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    De Sable Et De Feu
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    2,5
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    Ce qui intéresse Souheil Ben Barka, lui-même né à Tombouctou d'une famille du Sud marocain, ce sont ces personnages faisant le pont entre les cultures, transfuges oubliés de l'Histoire officielle de par leur hybridité, mais qui ont marqué leur époque et en sont des épiphénomènes.(...) Les figurants n'y sont pas des effets spéciaux, les couleurs et lumières y sont franches, les costumes rutilants, les regards tranchants…Lorsqu'un coup de sabre est porté, l'homme s'écroule dans le plan suivant. Ce classicisme et l'ampleur de la mise en scène peuvent étonner face aux recherches contemporaines mais cette confiance dans une certaine magie du cinéma garde quelque chose d'attachant et l'on suit avec intérêt les péripéties du héros.
    Reste bien sûr la pertinence de la démarche : l'actualité du propos pour un monde arabe encore soumis aux ingérences de l'Occident et infiltré par des espions influents. Car De sable et de feu est un film sur le pouvoir : dérive autocratique d'un usurpateur opportuniste et visées politiques et guerrières des puissants. Il fallait des chevauchées sur le sable et de sanglantes batailles pour illustrer ces joutes, tant le spectacle de l'héroïsme et des passions des souverains alimente le mythe. "Tous les personnages de cette histoire ont véritablement existé", précise le film au départ, mais le peuple, lui, est absent, si ce n'est pour vénérer et fêter les suzerains, ou bien se faire massacrer. Les femmes aussi d'ailleurs, en dehors de Lady Hester, sa gouvernante et l'esclave donnée à Badia par le sultan. (lire la suite de la critique et un long entretien avec le réalisateur sur le site d'Africultures).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Le 18 septembre prochain, c’est non seulement à un voyage en Orient auquel nous invite le réalisateur Souheil Ben-Barka dans De sable et de feu, son dernier long-métrage, mais également à une plongée historique dans deux destins incroyables et pourtant bien réels : ceux de l’espagnol Domingo Badia et de la britannique Lady Esther Stanhope.

    Madrid, 1802. Afin d’étendre son influence en Méditerranée, le Premier ministre espagnol envisage d’envahir le Maroc voisin. Il soupçonne en effet son sultan, Moulay Slimane, d’accepter plus volontiers de vendre son blé aux britanniques qu’aux espagnols, en contrepartie de quoi l’Angleterre lui fournirait des armes, qu’il pourrait bientôt retourner contre la péninsule ibérique en vue de reconquérir l’Andalousie. Afin d’anticiper cette éventualité, l’Espagne échafaude donc un plan : envoyer un homme à la cour du sultan afin qu’il s’immisce dans les bonnes grâces du souverain, et parallèlement inciter certaines tribus du pays à se soulever afin de le destituer.

    Cet homme, ce sera Domingo Badia, Extrêmement érudit, l’officier espagnol prends au préalable la route de l’Angleterre, en quête d’instruments astrologiques susceptibles d’impressionner son prestigieux hôte. Un bref séjour au cours duquel il fera la connaissance de Lady Esther Stanhope, nièce du Premier ministre britannique William Pitt.

    Arrivé à Fès et introduit à la cour du sultan sous l’identité du prince Ali Bey al-Abbassi, descendant du Prophète Mahomet, Ali Bey va rapidement séduire le souverain avec ses présents et sa grande connaissance sur de nombreux sujets. Persuadé que la présence dans son pays d’un homme d’une si grande érudition ne peut être que positif, le sultan ne va pas tarder à le considérer comme son propre fils. Mais tandis que le loup entre dans la bergerie par la grande porte, les faveurs dont il jouit aussi subitement vont bientôt créer jalousie, colère et suspicion à la cour. De plus, ses positions tranchées concernant les femmes, l’esclavage ou encore la liberté de culte pour les juifs et les chrétiens sont loin de faire l’unanimité. Les premiers complots vont se mettre en place, et petit à petit, l’étau ne va pas tarder à se resserrer autour de Domingo Badia.

    En danger de mort, il va être contraint de reprendre la route de l’Europe, mettant à profit sa cavale pour découvrir l’Orient. Des pérégrinations qui le mèneront jusqu’en Syrie, où il retrouve Lady Esther Stanhope qui, sous le nom de Méléki, désormais véritable prophétesse, a été couronnée reine de Palmyre – du nom de la cité antique – par des tribus bédouines locales.

    Film d’aventures extrêmement esthétique avec ses fantasias et ses superbes décors naturels d’un Orient presque fantasmé, De sable et de feu convie le spectateur à un magnifique voyage de Madrid à Londres, de Paris à Fès, au cours duquel on croise également des personnalités telles que Napoléon, Talleyrand, le colonel Bouttin…

    Si son action principle prends place au début du 19ème siècle, ce film traite également de sujets malheureusement très actuels, comme le fanatisme religieux, l’intolérance, les guerres, la barbarie.

    « J’ai toujours choisi librement mes sujets et les protagonistes de mes films. Cette fois-ci, j’ai le sentiment d’avoir été choisi par son héros. Qui pourrait résister au charme de ce grand bluffeur d’Ali Bey ? Des gens les plus humbles aux princes les plus puissants, il les met tous dans sa poche. Napoléon, tombant à son tour sous son charme, interroge Talleyrand : ‘Est-ce un génie ou un illuminé ?‘ Ce à quoi Talleyrand répond, impertinent : ‘Une subtile combinaison des deux, Sire. De celle qui donne les grands hommes.' »

    Souheil Ben Barka, réalisateur.
    Après avoir dirigé Claudia Cardinale, Harvey Keitel ou Marie-Christine Barrault, signé un dizaine de documentaires et plus de deux-cents films publicitaires, Souheil Ben Barka livre donc aujourd’hui son huitième long-métrage.

    Une belle réussite, qui devrait contenter tous les amoureux de romances épiques et d’histoires vraies. De sable et de feu devrait sortir dans une quarantaine de pays, et en cinq langues.

    De sable et de feu, en salle le 18 septembre 2019.

    A lire également sur Cultures-J :
    "5 questions à… Souheil ben Barka, réalisateur du film « De sable et de feu »"
    Kaimakh
    Kaimakh

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    Excellent
    Une histoire exotique intrigante et captivante.
    Excellent scenario
    Excellent acteurs.
    A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    Thanks bon film Date de sortie 18 septembre 2019 (1h 56min)
    De Souheil Ben-Barka
    Avec Rodolfo Sancho, Carolina Crescentini, Imanol Arias plus
    Genres Drame, Historique, Romance
    Nationalités Marocain, Italien
    Pape F
    Pape F

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Une très belle fresque historique. l''histoire est vraiment sublime. Une vraie leçon de tolérance. Très en phase avec l'actualité.
    A voir absolument.
    Souibafouad
    Souibafouad

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    D'excellente facture, l'opus de Souheil Benbarka est un film-testament sur la rencontre Orient-Occident au XXIème siècle. A travers les pérégrinations de Domingo Badia, alias Ali Bey, le film perce le mystérieux périple de cet espion-voyageur à la grossière prise de tête de vouloir détrôner le Sultan Moulay Slimane. Une œuvre extrêmement utile et instructive sur les grandes questions actuelles.
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