Mon compte
    Blanche-Neige et les sept nains
    Note moyenne
    4,0
    23404 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Blanche-Neige et les sept nains ?

    281 critiques spectateurs

    5
    125 critiques
    4
    89 critiques
    3
    45 critiques
    2
    17 critiques
    1
    3 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tisma
    tisma

    262 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Un classique d'animation exemplaire, outre le fait que ça reste un vieux dessin animé où la princesse passe le balais et ne fait que que attendre patiemment le prince charmant. Le dessin est beau, la musique colle parfaitement et l'histoire reste prenante ! C'est très beau !
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2021
    Parmi les dessins animés du studios Disney, certains sont plus mythiques que d’autres. Adaptation du conte des frères Grimm, Blanche-Neige et les sept nains est certainement le plus célèbre. Premier long-métrage d’animation de l’Histoire du cinéma, Ce film a bercé des dizaines de générations d’enfants. Ce pari fou pour l’époque est plein de poésie, d’humour et de chansons gravées à jamais dans la culture populaire (Sifflez en travaillant, Heigh-Ho ou encore Un jour mon prince viendra). L’animation, qui plus est en couleurs, est excellente (même si les dessins, notamment celui de Blanche-Neige, sont les témoins de leur époque) et l’histoire reste, malgré sa simplicité, inoubliable. Le film a ainsi réussi à traverser toutes les périodes et tous les types de publics (de façon surprenante, on trouve même parmi ces grands fans, Adolf Hitler qui vantait son origine germanique tout en l’ayant interdit en Allemagne à cause de sa distribution par la RKO, qui sortait régulièrement des films anti-nazis). On pourra juste regretter quand on est français que les jeunes générations n'aient pas le droit de voir la même VF que la précédente pour de sombres histoires juridiques qui ne font pas spécialement la gloire de Disney. Ce succès parfaitement justifié peut toujours être aussi grand auprès des jeunes générations actuelles tellement l’ensemble est féerique, entraînant et intemporel. Un chef-d’œuvre qui valut même à Walt Disney un Oscar d’honneur, le film étant reconnu comme une innovation cinématographique significative qui a charmé des millions de gens et inauguré un nouveau terrain de divertissement pour le dessin animé.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    92 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Un classique de Disney qui m’a traumatisé quand j’étais jeune. En tout cas, il remplissait à merveille sa fonction de comte ; mes parents pouvaient compter sur ce long-métrage pour me laisser seul dans une pièce 1h30 sans que je ne fasse aucune bêtise. Bon, maintenant, je vous promets que le visionner de nouveau n’est clairement pas une bonne idée si vous ne voulez pas briser vos rêves d’enfance. En même temps, Blanche Neige a une excuse valable : l'âge ! 3,5/5
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    80 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Blanche neige est les 7 nains est l'un plus grands chefs d'oeuvre de Disney.
    Si le scénario est d'une niaiserie absolue digne du monde de mickey (avec une méchante bien méchante et un gentil bien gentil), en revanche, tout se passe dans l'animation.
    Sorti en 1938 et remis dans son contexte d'avant guerre, le premier long métrage d'animation Disney est doté d'une animation traditionnelle sans failles, surtout quand on sait qu'il a été réalisé image par image à la main.
    Les couleurs sont magnifiques,
    Les chansons "Un jour mon prince viendra" et "Heigh-Ho " sont rapidement devenues des classiques de Disney.
    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Tout d'abord, coup de chapeau à ce classique parmi les classiques qui ne fait pas ses 80 ans ! Les passages avec les animaux de la forêt demeurent très naïfs, ceux avec les nains drôles et ceux avec la sorcière toujours aussi effrayants. L'animation n'a pas à rougir de son âge. Par contre, si les décors et les nains sont bien dessinés, j'ai trouvé Blanche-Neige, le prince et la reine moins réussis. Mais surtout, le découpage de l'histoire m'a un peu gêné. Certaines scènes anecdotiques sont trop longues quoiqu'amusantes (la toilette des nains...) alors que d'autres primordiales sont trop courtes (le réveil de Blanche-Neige...). Enfin, l'image de la femme reste ici très conservatrice (le ménage, la lessive et la cuisine pour ses sept petits hommes...), époque oblige.
