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    Full Metal Jacket
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    4,4
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    1 002 critiques spectateurs

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    Jerem69tt
    Jerem69tt

    83 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2012
    Mouais. Certains appellent ça un chef d’œuvre. Est- ce qu’ils ont remarqué qu’il n’y a pas de scénario ? ou qu’il y a deux parties sans lien logique entre les deux ? Ou encore qu’on a un film sans réel but, sans réel objectif (parce que a la guerre, il y a des morts, on est déjà au courant). A partir de là, comment on peut dire que c’est un chef d’œuvre ? Personnellement je ne sais pas. Alors je vais parler pour moi. J’ai bien aimé le début du film et toute la première partie : on rentre tout de suite dans le film (dès la première scène) et l’entrainement est bien fait. Le chef instructeur a un certain charisme ainsi que des dialogues particulier qui font qu’on ne s’embête pas. Il y a même pas mal de passage et réplique assez drôle. Cependant même dans cette partie, on ne sait pas trop où on va, où le réalisateur veut nous amener. Et malheureusement on ne le saura encore moins dans la deuxième partie. En effet, on change complètement de décor, de situation, et même de … personnages ! Mais le pire, c’est qu’il n’y aucun lien entre les deux ni même aucune explication. On passe d’une scène d’entrainement à une « scène de guerre » d’un claquement de doigts ! Il n’y a que moi que ça dérange ? Enfin même, on n’oubliant ça, on arrive dans un nouvel environnement (comme dans un nouveau film) sans pour autant savoir où l’on va. On assiste juste à une guerre et le rythme de cette 2ème partie est cruellement ralenti au point où on commence à trouver le temps long ! Et pour finir, sans dévoiler la fin, le personnage est content d’être encore envie, ça je peux le comprendre mais le réalisateur met se point en avant alors que ses amis sont morts. Mais c’est pas un peu débile ? Un film de guerre, censé faire naitre des émotions, des sentiments, qui ne se conclut pas par "la guerre fut dur, j’ai vu mes amis mourir sous mes yeux" mais par "ouf, c’est bon, je suis en vie" ! Autrement dit dans la première partie, on parle du travail d’équipe et de famille ; et dans la deuxième, c’est plutôt : j’ai fait la guerre, il y en a qui sont mort mais on s’en fou moi je suis en vie. WTF. En bref, bien que la première partie ne soit pas trop mal, le film en reste assez moyen et peut être trop américain...
    damien t.
    damien t.

    18 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Une action féroce, un scénario implacable, des dialogues parsemés d'humour, Full Metal Jacket reste une magistrale leçon de cinéma. Un chef-d'œuvre.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 416 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un de mes films préférés de Stanley Kubrick, qui montre la démesure de la guerre et de l'armée.
    La scène d'introduction du sergent-instructeur est culte.
    Le film perd un peu en intérêt durant la deuxième moitié (la moitié où est présent le sergent-instructeur Hartman est plus jouissive), mais reste tout de même d'excellente qualité.
    Les acteurs sont bons. Matthew Modine porte bien le film. Vincent d'Onofrio et Arliss Howard jouent bien. Quant à R. Lee Ermey, il est excellent en rôle comique.
    Le scénario est bien, mêlant moments humoristiques (les séances d'entraînement militaire) et la dureté de la guerre.
    Les scènes de combat sont très prenantes, très bien réalisées.
    Quelques bonnes musiques.
    Un must-see.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    En réalisant "Full Metal Jacket", Kubrick nous dépeint la guerre du Vietnam sous deux aspects: la psychologie d'avant-guerre, et la dure réalité des combats. La première partie où l'on voit tous ces soldats entrainés par leur instructeur est sensationnelle. Grâce à des dialogues savoureux, et des scènes d'anthologie, le spectateur découvre la transformation de ces hommes en véritable machines de guerre. Cette évolution est donc fascinante, car on constate les absurdités de cette préparation et des conséquences tragiques qu'elle cause. On est même entièrement immergé dans cette atmosphère, grâce à une mise en scène qui n'épargne rien. Quant à la seconde partie, qui s'attarde sur les conséquences de cette formation atypique, est un peu moins passionnante. Les scènes de combat sont, dans un premier temps, très anodines. On retombe même dans une certaine banalité, pour ce qui est de montrer l'horreur de cette guerre au cinéma. Mais la tension remonte petit à petit, et c'est ainsi que Kubrick capte de nouveau l'attention du spectateur au plus haut point. La fin est sublime en suspense et par conséquent, d'un point de vue émotionnel. Elle a d'ailleurs certainement inspiré Spielberg pour son film "Il faut sauver le soldat Ryan". "Full Metal Jacket" est donc un grand film, grâce notamment à la capacité de son metteur en scène d'allier maitrise formelle et capacité à faire ressortir les émotions.
    Dr.Reid
    Dr.Reid

