Le titre original de Nous, les chiens est Underdog, qui signifie « outsider ». Avec ce film, les réalisateurs veulent s'intéresser à des animaux « en apparence plus faibles que les humains, mais qui finissent par trouver, à long terme, ce qui fait leur force : l’union, la solidarité ».
Les réalisateurs Oh Sung-yoon et Lee Choon-Baek montrent à travers ce film que « la vie n’est pas un don, mais plutôt un objectif que nous devons atteindre par nous-mêmes. Vivre notre vie telle que nous l’avons rêvée permet d’en éprouver la quintessence. Nous, les chiens est un film qui narre la quête de ce bonheur universel. »
Les voix des personnages ont d'abord été enregistrées, avant que les décors ne soient dessinés, à la manière des films d'animation hollywoodiens. Les réalisateurs ont opéré de cette manière afin d'améliorer la qualité de l'animation, permettant aux animateurs de créer les personnages en fonction des voix des acteurs. Ceux-ci n'ont vu aucun croquis de leur personnage avant l'enregistrement, afin d'être les plus libres possible dans leur interprétation.
Nous, les chiens utilise la 2D pour les décors (dessinés manuellement) et la 3D pour les personnages. Le film met à l'honneur les paysages de la Corée, dans un style qui s'inspire de la peinture traditionnelle coréenne, mettant en exergue les formes et les lignes, plutôt que les ombres et les lumières. Lee Choon-Baek revient sur le processus de fabrication du film : « Quand j’ai travaillé sur le dessin, j’ai essayé d’utiliser la méthode coréenne. En particulier lorsque j’ai dessiné les arrière-plans, je l’ai fait manuellement et ensuite, j’ai utilisé mon ordinateur seulement à la fin. C’était difficile et fastidieux, mais le travail effectué dans le cadre de cette pratique est plus attrayant pour les spectateurs qu’une fabrication 100 % informatique. »
Huit ans avant Nous, les chiens, Oh Sung-yoon et Lee Choon-Baek avaient déjà collaboré sur Lili à la découverte du monde sauvage, qui a attiré plus de 2 millions de spectateurs en Corée.