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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 février 2008
Sonate d'automne, réglement de comptes mère-fille.Un jour ou l'autre, on ne peut y échapper.La psychanalyse a été interdite en Suède, pays socialiste, jusqu'en 1968. De quoi les socialistes avaient-ils donc si peur, qu'on découvre les motifs et désirs secrets de l'âme humaine à travers ses agissements ? Voir aussi Fanny et Alexandre ainsi que Cris et chuchotements ( difficile celui-là, traite de la mort).
Un tout grand texte, profond, intelligent et intense. Il n'y a pas que les dialogues qui sont grands les deux actrices (Liv Ullman et Ingrid Bergman) sont également prodigieuses, la relation mère/fille a rarement été aussi bien jouer. La réalisation est bien marqué Ingmar Bergman (très reconnaissable).
Loin d'être le meilleur Bergman, on pourrait penser que celui ci ne sait pas réellement où il veut nous emmener avec son message intriguant. Cependant le film possède toujours de grandes qualités et avec un final qui saura redonner une certaine valeur au film.
Rien à redire de ce film. Ingrid Bergman est vraiment excellente, Liv Ullmann paraît bien laide et adopte avec brio ce rôle de vieille fille. Cette nuit de conflit me restera longtemps dans l'esprit; les dialogues sont très fins et très intéressants. Que les films de Bergman sont beaux !
Bergman maîtrise sans nul doute le sujet des confrontations familiales, Sonate d'Automne peut-être perçu comme une œuvre lente, ce n'est heureusement qu'aux premiers abords, petit à petit l'histoire se développe et le spectateur entre dans l'univers d'Antan, ambiance campagnarde dont l'éducation, es valeurs issus d'un catholicisme très emprunt, révèlent les pires aspects de la nature humaine.
Qui suis-je pour critiquer Bergman? Un petit con prétentieux sûrement. Mais bon, autant j'ai adoré certains de ses films, surtout les comédies, comme "Sourire d'une nuit d'été", pleine de fraîcheur et d'esprit ; autant la vision de "sonate d'automne" m'a paru rébarbative et fastidieuse. Franchement, les relations capricieuses d'une fille de 50 ans avec sa mère de 70 ans, et sa soeur handicapée moteur, le tout appuyée par une image assez laide... c'est assez tristounet. Les critiques peuvent se branler dessus, je trouve pas ça très excitant. Surestimé.
Une merveille de Bergman qui dissèque avec acuité les rapports mère-fille dans des scènes d'une violence et d'une tension sidérantes. La confrontation entre Ingrid Berman et Liv Ullmann est inoubliable. Bouleversant et admirable.
Une mère, célèbre pianiste qui a tout donné à sa carrière, rend visite à sa fille après 7 ans d’absence. Un drame bergmanien sombre et austère, en forme de règlement de compte, où la parole sert à exorciser les douleurs enfouies du passé, interprété par deux brillantes actrices.
Quatre acteurs dans une maison, deux des actrices qui monopolisent l'essentiel du temps d'image d'un huis clos psychologique d'une heure trente, çà donne quoi avec Bergman ? Et bien un film passionnant et bouleversant. Evidemment tout tient grâce au talent du réalisateur, mais aussi grâce aux dialogues ciselés et à l'interprétation extraordinaire d'Ingrid Bergman et de Liv Ullmann.
De nouveaux portraits de femmes complexes portés par des performances habitées d'Ingrid Bergman et de Liv Ullmann dans un cadre minimaliste mettant en avant la justesse des dialogues et des éléments de psychanalyse, symbolisés avec élégance dans les scènes musicales, notamment l'opposition tacite au piano entre la mère et sa fille. Un crû très réussi!
Dans 'Sonate d'automne', Bergman analyse les relations d'amour-haine qui existent entre une mère et sa fille. Joué à la perfection, écrit dans une langue précise et complexe et cadré avec une crudité radicale, c'est un film si âpre, voire cruel, qu'il en est presque douloureux ; c'est une expérience qui, paradoxalement, donne a posteriori au spectateur le sentiment d'être un peu plus humain qu'avant.