    17 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2012
    Pas spécialement fan de Kubrick, j'ai trouvé ce film excellent! Surtout la 1ère partie, les répliques du Sergent Hartman sont cultes. La 2ème partie perd un peu en intensité, mais le film reste très bon.
    yohanaltec
    yohanaltec

    88 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2013
    Stanley Kubick réalise un bon film de guerre, mais pas le meilleur sur le Vietman qui est pour moi Apocalypse Now.
    7eme critique
    7eme critique

    457 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2015
    Stanley Kubrick collectionne les chefs-d’œuvre, et nous en fait part une fois de plus avec cet avant-dernier long-métrage. On ne va pas s'amuser à critiquer le travail cinématographique porté sur ce film, car tout est bon. De la réalisation, au jeu d'acteurs, en passant par les dialogues, on trouvera forcément notre bonheur. Tout s'enchaîne comme un mécanisme pour nous offrir une crédibilité intense. Direction la guerre du Vietnam, un sujet porté de nombreuses fois à l'écran ("Apocalypse now", "Platoon", "Voyage au bout de l'enfer"...) et bizarrement, c'est souvent réussi. De la formation au terrain, on accompagne ces jeunes soldats qui accrocheront l’œil du téléspectateur grâce à cette mise en scène réaliste. La psychologie des personnages, l'impact sur le mental, l'esprit de groupe, l'évolution du citoyen lambda en tueur au service de sa nation, tout est parfaitement retranscrit. Coup de cœur (comme la plupart des fans) pour l'énorme prestation du sergent instructeur, un personnage mémorable aux discours métaphoriques et vulgaires, agissant comme une vague de fraîcheur humoristique au sein d'un destin chaotique inévitable. Un GRAND film !
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2018
    Je ne vais pas ré-entamer des lignes interminables faisant part de toute l'affection que je porte pour Stanley Kubrick puisque tout a déjà été dit dans plusieurs de mes précédents écrits (voir celles que j'ai faites sur "Orange Mécanique" et "Barry Lyndon"), entre autres ; ainsi, puisque même un Dieu a droit à l'erreur, il se peut qu'il soit ici question de l'imperfection de ce film faisant pourtant facilement partie du top 20 de mes films préférés. "Full Metal Jacket" se découpe en deux parties bien distinctes, se déroulant en pleine guerre du Vietnam lors de l'implication des Etats-Unis au conflit, à la fin des années 60. La première partie nous projette dans le camp d'entraînement militaire de Parris Island dans lequel un groupe de marine est dirigé par le tyrannique et sadique sergent Hartman (R. Lee Ermey). La seconde partie nous emmène directement au Vietnam, pour retrouver la plupart des personnages principaux de la première partie effectuer leur devoir pour protéger leur patrie. C'est sous les yeux du soldat James Davis, dit Joker (Matthew Modine), narrateur, qu'on observe le travers des événements. Adapté du roman semi-autobiographique "Le Merdier" de Gustav Hasford et sorti en 1987, soit sept ans après son dernier chef d'oeuvre, "Shining" (1980), "Full Metal Jacket" est un bijou d'écriture et de mise en scène, certainement dû à ses personnages mémorables et à son ambiance jonglant entre le délectable grâce à la solidarité ressentie entre les personnages et les décors extérieurs riches en éléments ne suscitant pas directement la compassion du spectateur, et le maussade principalement dû au personnage du sergent Hartman. Cru, drôle, provoquant et détestable à la fois, accompagné en VF par la superbe VF de Bernard Fresson, Hartman représente à lui seul ce qui éloigne fatalement l'Homme de la société dans son destin ; chacun d'entre nous avons tous connu un professeur, un