Avis : L'Etrange Noël de M. Jack - Page 8

reste mythique, malgré sont age, pour moi il n'a pas vieillis, du Tim Burton tout simplement.

VERSION 1994 - ORIGINALE :
L'Etrange Noël de Monsieur Jack (1993) est un bijou en matière de « stop-motion », ce film d'animation filmé image par image nous dévoile ses sombres secrets, ses personnages aux allures gothiques / horrifiques ou s'entremêlent la magie de Noël et ses enfants rêveurs. Le film commence au royaume des morts, période d'Halloween et se poursuit en pleine période des fêtes, à l'approche de Noël. Si les fans parlent en premier de Tim Burton, il faut tout de même rappeler qu'il n’en est pas le réalisateur, mais uniquement le producteur. Certes, il en est le principal instigateur, puisque le film est basé sur une de ses idées, il est le scénariste et créateur des personnages principaux ! Quant au réalisateur, il s'agit de Henry Selick (James et la pêche géante - 1997). Alors pourquoi fait-on toujours référence à Tim Burton quand on parle de ce film ? Tout simplement parce que l'osmose qui se dégage du film ressemble bel et bien à ce qu'il a l'habitude de nous offrir, on retrouve là son esthétisme, ses goûts, sa créativité, son amour démesuré pour le gothique ! A noter aussi l'excellente B.O signée par le remarquable Danny Elfman.

VERSION 2007 - DISNEY DIGITAL 3D :
Comment ressusciter ou offrir une seconde vie à un chef d'oeuvre de l'animation ? La firme Disney aurait pu en réaliser un remake en prise de vues réelles, mais au lieu de cela (et heureusement car cela aurait enlevé toute la magie du film), elle a eu l'idée de le ressortir sous une nouvelle dimension, celle de la 3D Relief ! Et le résultat est splendide, ici le procédé est assez bluffant (on passe de 24 à 144 images par secondes, soit 6 fois le standard habituel !!), la conversion est parfaite et le résultat final est sidérant. Cette cure de jouvence est un bien fait que l'on ne pouvait éviter !

Un très bon film de Henry Selick (eh non, pas de Tim Burton à la réalisation, il était en train de faire Batman - Le Défi !) qui mêle lyrisme morbide et beauté parfaite du stop-motion (tout premier film produit par Disney sous ce format). Le gros coup de cœur est bien sûr la musique (et les chants !) de Danny Elfman (ayant eu la chance de l'écouter chanter ces titres en concerts, la gamine d'autrefois en a eu les larmes aux yeux), aussi magiques qu'effrayants. L'anecdote est que le doubleur de Jack ne sachant pas chanter, Burton a auditionné une myriade de chanteurs dont aucun n'avait la voix ténébreuse pour interpréter les chansons de Jack... En dernier recours, il a donc pensé à son ami de longue date, son compositeur, qui avait été dans le passé un chanteur d'un club de Oongo-Bongo, mais l'intéressé ne voulait pas, trouvant sa voix horrible. Après s'être laissé convaincre par un Burton désespéré, l'essai de Elfman en Jack-chanteur aurait rendu confus le compositeur (qui se pense toujours médiocre dans ses chants), tandis que Burton clapait des mains tout en l'assignant au rôle, enthousiaste. Le résultat ? Une voix venue d'outre-tombe, inimitable, qui donne à ce personnage toute l'existence surpassant l'animation. L'univers glauque est de Burton, les personnages sont de Burton, les story-boards sont de Burton, l'équipe technique est de Burton... Mais pas la réalisation (il ne serait venu qu'une dizaine de jours sur le plateau). Alors, L’Étrange Noël de Mr Jack est-il un film "de Burton" ? La fan aurait tendance à dire oui, malgré de nombreux éléments qui ne lui ressemblent pas au final (l'univers de Noël, édulcoré et doucereux, sortent de Selick et de Disney). Mais la question reste encore épineuse aujourd'hui. Il n'en reste pas moins que le film est magnifiquement dérangeant par son univers à la fois macabre et hilarant, que la morale "inversée" est jouissive, et que les chants sont mon coup de cœur...

