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Hastur64
190 abonnés
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3,5
Publiée le 30 septembre 2012
Comme « Pur sang, la légende de Seabiscuit » ou « De l’ombre à la lumière », « La légende de Bagger Vance » raconte un destin exceptionnel dans l’Amérique de la grande dépression. Ici le héros n’est pas le golfeur rescapé de la Grande Guerre et considéré comme perdu pour le golf, mais un personnage mystérieux qui va lui rendre son potentiel de golfeur. Ce personnage est un caddie dont l’arrivée et le départ sont aussi mystérieux que son identité qui se résume à son nom Bagger Vance. En fait le film se partage entre trois personnages, les deux précédemment cités et un jeune garçon témoin de l’histoire et qui s’en fait le conteur. On assiste donc à une résurrection, celle d’un homme et d’un joueur et celle d’une histoire d’amour entre Junuh et Adele promotrice de l’exhibition de golf et propriétaire du parcourt qui fiancée à Junuh, va redécouvrir à ses côtés des sentiments qu’elle voudrait éteints. L’histoire qui dure deux heures n’est jamais échevelée, elle se déroule avec la lenteur d’un parcourt de golf. On assiste à la lente résurrection de Junuh qui avec les conseils quasi new-age de Bagger Vance va reprendre la main sur une vie qui lui échappait et reprendre goût au jeu. C’est charmant et on se retrouve embarqué par cette histoire presque malgré soit. Le duo Matt Damon/Will Smith marche et offre deux rôles qui collent bien à la personnalité des deux comédiens. Pas le meilleur film de Redford, mais je serais tenté de dire qu’un film moyen de Robert Redford est toujours meilleur que bien des films qui nous sont proposés. À découvrir.
Un grand film de sport et de bravoure, d’un lyrisme échevelé, à travers les souvenirs d’une époque et d’un amour perdus qui resurgissent par le miracle de la foi en l’humanité. Le film conte la rédemption d’un homme, qui se croit à tout jamais brisé par la guerre mais qui trouvera la force de revenir à la vie. Matt Damon est très juste dans sa composition, de même que ses partenaires, Bruce McGill et Joel Gretsch. Mention aussi à Charlize Theron dans le rôle de la femme du héros et surtout à Will Smith, sorte d’ange descendu du Paradis pour guider les pas du héros perdu vers la lumière retrouvée. Un film chaleureux, sain, à l’image de son auteur, Robert Redford, un parfait honnête homme qui a toujours su choisir ses sujets et la manière de les exposer.
Will Smith, philosophe qui s'amuse, tel un fantôme révélateur, nous balade en prenant son temps. À moins que ce soit (pour le besoin du) le nôtre. Beau film, peut-être un peu trop conventionnel et linéaire.
Robert Redford parvient, avec finesse, spontanéité et subtilité, à capter l'essence même des sentiments humains, de la torture psychologique qu'entraîne les regrets démons du passés. Porté par un casting de premier ordre, le long métrage est une touchante recherche de soit à travers le golfe comme prétexte.
On aurait pu espérer une trame moins convenue avec des ficelles moins grosses pour entretenir un suspens trop artificiel; en revanche le charisme de Will Smith joue à fond dans le rôle de ce caddye qui fait bien plus que ramasser les clubs. Même si cela se regarde avec relativement de plaisir, c'est loin d'être abouti.
Robert Redford aime les belles histoires. Après le majestueux (et un peu pompeux) L’HOMME QUI MURMURAIT A L’OREILLE DES CHEVAUX, il s’attaque à la rédemption d’un homme dans LA LEGENDE DE BAGGER VANCE. Le héros du film a tout ce qu’il aurait pu souhaiter : une femme aimante, une passion dévorante pour le golf. Mais la guerre va tout chambouler et à son retour il ne sera plus le même. Mais un homme va lui redonner le goût de vivre. Très ancré dans les valeurs traditionnelles USA, le film est une ode au rêve américain, à comment remonter la pente quand on n’a plus goût à rien. Le film est positif, donne un joli message sur une vie-qui-vaut-d’être-vécue, mais le final est d’un prévisible exacerbant, et pour les allergiques au golf, passez votre chemin. Plutôt long, mais bien joué, LA LEGENDE DE BAGGER VANCE est niais, d’une logique horripilante et se laisse voir durant une après-midi sans prise de tête.
Encore une fois la réalisation de Robert Redford offre des images superbes et toujours des cadrages très soignés. L'histoire se laisse suivre avec un grand plaisir et ce grâce à l'absence de longueurs (qui était préjudiciable à "Et au milieu coule une rivière" par exemple) mais surtout grâce à un ton toujours très légers et des dialogues vraiment drôles, chose à laquelle je ne m'attendais pas. Le casting a tout bon, et on s'amuse souvent de la relation entre Charlize Theron et Matt Damon, et dans un autre genre de celle de Damon et Will Smith. Il n'est pas nécessaire d'en rajoutter, j'ai tout simplement adoré et surtout au delà de l'idée que je m'en été faite.
Rien de bien original pour ce film signé par Robert Redford qui retrouve là les thèmes qui lui sont chers (les grands paysages, l'Amérique des années 30, l'amour et l'amitié) sans parvenir (jamais!) à atteindre les sommets de son chef d'oeuvre "et au milieu coule une rivière". Néanmoins, cette petite fable qui a pour toile de fond le monde du golf (certes pas forcément palpitant) n'est pas déplaisante, et est surtout servie par une brochette de comédiens parfaits (de Will Smith à Matt Damon, en passant par Charlize Theron). On notera également l'ultime apparition du regretté et toujours génial Jack Lemmon. A voir.
Eternelle histoire du has been qui reprend du service sous la pression, avec réticence et qui s'éclate...Mais c'est traité par Redford, ça parle de Golf et d'amour, en costume d'époque, à Savannah avec fair-play. C'est très agréable!
Pas le meilleur film réalisé par Redford mais c'est un bon long-métrage. Une histoire agréable mais qui sent le déjà vu (sportif déchu qui obtient une seconde chance). Des acteurs et personnages qui sont parfaits, Charlize Theron plus craquante que jamais, Will Smith angélique et Matt Damon qui est la version récente de Redford. Une ou deux scènes moins inspirées vers la fin mais dans l'ensemble les 2 heures sont plaisantes.