patron ou même un collègue nous prenant en grippe et déterminé à vouloir nous détruire mentalement voire psychologiquement. On a tous voulu y changer quelque chose quitte à y laisser sa peau, spoiler: ce qui est parfaitement peint ici: le personnage de Leonard Lawrence est surveillé de très près par Hartman, l'exposant à un dilemme: tuer, ou être tué ; grosso modo, si tu n'allumes pas le feu à temps, c'est toi qui grille. Enchaînant humiliation sur humiliation à cause de son poids et de son manque d'agilité, "Gomer Pyle" va finalement faire naître en lui le soldat contraire à sa nature véritable.
    Beaucoup d'entre nous pouvons alors se reconnaître, le film est donc ouvert à tous. Le film nous offre un point de vue réaliste de la guerre du Vietnam en désacralisant tout ce qui fait un homme (voir le célèbre slogan figurant sur le casque de Joker présent sur l'affiche: "Born to kill", paradoxe avec le but basique du soldat: "Tuer pour vivre"). De plus, à terme ils ne sont pratiquement plus des hommes, mais des robots, résignés à obéir à leur "créateur", les traitant tel un troupeau de bétail destinés au mal, et tous "renommés" par des surnoms humiliants et leur enlevant toute trace de crédibilité dans la société. Par ailleurs, toute la scène d'ouverture se déroulant chez un coiffeur montre d'entrée de jeu le début d'une transformation morale de la part des soldats: durant la Seconde Guerre Mondiale, on a parlé de "déshumanisation". Enfin, malgré de très nombreux revisionnages du film, je suis de ceux qui pensent que Kubrick aurait pu faire beaucoup mieux pour la suite du film. En 45 minutes, il m'a présenté le film de guerre le plus convaincant que j'ai vu d'un point de vue psychologique des personnages, chose qui retombe totalement dans la suite: on retrouve avec plaisir Joker et Cowboy dans leur destinée mais celle-ci manque cruellement de quoi offrir d'autres émotions à nous, spectateurs. Les dialogues n'y sont pas aussi pointus et marquants qu'ils ne l'ont été dans un premier temps, l'avalanche de personnages secondaires présentés est oubliable en plus... En revanche, il faut en extraire la substantifique moelle: on y voit un Joker acteur des faits, tandis que la première partie du film, on le voyait davantage spectateur, car cette suite s'intéresse au devenir du personnage. Et puis, cette scène finale est impressionnante puisqu'en plus de voir Cowboy, son "frère", se faire tuer sous ses yeux, il sera contraint de choisir entre éliminer un soldat féminin ou lui laisser la vie sauve, un choix moral rejoignant directement la mort d'Hartman et de Leonard à la fin de la première partie. La bande originale est très plaisante, en particulier la musique d'ouverture: "Hello Vietnam", ainsi que les morceaux originaux composés par Abigail Mead (sa seule oeuvre musicale?) et les nombreux chants militaires détournés qui la compose en large partie. "FMJ" est donc l'un de mes films de guerre de références, grâce à la diversité des tons, des situations et de la mise en scène, et mettant en avant un portrait réaliste de personnages, à la recherche d'une part cachés d'eux-mêmes. Hélas, l'inégale première moitié de la seconde partie du film me laisse de marbre à chaque visionnage, ce qui m'empêche de lui mettre la note maximale. Pour avoir un point de vue tout aussi réaliste mais plus riche en émotions sur la guerre du Vietnam, on peut lui préférer "Platoon" d'Oliver Stone (1986), "Voyage au bout de l'enfer" de Michael Cimino (1978), ou encore "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola (1972), plus sombre et plus dur, sur fond de rock psychédélique ; et, aussi, pour aller plus loin, voir "La déchirure" de Roland Joffé (1987).
    _Royal_
    _Royal_

