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    Lux Aeterna
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    2,9
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    80 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Produit par la maison Yves Saint-Laurent, le nouveau film de Gaspar Noé est présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2019. Après le viol de « Irréversible », les drogues de « Enter the Void », le sexe de « Love » ou le bad trip collectif de « Climax », les nouveaux projets du réalisateur sont à la fois un événement et une crainte. Que nous a-t-il préparé cette fois-ci ? Sur le tapis rouge, le réalisateur et les actrices donnaient clairement le sentiment d’être sous cocaïne… Dans le film Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg jouent leur propre rôle et s’échangent leurs expériences de tournage. spoiler: Attention, on cherche encore à savoir quel comédien de seize ans a éjaculé sur la jambe de Charlotte
    . Si on s’amuse face à ces discussions anecdotiques, il est temps de passer au tournage puisque Béatrice a demandé à Charlotte de brûler sur un bûcher. L’humour est alors remplacé par des engueulades. spoiler: Béatrice crie en français, mais les actrices anglophones ne comprennent rien. En plus, Charlotte apprend au téléphone que sa fille est peut-être blessée par un garçon qui voulait lui faire un tatouage avec un couteau.
    Rien ne va plus. Noé utilise le diptyque à l’image et plusieurs conversations défilent pour provoquer un sentiment d’oppression chez le spectateur. Rouge, bleu vert, les couleurs viennent alors éclabousser l’image de plus en plus vite. Certains quitteront la salle ou fermeront les yeux tandis que d’autres auront mal au ventre ou avaleront leur salive pour se boucher les oreilles. Rouge, bleu, vert, Gapar Noé insiste. spoiler: Les images psychédéliques vont de plus en plus vite,
    et les bruits stridents et assourdissants viennent troubler les aveugles. « Lux Æterna » se termine. Si le fond est encore bien vide, Gaspar vient une nouvelle fois de nous offrir une expérience cinématographique, et peut-être de tuer un ou deux épileptiques.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    Bien qu’il ne soit pas un roi du box-office, Gaspar Noé possède une certaine aura dans le milieu cinéphile due uniquement à un talent indéniable. Ainsi, il peut se permettre de sortir normalement un moyen-métrage (se trouvant même dans certains multiplexes). Lux Æterna est une fois de plus une espèce de plongée en enfer. Cette fois, celui-ci n’est qu’un tournage de film extrêmement tendu : nous sommes dans l’inverse de La Nuit américaine de Truffaut ! Il est amusant de penser à ce dernier alors qu’il cite au milieu de plein d’autres son frère ennemi de la Nouvelle vague : un certain Jean-Luc ! La folie de ce tournage est retranscrite par les hurlements incessants et superposés des personnages, par une caméra très mobile et par ses effets cinématographiques. Ainsi, Noé (ou Gaspar, le générique n’utilisant que les prénoms de l’équipe du film pour retranscrire la manière de parler au sein du show-business) monte de nombreuses séquences en split-screen renforçant encore plus la folie ambiante et l’impression de grouillement. Mais là où le cinéaste va plus loin, c’est dans les cinq dernières minutes ! Attention : elles ne doivent pas être vues par des personnes épileptiques. Effectivement, on peut considérer les dernières secondes d’Irréversible comme des prémices de celles-ci puisqu’on y assiste à des effets stroboscopiques jouant fortement avec les nerfs du spectateur (même au niveau du générique !) : il est difficile de tenir même si on ne souffre pas de cette maladie. Porté par deux actrices adeptes d’un cinéma assez marginal (Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg), Lux Æterna est, une fois de plus avec Gaspar Noé, une œuvre à voir plus comme une expérience cinématographique (même le financement étant original puisqu’il découle d’une proposition de la société Yves Saint-Laurent de financer un petit film au cinéaste sans aucune idée au départ et sans exigence particulière) que comme un objet de cinéma traditionnel. À ne regarder que si on est friand de l’univers expérimental du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    Ici, l'habit fait le moine parce qu'il est signé Yves Saint Laurent. L'entre-soi cultureux parisien et friqué crie au génie mais Gaspard Noé terrorise en fait le spectateur avec un déluge de femmes à poil, de stroboscopes et d'infrabasses. Beurk.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Film manipulateur et pervers qui se moque du spectateur par des artifices simplistes en particulier d'effets stroboscopiques et de bruitages lancinants pendant au moins 15 minutes pour fatiguer. A éviter malgré la présence d'actrices célèbres.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Rien de bien divertissant ou artistiquement grandiose contrairement à "Seul contre tous" et "Irréversible" qui s'avèrent être des chef-d'oeuvre cinématographiques virtuoses !
    Actrices et acteurs sont agréables mais loin d'être défini(e)s comme incontournables !
    Final plutôt décevant et incompréhensible !
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Et bien... la définition même d'une nouvelle expérience cinématographique ! Je crois que c'est la plus déroutante sur le fond de toute sa filmographie peut-être. Un vrai OFNI à l'exception près qu'il n'ait pas réellement non identifié, mais bien identifié comme un film réalisé et écrit par Gaspar Noé. C'est ça qui est saisissant, c'est totalement inclassable mais on reconnait pourtant la patte du réalisateur.
    Il faut déjà souligner la durée du film, 50 minutes, qui le place alors du côté du moyen-métrage, ce qui, en soit, sort déjà de l'ordinaire. C'est osé, c'est audacieux, c'est définitivement expérimental. Des plans séquences mêlées à du split screen dans un format resserré 4:3, avec une forte dose d'improvisation dans les dialogues, des éléments narratifs spoiler: (comme le coup de téléphone de Charlotte à la nounou de sa fille autour d'un mannequin-cadavre ouvert avec des viscères)
    qui viennent petit à petit s'accumuler à l'ensemble du propos mais sans connaître ni la fin, ni les tenants, ni les aboutissants, pour créer un simple effet d'oppression. Et c'est la seule évidence que l'on retient du film. Il est fait pour étouffer de façon totalement anarchique avec des effets d'accumulation pour mener jusqu'à l'outrance et l'incapacité visuelle de regarder l'écran. L'effet psychédélique avec des effets stroboscopes lancinants mais réellement insupportables visuellement, est proche de celui utilisé au début de Irréversible, mais rajoutez-y simplement 10 minutes et 3 sources de couleurs différentes, et vous y serez ! L'enfer visuelle, sensorielle, obligeant à détourner le regard si l'on veut pas découvrir pour la première fois l'effet d'un déclenchement d'une crise épileptique. J'ai trouvé cette partie finale vraiment excessif à cet égard...
    Le film est également difficilement appréhendable sur le propos véhiculé. Je sais que c'est à la fois une vision plutôt négative autour de la sorcellerie et rite satanique, mêlée à de la religion (avec un message assumé du réalisateur en fin de générique), dérapages de tournage, et la place de la femme érigée en tant que victime, condamnée au bûcher. C'est un fourre-tout incryoable. Difficile d'en sortir quelque chose de lisible, et encore plus difficile d'imaginer que ce film est une commande du directeur artistique d'Yves Saint Laurent.
    Par contre j'ai vraiment apprécié le dialogue de 12 minutes entre Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle qui ouvre le film. Il faut quand même un certain talent pour accrocher le spectateur avec une histoire banale, et tout en improvisation puisque cet échange entre les deux actrices a été tirée d'une séquence de 20 minutes filmée en impro le dernier jour de tournage sans juste aucune autre indication de Gaspar Noé que celui-ci : "Parlez du tournage de ce film, de sorcières, d'autres tournages, etc. Évitez de citer des noms, et amusez-vous au maximum". Ce dialogue étant la pièce maîtresse du film, et le seul élément permettant de s'accrocher un peu au contexte...
    Mais autrement, le film est vraiment déroutant, je n'ai pas d'autres mots, on en sort troublé et lessivé. Et on comprend pourquoi il ne dure que 50 minutes.
    Vador Mir
    Vador Mir

