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    Stillwater
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    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2021
    Bill n'est pas le père idéal, mais depuis que sa fille Allison est incarcérée à Marseille après avoir été inculpée pour un meurtre qu'elle nie avoir commis, il fait tout pour se rattraper et l'aider. Bill met les bouchées doubles au travail pour avoir assez d'argent afin de se rendre en France le plus de fois possible. Un jour, il fait la découverte d'une piste qui pourrait permettre à Allison de sortir de prison. Pour cela, il décide de s'installer en France même s'il ne parle pas la langue et ne connaît pas la région. "Stillwater" n'est pas un film d'action où le père va faire le cowboy et fracasser tout ce qui bouge pour faire éclater la vérité et ainsi faire innocenter sa fille. Il s'agit d'un drame mettant en scène un personnage bourru, mais touchant qui est parfaitement incarné par un excellent Matt Damon. Ce dernier est surprenant dans la peau de cet homme qui apprend sur le tard son rôle de père et qui s'ouvre peu à peu au contact d'une mère et de sa fille. La phrase : "Il y a un temps pour espérer et il y a un temps pour accepter" résume assez bien la vraie nature du film avec Allison qui doit accepter son sort pour que son père fasse de même et reprenne le cours de sa vie. Un drame finalement assez personnel et qui est surtout très réaliste notamment les scènes en plein cœur de la cité phocéenne. Bref, un bon et beau film porté par de très bons acteurs.
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2021
    Tom McCarthy nous revient cinq ans après son triomphe aux Oscars avec le film d'investigation sur la pédophilie dans l'Eglise catholique, "Spotlight". Le réalisateur a su construire une carrière cohérente et qualitative entre cinéma indépendant et cinéma plus commercial et accessible qui se confirme ici avec ce magistral "Stillwater". Loin des canons hollywoodiens en cours qui confondent parfois vitesse et précipitation dans le rythme et le montage, le long-métrage prend son temps à bon escient. Il nous laisse le temps de nous attacher aux personnages, de bien les creuser, que ce soit leurs ressentis, leurs failles ou leurs griefs, tout en prenant le temps de nous captiver par l'histoire et ses enjeux. Le long-métrage dure près de deux heures et demie mais on ne voit vraiment pas le temps passer. Mieux, il aurait été plus long que cela n'aurait pas vraiment été dérangeant.



    "Stillwater" n'aurait pas été aussi réussi sans la performance impeccable, voire au-dessus de toute critique de ses acteurs principaux, Matt Damon en premier lieu. L'acteur semble se bonifier avec l'âge, que ce soit dans ses choix de carrière ou dans son jeu, à l'instar de Ben Affleck son ami de toujours avec qui il a débuté. En incarnant un ouvrier américain issu du prolétariat, il brille comme jamais avec une justesse d'interprétation incroyable, peut-être son meilleur rôle à ce jour. De l'accent du Sud très travaillé de son personnage à sa dégaine en passant par sa détermination sans faille, il compose un homme brisé par la vie, en repentance, vrai et attachant. Une prestation qui pourrait lui valoir une nomination aux prochains Oscars. En face, pour son premier grand rôle dans un film américain, notre Camille Cottin nationale ne démérite pas et se positionne comme une partenaire de choix. Leur duo est beau, crédible comme jamais et terriblement romantique. Ajoutons une Abigail Breslin bien meilleure qu'à l'accoutumée et vous obtenez un trio parfaitement assorti et ce n'était pourtant pas gagné.



    Mais "Stillwater" c'est aussi un savoureux et inattendu mélange de genres parfaitement négocié. Le film débute comme une banale chronique de l'Amérique ordinaire (et Dieu sait que McCarthy est doué pour croquer son pays de manière douce comme dans le sublime "The Station Agent" ou de facon plus incisive) pour vite changer de braquet. En effet, ensuite on passe très vite à un thriller qui se déroule en France et dont les tenants et les aboutissants mystérieux nous intriguent. Ce côté suspense restera toujous présent de manière plus ou moins prononcée mais, plus inattendu, on se retrouvera surtout au coeur d'une belle histoire d'amour touchante à souhait ainsi que dans un drame filial déchirant et sobre. Le scénario de McCarthy coche toutes les cases du succès dans chacun des genres qu'il investit en plus de confronter deux cultures de manière subtile (la bigoterie et les traditions américaines contre le je m'en-foutisme interlope français). A ce propos, merci de voir enfin un film hollywoodien se fondre dans la culture française avec réalisme et une véritable recherche de terrain. Le Marseille de "Stillwater" est en effet conforme à la réalité à tous niveaux. Un grand film plein d'humilité mais qui fait du bien et n'oublie pas de nous surprendre avec un petit rebondissement final. Magistral!



