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    Eté 85
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    449 critiques spectateurs

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    lionelb30
    lionelb30

    382 abonnés 2 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Les acteurs sont bien , la mise en scène fluide , pas de temps mort donc pas d'ennui , plein de bonne chose donc. Maintenant pas sur que le scenario sur des amours adolescent n’intéresse tout le monde.
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    15 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2020
    Déçu. Où sont les émotions ? Les acteurs jouent bien mais sans plus et ne sont pas attachants. Des situations improbables, des raisonnement illogiques, des raccourcis, la facilité, des scenes racolleuses... Ozone a osé et c'est pas terrible. Ils nous avait habitué à mieux.
    cléofé darthenucq
    cléofé darthenucq

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Absolument splendide. Bouleversant, magnifique. Plongés dans les sentiments de deux personnages attachants interprétés par deux acteurs époustouflants, on découvre certaines racines d'émotions de toutes sortes qu'on aurait jamais pu imaginer. Une introspection du sentiment amoureux dans une atmosphère très séduisante de jeunesse de premier amour. Tout cela dans les années 80 tellement bien reproduites qu'on y retournerait. La beauté, que dis-je, la magnificence et la puissance du sentiment qu'on peut ressentir pour quelqu'un, mais la violence de ce sentiment en même temps, parfaitement interprété et mis en scène d'une manière si authentique qu'on ne peut que tomber amoureux de leur histoire. Un grand bravo à François Ozon pour ce chef d'oeuvre, je n'aurai pas pu espérer mieux pour un premier film post-covid ! Vous ne serez pas déçus, vous serez même émerveillés, faites-moi confiance et foncez au cinéma :)
    Isabelle Anne Charpentier
    Isabelle Anne Charpentier

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Des acteurs jeunes, beaux, talentueux abordent ici un sujet brûlant, l’amour passionnel. On découvre la ville de Calais et on fait un bon en arrière pour se replonger avec délice dans les années 80. Ce film est puissant et délicat. Il vous tient en haleine de bout en bout et ne laisse pas indifférent. Merci Monsieur Ozon de nous offrir tout cela.
    garnierix
    garnierix