Toujours aussi pénétrant dans ce qu'il dit de nos rapports humains, Bergman reste avec ce Sonate d'Automne plus austère que jamais un peu en marge de l'émotion. J'ai été étouffé par le film, marqué par la violence de son affrontement qui oppose une mère narcissique à sa fille fragile et en recherche d'attention, bien sûr. Le rapport de force qui lentement s'y invertit tend impitoyablement à mettre à jour la dureté implacable qui finit par s'emparer de l'esprit d'une fille aimante mais bafouée, qui finit par arborer une armure granitique plus violente encore dans les coups de boutoir qu'elle inflige à sa génitrice que l'indifférence ou la fausseté de celle-ci. Dans l'ensemble, je trouve quand même que Sonate d'Automne tourne un peu trop au procès à charge, dirige trop ses accusations vers un unique personnage pour pouvoir me garder complètement impliqué. C'est sans doute un choix honnête, puisqu'il rappelle que l'égoïsme humain n'est pas toujours contre-balancé, mais je finis par en concevoir un pathétique involontairement marqué envers le personnage d'Ingrid Bergman, non plus en temps qu'un humain bardé de défauts mais toujours pourvu de l'innocence de ce qu'il ne les a pas choisis, mais en temps que personnage, en temps qu'objet porteur de tares un peu trop appuyés, de création émotionnellement répudiée par l'auteur. Cela déséquilibre pas mal le film, qui demeure d'une clairvoyance et d'une vérité rare, mis en boîte avec la froideur feutrée qui lui réserve la même texture qu'une étoffe mortuaire, qu'un suaire qui enveloppe avec devoir et gravité une image morte de l'être humain. J'aime notamment beaucoup les flash-backs, courts et concis, version atténuée de ceux de Cris et Chuchotements, et par lesquels Bergman regarde avec sévérité une humanité dont il comprend toujours les fêlures mais tend sans doute moins facilement encore à les pardonner. La dernière lettre de la fille à sa mère, d'ailleurs, énonce toujours comme un leitmotiv la volonté d'aller vers le pardon et une ouverture à l'autre, mais le fait de façon là-aussi austère, le film s'acquittant d'un devoir qu'il refuse jusqu'au bout de draper dans des atours de sainteté ou de grâce. C'est un peu froid à mes yeux, mais toujours remarquablement intelligent, et d'une violence que peu d'auteurs arrivent à trouver, parce qu'elle vient de régions intimes dont on ne peut nier la vérité brute quand elle nous est mise devant les yeux.
Un huit clos intime où des échanges verbaux durs et cruels explosent entre une mère exubérante et une fille introvertie. Le film est très lent... On est chez du Bergman quand même. Mais l'interprétation parfaite, et la couleur automnale du film rattrapent aisément les quelques longueurs du film.
Bergman convoque une des actrices les plus fidèle et iconique de sa troupe, Liv Ulmann, ainsi qu'une star mondial dont la réputation n'est plus à faire, la grande Ingrid Bergman. Qu'est-ce que ça donne ? un truc de fou ! La mise en scène de Bergman, la partition sans faute des actrices ne font que décupler les tensions et autres sentiments bien palpables de ce film pour nous autres spectateurs. Bergman maitrise son oeuvre, ses couleurs, son scénario et ses dialogues, il semble à l'aube de cette année 78 peut être au sommet de son art, à mi chemin entre ses chefs d'oeuvre passés et ceux à venir. Tout est parfait dans ce film d'une heure et demi passant comme une lettre à la poste tant chaque scène, chaque geste et chaque parole semble savamment choisi. Ce qui m'a le plus marqué ici c'est Ingrid Bergman, je ne l'avais jamais vu autrement que jeune dans des films des années 40-50, la voir a maturité maitrisé son sujet, sa carrière comme son homonyme derrière la caméra. Elle dégouline de classe, elle pue le septième art a plein nez et même si Ingmar est souvent la star de ses propres films, il peut s'agenouiller devant la performance que lui a offerte sa compatriote Ingrid. Liv Ulmann pète le feu comme souvent, mais semble elle aussi être encore monté d'un cran sur ce film. En bref, Grandiose