    Bearnais64
    Bearnais64

    34 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Le chef d'oeuvre de Disney, le premier long métrage qui a lancé l'immense franchise que l'on connait aujourd'hui. Ce dessin animé est doux et permet d'émerveiller petits et grands. Quand on sait que le film n'est fait qu'à partir de dessin fait sur feuille et projeter à grande vitesse pour donner vie aux personnages et à l'histoire et tout ça en 1937... impressionnant. Un film qui n'a pas vieillit et qui se laisse regarder par toute la famille.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    30 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2012
    Malgré un récit tout de même léger, difficile de ne pas être impressionné par l'aura, la puissance évocatrice et le génie musicale de cette fable mythique
    ferdinand75
    ferdinand75

    470 abonnés 3 667 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Bien sûr , un chef d'oeuvre de l'animation et surement un des 5 meilleurs Disney. Tout d'abord le dessin d'une qualité artistique incroyable, on peut le voir rétrospectivement comme une vraie oeuvre d'art , picturale , comme un jeu d' aquarelles délicates. Ensuite un scénario béton, solide, classique , la méchante , la pure, les ingénus. Une bande son indémodable , gravée à jamais dans la mémoire des spectateurs. Une vraie féerie , qui apporta à l'époque le monde du rêve à la portée de tous . Un vrai exemple de ce qu'est fondamentalement le cinéma.
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    128 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Un classique. Pas mon préféré mais remplit de jolies morales. On rigole, on sourit. Un plaisir de le revoir en étant plus grand.
    Alexis D.
    Alexis D.

    95 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2019
    "Blanche-Neige et les Sept Nains", premier long-métrage des studios Disney, sorti en 1937, a marqué tant l’histoire du cinéma que l’imaginaire collectif : les nains, la sorcière, la gentille héroïne et les chansons inoubliables sont autant d’éléments indélébiles de la culture occidentale du XXe siècle. Pourtant, si chacun se souvient avoir vu ce film, il ne fait pas, en général, partie des "grands classiques" qu’on voit et revoit. Le film est en effet profondément marqué par son époque, les années 1930, aux standards cinématographiques et sociétaux très éloignés de ceux du spectateur contemporain. Oui, "Blanche-Neige" est neuneu. "Blanche-Neige" est ennuyeux. Blanche-Neige elle-même est une oie blanche, une héroïne passive, dénuée de personnalité, qui se contente d’attendre que son prince vienne la chercher. Mais alors, pourquoi une telle emprise? Est-ce uniquement à cause de son statut d’icône, premier long-métrage d’animation à la fois sonore et en couleurs ? Ne doit-on voir dans la persistance du film qu’un succès de la machine Disney ? Mais surtout, près de 80 ans après sa sortie, peut-on regarder ce film et y trouver un intérêt quelconque sans être historien du cinéma ? Si votre nain domestique insiste pour que vous le regardiez avec lui, risquez-vous de corrompre un jeune esprit, périrez-vous d’ennui ? Comme beaucoup d’autres contes issus de la tradition populaire européenne, "Blanche-Neige" a été fixé dans sa forme actuelle par les frères Grimm en 1812. Ses origines sont variées et anciennes, certains y trouvant même des traces du mythe de Perséphone. Au début des années 1930, Walt Disney, qui a trouvé le succès grâce à ses courts-métrages animés, souhaite dépasser ce format et produire un long métrage. Son choix se porte sur "Blanche-Neige et les sept nains", une histoire suffisamment universelle pour garantir l’intérêt du public; Walt Disney a par ailleurs été très marqué par une adaptation cinématographique du conte qu’il a vu enfant. Quatre ans de pré-production, trois ans de production et un budget explosé conduiront au succès triomphal du film. Ce succès n’était en rien assuré, Walt Disney avait joué l’avenir de son studio sur un pari