquer chaque étape par le bien que procure cette femme éveillée, promeneuse attentive aux moindres faits et gestes de la rue endormie. Le rôle est tenu par Saadia Bentaïeb digne et respectable, dans ce périple intime de cette nuit au cours de laquelle elle ne rêvera pas.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

J'ai jamais vu personne couper des têtes avec autant de classe (j'ai jamais vu personne couper de tête non plus mais bon)... j'ai vraiment adoré, j'ai énormément ri (même si je ne sais pas si c'était le but du film), et l'histoire est très surprenante !! attention cependant, seulement pour public averti... beaucoup de viande bien fraîche visible à l'écran (pas de Hannibal Etchebest cependant)

Quel ennui ! On se lasse vite de ce personnage mou. Les plans sont d'une longueur à faire pâlir d'envie Terence Malick qui lui sait filmer ! Le plan de la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. A éviter