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    Armageddon Time
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    287 critiques spectateurs

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    remyll
    remyll

    155 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    À lire la quasi unanimité des critiques pour déclarer ce film comme un chef d’œuvre, je m’attendais à…un chef-d’œuvre. Quelle déception : le scénario est plat comme une limande, peu d'intérêt ( sauf pour celles et ceux qui seraient intéressés à voir l’Amérique des années Reagan… je pense qu’ils ne sont pas très nombreux !).
    Les acteurs sont bons, oui, mais on leur fait jouer ici des rôles tellement plan-plans, qu’on se demande ce qu’ils font là.
    Un suspense digne de « la poule va-t-elle pondre un œuf ?». Rrrrrr….
    Bref un film à éviter, sans relief ni intérêt et se terminant brutalement sans qu’on comprenne bien pourquoi.
    Et pourtant je suis fan d’Anne Hathaway et d’Anthony Hopkins…Mais là, je ne vois pas du tout l’interêt de ce film.
    Henning P
    Henning P

    37 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Ne faisons pas la fine bouche, quand les critiques spectateurs et presse se rejoignent pour parler d'un film complet et réussi, on peut aller voir celui-ci sans se tromper. C'est le cas ici. C'est un film proche de la perfection. Mise en scène, comédiens, atmosphère, tout est au diapason. Un film sur l'adolescence qui nous fait réfléchir. Un film qui a du sens. À conseiller aux jeunes qui s'interrogent sur leur avenir. On ressort du film avec le sentiment d'avoir vu une grande histoire à une période de l'Histoire qui comme aujourd'hui était pleine d'incertitudes. 19/20
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Armageddon times pourrait faire partie d'une trilogie composée de Once Upon a time in Hollywood et surtout de Licorice Pizza car il partage avec ces films le fait de s'insérer dans une époque très "fin de règne". A chaque fois, le monde bascule. La fin du disco accompagnée de la crise pétrolière de 1973 pour le film de Paul Thomas Anderson et ici la montée en puissance de l'ère reeganienne, le déclin des studios chez Tarantino. Chez Mark Gray, le point d'appui, au contraire des deux autres films cités, est la structure familiale. Remarquablement écrit, le scénario est d'une éblouissante subtilité et chargé émotionnellement. Le film montre la difficulté pour les individus de changer de classe sociale, de s'émanciper de leur origine et d'oublier le regard excluant des autres, de leurs préjugés. Ceci, alors que le personnage de l'enfant black est clef, peu d'allusions sont ainsi faites au racisme mais plutôt à la difficulté de réussir en raison de la situation de vie. Autre personnage clef, celui du grand-père, remarquablement interprété par un Anthony Hopkins très émouvant et dans un de ses meilleurs rôles. Il est le passeur du film, un catalyseur humain, bien visible à travers la scène émouvante et juste du lancement de la fusée. Pour le grand-père, il ne faut jamais abandonner. Pour le père, qui frappe, qui sermonne, il ne faut jamais se retourner mais celui-ci est faible, voire chétif, ce petit bonhomme à la tête précocement chenue. C'est la mère qui semble plus incarnée. Tous les personnages sont parfaitement ciselés. A travers ces parents, le film évoque largement Les 400 coups de François Truffault, par exemple à travers la scène du vol. L'acteur qui joue l'enfant est superbe, comme la bande originale du film dont les morceaux sont parfaitement choisis et portés avec une grande douceur à l'image de la mise en scène, ultra classique et sans esbrouffe. Il faut un laps de temps pour le film nous emballe mais après il ne nous lâche plus. Mark Gray nous livre un film autobiographique très personnel, à la fois très intime mais qui porte une vision des USA du début des années 80 où le monde bascule. Mais faut-il lutter ? Les scènes ultimes sont déchirantes.
    2985
    2985

    230 abonnés 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    C'est clairement pas le meilleur James Gray, apparemment il se serait inspiré de sa propre enfance, mais bon, au vu du résultat, il y avait également pas de quoi en faire un film. D'un point de vue technique c'est toujours bien mis en scène, la photographie est bonne et le casting très correcte, mais le scénario, enfin le semblant d histoire qu'il raconte, est très monotone et n'est pas franchement intéressant, des problèmes lambdas d'un gamins de 10ans vivant dans le Queens des années 80, quelques difficultés à l'école, le problème du racisme abordé de manière plutôt soft, et des petits délits heureusement rattrapés par des parents malgré tous attentionnés, pas de quoi mettre cela en image. Vraiment pas grand-chose à dire de plus, vu que de toute manière il ne se passe rien.
    eldarkstone
    eldarkstone