risqué auquel peu de gens croyaient : réussir à intéresser le public à un dessin animé de plus de 8 minutes. Conscient de la difficulté, les producteurs travaillent et polissent le script avec un soin méticuleux. Des artistes européens sont appelés à l’aide pour donner au film l’atmosphère des folklores dont le conte est issu. Un travail colossal est entrepris pour parvenir à la première animation un tant soit peu réaliste d’un être humain. L’introduction conduit littéralement le spectateur dans le conte de fées en l’entraînant dans les images d’un livre, sur l’air de "Un jour mon prince viendra", donnant ainsi le ton du film. La première séquence animée met en scène la Reine, jalouse de la beauté de Blanche-Neige, préméditant froidement le meurtre de la jeune fille. On a vu plus niais. Le contraste est absolu avec le premier aperçu de l’héroïne, toute occupée à chanter une chanson mièvre, bientôt rejointe par un prince qui s’empresse de lui faire une déclaration d’amour. C’est mièvre, mais c’est la grammaire propre aux contes de fées : la relation amoureuse n’est pas une représentation réaliste des rapports humains mais le symbole d’une étape à franchir vers la maturité affective. Fort heureusement, les décors sublimes et une mise en scène bien pensée rendent le tout très regardable. Le film prend rapidement une tournure très sombre quand le chasseur s’approche menaçant avec son couteau, forçant l’héroïne à s’enfuir dans une forêt cauchemardesque. La forêt, monde mystérieux où le règne de l’homme le cède à celui de la nature, présente une nature ambivalente : elle peut être un refuge contre la société (coucou "Robin des Bois", ou au contraire le lieu de toutes les terreurs. L’inanimé s’anime, la princesse perd son humanité et devient un animal traqué. Musique, mise en scène, utilisation de couleurs abstraites restituent l’angoisse étouffante de la séquence. C'est une séquence assez effrayante (avec ces branches qui tentent de toucher Blanche-Neige). Après cette épreuve, qui symbolise dans la lecture psychanalytique de l’œuvre le traumatisme de la fin de l’enfance et l’entrée dans l’adolescence, la forêt devient Eden, un lieu accueillant et protecteur, peuplé de gentils animaux. Ces gentils animaux, peut-être un peu trop présents pour le spectateur adulte, servent une triple fonction. Tout d’abord, le lien qui se crée entre eux et l’héroïne souligne son innocence et sa pureté. Ils permettent également aux dessinateurs de moins montrer la fichue princesse qu’ils ont tant de mal à animer. Enfin, spectateurs de l’action, ils y réagissent et, tel le chœur des tragédies grecques, amplifient l’implication du spectateur dans la scène. Ce procédé consistant à montrer la réaction des personnages à l’action plutôt que l’action elle-même est d’ailleurs une constante dans tout le film. Arrive ensuite une autre scène mythique, le ménage de la maison des nains avec l’aide des animaux, porté par l’air entraînant de "Siffler en travaillant", bientôt suivie du cultissime "Heigh Ho" des nains. Dès le début de la production, une importance considérable leur a été accordée. Les nains permettent de faire des gags et doivent apporter humour et chaleur humaine au film par leur comique et leurs personnalités attachantes. Résultat, les nains occupent l’écran dans une suite de séquences sans fin. Heureusement que la scène de la dégustation de soupe a été abandonnée avant le montage final. "Le Voyage Inattendu" de Peter Jackson n’a hélas rien inventé en termes de trop longs moments de nains s’occupant dans une maisonnette. Si l’on accepte de se laisser emporter par la pantomime et un humour naïf, on peut quand même sourire un peu. Sur sept personnage, deux-et-demi ont une véritable personnalité : un demi-point pour Prof; Grincheux apporte du dynamisme à l’ensemble; Simplet est désarmant avec son comportement mimé sur celui d’un gentil petit chien. Concernant les animaux, j'ai bien aimé la tortue qui est très drôle en essayant toujours d’aider mais en ayant