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    Armageddon Time
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    287 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    5 534 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Paul Graff entre en 6ème, le petit devient grand et se retrouve en collège public ce qui nous interroge aussitôt quand on sait que le frère aîné est en collège privé, pourquoi lui et pas l'autre (?!) on ne saura jamais. James Gray préfère se focaliser sur une seul paramètre : le racisme, ou plutôt le jeune Paul confronter pour la première fois racisme. C'est un peu court dommage, et forcément le film devient un peu trop moralisateur et donneur de leçon alors qu'on s'attendait à une chronique sur un jeune ado qui grandit et passe un cap vers l'âge adulte. Le plus maladroit se trouve sur une scène qui est aussi, paradoxalement, la plus réussie. Cette scène est celle où Paul rejoint son grand-père pour lancer une fusée, une séquence magnifique, touchante, et ne même temps on est déçu que le grand-père impose une leçon anti-racisme sans que Paul n'y comprenne rien, ni sur l'instant ni plus tard. Par là même, Paul reste un enfant, on peut avoir du mal à comprendre qu'il n'y a pratiquement aucun passage bonheur ou de jeu. Heureusement, James Gray reste un des meilleurs de sa génération, il offre une mise en scène élégante et subtile, un joli écrin pour une reconstitution eighties qui ne l'est pas moins. Pas le meilleur film du réalisateur mais ça reste un très bon moment cinéma surtout pour ceux qui sont de la même génération comme votre serviteur.
    Site : Selenie
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Ceux qui ont apprécié le James Gray de Little Odessa ou de La Nuit nous Appartient, auront du mal à reconnaître la patte de l'artiste. Celui qui maniait avec adresse le champ/ contre-champ ou le montage énervé, nous livre ici un film intimiste et autobiographique, qui prend son temps - parfois, un peu trop...- à exposer les situations. Puisant dans ses souvenirs d'une famille juive issue de l'immigration, d'une jeunesse pas toujours facile à vivre, de la fréquentation du mépris de classe, il nous dresse un tableau émouvant, sorte de "roman d'apprentissage" d'un jeune New-Yorkais au début des années Reagan, vieux cow-boy populiste d'extrême-droite que les Américains se sont donné comme président en 1981.
    L'interprétation du film, d'Antony Hopkins au jeune Banks Repeta en passant par la très juste Anne Hathaway (et tous les autres) est excellente. La photo est remarquable.
    Le mystère demeure sur son absence au palmarès cannois, tant les raisons de palmer ce film et ses interprètes sont évidentes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Paul Graff a onze ans. Il grandit dans le Queens, un quartier de New York, au sein d’une famille juive ashkénaze (son arrière-grand-mère a fui les pogroms d’Ukraine) qui se réunit régulièrement autour de grandes tablées bruyantes. Paul est couvé par sa mère (Anne Hathaway) mais élevé à la dure par son père (Jeremy Strong). Il est profondément attaché à son grand-père (Anthony Hopkins). Ecolier rêveur, plus doué pour le dessin que pour les matières académiques, il fait son entrée au collège et s’y lie immédiatement d’amitié avec Johnny, un jeune redoublant noir élevé par sa grand-mère grabataire.

    James Gray est sans doute un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération. Chacun de ses films depuis près de trente ans a fait l’événement : "Little Odessa", "The Yards", "Two Lovers", "La nuit nous appartient", "The Lost City of Z"…

    "Armageddon Time" est, à ce jour, son oeuvre la plus autobiographique. Il y raconte sa pré-adolescence, au début des années 80, juste avant l’élection de Ronald Reagan qui, pour ses parents, électeurs démocrates convaincus, sonnait le glas de l’apocalypse nucléaire (c’est ainsi que s’éclaire non sans mal le titre cryptique du film sur lequel a été mixé le titre paronyme de "The Clash", face B du single "London Calling", "Armagideon Time", nourri d’une colère rentrée).

    Qu’un réalisateur raconte son enfance est décidément monnaie courante. Quentin Tarantino ("Once Upon a Time… in Hollywood") et Paul Thomas Anderon ("Licorice Pizza") viennent de le faire. Fellini ("Amarcord") et Coppola ("Peggy Sue s’est mariée") l’avaient fait avant eux.