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    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2021
    Il n'est pas certain que les amateurs de thriller trouveront leur compte dans Stillwater mais, en revanche, ceux qui prisent plutôt le cinéma américain indépendant porté sur les ambiances et la psychologie devraient être davantage conquis. Pour le premier aspect, qui tout en étant assez souvent au premier plan se révèle assez convenu, il est franchement décevant dans une dernière partie où le récit semble moins crédible voire même précipité, pour arriver à une conclusion moyennement satisfaisante. Mais tout ce qui ne ressort pas stricto sensu de la quête d'un père pour essayer de sortir sa fille de prison est largement plus persuasif. A commencer par le portrait de Marseille, où se déroule la majeure partie du film, qui réussit à ne pas tomber dans les pires clichés, en évoquant avec une certaine justesse toutes les facettes de la cité phocéenne. Même souci de réalisme dans le choc des cultures entre l'homme fruste de l'Oklahoma et une ville dont l'exubérance le projette loin de son univers habituel, sans parler des problèmes de communication dans une langue étrangère. La romance amoureuse qui se développe est de son côté traitée avec une certaine subtilité, sans faire jouer les violons. La mise en scène de Tom McCarthy (The Station Agent, Spotlight), sans esbroufe, est parfaitement adaptée à ce suspense mélancolique qui sait préserver les non-dits, notamment dans la relation père/fille. La casquette vissée sur la tête, massif et marmoréen, Matt Damon impressionne dans le rôle de cet américain à Marseille, réussissant à en dégager la sensibilité rustaude avec une grande économie de moyens. Mention spéciale à Camille Cottin qui déjoue sans trop de difficultés le poncif de l'intellectuelle française indépendante.
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2021
    Un américain mal dégrossi débarque à Marseille pour aider sa fille, incarcérée depuis 5 ans. Si ce postulat semble être le point de départ, il se révèlera pourtant moins central tout au long du métrage. Car le réalisateur oriente sa caméra sur les rapports entre les êtres humains, préfère s'attarder sur les failles, les manquements, les silences et les absences. Le duo d'acteurs Matt Damon/Camille Cottin fonctionne parfaitement, et la jeune Lilou Siauvaud permet un vent de fraicheur au milieu de cette quête désespérée d'un père pour sauver sa fille. Matt Damon grandira dans ce parcours initiatique, où il parviendra avec un autre enfant à donner l'amour qu'il n'a pas su donné à sa fille. Même si le film n'est pas un grand film, il distille sa petite musique de sentiments avec une honnêteté qui le rend attachant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2021
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Décidément le Festival de Cannes est un endroit mystérieux. Capable de nous proposer le pire (cf ma récente critique sur ANNETTE) comme le meilleur. Si certains films nous appâtera dès la bande-annonce puis une fois le visionnage terminé, nous déçoivent, d’autres nous provoquent l’effet inverse : « STILLWATER » fait partie de cette dernière catégorie.

    Inspiré d’une histoire vraie, le nouveau film de Tom McCarthy raconte l’histoire d’un homme convainque de l’innocence de sa fille accusée de meurtre et qui va se rendre à Marseille (curieux pour une production américaine de mettre en scène en récit dans cette ville peu aimé et dont les productions chez celle-ci n’ont guère convaincu. L’échec de la série Netflix n’étant jamais loin.) afin de tirer au claire la vérité, aidé d’une comédienne de théâtre et de sa fille Maya avec qui il va se lier d’amitié.

    Sans faire de grande critique cette fois : Tom McCarthy signe avec ce film un triller policier haletant aussi bien écrit que filmé. Le récit coscénariser par le producteur et scénariste Thomas Bidegain a était finement penser et mélange naturellement anglais et français mais surtout les personnages ont été penser dans un souci d’authenticité qui le rend vraiment appréciable. Outre que l’enquête policière, les autres thèmes : la relation avec cette femme et sa fille, puis l’étranger en pays étranger s’imbriquent parfaitement. La photographie est très belle, et Marseille pour une fois y apparait sous ses meilleurs hospices à la fois dans sa splendeur et sa dureté mais aussi tout son côté mystérieux. Une fable dure mais gorgée de soleil et qui sent bon l’eau de mer.