    188 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Sur le papier, le film fait envie, mais la réalité rattrape vite tout ça ... c'est chiant a mourrir, les dialogues sont beaucoup trop longs ...
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    La figure du patriarche emporte ici une partie des doutes de l'enfance. Oser s'opposer à la bien-pensance adulte n'est possible, pour un enfant, que si l'intuition de ce qui est juste est confirmée par la parole d'un être admiré et aimé. Ce passage de relai est remarquablement narré par le cinéaste d'"Ad Astra", pour qui l'exemple du père (ou du grand-père) est incontournable. La justesse des jeunes interprètes participe grandement à la réussite de ce beau film qui laisse le spectateur à la fois nostalgique et amer.
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 991 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    James Gray aborde des thèmes aussi importants que les jeux sociaux, les inégalités sociales le racisme institutionnel, l'éducation, la famille et son ancrage, le capitalisme, en racontant une histoire profondément intimiste, la sienne. Pour avoir eu le même que son protagoniste en 1980,je peux dire que le film en retrouve les senteurs, avec ce ton un peu résigné et digne devant les difficultés de la vie. Bien aidé par la magnifique photo de Darius Kondjhi, le réalisateur montre ce passage de la vie où nait la conscience chez un enfant de 11 12 ans. Les acteurs sont formidables d'Anne Hathaway à Anthony Hopkins ou les deux jeunes. Le portrait du jeune héros est brillant, dressant à la fois un personnage timoré et capable d'irreverence. Un film qui mêle parfaitement la petite et la grande histoire.
    Mdln
    Mdln

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    excellent film dans lequel le réalisateur nous relate ses souvenirs d'enfance, mention spéciale pour la plongée dans les années 80 et les acteurs, tous brillants
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    James Gray, sans doute un des meilleurs cinéastes nord américain de sa génération proposait "Armageddon times" ( on sait que la bataille d'Armaguedon est dans la Bible celle du Bien contre le Mal) cette année en compétition officielle à Cannes, où il est repartit la corbeille vide.

    Sans doute l'opus le plus intimiste de son auteur, Gray aborde un passage clef de la vie d'un être, celui de la transition douloureuse entre le monde de l'enfance et le passage à l'âge adulte.

    L'événement décrit est ici multifactoriel et fait de "Armageddon" un film plus complexe qu'il n'en à l'air, sous son apparente simplicité.

    Cet événement se présente à l'instar de l'Armageddon, cité une seule fois dans la Bible, comme un hapax existentiel (événement qui bouleverse tout et qui n'arrive qu'une seule fois dans l'existence ).

    Cet hapax est représenté par la conjonction de plusieurs événements réunis en un court instant temporel ou le jeune homme fera l'expérience et prendra conscience, de l'injustice de la vie, du monde et de sa tragédie ( perte de la seule figure admiree et aimée, conjointe à celle du meilleur ami provoquée par sa propre faute, associée de surcroît au sentiment de culpabilité dévastateur).

    Ce passage existentiel est d'autant plus brutal qu'il comprend aussi une prise de conscience : celle de la découverte du poids de la classe sociale ( l'alter ego de Gray s'en tire grâce à l'entregent familial mais le sépare à jamais de son ami) dont le mur symbolique est encore plus épais que celui de l'appartenance à la communauté raciale discriminée à laquelle appartient son ami.

    Malheureusement, l'ambition du cinéaste dont l'opus est certes très attachant, ne se traduit pas à l'écran tout le temps d'un film qui m'a semblé d'inégale qualité.

    La première partie tire beaucoup trop en longueur, malgré une photo et une mise en scène soignée et l'on doit attendre le second volet de "armaggedon times" pour voir son meilleur profil.

    Les scènes tres réussies du film y figurent ( échanges entre le grand-père et l'adolescent, arrestation des deux amis, scène finale entre le père et le fils qui explicite le propos général) mais ce huitième long métrage de Gray laisse malgré tout, une impression en demi-teinte.

    A mes yeux, " the yards", " la nuit nous appartient " voire " the lost city of Z", me semblent toujours représenter les sommets de la filmographie du cinéaste.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    144 abonnés 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2022
    James Gray est un de mes réalisateurs préférés. Armageddon Time touchera surtout les personnes qui accrochent à ses thématiques de prédilection. Ce film pourrait être son dernier, tant il embrasse toute sa filmographie, dans un récit des plus personnels. Intimiste, beau visuellement et qui semble simple, il est pourtant extrêmement dense dans son discours. Mes larmes ont coulé comme jamais car on ressent que James Gray se livre totalement mais aussi grâce à la grande prestation des acteurs, des jeunes aux vieux. Hopkins et Hathaway sont bouleversants. Emporté par ce flot d'émotion, je n'ai jamais trouvé le temps long.
    Le résultat est très touchant et chacun pourra se reconnaître dans cette belle autobiographie, un film à voir absolument pour ceux qui ne cherchent pas uniquement le cinéma popcorn.
    Timoté L.
    Timoté L.