toujours un train de retard, comme la scène où elle met beaucoup de temps à monter l’escalier pour finalement le redescendre. Mon nain préféré reste Simplet, incontestablement le nain le plus drôle. Les nains ont le mérite de souligner la noirceur de la reine-sorcière par le contraste entre leurs séquences respectives. La transformation de la reine, dans une mise en scène tourbillonnante au milieu d’un décor gothique très soigné, n’en est que plus terrifiante. De même, le poison, la pomme, le départ en barque de la sorcière, portés par une imagerie très sombre et des jeux sur les couleurs, sont autant de séquences marquantes et qui m'auront marqué dans ma tendre enfance. Devenue une vieille femme fragile, transplantée dans le décor rassurant de la maison des nains, la sorcière perd un peu de son aspect terrifiant dans la forêt. La menace qu’elle représente est toutefois constamment soulignée. Visuellement, l’élément noir tranche sur un ensemble de pastels. Sa rouerie s’inscrit sur son visage déformé et se traduit dans le piège qu’elle tend à Blanche-Neige, ne laissant aucun doute au spectateur sur ses intentions. La tension monte, alors que les gentils animaux rameutent les nains, jusqu’à l’ellipse sur la main de la jeune fille qui s’affaisse, inanimée. La course-poursuite avec les nains s’achève avec la chute fatale de la sorcière mais le véritable climax est atteint quand Blanche-Neige mord dans la pomme; cette tentative tardive pour donner un aspect héroïque aux nains, éléments de légèreté et de comédie dans le reste du film, tombe relativement à plat. S’ensuit une scène de veillée funèbre particulièrement émouvante dans sa justesse, extrêmement triste, avant un dénouement rapidement expédié. Concernant le personnage de Blanche-Neige, femme-enfant des années 1930, au maniérisme exacerbé, représentation d’une vision de la femme qu’on aimerait dépasser, Blanche-Neige n’est pas une héroïne moderne. Elle est en revanche assez conforme à ce que l’on peut attendre d’une héroïne de conte de fées : un personnage auquel l’enfant est invité à s’identifier, dénué de traits de personnalité distinctifs; l’évolution du héros à travers une série d’étapes symboliques doit permettre au jeune lecteur/spectateur de résoudre ses propres confits intérieurs. La disneyisation du conte entraîne la perte de certains éléments et en transforme d’autres. Néanmoins, elle conserve la structure fondamentale de l’histoire, construite autour du conflit œdipien entre la reine et Blanche-Neige, ainsi que les étapes que celle-ci doit franchir avant d’atteindre la maturité de l’adulte. Après avoir traversé l’épreuve de la forêt puis s’être appuyée sur l’aide des animaux, l’héroïne prend l’initiative de ses actions. Certes, il ne s’agit que de régenter la maisonnée des nains, mais elle se pose alors en personnage maternel, auquel les nains obéissent sans discuter. Liés aux forces mystiques de la nature, les nains, êtres masculins mais dénués de sexualité, facilitent la rupture d’avec le bonheur paisible de l’enfance. Toutefois, incapables de protéger la jeune fille, ils ne peuvent être qu’une étape dans le cheminement de l’héroïne. Quand Blanche-Neige cède à la tentation de la pomme, symbole éminent de sexualité (coucou "Adam et Eve", il est encore trop tôt : elle sombre dans le coma. Cette période d’attente est nécessaire avant de pouvoir s’éveiller enfin à la vie d’adulte. Ainsi, le film conserve le message inconscient qui a ancré le conte dans les traditions populaires. La force du message est appuyée par les enjeux très importants de l’histoire. La cruauté de la reine est soulignée à plusieurs reprises, en particulier quand elle se moque du squelette d’un malheureux qu’elle a laissé mourir de soif dans un cachot. Le danger qu’elle représente est très réel. L’aspect grotesque du personnage transformé en sorcière repoussante, ses yeux exorbités, son rire caquetant, son hurlement de triomphe en font un personnage inoubliable. A sa sortie, le film fut interdit aux moins