Mon compte
    The Power of the Dog
    Note moyenne
    3,5
    2605 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Power of the Dog ?

    194 critiques spectateurs

    5
    13 critiques
    4
    59 critiques
    3
    49 critiques
    2
    35 critiques
    1
    29 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Michael L.
    Michael L.

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Ouah ! Quelle claque ! Jane Campion a l'art de nous faire tenir en haleine comme c'était déjà le cas dans la leçon de piano. Une ambiance qui nous saisit presque des les premières images.
    Cest JC qui mène la danse. On ne sait pas où elle nous emmène et c'est ça qui est super ! On est loin des produits formatés et prédigérés avec lesquels on nous abreuve.
    Les paysages participent pour beaucoup à l'atmosphère anxiogène qui se dégage petit à petit. C'est étrange, le film se déroule dans de grands espaces, mais les relations entre les personnages sont parfois si inquiétantes qu'on a l'impression d'être en huis-clos.
    Des scènes qui semblent anodines de prime abord et qui prennent sens à la toute fin.
    Mais pas question de spoiler.
    JC est une araignée qui tisse sa toile, très doucement, pour mieux capturer ses spectateurs. Je pense que le film ne plaira pas aux férus d'action. Il y a beaucoup de testostérone dans ce film mais Jane Campion balaye tout ça. Une grosse claque.
    Quentin.1
    Quentin.1

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    J'ai eu la chance de voir le film en AP au festival Lumiere. Un grand film tant dans la mise en scène que par le scénario. Un come-back réussi pour Jane Campion sur grand ou petit écran.
    Alasky
    Alasky

    292 abonnés 3 088 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Ce western ne m'a pas réellement captivée, à mon sens il vaut surtout pour le jeu des acteurs et pour ses paysages. J'ai trouvé ce film très contemplatif, soporifique, et l'intrigue très prévisible ne m'a pas convaincue. On semble attendre quelque chose, une tension est là certes, pour qu'au final rien ne se passe.
    Philippe g.
    Philippe g.

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2022
    Western Woke qui plaira à Sundance. Si vous tenez jusqu'au bout, un verre offert.
    Jane Campion a toujours été une cinéaste empruntée, qui génère le sommeil. Le thème de l'homosexualité du héros soit disant viril est barbant.
    Rémi Traverse
    Rémi Traverse

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2021
    Encore un film adulé par la bien penance, sans réel intérêt. Tout tient dans les 15 dernières minutes dans la langueur du reste du film.
    Morne plaine que le jeu des acteurs et les paysages ne font pas oublier. Quant aux récompenses c'est certainement le fruit de l'entre soi.
    gregbox51
    gregbox51

    29 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    L'environnement western n'est qu'habillage de décors grandioses. La trame aurait pu See dérouler en plein New-York ou au moyen âge d'où ma grande déception une fois la raison du pourquoi connue. Pas d'action donc, une grosse déception..
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2021
    Quel dommage que le dernier film de Jane Campion n'ait pu sortir en salle tant la beauté de sa mise en scène nous captive comme à l'accoutume. Les grands espaces même les plus arides sont magnifiés par la caméra de la réalisatrice qui, sans livrer un film majeur, propose une étude de caractère d'une grande subtilité. On pourra trouver le film un peu long, ses personnages un peu hermétiques et pourtant le film finit par prendre son envol grâce aux acteurs tous impeccables de justesse. Kirsten Dunst est exceptionnelle dans le rôle de l'épouse tourmentée et sa performance vaut à elle seule le détour. Les thèmes de la masculinité toxique, de l'homosexualité refoulé ou de la misogynie ne sont pas traités d'une manière très originale, il est vrai, mais Campion réussit parfaites à instaurer à ces personnages et à certaines situations une ambiguïté assez fascinante. Le film n'est certes pas aussi bouleversant comme Bright Star ni aussi lyrique que La leçon de piano, on n'y retrouve pas non plus l'érotisme d'In the cut mais il s'inscrit parfaitement dans la filmographie de la cinéaste. A voir si vous avez Netflix, ou connaissez quelqu'un qui l'a, mais ça aurait été tellement mieux sur grand écran.
    paganini
    paganini