    Tous les acteurs sont excellents mais mention spéciale à Camille Cottin qui offre une prestation radicalement différente de celle qu’on voit d’habitude et est juste splendide dans ce rôle, Abigail Breslin vraiment sensationnelle et la révélation Lilou Siauvaud très attendrissante. Bon, qu’on se rassure Matt Damon est très bon aussi dans ce rôle et offre une performance de qualité.

    La musique, le montage, bref STILLWATER est une des révélations de l’année, un petit bijou d’humanité et de qualité. Une production franco-américaine qui change de ce que l’on voit par chez nous et que je reverrais très certainement, prochainement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Bill Baker (Matt Damon) est Américain. Sa fille Allison (Abigail Breslin, ex-Little Miss Sunshine) a été condamnée pour avoir tué sa petite amie, alors qu'elle était étudiante à Marseille. Elle purge aux Baumettes sa peine en clamant son innocence. Son père, alcoolique repenti et born again, vient régulièrement lui rendre visite. Quand Allison le lance sur une nouvelle piste que son avocate refuse de creuser, c'est lui qui décide de mener l'enquête, en dépit du barrage de la langue et du fossé culturel. Virginie (Camille Cottin), une Française rencontrée par hasard, lui apporte son concours.

    On pouvait redouter le pire en découvrant le pitch de "Stillwater" et sa bande-annonce : une énième resucée de "Taken" où Matt Damon endosserait le costume fripé de Liam Neeson pour aller sauver sa fille au pays des froggies. Mais c'était mal connaître Tom McCarthy, le réalisateur tout en finesse de "Spotlight" (Oscar 2016 du meilleur film et du meilleur scénario original) et Matt Damon qui est décidément l'un des plus grands acteurs américains de sa génération, aussi brillant sinon plus que Tom Hanks ou Leonardo DiCaprio qui injustement l'éclipsent.

    "Stillwater" réussit en effet à surprendre par son intelligence. Il ne se réduit pas au thriller qu'on avait imaginé. Son intrigue prend le temps (le film dure deux heures vingt sans qu'on regarde une seule fois sa montre) d'un détour par le drame familial. Son vrai sujet se dessine lentement : il s'agit moins d'élucider les circonstances du crime dont Allison est accusée que de réconcilier un père et sa fille. Le plus intéressant est le cadre dans lequel il est filmé : Marseille qui décidément, après "Bac Nord" et "Bonne mère", est à la mode cette année.

    Tom McCarthy aurait pu se contenter d'en faire un décor de carton pâte vaguement exotique. Mais, ce lecteur de la trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo a eu l'intelligence de s'entourer de Thomas Bidegain et Noé Debré, les scénaristes de Jacques Audiard. À contrepied des films américains dans lesquels tout le monde parle anglais, le personnage joué par Matt Damon se heurte frontalement à la barrière de la langue. Il découvre un Marseille bigarré : celui des banlieues Nord et celui du septième arrondissement. Subtilité supplémentaire : Virginie n'est pas une marseillaise de souche mais une parisienne qui est venue s'y installer comme beaucoup aujourd'hui.

    Dans ce biotope là, Matt Damon réussit de bout en bout à coller à son rôle : celui d'un redneck bourru, la casquette vissée sur le crâne. Sa composition restera l'une des meilleures surprises de l'année et lui vaudra peut-être en mars prochain l'Oscar qu'il n'a jamais eu.
    Alice025
    Alice025

    1 514 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Un très beau drame mené par Matt Damon et Camille Cottin sur fond d'enquête meurtrière. Il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action, ce n'est pas le genre du film. Bill tente de sortir sa fille de prison pour un meurtre qu'elle nie avoir commis. Mais il va surtout se lier d'amitié avec Virginie et sa merveilleuse petite fille Maya. Il va travailler, se familiariser avec la langue française, s'ouvrir peu à peu, mais n'oubliant jamais son objectif d'innocenter sa fille.
    Le casting est impeccable et le film peint avant tout le portrait dur et doux de ces protagonistes. Long mais jamais ennuyant, stressant par moment et surtout très émouvant, « Stillwater » m'a conquise.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2021
    Comme « BAC Nord » sorti un mois plus tôt, Stillwater se passe à Marseille et la ville est un personnage à elle toute seule. En dehors de ce cadre très bien filmé, le quatuor d’acteurs principaux, y compris la jeune Lilou Siauvaud, épatante, apporte toute sa dimension à cette histoire plus complexe qu’il n’y paraît et qui joue beaucoup de l’antagonisme entre un Roughneck américain et la culture française et même marseillaise par certains aspects. Quel bel hommage à la place de l’O.M. dans la ville de Marseille rendu par ce film ! « Stillwater » manque néanmoins quelque peu de rythme et le montage aurait mérité d’être plus resserré que les 140 minutes choisies. A voir absolument en version originale car comme les personnages parlent tantôt en français, tantôt en anglais et que certaines situations incongrues viennent de ces incompréhensions de langage, je ne vois pas comment cela peut être rendu dans la version doublée.
    Nisrine A
    Nisrine A

