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    Eté 85
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    3,7
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    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Comme il y avait « Un été 42 », il y aura désormais un « Été 85 ». Certes, le contexte historique est radicalement différent et pourtant dans les deux cas, il s’agit d’une initiation à l’amour, pas seulement à l’amour physique mais également à l’amour vécu pleinement au plus profond de l’âme, avec ses ravissements mais aussi ses douleurs et ses meurtrissures.
    Alex a 16 ans. Il vit au Tréport, soit dans une petite ville où le passé ouvrier a son importance (son père est docker sur le port), mais qui a la mer pour horizon. Alors qu’il se trouve seul en mer à bord d’un bateau que lui a prêté un copain, Alex, l’introverti à la gueule d’ange, est sauvé du naufrage par David, 18 ans, un jeune homme élancé, intrépide, au profil de séducteur, qui va rapidement éveiller les sens et le cœur de l’adolescent. Commence alors une romance qui a tout pour sombrer dans la facilité des lieux communs. Et avouons qu’une bonne partie du film repose sur des situations prévisibles.
    Les choses vont se compliquer progressivement comme on le devine dès le début puisque Alex, dès la première séquence, est confronté à la justice. Et voilà sans doute le point faible du film : le va-et-vient entre le présent et le passé, un passé relativement proche du reste, entre les rigueurs de la justice et les désirs et les illusions de l’été. Cet usage systématique du flashback nuit beaucoup au suspense entretenu par le réalisateur.
    Il n’empêche que François Ozon – l’un des cinéastes les plus prolifiques du cinéma français – nous donne à voir un film qui décline l’amour dans toute sa complexité psychologique : amour possessif, amour jaloux, amour fou, amour exclusif et s’il s’agit d’une relation homosexuelle, on notera la pudeur avec laquelle le réalisateur filme la passion charnelle des deux adolescents, évitant ainsi tout voyeurisme. C’est que, par-delà l’homosexualité clairement affichée, se lit une réflexion universelle sur l’amour dans toutes ses composantes.
    Comme toujours, François Ozon soigne au plus haut point la qualité de l’image : le cadre lui-même a quelque chose d’enchanteur, avec ses hautes falaises de calcaire et sa si jolie petite plage qui sent bon l’été. Et puisque l’intrigue se situe en 1985, place aux couleurs vives lorsqu’il s’agit d’évoquer l’amour libre, l’amour estival, dégagé des préoccupations qui ne cesseront de s’amplifier tout au long des années suivantes. En revanche, le monde de la justice est traité en couleurs ternes, voire franchement déprimantes.
    Mais la force de persuasion de ce film provient surtout de la qualité du jeu des acteurs. En premier lieu, les deux ados incarnés par Félix Lefebvre, un tout nouveau venu dans les castings cinématographiques, et Benjamin Voisin, désormais courtisé par les plus grands réalisateurs français. On ne pourra qu’être sensible à leur engagement corps et âme au service d’un film où ils doivent toujours apparaître en symbiose même lorsque l’histoire d’amour tourne au cauchemar.
    Il faut encore parler des rôles secondaires campés par des acteurs et des actrices dont le jeu est toujours convaincant. Certes Valeria Bruni Tedeschi en fait sans doute un peu trop dans son rôle de veuve terriblement frustrée et qui accorde un peu trop d’attention au boyfriend de son fils. En revanche, Isabelle Nanty et Laurent Fernandez composent un couple fort crédible et attachant. On ne sera pas étonné par ailleurs de retrouver Melvil Poupaud, un des acteurs fétiches de François Ozon, dans un rôle de professeur qui n’est pas sans rappeler celui qu’incarnait Fabrice Luchini dans le film « Dans la maison ».
    En conclusion, disons que le dernier opus de François Ozon n’est certes pas le chef-d’œuvre que l’on pouvait espérer, mais qu’il ne dépare pas dans la filmographie de son auteur puisque du reste il correspond à un vœu formulé depuis longtemps, celui d’adapter un roman anglais qui l’avait fasciné dans son adolescence et qui avait éveillé en lui des résonances toutes personnelles.
    L_huitre
    L_huitre