    Le problème est que le genre est désormais galvaudé et manque d’originalité. C’est bien là le principal défaut d’"Armageddon Time".
    Bien sûr, il est remarquablement scénarisé, remarquablement interprété (une mention spéciale au jeune Banks Repeta au début, on l’espère d’une longue carrière et à Anthony Hopkins, bien entendu, à la fin de la sienne), remarquablement éclairé par le grand Darius Khondji), remarquablement monté. On ne s’y ennuie pas une seconde, même s’il progresse à un rythme de sénateur et traverse à mi-parcours un ventre mou. Mais ses rebondissements, dont on ne peut rien dire, sont tellement prévisibles qu’ils perdent tout intérêt.

    "Armageddon Time" ne se limite toutefois pas à une nostalgique chronique familiale et à un récit d’apprentissage comme on en a tant vus. Il se double en effet d’une analyse très intelligente et, elle, plus originale, du défi rencontré par les deux minorités, juive et noire, à trouver leur place dans l’Amérique de Ronald Reagan et de Donald Trump.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Autant James Gray est capable du meilleur — et encore, ça commence à dater —, autant il frôle ici le pire avec cette histoire téléguidée, d'une platitude extrême, sans ressorts d'envergure. La mise en scène est au diapason : sans inspiration et totalement atone. Comme quoi, s'appuyer sur une histoire vraie n'est pas gage de qualité.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    James Gray signe ici un film très autobiographique, sans doute le plus abouti de sa riche carrière. On assiste à la naissance d'une amitié entre deux garçons qui ont pour point commun de refuser la discipline scolaire. L'un est juif et plutôt aisé, Paul, l'autre est noir et vit avec sa grand-mère souffrante, Johnny. Ce choc des cultures dans le quartier du Queens en 1980 est restitué à merveille avec comme toile de fond l'avènement de Reagan et les prémices de l'Amérique Trumpiste. Ces deux-là vont faire les 400 coups et cela va contribuer à renforcer leurs liens. James Gray insiste bien sur l'importance de la famille avec un père désabusé de voir son fils vouloir mener une vie d'artiste, mais surtout un grand-père admirable de tolérance et d'amour (Anthony Hopkins une nouvelle fois grandiose). Un hymne à l'enfance et surtout une ode à l'amitié qui font de ce film introspectif un pur moment de bonheur et d'émotion.
    Yves S
    Yves S

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Excellent film, chef-d'œuvre même comme on n'en fait plus.
    Il y a tout: l'ambiance du quartier, une famille juive intégrée, le racisme anti noir dans un collège pour blancs, l'incompréhension d'un jeune adolescent devant tant de laideur, un grandpa comme on les aime qui recommande à son petit-fils rêveur et artiste, de se conduire comme un mensch dans sa vie, l'injustice sociale assumée...Les acteurs sont absolument sublimes de véracité.
    Critique Facile
    Critique Facile

    84 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/20/armageddon-time-critique/

    Armageddon Time se pose sur le moment où notre héros, Paul entre en sixième et où il va se coltiner à de nombreuses injustices, celle des adultes, qu’il va devoir affronter dans de nombreux rites initiatiques. Il va inscrire sa petite histoire dans la grande, un peu comme Paul Thomas Anderson dans l’univers diabolo menthe de Licorice Pizza (2021) avec la même façon spectaculaire de tout rendre important. Dans ce récit que l’on sait et devine autobiographique, sont mis à l’écran l’intime, à travers un huis-clos familial, avec des repas très déclaratifs et chaleureux, une scolarité faite de petits drames, potentiels comme autant de grands traumas du reste de l’existence.