    223 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2021
    Gaspar Noé peut faire mieux. Habitué aux films riches en impacts et en visuels soignés pourtant Lux Aeterna est un film un peu paresseux et hystérique qui ne donne pas envie d'entrer dedans. Faussement profond, fait pour provoquer une épilepsie, ce qui est totalement irresponsable, on a l'impression que Gaspar a cédé à la facilité et a pris un peu le melon.
    Espérons qu'il fasse mieux la prochaine fois.
    Ritchie B.
    Ritchie B.

    3 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Nominé au festival de Cannes...
    De nombreux réalisateurs rêverait de frôler le tapis rouge.
    Mais rassurer vous, c'est un peu comme la politique, il existe les gens d'en haut intouchable.
    Certains naissent avec une fourchette en or à la bouche, profite des soirées mondaines ou on boit du pinard, on parle de came, on jure à tout va (parce que ça fait bien chez les bobos Parisiens, Béatrice Dalle ne pouvait pas tomber mieux), et surtout faut des femmes à poils sans consentement. Un peu comme un défilé de mode à la YSL. Ou on enchaîne les costumes car l'important c'est l'habit, l'objet est la femme...
    Pauvres filles dépravées, manipulées, délaissées (la scène ou personne ne vient sur le bûcher pour les aider est un bel exemple)

    Dans ce sens c'est réussit pour dénoncer toute cette mascarade (d'où la petite étoile)!

    Mais sinon vous aller assister à un film ou vos oreilles et vos yeux vont saigner tellement c'est vulgaire et bizarrement mis en scène.
    Cronenberg
    Cronenberg

    211 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Une expérience visuelle de malade, pour affirmer le retour de Gaspar Noé. Des mystères, de belles interprétations, et un peu d ambition pour ce moyen métrage impressionnant. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    J'aime vraiment beaucoup Gaspar Noé, j'ai l'impression qu'il fait des films de plus en plus foisonnants, où il se passe de plus en plus de choses, qui veulent dire de plus en plus de choses et qui visuellement osent de plus en plus de choses (bien que l'expérimentation visuelle il en ait toujours fait).