de 12 ans au Royaume-Uni (une décision que peuvent probablement comprendre les générations de parents réveillés par les cauchemars de leur progéniture, même si une telle limite d’âge fait sourire aujourd’hui). La musique, omniprésente dans le film, complémente parfaitement les images. Toutes les séquences ont été synchronisées pour parvenir à une la meilleure concordance possible entre image et son; ceci est particulièrement vrai lors des gags des nains. "Un jour mon prince viendra", valse romantique à souhait, et la marche archi-entraînante "Heigh-Ho" sont des classiques intemporels, repris sous toutes les formes possibles et imaginables depuis leur création. Toutefois, l’histoire, malgré une forme très marquée par son époque (Blanche-Neige, cette brave petite, n’oublie pas de faire sa prière avant d’aller dormir), n’a rien perdu de sa force. Les messages inconscients contenus dans le film parlent à tout un chacun et contribuent à sa persistance. Les décors, en particulier l’intérieur de la maison des nains, l’extérieur du château et le donjon de la sorcière sont somptueux. Si on s’intéresse un tant soit peu à l’histoire de l’animation et du cinéma en général, la question ne se pose même pas : c'est un classique incontournable et inter-générationnel qui a marqué le cinéma, son histoire, ses codes... Si on a envie de se laisser emporter dans un univers onirique et charmant, pour peu que l’on renonce un moment au cynisme et que l’on accepte de retrouver les émotions plus simples de l’enfance, on regarde. Pour ma part j’ai aimé, j’aime et j’aimerais toujours autant "Blanche-Neige et les sept nains" déjà parce que c'est l'un des films qui aura profondément marqué mon enfance (que j'ai regardé en boucle de 4 à 6 ans), et qu’il y a beaucoup plus de bon à en dire qu’on ne voudrait le laisser entendre. Cela dit si il a des inconvénients, que ça soit dû à la mentalité de l’époque ou en tant que film, mais parlons-en justement avec d’abord les personnages. Blanche-Neige est, à elle seule, l’archétype de la princesse tel qu’on la représente actuellement. Elle parle aux animaux, chante et est ridiculement jolie et pâle, gentille et c’est à peu près tout ce qu’il y a à retenir autour de cette princesse. Alors d’un côté, je comprends très bien que comparé aux dernières héroïnes Disney comme Esméralda, Mulan, Tiana, Raiponce ou encore Belle, elle est extrêmement faible en tant que personnage et semble plus réduite à faire le ménage et la cuisine qu’autre chose. Toutefois, elle n’est pas désagréable pour autant, et cela est justement renforcé par l’arrivée de nos 7 personnages qui sont, en quelque sorte, à la fois les faire-valoirs mais aussi les stars du film, nos très chers nains : Prof, Timide, Atchoum, Dormeur, Joyeux, Simplet et Grincheux (mes deux préférés, surtout avec les réactions qu’ils ont). Principalement, ce sont eux qui servent l’humour du film et les personnages sont très stéréotypés dans le sens ou les noms correspondent au caractère du personnage, mais comme le film raconte son histoire comme un conte tout en étant fidèle, ce n’est pas du tout un mal au contraire. Et puis, je peux pas m’empêcher de sourire ou de rire à chaque fois qu’ils ont des réactions exagérées ou disproportionnées comme lors de spoiler: leur traque au monstre quand ils voient leur maison allumée, leur toilettage avant le repas, leur tyrolienne
    , bref là c’est ma nostalgie et le fan qui parlent. De plus, chacune de leur caractérisation fait très enfantine et je crois que c’est volontaire, on les voit avoir du mal pour certains avec une femme qu’ils rencontrent pour la première fois tandis que Grincheux fait le fier en pestant contre elle mais tous l’acceptent sous leur toit pour sa gentillesse et sa beauté, c’est très classique d’un côté et il faut aimer le film pour cela. Par contre, si la romance entre le prince de Blanche-Neige (qui n'a même pas de nom) et Blanche-Neige est totalement inintéressante, vide et superficielle, il est intéressant de voir que