    22 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2021
    Ma plus belle claque 2021 ! Enfin un cinéma hollywoodien sans paillette et une histoire qui dresse le portrait d'une humanité complexe au delà des frontières ! À voir absolument !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Au départ, sur le papier, l'association Matt Damon / Camille Cottin me laissait un peu perplexe et assez curieux de voir la possible alchimie entre ces deux comédiens à l'écran, c'est à l'arrivée une excellente surprise cinématographique !
    Un américain plutôt rustique, issu de la petite ville de Stillwater en Oklahoma, débarque un beau jour à Marseille pour voir sa fille emprisonnée aux Baumettes depuis plusieurs années pour un crime qu'elle affirme ne pas avoir commis.
    Perdu dans ce pays inconnu, parlant très mal la langue et désireux de sortir sa gamine de ce trou, il va pouvoir compter sur l'aide providentielle d'une jeune française élevant seule une fillette de 9 ans.
    Cette histoire, finalement toute simple sur le fond, va s'avérer très prenante et véritablement attachante tant ce duo franco-américain se complète à merveille et transpire l'humilité et la sincérité.
    Les situations et les personnages sonnent parfaitement juste dans cette réalisation remplie de générosité et de ténacité.
    Pas (ou peu) de gros muscles ici, ce père cherche autant à aider sa fille qu'à s'aider lui-même à oublier ses erreurs du passé.
    Un drame parfaitement maitrisé, superbement interprété et totalement attendrissant de bout en bout, même si le film est assez long (2h20).
    Hyper séduisant !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Grosse réussite Stillwater. Même si le film est parfois trop long, il distille une émotion précise et d'une puissance impressionnante. Les ressorts émotionnels sont grandioses et Matt Damon est impeccable.

    https://www.justfocus.fr/cinema/stillwater-la-rencontre-au-sommet-entre-matt-damon-et-camille-cottin.html
    Danny N.
    Danny N.

    92 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Depuis 1998 (IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN) je vais voir tous les films en salles avec Matt Damon, je les collectionne en DVD et j’archive tout sur lui dont les passages TV, interview, les articles de presse, les romans de ses films, etc etc…

    Je gère depuis 15ans le forum français sur Matt
    https://mattdamon.forumactif.com/

    J’avais enregistré sur la chaine TV Festival sur DVD en juillet toute la promo du flm à Cannes avec la conférence de presse, la montée des marches en intégralité, les interview mais voilà en plus que le film a été tourné à Marseille, ville pour laquelle j’ai désormais une passion et sur laquelle j’archive la presse et les livres =
    https://rivesdesaone.over-blog.com/2020/03/marseille-de-la-haine-a-la.passion.html

    La semaine prochaine je repars à Sanary après 1an et chaque fois pendant mes 50mn d’escale pour reprendre le TER direction Sanary je sors dans les rues autour cherchant les journaux gratuits locaux et tout ce que je peux récupérer de Marseille ! Rien que le mot est magique pour moi est évoque tout le charme de la Provence et de Pagnol (sur lequel je collectionne les livres).

    Donc Jason Bourne look cowboy à Marseille ça ne pouvait que me plaire !
    Je n’ai pas vu passer les 2h30 du film tellement la réalisation est maitrisée et avec ce rôle tout en intériorité, Damon trouve un de ses meilleurs rôles…
    Le fossé des cultures entre un vrai cowboy qui ne parle pas un mot de français et les Marseillais est constamment traitée. J’ai découvert beaucoup de rue que je ne connais pas mais j’aurais voulu en voir encore plus comme la plage du Prado.
    La scène où dans une cité de banlieue il se fait roué de coups par une dizaines de racailles est très dure!
    Moi aussi il y a quelques années lors d’un voyage à Sanary vous aviez pu lire les soucis que j’avais eu les soirs derrière le port avec des jeunes qui me criaient : »Cowbooooy !!! » qui n’avaient apparemment jamais vu ceinturon et santiags à Sanary!