    61 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    L'adolescence et les premiers émois amoureux est une veine inépuisable pour la littérature et le cinéma. Le coeur qui bat pour la première fois, on n'a jamais connu mieux. C'est un tremblement de terre qui bouleverse la moindre de nos cellules. Un coeur qui sort au forceps de la léthargie de l'enfance pour accoucher du plus beau des sentiments. Un arc-en-ciel émotif qui nous révèle subitement toutes les couleurs de la palette de la vie. Un moment merveilleux ! Toute la suite n'est qu'une vaine tentative de reproduire l'émotion de la première fois, une course après l'éclat et l'irradiation que cela a laissé dans votre coeur. On comprend que François Ozon, heureux architecte de rencontres fulgurantes dans des films comme "L'amant double" ou "Frantz", se soit essayé à adapter un roman à succès, "la danse du coucou" qui relate une de ces premières rencontres. Le cinéaste a assurément le tact pour mettre en bouche ce bonbon acidulé sans rien oublier des froissements délicats de l'emballage qu'on dépiote. Mais, concession faite au temps ( ou au roman que je ne connais pas ), c'est un amour entre garçons qui nous occupe ici. Premier nuage de gêne passé face à une réalité qui ne provoque pas chez moi de phénomène d'identification, je me suis finalement laissé prendre par le charme des deux jeunes interprètes. Le film créé un courant de connivence, et la chose apparaît quasi naturelle... Et puis, le jeu toute en finesse de Valerie Bruni-Tesdeschi en mère d'un des deux garçons donne de la consistance à une adhésion qui est aussi une volonté de ne pas voir. Le film est court, mais puissant. Il n'est, en aucune façon, militant et s'attache à retranscrire juste l'émotion. Une vraie réussite. Les larmes des protagonistes ont pour le spectateur un goût de sel. Les deux jeunes acteurs sont touchants de grâce et de naturel. Un bon film tout simple qui est un bon moyen, après le confinement, de recoller aux émotions des grandes salles...
    Frederic S
    Frederic S

    36 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    film intéressant sur l histoire d amour de deux jeunes hommes adolescents au milieu des années 80 .
    L histoire est original
    chloé V.
    chloé V.

    104 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Un téléfilm nostalgique et bourgeois. Les jeunes acteurs sont formidables mais coincés dans un jeu étriqué et une petite histoire dont la voix off veut tout expliquer au cas où on n'aurait rien compris et les dialogues sont ceux d'un téléfilm.
    Le D.
    Le D.

    178 abonnés 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2021
    "Eté 85" est un film dramatique plutôt intéressant. L'histoire est sympa et les acteurs jouent très bien leurs personnages. J'ai trouvé qui y avais un peu de longueurs à certains moments du film et des moments un peu mous.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2020
    Après avoir placé ce réalisateur talen, original et courageux (au temps de Huit et de Sous le sable), j'attends à chaque fois qu'il renoue avec ses chefs d'œuvre. Si Été 85 remonte un peu le niveau de ces derniers films, il y manque quelque chose à ce film plutôt bien joué. En fait, on en reste au fait divers trouble alors que c'est de l'éveil au sens et à la vie d'un adolescent dont il est question.