la romance fonctionne si on laisse l’émotion du film nous emporter et son aspect de conte prendre un impact sur nous, car les principales qualités du film ont un avantage qui font que "Blanche-Neige et les sept nains" arrive à plaire malgré tous ces soucis : l’aspect "conte de fées" est assumé car il ne cherche pas à nous faire réfléchir à toute ces questions mais à faire réagir nos émotions devant les événements et le déroulement de l’histoire. Au final on s’en fiche que Blanche-Neige soit peu développée, car on l’a rendu la plus douce et gentille possible pour qu’on veuille la voir heureuse, on s’en fiche que les nains soit stéréotypés avec leur caractère, ils sont drôles, tous sympathiques et mémorables à leur manière car les animateurs et scénaristes y sont allés à fond dans leur exploitation à travers la simplicité de leur personnalité. Et on s’en fiche aussi que la reine ait une motivation qui est simplement reprise du conte car là aussi on y va à fond dans ce qu’elle est. Disney démontre, également, son incroyable talent pour créer quand il s’agit de créer des personnages marquants au look inoubliable. Blanche-Neige est, ainsi, immédiatement caractérisée par sa robe si particulière et étonne par son absence totale de cynisme. La méchante Reine épate par sa dureté et son jusqu’au-boutisme, notamment lors de son effrayante transformation en vieille sorcière (qui m'aura terrorisé durant ma plus tendre enfance). Quant aux sept nains, on ne saluera jamais assez l’idée de génie de Disney de les affubler d’un trait de caractère en rapport avec leur nom et d’une tenue différente permettant de les identifier facilement. Cette idée permet de densifier les personnages, de les rendre attachants et, accessoirement, de jouer avec à l’occasion de gags visuels diablement efficaces. J’ai, pour ma part, toujours eu une préférence pour l’hilarant Simplet (qui fait écho aux grandes heures du cinéma muet) et le ronchon Grincheux. Grâce à eux, le film n’est pas seulement beau, il est également drôle et plein d’énergie. Plus important encore, le film n’a pas peur d’effrayer le jeune public avec des scènes assez frontales (la fuite dans la forêt, la tentative d’assassinat par le chasseur, la première apparition de la sorcière), à l’image des contes d’antan même si Disney a l’intelligence de ne jamais faire durer ces scènes ou de les compléter par une séquence plus rassurante. Une mise en scène impressionnante, une belle histoire, des personnages formidables et des chansons gravées à vie… Comment ne pas aimer "Blanche-Neige et les sept nains", dont le seul défaut est, sans doute, son ancienneté et, de ce fait, une image qui peut paraître surannée à l’heure de l’animation en 3D ainsi qu’une histoire qui pourra sembler trop primaire à certains (la princesse qui attend son prince charmant et finira par partir avec lui sur son cheval blanc vers son château pour vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants, pas assez cynique pour un public actuel). En plus ce film transporte, à mon sens, une réelle joie et une certaine légèreté, qui ne fait que s'amplifier, surtout grâce aux musiques et autres chansonnettes. Le moment fort du film est aussi la petite fête, la petite soirée que les nains et Blanche-Neige organisent, et qui est un pur moment de bonheur et d'allégresse. Ce film a aussi une scène profondément triste qui est celle de spoiler: la veillée mortuaire de Blanche-Neige à la fin du film
    . Le fait que cette scène soit aussi dure et triste nous fait plus apprécier le final heureux où Blanche-Neige se réveille. C'est un film qui est rempli d'émotion. La logique et la cohérence y jouent un faible rôle. En effet ce film nous donne ce que nos émotions veulent voir. Par exemple à la fin du film, elles veulent nous faire voir la plus joyeuse et positive des fins, après le plus sombre et le plus triste des moments. C'est un film très réussi de par sa simplicité émotionnelle. C'est un film magique, féérique, enchanteur et cultissime. C'est un film qui nous émerveille, nous enchante, nous met du baume au cœur et qui nous fait retomber en enfance, qui nous fait redevenir enfants lors du visionnage. C'est un film pour lequel j'ai une profonde nostalgie, qui a marqué ma jeunesse, mon enfance, et même ma vie. "Blanche-Neige et les sept nains" fait maintenant partie de la culture : il se transmet de génération en génération et reste un chef d’œuvre pour les époques et pour les enfants. A voir impérativement