    196 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2020
    La mort, l’amour, et entre les deux, la sensualité, l’exclusivité, la jalousie, le libertinage, la violence, le conformisme. Thèmes éternels et universels. Ils ne sont pas originaux, mais les façons d’en parler et de nous émouvoir sont infinies, dont celle de François Ozon (celle du héros, Alex, passe par l’écriture, libératrice). Son film "Été 85" est une romance entre ados. C’est aussi une romance homo. C’est enfin une romance qui se passe en 1985 (avant le déluge du SIDA), au milieu de l’explosion de liberté des années 80 ––et de la musique de The Cure et consorts qui la sous-tend. François Ozon filme tout cela très bien. On parle bien d’une époque lorsqu’on l’a vécue ––même s’il oublie peut-être comment se porte le Levi’s 501 à cette époque. Et l'on parle sûrement mieux d’un état d’âme lorsqu’on l’a vécu. Mais son originalité va au-delà. Il filme plus que cela. Il filme l’amour qu’on s’invente. Il filme cette promesse arrachée de danser sur la tombe de celui qui meurt le premier (c’est l’idée du roman d’origine "Dance on My Grave"). Il filme l’ennui qui naît chez l’un juste quand l’autre est possédé par la passion. Il filme l’absence de ceux qu’on aimait. Il filme la fête après la douleur (la danse). Il filme même certaines lourdeurs de ses acteurs (comme si la perfection n’était pas humaine, et qu’il faille donc la filmer aussi). Tout cela est de l’émotion pure. Mais on peut ne pas aimer la fin, ordinaire, rapide, ses compromis, le mec qui repart draguer le sourire en coin. ––On n’arrive pas à dire fin bâclée, parce que ce n’est peut-être pas ça… A.G.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Le cru "Ozon 2020", empêché de Sélection Officielle à Cannes pour cause de pandémie, est pétillant, troublant et servi par deux jeunes acteurs qui crèvent l'écran. La reconstitution est fidèle et léchée (quelques anachronismes de langage toutefois, en 1985, on ne parlait pas d'un taf, le terme est apparu 20 ans plus tard ; autre réserve : pourquoi fallait-il que David soit juif ? est-ce pour que sa sépulture n'ait pas tout de suite de pierre tombale, comme le veut la tradition juive, ce qui permet la profanation finale ?), la musique nous transporte des décennies en arrière et le trouble de ce premier amour est palpable. Excellente dégustation !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2023
    Cinèaste subtil qui se rèinvente constamment (et on n'en a bien besoin dans le cinèma français), François Ozon signe ici son film le plus personnel! Une romance d'ètè qui mèlange la propre adolescence de Ozon! Et pourtant film non autobiographique à l'arrivèe, mais fragile, douloureux et très ècrit, racontant l'idylle amoureuse entre deux garçons durant l'ètè 85! Ce mèlodrame, pour difficile d'accès qu'il soit puisque la violence du premier amour et cette fascination pour la mort sont au centre de l'oeuvre, mèrite ses 4 ètoiles et sans que l'on se fasse abuser par son sujet à la "Call me by your name". Une première partie assez rèussie et une seconde vibrante que Ozon peint en touches souvent bouleversantes spoiler: malgrè une note d'espoir dans sa conclusion!
    Fèlix Lefebvre et Benjamin Voisin sont tous les deux èpatants, en osmose totale dans leur jeunesse et leur innocence, promis espèrons le à un brillant avenir! La musique (le sublime « Sailing » de Rod Stewart), la côte normande et la nostalgie des 80's font le reste! Le grand perdant des Cèsar 2021 (13 nominations et aucune rècompense à l'arrivèe) suscite un vrai sentiment d'injustice notamment dans la rèalisation et les meilleurs espoirs...
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2020
    Il est facile de se moquer de François Ozon : celui-ci a des marottes, tourne toujours un peu autour du même sujet, une forme de préciosité dans la mise en scène... Tout ceci est sans doute vrai. Cela écrit, est-on vraiment en mesure de se passer d'un tel réalisateur aujourd'hui en France ? La réponse est incontestablement non, comme le prouve cet « Été 85 » réussi à de nombreux égards. D'abord, je le trouve incroyablement abouti formellement : réussir une telle esthétique « pop » pour une histoire se déroulant il y a « seulement » 35 ans, je trouve ça formidable. Photographie magnifique, couleurs délicates, décors normands exploités idéalement : c'est de la très, très belle ouvrage, donnant presque l'impression d'un voyage dans le passé d'une époque pourtant vraiment pas si lointaine. L'histoire, ensuite : si l'ami François se perd un peu gratuitement sur la fin dans des histoires de travestissement dispensables, le reste est de grande qualité, que ce soit dans sa manière de commencer par le dénouement, a première vue contre-productive avant de comprendre tout le sens de cette démarche et de découvrir à quel point le récit se révélera nettement plus étonnant que prévu. Les scènes comme les différentes situations sont bien écrites, avec juste ce qu'il faut pour que les dialogues sonnent juste, légèrement surannés, ce qui ne fait qu'ajouter au charme. On pourra toujours trouver certaines seconds rôles « too much » (Valeria Bruni Tedeschi, Melvil Poupaud), mais je trouve finalement qu'ils s'intègrent bien dans cette histoire presque douce, racontée avec beaucoup d'habileté et interprétée avec une ferveur discrète par le troublant trio Félix Lefebvre - Benjamin Voisin - Philippine Velge. Ce mélange de drame amoureux mâtiné de polar est tout simplement beau, s'offrant même quelques passages magiques (ah, ce casque posé sur les oreilles du héros en pleine boîte de nuit afin de que celui-ci puisse profiter du merveilleux « Sailing » de Rod Stewart). Le « teen movie », selon Ozon, plein de nostalgie et de ferveur : le meilleur du cinéma français en cette année pour le moins troublée par la pandémie.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    C'est l'été. L'été 85 avec ses musiques, son rythme, et surtout la mer, en pleine Normandie, au Tréport exactement. Alex découvre ses sentiments à l'égard d'un jeune-homme, libre comme l'air qui danse sur la côte et qui voudrait bien que s'il mourrait, Alex aille danser sur sa tombe. Mais Alex tombe amoureux de lui, immédiatement, au point qu'il ne peut pas supporter qu'il appartienne à une autre. Une histoire banale sans doute, sinon que tout le récit est construit autour d'un crime mystérieux, dont on en apprend le contour en fin de film.

    Ozon sait faire du cinéma. Il enchaine les œuvres tous les deux ans, avec la maîtrise d'un raconteur d'histoires. Il y a donc presque de la facilité dans ce récit lunaire où l'on pressent que le cinéaste se raconte lui-même à travers ce jeune garçon blond. Le problème du film demeure en effet l'agilité avec laquelle le cinéaste met en scène son scénario. On ne doute pas des évènements à venir et tout semble couler d'une source heureuse et sensible. Sauf que cette histoire ne tient pas toujours la route et qu'on finit par se lasser des états d'âme de ce garçon, accusé d'un délit ou d'un crime qui occupent beaucoup les adultes autour de lui.

