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    L'Amour existe
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    4,1
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2023
    Un portait daté évidemment de la banlieue parisienne dont on peut dire qu'elle a sacrément évolué en 60 ans.......
    Le documentaire est une photographie très intéressante et l'on peut s'amuser de voir qu'à l'époque on pouvait avoir une voiture gratuite pour l'achat d'un pavillon de banlieue !!!!!
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Réalisation en N&B de Maurice Pialat en 1961. Sur une musique guillerette et douce-amère, ce court-métrage sans dialogues nous délivre avec une mise en scène dynamique, un témoignage pertinent et un joli travelling à travers la banlieue parisienne, avec de belles images nostalgiques de Suresnes, Montreuil…. La voix off de Maurice Pialat nous fait un récit cynique et amer de l’urbanisation galopante, de la perte des espaces verts pour des « univers concentrationnaires ». Cette analyse sans concession et ce cri d’alerte avant-gardiste n’ont malheureusement pas été entendus. Un esprit que Sartre ou Malraux n’auraient pas renié et qui n’a malheureusement plus cours aujourd’hui !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    C'est vrai que si on se contente d'une lecture de surface "L'Amour existe" peut sembler pédant et ennuyeux : décrire l'urbanisme mal géré de la banlieue parisienne, avec un rythme lent, des images qui souvent n'inspirent ni joie ni beauté, et pour toute animation une voix-off peut sembler déprimant. Mais c'est sans compter la poésie de Maurice Pialat qui, par le biais de la voix de Jean Loup, de son sens de l'image et de la musique de Georges Delerue, fait sa déclaration d'amour à cette banlieue délaissée avec une tendresse surprenante ; une dureté aussi, lorsqu'il évoque comme un précurseur les travers des transports en communs et leurs liens avec les travailleurs, la place de la nature et de la culture autour de Paris. Travers qui, hélas ! existent toujours aujourd'hui...Très beau court-métrage.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2015
    Maurice Pialat pose le regard sur la banlieue parisienne au début des années 60 et développe avec une densité impressionnante une réflexion à la fois sociale et existentielle. Il le fait à travers une voix-off remarquable, qui passe d'une forme poétique à une autre plus scientifique, une façon pour le cinéaste d'expérimenter lyrisme et réalisme. Si la voix prend une place considérable, elle s'accorde à l'image et à un sens du cadre d'une grande précision. Dans "L'Amour existe", titre paradoxal vu le désespoir affiché, les bases du cinéma de Pialat sont posées avec une rigueur dans la durée des plans et une puissance évocatrice de l'image. Un style passionnant et rigoureux qui évoluera dans les longs-métrages du cinéaste.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Très beau film visionnaire, et très intéressant pour voir comment était la France dans les années 1960. Le texte est très bien écrit, tout est très bien cadré. La belle musique est comme ce court-métrage; désenchantée.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2014
    Documentaire désenchantée sur la banlieue de Paris dans les années 60, L'amour existe pourrait être transposé à l'époque actuelle dans ces grandes banlieues où l'humanité manque tant. Malgré l'utilisation de photographies, Pialat rend bien vivant ces zones d'habitation où personne ne rêve de vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Ce film est l'un des premiers films du grand Maurice Pialat et on peut clairement dire que c'est un chef-d'oeuvre.
    La réalisation, la musique, le texte sont magnifiques.
    L'ensemble donne un court-métrage extrêmement poétique et tout à fait en fase avec l'actualité actuel malgrés son âge.
    De quoi avoir les larmes aux yeux.
    A voir et à revoir
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Honnêtement, je regarde ce court métrage juste parce que je trouve le titre très beau et que j'ai déjà vu tous les longs métrages de Pialat et pour donc trouver un moyen de continuer à voir des films de lui…

    Et quelle ne fut pas ma surprise de voir : "ça".
    Tout simplement parce qu'avec un titre pareil on s'attend à voir une histoire d'amour. Quelque chose de beau, peut-être un premier amour. Je voyais bien Pialat filmer ça.

    En fait non, c'est un film sur l'urbanisme. Waouh, dit comme ça, ça ne donne pas envie du tout, et pourtant, ça dure 20 min (qui en paraissent 5) et c'est passionnant. Parce que Pialat va en faire de la poésie, il y a ce très beau texte qui est lu devant de belles images de la banlieue de Paris. Mais belle car Pialat sait filmer, pas uniquement parce que le monument est beau. Je veux dire que c'est facile de faire croire qu'on fait de belles photos si on prend un sujet déjà beau à la base, c'est pareil au cinéma.

    Mais surtout, le film s'ouvre sur cette phrase sublime : "Longtemps j’ai habité la banlieue. Mon premier souvenir est un souvenir de banlieue. Aux confins de ma mémoire, un train de banlieue passe, comme dans un film. La mémoire et les films se remplissent d’objets qu’on ne pourra plus jamais appréhender."

    Un mélange de Proust et de réflexion sur le cinéma.
    Et finalement je ne m'intéresse plus tant à ce qui est raconté sur le fond (bien que ça soit intéressant) qu'à ce paysage et ces commentaires… Tout ceci donne un vrai beau film. D'autant que pour avoir relu le texte lu dans le film, il n'y a pas juste cet aspect poétique, cette beauté brute qui nous saisi lorsque l'on voit le film, mais il y a aussi un message, quelque chose. Quelque chose d'à la fois très vrai, très beau, très triste, presque déprimant tant cette banlieue est réelle. Et pourtant…
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2008
    1960, la France se plie aux traits petit-bourgeois de la Nouvelle Vague. Dans ce diktat formel, qui n’a pas moins offert certaines des plus grandes œuvres de l’histoire du cinéma, Maurice Pialat, artiste indépendant, se désolidarise de Paris et de sa multiple représentation pour implanter son regard aux abords de la banlieue. «L’Amour existe» (France, 1960) échappe aux élans romanesques d’un Truffaut pour mieux voir, de pleins fronts, le quotidien maussade des banlieues parisiennes. En marge de la, relative, toute-puissante Nouvelle Vague, Pialat érige le portrait de la périphérie selon des traits poétiques. Les jours mornes se suivent mais ne se ressemblent pas, allant de petites rixes dangereuses à l’embrasement de petites cabanes en bois. Les longs travellings rapides le long des résidences dessinent les traits de lieux communs. La voix-off de Jean-Loup Reynold dirige les images et porte les plans anodins au rang de témoin, garants de la souffrance sourde qui gît au-deçà des apparences. «Peindre les choses qu’il y a derrière les choses» est l’ambition toute platonicienne à laquelle se livre Pialat. Le réel et son caractère abrupt se fait la matière de la poésie. Le risque, en faisant poésie à partir du quotidien prolétaire, est de falsifier le malaise de leur quotidien. L’écueil, béant, est évité au profit d’une poésie qui n’a rien de lyrique, qui a tout de profonde et qui émeut par les moyens modiques de l’ordinaire. La fin, où une statue de victoire se mue, en un changement d’angle, en appel au secours, clôt l’œuvre sur une note pamphlétaire mais c’est toujours sur la base du monde. Sans jamais se dédouaner de la réalité (sociale et physique) à laquelle rend hommage «L’Amour existe», Pialat évite le formalisme de la Nouvelle Vague, non pas que ce soit plus juste ou plus éthique, mais plutôt que cela prouve, et il faut s’en réjouir, que le cinéma existe par différentes voies. Dans cette poésie laie, Pialat sourd de la banlieue l’espoir qu’y renaisse l’amour.
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