    39 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    Ennuyeux à mourir, film sans rythme et intérêt, difficile de pas être dissiper pendant ce film, il y a tellement mieux !
    cortomanu
    cortomanu

    66 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Histoire d'une amitié impossible, d'une adolescence qui se cherche, dans une Amérique qui se prépare à devenir Reaganienne (Trump avant Trump).
    Le dernier film de James Gray réévalue en douceur des thèmes qui perdurent jusqu'à aujourd'hui : les chances données, celles qu'on n'aura pas, les rencontres pour une vie, la perte et les échecs.
    Chaque personnage vient apporter sa pierre à l'édifice, c'est joliment montré, comme un vrai metteur en scène. Sans avoir besoin de mettre 3 points sur chaque i, ni jouer la surenchère à chaque scène.
    Beau film.
    LLDS76
    LLDS76

    6 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    On atteint ici le plus grand film sorti de l'année. Quelle justesse dans tous les aspects du film. Une œuvre d'une grande sensibilité qui parcourt la vie de ses personnages comme on le voit très peu. Vivant, touchant, brillamment photographié et monté. La bande originale est fabuleuse. Ce film est un grand moment de 2022.
    OD54
    OD54

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Encore un film "engagé" : ouh le vilain Reagan, ouh l'affreuse famille Trump. Les clichés habituels sur les bons et les méchants, les bons étant très bons et les méchants très très méchants.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Dans le sillon des polars transgressifs, James Gray a fait du chemin depuis son fabuleux « Little Odessa ». Et comme de nombreux cinéastes, il parvient à injecter de sa personne et de son histoire dans ce qu’il touche, ce qu’il transforme, ce qu’il transcende. Arrivé à un point culminant de sa carrière, les questions introspectives le préoccupent et quoi de mieux que de le partager sur le grand écran. Après les sensationnels « The Lost City of Z » et « Ad Astra », le cinéaste du Queens revient sur ses terres de son enfance, pour y retrouver le foyer de ses souvenirs, tout comme ses méandres, au sein de sa famille ou sur les bancs d’école. Ce retour bouleversant en compétition sur la Croisette constitue plus qu’un simple aparté dans sa filmographie, car ce film ne prend pas de pincettes afin d’ériger le portrait d’une Amérique malade, incapable d’offrir l’émancipation à sa jeunesse ou ne serait-ce qu’un peu d’espoir aux plus démunis, face à tout un tas d’injustice.

    L’ombre de Ronald Regean planait en cet automne 1980 et c’est dans ce même climat, où la flore s’éparpille pour hiberner, que Gray nous invite dans une semi-autobiographie très convaincante, sur une perte de l’innocence, au prix d’une délivrance douloureuse. Ce monde est donc vu à travers les yeux du jeune Paul (Banks Repeta), dont la vivacité va de pair avec ses âneries, à en faire perdre la tête à sa mère (Anne Hathaway) et à en rendre furieux son père (Jeremy Strong). Si cet élan est essentiellement inhibé par la générosité de son grand-père (Anthony Hopkins), il viendra un temps où le garçon sera livré à lui-même. C’est d’ailleurs ce qui va captiver le spectateur, venu par curiosité ou pour se livrer à une leçon d’introspective similaire à son auteur, toujours adroit de sa caméra et d’une mise en scène sidérante, lorsqu’il s’agit d’en établir un portait familiale, sur fond bouillonnant d’un dîner des plus animés.

    La patine de son image le rapproche de ses inspirations européennes et il fallait évidemment un grand Darius Khondji pour sublimer la photographie, de jour comme de nuit. Le cinéaste joue ainsi sur un court segment de sa vie, mais qui a tout pour constituer un cycle à part entière sur son émancipation, par la réflexion artistique. Le film n’y mettra pas non plus les deux pieds dedans, mais aura au moins la délicatesse de nous suggérer un avant-goût essentiel pour comprendre l’ampleur de l’intensité émotionnelle que capture Gray dans sa bobine. La vie est éphémère, son œuvre l’est également, mais sa mémoire semble éternelle et à toute épreuve des conventions qu’exigerait un drame de cette envergure. Nous sommes constamment situés entre les faits et le fantasme d’une époque sombre, ponctué par sa violence discriminatoire, qui atteint Paul au plus profond de son âme. Le deuil appelle par extension une renaissance, qui tranche avec le monde qu’ont connu les aînés de Paul, où la condition sociale et raciale entretient cette naïveté au cœur de l’enfant, qui ne rêve que de tutoyer les étoiles et d’effacer les frontières.

    « Armageddon Time » conte avec justesse, cette naïveté de l’adolescente comme un acte de rébellion et c’est tout simplement bouleversant. Gray n’oublie pas pour autant son rapport difficile qu’il a avec la paternité, souvent distant et brutal avec ce dernier, mais qui justifie également ce courage qu’il a eu pour s’élever au-dessus des préjugés, de l’autorité et des lois. Ses derniers films ont souvent capitalisé sur cette recherche de l’improbable. Avec cette œuvre des plus personnelles, il arrive à ses fins, avec un recul et une intelligence qu’il est nécessaire de souligner.
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