    8 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    une sorte d'american beauty revisité au far West mais bien plat, creux et téléphoné. si benedict cumberbatch est très bon dans son rôle ambigu, il est déjà vu et revu. Le reste des acteurs errent comme des phantomes dans le ranch. la magnifique photographie ne suffit pas à sauver le film.
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Adaptation fidèle à l’atmosphère envoûtante et au rythme lent du roman, ce film mêle l’intime et les grands espaces (photographie sublime) en tissant une sorte de toile d’araignée vénéneuse pour mieux inverser les rapports de force, dans une sorte de danse macabre et homoérotique, entre les masculinités antagonistes (et réversibles) incarnées par ces deux hommes, l’un hypervirilisé et l’autre efféminé. Le tout emporté par les accords dissonants de la musique étrange de Johnny Greenwood de Radiohead qui ne surligne pas l’action mais s’insinue comme un serpent avant de décoller dans un climat lyrique et élégiaque final superbe. La mise en scène est impressionnante même si elle peut sembler un peu aride au début, parfois glacée, mais il y a une vraie force qui se dégage de ce drame biblique et métaphorique, sorte de version western de La meilleure façon de marcher. Lion d’argent pour Jane Campion, en grande forme, à Venise. Dommage qu’il ne sorte pas au cinéma sur très grand écran.

    “Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens!” Les Psaumes 22:20
    Yalolo
    Yalolo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Je veux bien que l’on m’explique…
    Il ne se passe rien mais absolument rien. Faire un sujet avec rien pourquoi pas mais encore faut il qu’il y ait un sujet.
    Le film se termine comme il a commencé avec la sensation d’avoir perdu 2h00.
    J’ai vraiment du mal à comprendre les critiques positives ou chef d’œuvre… peut être le fait que Jeanne Campion soit aux manettes suffit aux fans à trouver de l’art là où il n’ y en a pas.
    Emilie WACHEUX
    Emilie WACHEUX

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 septembre 2023
    Je n'ai même pas de mot pour qualifié ce film qui est une sombre m.....et je suis polie.
    Il n'y a aucun scénario, des animaux sont également maltraités voire pire, et en plus on comprend rien.
    Quant aux acteurs, il ne savent pas ce qu'ils font là.
    Comment Ben a pu jouer dans ce film ?
    Mystère ?
    Extrêmement déçue par ce film
    je pense que Jane Campion devrait arrêter de faire du cinéma. La retraite n'est pas loin
    selenie
    selenie