    108 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2011
    Je peux tout à fait comprendre qu'on puisse aimer ce film, surtout si l'on me menace avec un calibre 45. Mais pour ma part, Full Metal s'est avéré beaucoup trop pathétique, à comprendre dans son sens premier, Wikipedia est ton ami. Peut être est ce le perfectionnisme encombrant de Stanley qui ne colle pas à ce genre, mais quoi qu'il en soit tout y est beaucoup trop théâtralisé, ce qui fait qu'on ne crois à rien, qu'on accroche à rien, tel un pet sur une toile cirée kaki. Les décors sont trop propres, les acteurs pour jouer mieux ! encore mieux ! toujours mieux ! semblent réciter leur texte pour la cinquantième fois, sans plus du tout y croire, et en ce qui concerne le personnage du petit gros au camp d'entrainement, j'en reviens à ce que je disait plus haut, c'est juste pathétique.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2020
    "Full Metal Jacket" est pour moi le meilleur film qui a été réalisé sur la guerre du Viêt-Nam. Toute la première parie qui se déroule dans le camp d’instruction est vraiment enrichissante et est dominé par les interprétations d’exception de Vincent D’Onofrio, dans le rôle de Baleine, et de Lee Ermey, dans celui de l’autoritaire sergent Hartman. La seconde partie qui se déroule au Viêt-Nam est tout aussi passionnante grâce à la présence de superbes séquences de combats qui sont filmées de manière très réaliste. Un des chefs-d’œuvre de Stanley Kubrick que je ne me lasse jamais de visionner.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    LE film qui a changé ma perception du cinéma, passant pour moi d'une simple distraction à un art à part entière, me faisant découvrir au passage mon réalisateur préféré. Après une première partie hallucinante où l'ont ne sait si on doit rire de l'humour assassin ou plaindre les recrues, le maître Kubrick nous entraîne dans l'enfer des combats urbains dont les scènes sont toujours d'actualité. Contrairement à d'autres films de guerre ultra-patriotiques ou à l'inverse qui dénoncent sans creuser, Full Metal Jacket nous montre la guerre telle qu'elle est.
    Akamaru
    Akamaru

    2 788 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    "Full Metal Jacket" est un des films références sur la guerre du Vietnam.Stanley Kubrick nous pond un exemple de mise en scène,et divise sa démonstration en 3 actes:1-l'entrainement des marines dans le camp.C'est la partie la plus réussie,ou l'on voit l'aliénation des recrues par un sergent irascible. 2-la vie des soldats au Vietnam,avec leurs convictions naives et leur haine d'un ennemi invisible. 3-l'attaque sur le terrain.Avec peu de mots,on assiste à la déshumanition des soldats.
    Démonstration réussie donc,mais un peu froide,clinique.Kubrick ne traite que partiellement son sujet et ne parvient pas à nous passionner autant qu'un Platoon par exemple.Cela dit,le film vieillit bien et sa sobriété le rend plus convaincant.
    Zbrah
    Zbrah