    Armagedon time, ça foisonne et ça ruisselle. Le lieu commun de l’universalité s’impose ici, tellement par la micropixelisation de son enfance, le film nous ramène à la nôtre, à des grandes victoires, à ces drames bouleversants dont on ne sait pas encore l’importance dans notre future façon d’aborder la vie… L’Armageddon des émotions est ici un art, ce film c’est juste la vie !!
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Un film faussement simple qui narre avec humour et tendresse l'histoire d'une famille moyenne dont on se sent proche. Des grands-parents issus de l'immigration, des parents parfois débordés, des ados plein de vie, de belles idées et en recherche d'amitiés et de complicité. Et puis la réalité qui n'est pas si facile à accepter, teintée de racisme - ou d'ostracisme- toujours prêt à surgir. Un film très autobiographique, sans images chocs - pas de violence armée, pas de sexe, juste des mots qui font mal. Un film dans le Queens de New-York des années 80. Le conteur James Gray après s'être perdu dans l'espace et la cité perdue de Z, est revenu chez lui. Allez en famille voir ARMAGEDDON TIME, vous m'en direz des nouvelles. Ne serait-ce que pour déguster encore une fois Anthony Hopkins.... Mais le jeune Banks Repeta (Paul) est à la hauteur, ainsi que Anne Hathaway en mère juive débordante d'amour et d'initiatives dans la communauté.
    Cinéma - novembre 2022
    HASTENEP
    HASTENEP

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Le casting riche de ce film laissait présager d'une belle histoire et surtout authentique et profonde.

    Il s'agit en faite d'un film où tout est totalement prévisible, alors qu'il ya pas mal de thématiques très intéressantes à développer: la différence des classes, l'incapacité du système scolaire à gérer la différence , l'échec scolaire et surtout la violence envers les enfants car de ce coté là certaines scènes sont limites .

    Mais finalement on ressort de ce film comme on y est rentré car toutes ces thématiques sont présentes mais sans être developper.
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2022
    Chronique familiale de 2 mois dans le Queens natal de son réalisateur, "Armageddon Time" se déploie à deux échelles : la menace imminente d'une fin du monde causée par l'homme et sa bêtise au début des 80's (menace nucléaire, avènement de Reagan, montée en puissance des inégalités raciales, sociales et culturelles) et la fin d'un monde pour son protagoniste, Paul (comprendre James), qui perdra sur peu de temps tous ses repères, de ses proches à ses amis, pour faire tristement face aux maux d'une société de compromis face à un rêve américain déjà obsolète. Hopkins, Hathaway et Strong sont magnifiquement dirigés, tout comme les deux comédiens enfants, qui portent en eux la flamme intérieure de l'envie d'un monde qui rêve, d'un compas moral juste, et d'une équité qui n'a jamais été, et ne sera sûrement jamais. La petite histoire dans la grande pour James Gray, qui offre la fusion ultime de ses thématiques, de l'assimilation de "Little Odessa" et "The Immigrant" aux traumas familiaux de "We Own the Night" et "Ad Astra", en passant toujours par le poids du choix ; entre facilité sans honneur et intégrité sans gloire.
    La meilleure manière de poser ses valises sur Terre après ses allers sans retour sur Neptune et l'Amazonie, et d'enrober son oeuvre en un segment d'histoire aussi intime que bouleversant
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    177 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Film très personnel de James Gray. Récit simple, classique, rigoureux. Histoire d’amitié, de béatitude, d'amertume, de naïveté, d'insolence mais aussi de douceur et de méchanceté. James Gray ne tombe jamais dans le piège du teenage-movie. Avec son sens aigu de l'introspection, il filme la joie et la tristesse d’une jeunesse insouciante qui découvre l'injustice, la pauvreté et l'antisémitisme. Chef d'œuvre absolu.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    84 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Ai vu "Armageddon Time" de James Gray. J'ai toujours eu beaucoup de mal à entrer dans le cinéma de James Gray que je trouve fabriqué et vieillot. Jamais je ne serai allé voir ce dernier opus, si la presse n'avait pas été aussi unanimement dithyrambique. Et à nouveau au bout de 5 minutes je n'avais qu'une envie... sortir de la salle. Je suis quand même resté jusqu'au bout... mais que le temps m'a paru long. "Armageddon" est dans la bible le lieu de bataille entre les hommes et les Dieux. Ici nous comprenons très vite que le lieu de bataille (New York dans les années 80) met en confrontation Paul Graff jeune adolescent et le monde des adultes : ses parents, ses profs, la police...Tout est surfait et convenu. Convenu le discours sur le choc des générations, sur le racisme, l'échec de l'école quand à la mixité sociale, les conseils (avérés mais tellement attendus) du Grand-Père (Anthony Hopkins). Et surfait le jeu des acteurs. Anne Hathaway dans le rôle de la mère n'a strictement rien à défendre tant son rôle est monolithique, Jérémy Strong dans le rôle du père joue avec la légèreté d'un fer à repasser... et surtout Banks Repeta (Paul Graff) petit génie du cabotinage in-sup-por-table. Le scénario répétitif et qui laisse le spectateur avoir toujours un coup d'avance, n'est pas toujours crédible tant on ne comprend pas la rébellion surfaite de cet adolescent et ce dès la première scène le premier jour de la rentrée. Gray n'a pas toujours la rigueur qu'il faudrait et plusieurs scènes sont totalement "incredible" comme on dirait à New York. spoiler:
    Par exemple le jeune Paul veut faire un cambriolage d'un ordinateur qui est juste sous la fenêtre par laquelle il entre... au lieu de se saisir de l'objet convoité et de partir, il se promène calmement dans les couloirs pour contempler plusieurs dessins (dont le sien) spoiler:
    . Cet exemple est un parmi plusieurs qui m'ont empêchés d'entrer dans ce cinéma suranné et surestimé. Seul morceau de bravoure l'interprétation de Jessica Chastain dans le rôle de Maryanne Trump (la soeur effrayante de...) mais la scène dure 3 minutes. Si vous voulez voir un film américain sur l'adolescence dans les années 80 c'est indéniablement "Licorice Pizza" de Paul Thomas Anderson qu'il faut voir. Là il y a de la vie et du cinéma.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    S'il est arrivé que James Gray se perde, il faut reconnaître qu'il se retrouve ici, dans une veine autobiographique et nostalgique, qui rappelle un peu la démarche de PT Anderson dans Licorice pizza.