    5 510 abonnés 6 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Au fur et à mesure se dessine le drame, sous-jacent d'abord, évident ensuite, jusqu'à ce qu'arrive l'inévitable mais pas de là ou de la façon qu'on aurait pu croire. Le scénario est malin, implacable, le cheminement des uns surprend quand les autres ne font finalement qu'illusion. Phil est-il si fort, si viril que ça ?! George est-il si aveugle que ça ?! Plus décevant niveau personnage est celui des parents Burbank mais surtout celui de la servante joué par Thomasin McKenzie, très sous-exploitée voir effacée. Ce sont les gros bémols du film. Jane Campion n'abuse pas du style contemplatif mais prend le temps de poser une atmosphère singulière, un temps suspendu dans un univers qui semble hors du temps (1925 tout de même, une automobile comme seule indication de modernité), des plans de toute beauté dont certains non dénués de symbolique (le chien de la colline ! Le piano...), une reconstitution d'époque soignée le tout mis en valeur par une photographie magnifique. Jane Campion signe un film sublime, théâtre des grands espaces comme le chant du cygne d'une civilisation, d'un art de vivre avec un côté thriller qui donne une modernité non négligeable à ce western crépusculaire.
    Site : Selenie
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 022 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Cela faisait douze ans depuis « Bright Star », film intimiste retraçant les dernières années du poète anglais John Keats (1795-1821) incompris en son temps, que Jane Campion n’avait pas réalisé un long métrage pour le cinéma, se consacrant essentiellement aux deux saisons de la série à succès « Top of the lake ». Avec « The power of the dog » c’est une adaptation du roman éponyme de Thomas Savage que la réalisatrice multi-primée de « La leçon de piano » (1993) propose pour son grand retour attendu par une critique qui lui a presque toujours été favorable. Phil Burbank (Benedict Cumberbatch) et son frère George (Jesse Plemons), héritiers du plus gros ranch de la vallée du Montana (en réalité la Nouvelle-Zélande), ont des caractères diamétralement opposés. Alors que Phil s’évertue à perpétuer la tradition du cow-boy déjà presque éteinte en ce début du XXème siècle et mène ses hommes selon un commandement empreint d’une virilité sans concession, George est un intellectuel sensible et velléitaire. Les affaires étant ce qu’elles sont, c’est naturellement Phil qui a pris l’ascendant sur son cadet. Leur relation déjà tendue par-delà l’effacement de George qui plie systématiquement devant les décisions de son frère, va prendre un tour inattendu quand Rose, la tenancière (Kirsten Dunst) de l’auberge qui leur sert de halte lors des longs convois menant les bêtes sur leur lieu de vente, devient l’épouse de George. Comme si ce geste de bravoure d’aller demander la main de Rose constituait l’acmé de son chemin vers l’affirmation de soi, George va très rapidement s’effacer à nouveau, laissant s’installer un jeu relationnel malsain entre Phil, Rose et son fils Peter (Kodi Smit-McPhee), adolescent réservé, frêle et précieux, devenu la victime des moqueries homophobes des hommes de Phil. Rose s’enfonce dès lors dans la solitude et son penchant pour l’alcool qu’elle tente d’assouvir en tentant de le cacher derrière une vaine clandestinité. Reste Peter seul face à Phil qui se met en tête de l’éduquer comme l’avait fait pour lui et son frère, Bronco Henry, figure tutélaire désormais fantasmée d’un cow-boy archétypal aux penchants homosexuels difficilement refoulés. Un peu à la manière de John Huston qui en 1967 avec « Reflets dans un œil d’or » adaptait l’œuvre de Carson McCullers, Jane Campion qui a écrit elle-même le scénario, se saisit de ce canevas relativement simple dans ses contours mais rendu complexe par les mœurs de l’époque, pour donner la part belle aux acteurs qui étirent brillamment la dimension psychologique torturée de leurs personnages. Se dégage une atmosphère étouffante de ce film parfaitement maîtrisé qui dévoile une fin particulièrement inattendue rappelant à la manière des fables de La Fontaine que la force n’est pas toujours là où on l’attend. On saluera à côté de la réalisatrice récompensée d’un Lion d’argent à Venise en 2021, la photographie d’Ari Wegner, la musique de Jonny Greenwood de Radiohead et bien sûr la prestation époustouflante de Benedict Cumberbatch confondant en caricature de cow-boy, spoiler: dévoilant au fur et à mesure de la fréquentation du jeune Peter le trouble identitaire qui est le sien et qui à force de frustration, le prive de toute empathie
    . On n’oubliera pas non plus de saluer Kirsten Dunst dont le talent a certes toujours été reconnu mais qui sort ici avec fracas des rôles d’éternelle adolescente qui lui collaient un peu trop à la peau. Un film sombre et éprouvant donc qui voit Jane Campion se saisir avec le sens de la nuance qui la caractérise d’une question qui a longtemps été rejetée dans l’ombre d’une uniformité sociale durement imposée jusqu’aux mouvements de libération actuels louables même s’ils s’emmêlent souvent les pinceaux.
    Pascal I
    Pascal I

    677 abonnés 4 066 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Drame subtile, oppressant, rempli d'opposés, la transition d'une époque à une autre superbement mise à l'écran et de très bons acteurs. Une confrontation froide et silencieuse, une joute dans les attitudes, dans les gestes et les décisions pour un final machiavélique. 4/5 !!!
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    607 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    The Power Of The Dog vaut surtout pour ses interprétations hallucinantes. Jesse Plemons, Kirsten Dunst, Benedict Cumberbatch, tout le monde est d'une précision chirurgicale dans cette nouvelle œuvre maîtrisée de Jane Campion.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top