Avis : L'Histoire sans fin - Page 3

Un film pour enfants très conventionnel avec un Wolfgang Petersen déjà très médiocre derrière la caméra.

Un grand film que j'ai vu à sa sortie en décembre 1984. Et même s'il a vieillit sur le plan des effets spéciaux, à l'époque il m'a bouleversé (presque autant que le livre que j'ai lu quelques années après, qui est grandiose et incommensurable avec le film pourtant exceptionnel). Mon meilleur moment de cinéma!!!

"Neverending Story" m'a fait un choc. Dès les premieres secondes, je me suis dit " mais c'est quoi cette chanson, c'est pas posible ils se sont trompés!! J'ai bien écouté les paroles, non, je ne me suis pas trompé, c'est bien la bande originale du film. Mais quel choc, la chanson est complètement décalée au genre fantastique.
A part cette chanson qui m'a complètement bouleverser le cerveau, bien que les effets spéciaux aient très mal vieillis, j'ai trouvé les décors et les paysages très jolis.
J'ai mis une seule étoile parce que j'ai jamais réussi à entrer dans l'univers du film, et j'avais hâte que cette soi disante "histoire sans fin" se termine. Je pense que pour aimer ce film, il faut être nostalgique du film, sinon on a l'impression de voir un ovni.

Un film plutot moche faut le dire bien qu'il soit vieu il aurai put etre mieu fait! des acteurs pas terribles, j'ai deja vus des enfants jouer la comedie bien mieu que ca!
Pour l'histoire disons que sa passe encor (ce qui lui vaut une etoile)!
Ce film demandrai une meilleure mise en scene c'est sûr!

J’en avais entendu beaucoup de chose a propos pour la plupart positive. Mais voila j'ai bien cru ne pas tenir jusqu’a la fin sans m’assoupir, le film et les effets spéciaux on assez mal vieilli. Toute fois sa reste un classique, mais pour les enfants seulement !

Wolfgang Petersen, celui qui signa en 2006 le désastreux remake de "L'Aventure du Poséidon", montrait déjà ici à quel point il est incompétent en adaptant que la première partie du roman d'heroic fantasy de Michael Ende et en osant l'appeler L'Histoire sans fin. Si le résultat n'est pas de l'ordre du navet et avait plu à de nombreux enfants, force est de reconnaître que ce film manque de consistance, ce qui se comprend aisément puisque certains passages clés de la première partie sont absents ainsi que les péripéties et toute la richesse philosophique de la seconde partie du roman. Pour éviter de faire un film de quatre heure, il aurait fallu faire un film de deux heures pour chaque partie si l'on voulait respecter tant le spectateur que l’œuvre de Michael Ende. Dans ces conditions, comment l'enfant d'hier devenu adulte pourrait-il être satisfait ?

un film de fantasy qui a malheureusement mal vieili. Le manque de rythme est là : dans la première partie du film, on voit Bastien, souffre-douleur de son école, se faire harceler par ses camarades, ensuite le début de la lecture, on voit juste des créatures et des pierres qui papotent. Ensuite, seconde partie, la quéte d'Atreyu, avec un Bastien qui pleure pour un rien. Personellement, les suites sont mieux. dans celui là, bastien n'entre dans le livre qu'a la fin du film alors qu'ils auraient du le faire rentrer dès le début ! la scène du dragon dans la vile à la fin est un peu inutile : lorsque Bastien effraye ses bourreaux de camarades avec le dragon, et sont censés avoir compris, mais vu qu'ils continuent à le harceler dans ses suites ! Sinon, le film reste assez sympa.

L'Histoire sans fin a marqué les années 80 et l'enfance de nombreux enfants cinéphiles aujourd'hui trentenaires. Personnellement, je le classe au même niveau qu'un Gremlins, un Indiana Jones, un Retour vers le Futur, un E.T ou un Crocodile Dundee. Un film que tu as vu des dizaines et des dizaines de fois en VHS le mercredi après midi après l'école à tel point que la bande est devenue illisible. Aujourd'hui, étant adulte, et 30 ans après la sortie du film, il faut quand même avouer que la magie opère un peu moins. Les effets spéciaux ont vachement vieilli. Certains décors paraissent assez kitchs aujourd'hui. Même si pour l'époque, c'était énorme surtout vu le budget du film (30 millions de dollars). C'était aussi la période ou l'allemand Wolfgang Petersen faisait encore de bons films et non pas de gentils nanars comme Poséidon ou Troie. Il reste quand même le charme de certaines scènes qui arrivent encore aujourd'hui à émouvoir comme spoiler: la scène où meurt le cheval de Atreyu
. Si vous avez gardé votre âme d'enfant ou pour faire découvrir le film à votre progéniture, pourquoi pas.

Très marqué années 80 avec ses marionnettes et ses matte paintings d'époque, le film a bien vieilli. Ce voyage du héros, en somme très classique, est devenu culte aux fils des années grâce à son univers magique et poétique, son ambiance mélancolique (avec certains passages tristes) et bien sur son inoubliable bande originale. Un joli conte fantastique qui a marqué mon enfance. Dans la veine d'un "Alice au pays des merveilles" ou "Willow", réservé aux nostalgiques. (Bien)

Oh que dire si ce n'est qu'il s'agit d'un film culte de mon époque, qui m'a fait réver, avec des personnages sortis de légendes, tous merveilleux, autour de Bastien.