Un film d'animation produit par Tim Burton, également directeur artistique, à l'univers macabre d'une inventivité absolument fantastique, trépidant et vivant comme rarement. Le thème de la marginalité est abordé de façon intelligente, une variation habile et décalée du conte de Noël. Splendide.

En choisissant le principe d’animation de la « stop motion », domaine d’excellence du cinéma de l’Est jusque là, Burton prend le parti d’un décalage affiché. Cette audace s’avère payante. Car il apparaît indéniable qu’en 3D, ou en animation plus classique, nous serions passé à côté de ce que fait la préciosité de cette œuvre : son côté unique. Car singulier, ce film l’est ! Déjà l’histoire par elle-même, qui d’autre que le génial Burton, même s’il n’assure pas officiellement la réalisation, aurait pensé à nous conter les aventures de Jack, le Perce Oreille, véritable antithèse du Père Noël ? Qui aurait eu assez d’imagination pour inventer un tel univers, où laideur et malice côtoient joie de vivre et noirceur ? L’étrange Noël de Mr Jack c’est tout cela, une fantasque et diabolique aventure, très souvent hilarante prenant le contre-pied à la morale parfois un peu figée des contes pour enfants. Ici, le front subversif l’emporte, nous sommes plus attachés au petit monde peuplant la force obscure qu’à celui des vivants. Dans ce pays du maléfice on s’aime aussi… Pour preuve, l’idylle entre Jack et Sally, portée vers des sommets de poésie pure. Par sa technique étourdissante de maîtrise, l’intelligence du traitement et l’énorme plaisir que l’on prend à suivre cette féerie, ce film est, vous l’avez compris un chef d’œuvre. Pas seulement en matière d’animation, mais bien cinématographique. A voir et à revoir…

Conte pour adultes et grands enfants, où on voit Halloween s’inviter à la fête, durant la nuit de Noêl. Idée baroque s’il en est, cet animatruc c’est le monde à l’envers, c’est bizarre, grotesque, et en même temps divertissant. On n’a pas peur, ce n’est pas fait pour avoir peur, mais pour faire voyager dans un monde peuplé de créatures difformes, dans cette lumière blafarde. Cette grisaille, c’est un peu comme dans un cauchemar sans angoisse, et plutôt drôle. Le père Noël qui se fait enlever par le roi des citrouilles, ça peut choquer, mais seulement ceux qui croient au père noël. L’animation old school , toutes ces marionnettes toutes sorties d’un film d’horreur, l’ambiance comédie musicale, avec des tours de chants dignes de Broadway, c’est du très bon spectacle, à n’en pas douter. Une fois passée l’effet de surprise, on se laisse emporter par la danse macabre, un poil romantique, avec cette poupée de tissu clairement amoureuse de Jack, Jack qui l’ignore royalement. Manque juste un soupçon de perversité qui ferait de cet entracte grotesque un vrai must gore qui fait claquer des dents. Mais ne soyons pas plus royalistes que le roi, cela reste du très bon travail d’artiste, avec une morale à la fin, comme il se doit pour tout conte de noël. Aux fans de Burton, pour ceux qui aiment le travail manuel à l’ancienne, pour ceux qui détestent Pixar et le tout numérique, pour les grands enfants, les petits aussi, ça va les faire rire. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un film de Tim Burton, mais ça aurait pût. Tiens juste avant Halloween, c’est un malheureux hasard ça. Happy Halloween, et joyeux noël aussi tant qu’à faire.