    Et là en voyant ce Lux Æterna je me suis retrouvé un peu comme devant Enter the void, je ne sais pas quoi en penser. C'était horrible, mais c'était vraiment bien également... Disons que j'ai l'habitude que Noé essaye de nous torturer en mettant à l'épreuve notre sens moral (on abat un cheval, un tue des enfants, on viole une femme...) mais là on est clairement de la torture physique avec cette fin qui achèverait n'importe quel épileptique. Je me demande même comment ça a pu être montré au cinéma parce que c'est beau, mais difficilement supportable, j'ai fini par détourner le regard de temps en temps pour ne pas me sentir mal.

    Mais cette petite précision sur l'abus de flash lumineux, je dois dire que j'ai vraiment adoré cette plongée en enfer. Bon déjà la discussion au début entre Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle c'est du pain béni, ça aurait pu durer tout le film comme ça j'aurais été au paradis. La discussion semble tellement naturelle, on sent que Dalle est excentrique par nature tandis que Gainsbourg est plus timide et réservée et puis les anecdotes qui sont balancées... j'espère que Noé nous a ici régalé de vraies infos croustillantes !

    Et ce qui est excellent dans cette séquence, en plus de ce qui est raconté, c'est la mise en scène. Noé s'amuse avec le split screen ce qui fait qu'on a un peu le champ et le contre champ en même temps à l'écran, le tout en gardant une certaine mobilité de mouvement de caméra sur chaque personnage, ce qui n'aurait pas été le cas avec un simple plan sur les deux qui discutent. Vu que le film commence par ça on sent directement que Noé va nous en mettre plein la gueule avec les effets visuels et ça ne rate pas.

    Mais ce qui est délicieux c'est de voir tout ce beau tournage partir totalement en couille, le fait que tout le monde soit mal à l'aise, frustré, hystérique, inquiet... que rien n'aille pour aucun personnage, ce qui renforce l'impression de malaise ambiant... Comme si ce plateau était l'enfer sur terre.

    Je me demande à quel point il parle de ses propres tournages. Mais ce qui est sûr c'est que Lux Æterna est une expérience sensorielle absolument fascinante devant laquelle on reste scotché (aussi pénible qu'elle puisse être). Et j'aime bien ça, sentir le chaos, voir tout qui dégénère totalement...

    On pourrait reprocher les citations de réalisateurs qui parsèment le film et qui sont signées uniquement du prénom... faut deviner qui est qui. Je ne sais pas si ça apporte grand chose, mais j'ai trouvé que ça collait bien avec le style de Noé. Tous les films et bouquins présent dans l'intro de Climax ce n'était pas non plus subtil pour un sous, on ne regarde pas Noé pour la subtilité, mais pour se prendre une claque.

    Et claque il y a eu.
    happlack
    happlack

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Mon temps aurait été mieux investi au McDo de Porte de Bagnolet à 3h du matin en revenant de Londres tout en faisant une crise existentielle
    Steph L
    Steph L

    46 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Comme souvent chez Noé la mise en scène et la photo sont magnifiques et les acteurs au top mais ça pêche énormément au niveau du scénario, ce qui fait qu'une fois l'étonnement passé il ne reste que le côté très énervé, de l'ennui et un mal de tête ! Bravo à Béatrice Dalle qui elle arrive à tirer son épingle du jeu par son charisme et son talent trop rare sur les écrans d'actrice.
    max7_13
    max7_13

    25 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    Gaspar Noé offre à ses spectateurs une nouvelle expérience cinématographique à chacun de ses films. Le fond est assez creux mais l expérience est malgré tout intéressante pour le sentiment d oppression qu offrent l image et le son
    Michael R
    Michael R

    85 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    ATTENTION, CECI N'EST PAS DU CINÉMA. C'est un trip arty, une mise en abyme d'un tournage qui devient un enfer et qui s'enfonce dans un effet stroboscopique.
    J'ai eu l'impression de prendre un ecsta dans un squat. C'est donc, étrange.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    J'ai toujours aimé les œuvres de Gaspard Noé car elles sont toujours dérangeantes. Mais là, je me demande si ce ne serait pas un petit peu du fendage de bûche. Une proposition intéressante d'immersion dans un tournage chaotique d'une scène de bûcher, mais l'expérience tourne court.
    Tout n'est que caricature : les producteurs, le chef opérateur, les techniciens, les visiteurs parasites, et même les journalistes.
    Tout s'arrête au bout d'une très longue scène de bûcher ou l'arrière plan vidéoprojeté se met à déconner. C'est franchement trop peu.
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