Avis sur Les Monstres de l'espace

Quel dommage! Ce film commençait si bien avec un scénario parfait qui correspondait à une réalité plus vrai que vrai. La déception finale est d'autant plus grande. Question cinéma, la réalisation est belle avec des images toutes magnifiquement colorées qui sont un constant plaisir visuel. La présence du héros mythique Quatermass ajoutant encore du piment au coté fantastique. Barbara Shelley bien que fort peu utilisée dans son registre habituel impose sa douce féminité très agréable. Passé la moitié du film, l'action s'endort et le spectateur devient de plus en plus frustré car Baker n'ose plus rien montrer si ce n'est des sortes de phénomènes météorologiques sans aucun intérêt, pourtant ce n'est pas le talent qui lui manque, il l'a prouvé ailleurs et l'ambiance du début demeure bien présente dans nos esprits pour en témoigner.

Plutôt un bon début pour Les Monstres de l'espace avec une étrange découverte dans l'underground londonien malheureusement tout cela est gâché par une mise en scène que nous qualifierons de bien calme voire de pépère (à l'image peut-être de la moyenne d'âge des acteurs) mais aussi une intrigue prenante qui par la suite l'est moins. Finalement c'est une production moyenne de la Hammer par contre un bon point, ce film de SF pour son âge a visuellement dans l'ensemble plutôt bien vieilli.

Ce sont les Terriens que regardent comme des bêtes curieuses en zoo les êtres venus d'ailleurs,
dans
cette serie B psychotronique typique des 60's.
Cela dit cette oeuvre en vaut d'autres plus actuelles, comme ID4 par exemple.

Aaaaah Quatermass c'est toujours du bonheur. 10 ans après le second volet, on retrouve notre prof préféré pour de nouvelles aventures. Il faudrait que cette licence soit reprise car elle est vraiment emprunt d'une qualité scénaristique vraiment intéressante. Bref, de la très bonne SF façon 60's

Des sequences parfois très semblables avec un ensemble de protagonistes guère renouvelé donne un resultat assez mitigé, sinon des personnages tout de même un peu pâles.

Après avoir resuscité avec succès à la fin des années 50, le bestiaire de monstres des films Universal des années 30, la Hammer délaissera la franchise Quatermass durant une décennie avant d'y revenir avec ce troisième film. Encore une fois ce film ne nécessite pas d'avoir vu les films précédent pour être compris. En dehors du scénariste, toute l'équipe à changé, même l'acteur principale à la grande satisfaction du créateur de la série qui n'était pas satisfait de la prestation de Brian Donlevy dans les films précédents.
Désormais en couleurs, on s'étonne toujours de l'ambition sans limite du scénario face au budget du film qui lui est bien au contraire très limité ! Un scénario très ambitieux donc, qui malheureusement part un peu dans toute les directions sur sa fin et parait parfois très abstrait en raison de l'impossibilité budgétaire (mais aussi technique pour l'époque) de certains effets spéciaux. Des concepts de science-fiction sur les origines de humanité sont parfois très poussé dans ce film, qui malheureusement à du mal à en faire l'amalgame et la synthèse et mélangeant trop de sources d'inspirations. Extra-terrestre, sorcellerie, paranormal, nazi, insectes, monstres, cataclysme, archéologie, invasion, etc... un melting pot d'idées issues de la série télévisée qui a inspiré le film. Mais peut-être aurait-il mieux valut délayer toutes ces idées dans plusieurs films plutôt que de tout vouloir mettre dans celui-ci.

Petit film de la Hammer ni déplaisant ni emballant. L'histoire tourne en rond jusqu'à un final bâclé mais, malgré ses défauts, cette petite série B se regarde.

Les monstres de l'espace est une belle surprise et un film fort réussi. La première partie, avec la très belle idée de découvrir des vestiges d'hommes des cavernes plus évolués dans le métro londonien est la plus réussie. Le malaise rendu est assez pregnant. Dommage que les martiens soient représentés par des sauterelles géantes un peu ridicules mais la conclusion dans un Londres dévasté est assez brillante et spectaculaire. Produit par la Hammer 's films, Les monstres de l'expace est aussi un film d'horreur, voir les belles scènes se reportant à l'histoire et sa maison abandonnée. Autre bonne idée, connue mais bien montrée ici, l'opposition entre les scientifiques "ouverts" et les militaires bornés. Pas aussi flamboyant que ses contemporains La guerre des mondes ou La machine à remonter le temps de de George Pal, Les monstres de l'espace est un bon divertissement qu'il faut aussi replacer dans le contexte londonien de 1967. Ray ward Baker reste un bon cinéaste de et tous les acteurs donnent ici des interprétations habitées (belles oppositions des deux scientifiques).

Série B qui avait tout du nanar potentiel, « Les Monstres de l'espace » étonne. Mise en scène vigoureuse, ambiance visuelle soignée, scénario inventif, personnages solides et plutôt bien joués (la belle Barbara Shelley en tête)... Les arguments ne manquent pas pour prendre du plaisir à ce classique du genre certes plus qu'improbable dans les faits qu'ils présentent (je crois que même Mulder n'y croirait pas), ce qui ne nous empêche pas un instant d'être emporté par cette vision très sombre de l'avenir, compensant son manque de moyens par un talent et une habileté assez rare. Bref, une de ces oeuvres de science-fiction que l'on ne voit pas tous les jours, qui n'a pas volé son statut de film culte.