    On ne peut pas dire que c'est raté. Mais non plus prétendre que c'est très réussi. "Eté 85" laisse un sentiment sucré dans la bouche, comme si on avait traversé un souvenir délicat qu'on ne tardera pas à oublier.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    "Été 85", un titre qui peut laisser penser à un poème ou à un numéro d'une affaire non élucidée. Le cinéaste français nous ballade entre les deux. Une belle histoire d'un premier amour et l'enquête sur la disparition d'un des protagonistes. Même si la première partie est bien menée et est à la hauteur des promesses, la deuxième est un peu décevante et ne remplit absolument pas le contrat. La cinéaste ne prend aucun risque dans la réalisation ce qui est bien triste. Les jeunes acteurs sont fabuleux et et heureusement qu'ils sont là, tout comme Isabelle Nanty, car les autres sont assez fades (cet accent anglais sur un français parfait, quel dommage). On essaie de pardonner certains éléments, comme le peigne, connoter années 80 qui n'ont aucun intérêt pour l'histoire, juste pour encrer dans la temporalité alors que ce n'est pas nécessaire. La bande son années 80 donne envie de bouger. L'histoire d'amour est très belle mais ce noie dans des éléments qui gravitent autour sans intérêt...
    Ufuk K
    Ufuk K

    464 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    " Eté 85 " de François Ozon sélectionne cette année au Festival de Cannes est le premier grand film de l'année. En effet je n'ai pas vu le temps passer devant l'histoire d'amour entre deux adolescent durant un été 85 , l'histoire est sensuelle, solaire suscitant le trouble et l'émotion , très belle performance des deux jeunes protagonistes de ce film Félix Lefebvre et Benjamin Voisin qui joue juste. Dommage le scénario manque de profondeur parfois sinon le résultat aurait été une merveille. Un coup de cœur.
    Willard_S
    Willard_S

    19 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2020
    Une ode à l'adolescence magnifiquement mise en scène par François Ozon. Photographie superbe, acteurs au diapason, B.O. immersive, tout est fait pour que le spectateur profite pleinement de ce voyage dans le temps. Mention spéciale à Félix Lefebvre qui porte le film sur ses frêles épaules et livre une prestation plus que convaincante.
    Le film réussit sur son coup là où "Call Me By Your Name" , bien trop lisse, se résumait à la carte postale. Un très bon film, à conseiller.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    bonjour, ce film m'a surprise, j'ai découvert que l'amour n'a pas de genre, homme, femme, peu importe, ce qui importe c'est le sentiment entre deux êtres !
    ce film m'apparaît comme un chef-d'oeuvre, de justesse, de ton, de beauté

    un trophée serait mérité pour les deux formidables acteurs

    trophée également pour les musiques qui m'ont plongée immédiatement dans ma propre adolescence...
    il y a tellement de belles et fortes scènes que je ne saurais les énumérer
    mille mercis pour cet éphémère bijou
    Maxence B
    Maxence B

    14 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    « Eté 85 », tout en fait est déjà dans le titre : le côté éphémère de la vie, la fuite du temps qui pousse David à agir selon l’adage du Carpe Diem, et pour autant c’est l’été 85 et non l’été 86, c’est bien cet été 85 qui compte, le film se construisant sur cette tension entre la fuite du temps et la singularité de chaque instant passé.
    Eté 85, c’est un film solaire, rafraîchissant, qui traite de la puissance du premier amour. Eté 85 n’est pas tant un film sur l’homosexualité que sur l’amour lui-même, car aucun enjeu de sexualité n’est vraiment mis en question dans le film. David est toujours vu comme « l’ami » d’Alexis, induisant l’idée que l’amour commence toujours par l’amitié. Mais ils sont plus qu’« amis », sans pour autant dire le mot « mon amoureux », toujours tu, très souvent passé sous silence. De cette manière, Ozon signe un chef d’œuvre en montrant par l’homosexualité jamais clairement nommée un amour universel qui fait fi des carcans.
    Eté 85, c’est un film à l’esthétique sensualiste grâce à une réalisation en caméra super 16 qui donne au grain de la peau sa couleur mordorée. Toute cette évocation du désir charnel transpire à travers les torses nus et bronzés, dans cette relation passionnelle qui unit les deux garçons, et dans ce premier baiser si beau, si vrai du fait de toutes les tensions sur lequel il repose et qui l’ont précédé.
    Mais Eté 85, c’est aussi la difficulté de comprendre l’autre, l’échec de la communication. Les deux garçons ne sont pas sur la même fréquence, je dirais même qu’ils ne dansent pas sur la même musique : l’un est idéaliste, l’autre hédoniste ; l’un veut posséder par l’idéalité, l’autre veut s’en échapper, être libre.
    Bref, Eté 85, quelle fraîcheur ! quel réalisme de la vie de tous les jours. Car au fond, Eté 85 est une histoire assez banale, mais sublimée par le point de vue d’Alexis avec lequel on vit son été. François Ozon a réussi à transmettre cette intériorité naïve et pourtant si touchante, cette tendresse infinie qui vous donne envie d’aimer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Un film d'été envoûtant, et des personnages réalistes, merveilleusement bien écrits, attachants et charmants, je pense notamment à celui de David. Les acteurs ont fait un très beau travail, et l'équipe du film, du scénario et de la réalisation, de même.
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