Ce film est une merveille dans le domaine de la fantaisie héroïque. Certes, il faut bien reconnaître que si les incrustations argentiques, faites à base d'écran bleu, sont un peu moins réalistes que les incrustations numériques actuelles, elles ont 32 ans et resteront un exploit technique inégalé pour leur époque de création. Les décors et les créatures par contre sont toujours au top et l'animation électronique des divers monstres et personnages donne une aura magique à beaucoup de séquences du film. Enfin, le dernier point réussi, après la mise en scène et l'idée novatrice du scénario basé sur un très bon roman, est la beauté de la petite actrice qui incarne l'impératrice. Son remarquable visage pulvérise l'écran. Les suites, surtout la dernière reprise de 1994, sont à jeter malheureusement.

Bon prétendant au titre de film d'animation le plus kitsch recensé, The NeverEnding Story exalte le merveilleux et l'imagination dans une perspective comparable à celle du mythe de Peter Pan. Culte d'une génération, ce joli conte, effectivement enchanteur, vaudra à Wolfgang Petersen son laisser-passer pour la cour hollywoodienne. Le réalisateur ouest-allemand y illustre avec style l'univers fantasmagorique suggéré par un best-seller, l'inventivité graphique du film servant de belles et naives métaphores.



L'Histoire sans Fin s'approprie les éternelles valeurs du conte initiatique pour les mêler à celles d'un hymne à la littérature, poussé à son paroxysme une décennie plus tard dans l'ersatz plus que correct Richard au pays des livres magiques. Fantasia est ainsi un monde nourri des rêves des Hommes, dont l'existence est compromise par la progression du ''Néant''. Pour assumer la pérennité du royaume des abstractions, ses lieutenants font appel à un enfant issu d'au-delà des limites de Fantasia. Car Atreyu, le personnage évoluant dans un contexte heroic-fantasy, est une projection manifeste de Bastien, un garçon partageant et ''vivant'' ses aventures fictives dans le monde réel.



l_histoire_sans_fin_0Le héros initial s'efface devant son alter ego pour se contenter d'un rôle d'intermédiaire, participant de la mise en abyme. On est à la limite du message pro-geek, mais le film conserve un pied enraciné dans la réalité. Si Bastien est orphelin de sa mère et racketté par un trio de petits caids, la féérie elle-même est empreinte d'une noirceur que Petersen a le bon goût de ne pas surligner. Sous des dehors fantasques, le chemin de croix rompt avec la mièvrerie inhérente aux dessins animé traditionnels pour imposer aux enfants aventuriers des épreuves de la vie courante, comme la mort du cheval d'Atreyu qui marquera tous les jeunes spectateurs.



Le film propose ainsi de fantasmer sur tous les possibles [l'imagination ouvrant des voies inépuisables] sous une approche se voulant saine et pédagogue ; le sentiment d'évasion que procure Fantasia n'est alors qu'une manière ''optimiste'' et sereine d'envisager les recommandations d'un père ordonnant à son enfant de ne pas se réfugier dans l'irréalité. Grâce à ses ressources profondes, l'enfant assume la réalité sans l'aborder de front ; en cela, L'Histoire sans fin est la parabole ''civique'' du rôle présumé de la culture enfantine.



Aussi profond soit-il, le propos est transparent depuis l'oeil d'un adulte, pourtant c'est celui-ci qui éveillera son attention autant qu'il déclenchera éventuellement des ricanements attendris. Soyons sincères, n'ignorons pas l'émerveillement qu'on y aurait connus enfant, ne boudons pas les beaux restes qui auront su filtrer. Avec son générique odieusement daté, ses monstres attachants et ses décors au faste artisanal, le film exhale un parfum 80's renforçant son capital sympathie. Les plus réfractaires à un genre qu'ils auront longtemps considéré comme agaçant pourrait retourner leur veste en trouvant dans quelques lenteurs extatiques ou le portrait d'une tortue relativiste la source d'un bonheur insoupçonné ; notre hauteur de vue imprègne la vision du film d'un sentiment de petite ballade sous acides.

Bon, je pense que tous ceux qui ont vu ce film seront d’accord sur une chose, c’est qu’en fait ce film est composé de deux films. Il y a la partie américaine, avec tous les trémolos du genre qui gonflent bien et ce Bastien à taper comme jamais. Et puis, il y a la partie allemande, dans le monde imaginaire, qui est juste à tomber. Or, heureusement que la seconde partie occupe l’essentiel du temps parce que c’est celle-là qui fait de cette « Histoire sans fin » un film d’exception… Tout d’abord il y a cette prouesse visuelle qui fait que je cite encore régulièrement ce film pour montrer toutes les limites des images de synthèse. Car oui, je le dis, ce film fout encore une volée en terme d’effets visuels à tous les films qui aujourd’hui abusent des techniques modernes d’effets spéciaux. Et puis surtout, il y a une véritable originalité dans le contenu. On sort enfin des univers roses de Walt Disney pour proposer une véritable richesse d’univers. Ah ça ! Même encore aujourd’hui, ce film, je trouve qu’il dépote. M’en lasserais-je un jour ?

Un film magique. L'Histoire sans fin est un bon vieux film fantaisiste destiné aux enfants mais qui plait également aux adultes. Une belle histoire avec de superbes créatures devenues cultes. Même si ce film a beaucoup vieilli et s'il est un peu court, il n'en reste pas moins fantastique. Un véritable hymne à l'imaginaire.

Une très belle histoire pleine de magie, de féerie, qui nous retient jusqu'à la fin. Les effets spéciaux bien sur sont dépassés mais le film reste tout de même magnifique et très sympathique.
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