    Rudy M
    Rudy M

    59 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Certes les graphismes montrent que le film est ancien mais mis à part cela, tout est réuni pour faire rêver les plus petits comme les plus grands, de l'émotion, du rêve, un vrai bonheur d'avoir pu le revoir au cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2019
    C’est un beau Disney et une belle animation de 1937, la magie de cette histoire est intemporelle, à traverser jusqu’à nous pour faire parvenir ce conte de fée fraternel germanique. Mes petites princesses et une duchesse que j’ai vu pour le moment, c’est celle que je préfère le plus, une similitude presque avec ce prince chevalier charmeur posant ses lèvres antidotes contre le maléfice de la méchante sorcière. Une pomme empoisonnée comme le fruit défendu par Abraham que Dieu l’en à informer pour écrire sa bible judéo-chrétienne, qu’au verger florissant cueilli du jardin d’Eden, avertissant le premier homme et sa femme, la première à le croquer finira par céder à la tentation vicieusement, sous l’influence de l’animal impur serpentaire manipulateur des livres saints. Ainsi soit la Reine des ombres ensorcelées devenue belle-mère d’une orpheline qu’est la douce jeune femme, Blanche est comme la neige et aussi pure que le cristal couvrant sa beauté destin funeste endormissement. Une nouvelle épouse comploteuse ravivant cette place chère dans le cœur de son père veuf énuméré, la diablesse réincarnée se trouvant des attributs affiliant à l’orgueil humain, jusqu’à l’obsession tel est ce miroir mon beau miroir, qui c’est la plus belle ? Le serviteur de l’ombre reflet ne peut que se soumettre à sa maîtresse possessive de l’objet magique ténébreux, mais se mettra une rivale à son égo attirant jalousie terriblement éternelle. Ces sept petits hommes ajoutent du burlesque au grotesque qui ravivera de souvenirs inoubliables, des rigolos prolétaires durs labeurs adoucis par l’humanisante grande princesse « Blancheur-Des-Neiges » pleine de tendresse sonore mélodieuse.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 298 abonnés 7 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Premier long-métrage d’animation "en couleur" de l'Histoire réalisé et produit par la firme Disney, Blanche-Neige et les sept nains (1938) est entré dans l’Histoire du 7ème Art par la grande porte puisqu’il fut à l’époque l’un des plus gros succès au cinéma, à la fois inattendu et très prometteur pour le cinéma d’animation.
    Adapté du roman éponyme des frères Grimm (paru en 1812), 70 ans plus tard, ce film n’a rien perdu de son charme, toujours aussi réjouissant à voir, gentillet et bon enfant.
    Un travail colossal de quatre années fut nécessaire avec plus de 750 employés et un budget littéralement explosé. Walt Disney émerveille par son génie et son chef d’œuvre, un film dont on ne se lasse pas !
    Yetcha
    Yetcha

    766 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Contrairement à d'autres classique qui ont mal viellit, Blanche-Neige, en dehors de certains aspects dépassés, chansons, dialogues, canon de beauté etc... La technique est exceptionnelle pour 1937 et l'histoire reste tout à fait honorable dans la veine des contes pour enfants. La belle, le prince, la méchante...
    Fabien S.
    Fabien S.

    473 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Un bon film d'animation de Walt Disney d'après le conte des frères Grimm avec Adriana Caselotti dans le rôle de Blanche Neige.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top