    34 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Troisième Kubrick que je regarde, deuxième déception. A vrai dire, j’ai du mal à cerner en quoi ce Fullmetal Jacket est considéré comme un chef d’œuvre, à la différence de 2001. Déjà, le projet en lui-même est scindé en deux parties très, voire trop distinctes. La première partie se concentre sur l’entraînement des soldats, avant qu’ils soient envoyés au front. La mise en scène est assez brute. Le spectateur assiste à un enchaînement d’actions dont le seul intérêt semble être de montrer la dureté de caractère nécessaire pour survivre à la guerre. Le commandant cherche à créer de nouveaux hommes, des hommes qui soient « Né(s) pour tuer », comme il est stipulé sur le casque d’un des personnages principaux. L’approche proposée par Kubrick dans cette première partie est louable car elle est différente de ce que l’on nous montre d’habitude sur la guerre du Vietnam. Elle vaut le coup d’œil, rien que pour sa différence et pour le personnage du sergent instructeur (R. Lee Ermey). Fullmetal Jacket s’ouvre sur une scène très forte où ce dernier sermonne ses troupes à peine débarquées. Au début, le personnage fait rire et intrigue. Au bout de trente minutes, entendre les soldats gueuler sans répit devient fatiguant. Leur psychologie est survolée, certains comportements sont difficiles à comprendre. Pourquoi Guignol, publiquement agréable avec Baleine rejoint ses camarades pour lyncher le pauvre soldat dans la nuit ? À aucun moment, la haine de Guignol envers Baleine n’avait été suggérée, ce qui rend la scène assez surprenante. L’évolution de Baleine vers spoiler: son tragique dénouement
    a en revanche été correctement amenée, mais là, ce sont les conséquences de l’acte qui sont éludées. Suite à cet évènement marquant, Kubrick entame sa deuxième partie, sans explication ni aucune transition. Alors que dans la phase d’entraînement, aucun personnage ne se détachait, ici, c’est le personnage de Guignol qui se tient sous les feux des projecteurs. Pas de chance, ce dernier est profondément antipathique. Oui, il peut nous parler de la dualité de l’homme à la Freud, il n’empêche que ces oppositions dans l’écriture du personnage sont étranges. Il arbore fièrement un symbole de paix tout en se targuant d’être né pour tuer. Il est difficile à cerner, c’est peut-être cela qui le rend peu appréciable. Les personnages retrouvés ou rencontrés dans cette deuxième partie sont, de la même façon, des personnages manquant de charisme. Cowboy est insignifiant, Brute épaisse est comme son nom l’indique un soldat stupide. Les autres sont tellement transparents (Blackboule, Rafterman, Crazy Earl...) qu’il n’y a rien à dire sur eux. Malgré tout, cette partie est un peu plus prenante que celle l’ayant précédée. De l’action, enfin. Guignol et Rafterman, en se rendant au front pour prendre des photos, se rendent enfin compte des horreurs de la guerre. Les villes ravagées semblent plus vraies que nature. Le principal reproche que j’adresserais à cette partie est qu’elle gomme tout ce qui faisait la différence du début du film. Elle présente une approche ultra-classique de cette guerre controversée, bien que présentée à travers les yeux d’un photographe de guerre. Pour résumer : la première partie est originale mais ennuyeuse, la seconde est pleine d’action mais horriblement classique. Un entre-deux aurait pu être bien Mr. Kubrick.
    Gamecube
    Gamecube

    20 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Vous voulez voir Full Metal Jacket ?

    Partie 1 : Ouh là là la vie de soldat c'est pas rigolo !
    Partie 2 : Ouh là là la guerre c'est pas bien !

    Voilà, vous avez vu Full Metal Jacket. Et surtout, vous venez d'économiser 2 heures de votre temps. A quoi les consacrer, vous demanderez-vous ? Eh bien, à (re)visionner Les Sentiers de la gloire. Vous verrez, ça c'est un grand film de guerre. Ca c'est du grand Kubrick.
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Un film de Kubrick comme on les aime, qui bouge mais qui pousse aussi au raisonnement.
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