Troisième volet de la série Quatermass (1955 : Le Monstre (The Quatermass Xperiment) 1957 : La Marque (Quatermass 2), 1967, Les Monstres de l'espace (Quatermass and the Pit).
Les monstres de l'espace sont d'une trés bonne facture, une belle photo et un style British tout à fait agréable, un cinéma de qualité des année 60, c'est bien filmé, mais après un début prometteur le film perd subitement tout crédit spoiler: au moment où les monstres sont sortis du vaisseau, de vulgaires sauterelles informes en papier-mâchés peintes à la gouache par des enfants de CP
. S'en suit ensuite des scènes délirantes psychédéliques et sans queue ni têtes. dommage, c'était bien parti.... !

L'exemple type de la bonne petite série B Hammer des années 60, pleine d’ambition démesuré et de manque d'argent, qui, quoi qu'elle réussie ou échoue, demeure toujours charmante, distinguée, généreuse et distrayante. Et probablement encore plus, alors même que les années continu de passer inexorablement. On ne pouvait mieux terminer ce cycle Quatermass, après une deuxième aventure plutôt confuse, terne et en berne, par rapport à la SF clinique et horrifique, ainsi qu'à la mise en scène méthodique de son illustre ainé. Ici, on passe à de la bonne vieille SF fantasy à monocle et haut de forme, 100% carton-pâte, tendance gloubi-boulga de pulp psychotronique, de superstition victorienne et de théorie des anciens astronautes. Mais comme pour les deux autres films, on est toujours sur de l'invasion extraterrestre apocalyptique. Que voulez vous que je vous dise de plus. Sinon que les rochers en polystyrène qui rebondissent comme des ballons de plage, moi, ça m'éclate ^^

Malgré les rires agaçants des affreux durant la projection, et un doublage VF approximatif (Est ce la cause de ces rires?) Avec "Les monstres de L'espace" la Hammer signe un très bon film de science fiction (Le meilleur?) bien sur le petit ce fait ressentir, sauterelles en plastique, décors en polystyrène, mais qu'importe! Le résultat est là et pour ma part j'y ai trouvé mon compte. Bien que Roy Ward Baker opte pour une mise en scène très "Théâtrale" comme le diront certain elle n'en reste pas moins fabuleuse, renforçant le côté presque intimiste de cette catastrophe touchant la population mondiale! On ne peut s'empêcher de faire l'analogie avec les évènement de la seconde guerre mondiale (Nazisme et tout le toutime), le film revendique son côté anti-militariste à fond et c'est bon (les pauvres sont bêtes comme des ballons...) et nous pouvons même aller jusqu'a parler de portée philosophique, c'est pour dire!!

L'ayant visionné lors de la 3em édition du festival des maudits films au centre culturel cinématographique de Grenoble, "Les Monstres de L'Espace" film de science-fiction de 1967 de la "Hammer" est un OVNI au scénario (A l'époque) improbable. Après le découverte d'un mystérieux astronef dans le métro de Londre, le professeur "Quatermass" réalise que les martiens seraient venus sur terre des milliers d'années auparavant et que l'espèce humaine serait peut être même à l'origine crée par eux dans un but précis, la coloniser ! Reconnu par le grand "John Carpenter" comme étant son film de référence, "Les Monstres de l'espace" est d'une bizarrerie peu commune. Des martiens aux allures de sauterelles géantes, un astronef vivant aux pouvoir psychique très étrange, des humains manipulés par l'esprit, on atteint des sommets de délires dans ce film sortant littéralement des sentiers battu de la célèbre écurie "Hammer". A réserver exclusivement aux passionnés de la Science-fiction "Old School" !

Pour pleinement apprécier ce Quatermass and the Pit, il faut se souvenir que les films de SF n’étaient pas vraiment pris au sérieux en ce milieu des années 60, ni par les critiques, ni par les producteurs et encore moins par les cinéastes eux-mêmes. Il est donc rare de tomber sur une œuvre réellement sérieuse et respectueuse du genre qu’elle aborde. Ici, malgré un script hautement improbable et des moyens quelque peu ridicules, le cinéaste Roy Ward Baker arrive à créer une atmosphère tendue durant la totalité du métrage (avec un ventre mou quand même au bout d’une heure) grâce à une intrigue mystérieuse à souhait, des acteurs investis et une réalisation qui fait de son mieux avec les moyens alloués (peu conséquents donc). Si les effets spéciaux font un peu pitié, réduisant l’impact des scènes plus imposantes, on doit saluer les efforts entrepris pour ne jamais sombrer dans la parodie. L’ambiance est sombre, et ceci jusqu’au bout avec son générique qui défile sur les visages des protagonistes hagards. Cela fait de ce troisième opus des Quatermass un petit classique du genre, même si l’étroitesse manifeste de son budget limite quand même fortement sa portée.

Un peu déçu de cette production hammer...si le sujet est intéressant c est malheureusement laborieux comme mise en scène, bcp trop long à démarrer et ces fameux monstres de l espace sont quasi inexistant. Tout tourne plutôt autour d un bras de fer entre un scientifique et un militaire...avec un final très vite emballé...