    Un peu décevant donc.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Si l’homosexualité a toujours été latente ou ambiguë dans une bonne moitié de sa filmographie, c’est la première fois qu’elle occupe explicitement le devant dans le scène chez François Ozon, à la faveur de l’adaptation, relocalisée en France, de la ‘Danse du coucou’ d’Aidan Chambers. On devine d’instinct ce qui a pu séduire le réalisateur, hors reconstitution d’époque et tournage en Super 8, dans un tel projet, lui qui avait à peu près le même âge que les protagonistes du film en 1985. Fidèle à ses habitudes, Ozon s’efforce de rendre un film foncièrement très classique un peu moins taxonomisable : il y a bien sûr le mélodrame estival brûlant entre deux adolescents, la découverte douloureuse des différences fondamentales entre attirance, amour et projection d’un idéal, ce que le cinéma américain s’empresserait de ranger dans le grand fourre-tout du “Coming-of-age drama” primé à Sundance...mais Ozon y inclut aussi la découverte des facilités d’expression inattendues que peut offrir un médium différent, l’écriture pour son protagoniste étant sans doute ce qu’a été le cinéma pour lui, et organise l’ensemble comme une sorte de “whatdunit” puisqu’on sait dès le départ qui a fait le coup mais on ne saura qu’en conclusion quel était le coup en question. Pas plus cette fois que les précédentes, on n’est ébahi ou stupéfait par le talent du cinéaste qui signe un film extrêmement lisible...mais une fois de plus, on ne peut pas nier avoir passé un moment agréable et intéressant, ce qui confirme la position de François Ozon en parfait cinéaste “du milieu”, entre fonctionnement d’auteur et aspirations populaires.
    régine R.
    régine R.

    5 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2020
    Superbe film, émouvant, sensuel avec 2 jeunes acteurs à la sensibilité exacerbée. Retour sur les années 80.
    Pascal D.
    Pascal D.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    Je me sentais comme Margot Robbie/Sharon Tate dans le dernier Tarantino: heureux de voir une nouveauté en salle et pas un nanar , alors quelle déception! En 85, y avait pas de mamans comme la Bruni-Tedeschi, Ozon fantasme ! Par contre ( autre actrice qui m'horripile, mais plus sobre que dans Astérix...), Isabelle Nanty correspondrait davantage à la réalité , comme le prof de français qui croise les jambes sous la table du café... Acteurs secondaires qui font ce qu'ils savent faire, jamais plus. Les deux gars sont séduisants, bien éclairés , et...leur histoire totalement invraisemblable si l'on s'en tient à l'aspect réaliste suggéré par le titre ( la scène de la morgue ou celle du slip baissé sont grotesques, non mais personne le voit?!) L'unique moment à sauver intégralement: le walkman posé sur les oreilles d'Alexis en discothèque... Je reste fidèle aux Huit Femmes!
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2020
    En dehors de la bande son et la photographie, le film est plutôt convenu. Une histoire qui manque d'originalité et servie par une interprétation manquant de naturel. Un film très en retrait du précédent long métrage du réal. Loin d'être indispensable.
    cosette2010
    cosette2010

    44 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Je n'ai pas ressenti l'émotion attendue et j'ai regardé ces beaux jeunes gens avec un détachement teinté d'ennui. Pourtant j'avais 14 ans en 85, le même 420, et je dois admettre que la reconstitution est soignée. C'est amusant aussi de reconnaître le Treport, visité très récemment, mais sinon quelle déception... il y a vraiment mieux à faire en juillet. Ce film n'arrive pas à la cheville de celui d'Alain Guiraudie.
    Stef
    Stef

    8 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    Felix Lefebvre crève l'écran... la période des années 80, la romance contrariée d'Alex et David... Quel plaisir en cet été 2020 de pouvoir voir et revoir ce film. Merci et bravo à François Ozon.
    Stéphane R
    Stéphane R

    17 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2023
    Pas la meilleure veine d'Ozon. Se laisse regarder. Comme pas mal de films queer, sans cette dimension, le propos devient assez banal.
    Inès A
    Inès A

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Un chef-d'œuvre, ce film m'a fait passer par toutes les émotions. Film qui ma retenu en haleine du début à la fin. Je ne l'oublierais jamais. Une histoire à la fois belle, sensuelle, tragique mais aussi qui fait réfléchir sur le sens des choses et surtout qui fait réfléchir sur comment nous percevons les autres et comment eux nous perçoivent.
    In french movie we trust
    In french movie we trust

    6 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Encore un beau film français et tourné en Normandie ! Les acteurs sont justes. Un film année 80 comme on les aime !
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