    Camille Cottin et la petite fille sont épatantes et tellement naturelles!

    Mais j’aurais aimé une autre fin pour le film car tout ne se termine pas comme j’aurais aimé à Marseille….
    Equicine
    Equicine

    3 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    j'en sors et franchement fabuleux
    enfin un film ni américain ni français juste un film qui change de ce que l'on voit habituellement et qui prouve que l'union fait la force
    inutile de revenir sur la prestation de matt damon qui est comme d'habitude fabuleux il se fond complètement dans son rôle d'américain notre connasse nationale est parfaite dans son rôle de française je ne serai pas surprise de la voir s'exporter de l'autre côté de l'océan et que dire de la petite qui joue sa fille on ne comprend le nom du film qu' à la fin ne peut être vu qu'en VO cela n'a aucun sens de le voir en VF.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Présenté hors compétition au Festival de Cannes 2021, “Stillwater” suit l’arrivée d’un foreur de pétrole du fin fond de l’Oklahoma à Marseille en France. En effet, sa fille y purge une peine de prison pour un crime qu’elle nie avoir commis. Bien qu’il l’a connaisse à peine, il est venu la soutenir. Confronté à la barrière de la langue et des différences culturelles, il se lie d’amitié avec une jeune femme et sa petite fille qui l’hébergent chez eux. Le film alterne donc entre le thriller et la quête de vérité sur le meurtre avec le drame et l’intimité de la relation entre les personnages de Matt Damon et Camille Cottin. C’est d’ailleurs ce second point le plus réussi. L’évolution des personnages est juste et touchante. A l’inverse, le polar patine un peu et ne parvient pas à passionner. Malgré sa durée conséquente, le scénario de “Stillwater” était peut-être trop riche pour être mené avec fluidité. On retiendra surtout la réussite à montrer le choc des cultures entre deux personnages que tout oppose et la complicité inattendue de deux comédiens qu’on n’aurait jamais imaginé ensemble.
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Stillwater se conçoit comme une vaste caisse de résonances – nous sommes bien loin de l’« eau plate » annoncée par le titre – au sein de laquelle se démultiplient les coups portés : deux parents isolés, deux filles dont l’une ne tient pas en place et l’autre végète en prison, deux cultures qui tentent de se comprendre, occasionnant le mélange des langues et des valeurs, deux amours impossibles. La complexité remarquable du long métrage résulte ainsi de son souci de représenter l’influence exercée par une personne extérieure sur le milieu qu’elle intègre en demeurant pourtant quelque peu à sa marge, prêt à partir : qu’il s’agisse de Bill parmi Virginie et Maya – il leur cuisine des burgers et instaure le rituel de la prière avant le repas –, du même Bill errant dans la cité marseillaise à la recherche d’un coupable ou d’Allison qui apparaît à son père comme une étrangère, les deux Américains parcourent l’espace en quête d’un ailleurs à domestiquer et d’un foyer à créer sur de nouvelles bases, ce qu’ils échouent à accomplir.

    La clausule insiste d’ailleurs sur le sentiment d’étrangeté que ressent le personnage interprété par Matt Damon alors qu’il vient de regagner son pays et des lieux connus qui lui sont désormais « différents » ; lui-même semble étranger à lui-même, dans un état second qui le rend spectateur du monde et dont l’unique but, à savoir sauver son enfant, le conduit à détruire l’harmonie pour un temps recouvrée. La chanson de Sammi Smith, « Help Me Make It Through The Night », contient l’essence du film : ne pas vouloir être seul et demander de l’aide pour affronter la nuit, comprenons une existence à laquelle Dieu n’apporte aucune réponse. Aussi Stillwater met-il en scène l’échec de deux êtres à faire communauté et à retrouver une unité qui n’a jamais été là, leur dépendance familiale et affective malgré l’autodestruction qu’ils réitèrent encore et encore. Son rythme s’apparente à celui qui rythme la danse dans le salon des trois protagonistes principaux, lent et mélancolique sans que l’affliction ne soit prise en charge par la parole – Bill est taiseux et ne parle pour l’essentiel que par formules interposées.

    Bien plus juste et spontané que le surestimé Spotlight, voilà donc une belle réussite qui réunit à l’écran un trio d’acteurs remarquables : Matt Damon, Camille Cottin et la jeune Lilou Siauvaud, formidable Maya.
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