    Le grand mérite du film est de mélanger chronique intime (un petit garçon et son grand-père qui va mourir, des parents imparfaits et attendrissants, une ambiance new-yorkaise des confins, délicieusement rendue) avec un tableau saisissant d'un racisme américain qu'on se surprend à penser (avec effroi) congénital.

    Ce tour de force est réalisé sur un mode mineur, sans esbroufe et avec une délicatesse de tous les plans. L'introspection qu'il propose à ses personnages devient petit à petit un examen de conscience de la nation américaine.

    Anti-spectaculaire dans sa construction, Armageddon time est un petit chef-d'oeuvre sotto voce. La distribution est parfaite, d'Anthony Hopkins au faîte de sa forme à un Jeremy Strong surprenant, pour ceux qui le connaisse surtout dans le rôle phare de l'excellente série Succession. Le jeune acteur Banks Repeta irradie la pellicule, en alter ego du réalisateur (le film pourrait s'appeler "portrait d'un jeune garçon en futur artiste"). Anne Hathaway est une nouvelle fois formidable.

    A ne pas rater, c'est pour moi le meilleur James Gray depuis longtemps.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2022
    Le grand retour de James Gray. Ce récit semi-autobiographique est au carrefour de tous ses films antérieurs, même si le canevas policier est plus que marginal. Du grand art, avec une interprétation au top de Anthony Hopkins et Anne Hathaway.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2022
    Un film sui se traine en longueur et n'a pas réussi à m'émouvoir, avec cette peinture d'une famille moyenne juive dans le un quartier de New-York au début des années 80, dont le plus jeune des enfants, ado, un eu en rupture de ban familial et scolaire, va découvrir d'abord dans une école publique, puis dans une école privée élitiste, les dures réalités de la vie américaine sur fond de racisme antinoir et de crainte de l'antisémitisme.
    J'ai trouvé que tout ça restait plutôt descriptif, et qu'à part la figure tutélaire du grand-père maternel (excellent Anthony Hopkins) le film n'était guère émouvant et du coup, malgré Reggan et la famille Trump, le titre un peu loin de la réalité de l'époque
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