Tim Burton est un conteur inspiré, inspirant et créatif. Cela, tout le monde le sait. Alors quand ce génie du séptiéme art rencontre ce merveilleux faiseur qu'est Henry Selick, on ne peut que s'attendre à une prodigieuse oeuvre. "L'étrange noël de Monsieur Jack" ("The nightmare before christmas"...vu en VO, bien meilleur) est un chef d'oeuvre incontournable des années 90, et fait figure de film d'animation le plus réussi de l'époque. L'univers apocalyptique grandiloquent foisonne de trouvailles techniques, d'idées farfelues toutes issues de l'heritage de la folie, de transitions macabres et de personnages épatants. Techniquement, c'est irréprochable. Chaque mouvement est fluide, élégant. Les décors sont d'une richesse fabuleuse, si bien que l'on ait attiré par ce monde, d'apparence dangereuse, où la vie semble bien plus joyeuse. Les protagonistes refletent tous les peurs profondes des enfants, mais Selick se les approprie avec humanité et leur confére une touche de poésie qui les rend incroyables. Musicalement, Danny Elfman compose une bande originale complexe, où de lentes mélodies doivent supporter les dynamiques de texte, et s'en sort avec un chef d'oeuvre de score. Tout, dans l'instrumentalisation, les voix, les textes, rappelle que rien n'est blanc, que tout n'est pas noir, avec des accords sublimes qui stimulent notre ouïe. Tim Burton a donc produit ce petit bijou issu de l'esprit de deux hommes aussi géniallement fou l'un que l'autre, et on finit par lui attribuer à tort le mérite entier de cette réalisation à la mise en scéne cadavérique et superbe. Mais Henry Selick, qui sait se renouveller, est passé quelque peu inapperçu dans les esprits des admirateurs de ce film. Aussi, même si en France il n'a pas encore su se trouver un public digne de son nom, il aura tout de même par la suite réaliser un autre chef d'oeuvre que je considére comme meilleur encore : "Coraline". Et cette fois, sans notre ami Tim. Je sais ce que vous vous dites..."What's this ? What's this ?"

C'est envoutant magique drole
que demander de plus ?
L'animation est remarquable encore un trés beau conte de Burton

Tout simplement un incontournable ce film poétique, macabre, drôle, inventif est un petit bijoux du genre. On reconnait bien le style de Tim Burton dans ce film d'animation. La musique, les personnages, et l'animation sont magique. L'histoire quand à elle est vraiment sympa.

Un must du genre.

Un chef d'oeuvre du cinéma d'animation. On jurerait qu'il s'agit de Tim Burton côté réalisation, et pourtant c'est Henry Selick qui se retrouve derrière la caméra. Cependant, il s'agit bien de l'Univers du génial Tim Burton: les décors expressionistes ( je me demande si Burton a été influencé par l'expressionisme allemand des années 20 ), les spirales, les corps déformés ou encore cette musique féerique ( signé une nouvelle fois Danny Elfman ). Comédie musicale loufoque et touchante ( Tim Burton est le meilleur quant il s'agit de créer des personnages marginaux et attachants: Edward aux mains d'argent, Beetlejuice ou encore Ed Wood - pour ne citer qu'eux...), L'étrange Noël de M. Jack est un véritable morceau de bravoure, car esthétiquement splendide et audacieux ( car assez politiquement incorrect, voire satirique par moments ). De surcroît, les enfants ont de beaux cauchemars devant eux après avoir vu ce film ( selon moi, c'est un divertissement pour jeunes adultes, mais bon...). Merci à Danny Elfman pour ses chansons ( aussi bonnes en VF qu'en VO ) et à Tim Burton pour son cadeau empoisonné. En un mot: inoubliable !

Un excellent film d'animation, qui avec le temps, n'a pas pris une ride. Je prends toujours un plaisir à regarder "L'Etrange Noël de Mr; jack" avec son animation géniale, ses chansons mémorables et ses personnages cultes. L'un des meilleurs films d'animation de Tim Burton qui nous offre un cocktail d'Halloween et de Noël. Bravo à Tim Burton pour ce film qui a marqué les esprits et qui s'adapte à tout âge. A voir et à revoir !!

Encore un beau conte de MR. Burton, à qui je m'intéresse de plus en plus... Je reproche à ce film trop de passages musicaux un peu lourds, mais qui maintiennent la magie de l'histoire !

Un film magique à l'image de son producteur Tim Burton. La poésie à l'état pur. Pour les petits... et les grands !

Un chef-d'œuvre du film d'animation, sombre et pourtant joyeux, et délirant à souhait. Un joli cadeau de Noël, rempli de poésie macabre.

L'univers est une vraie réussite mais le film lui-même est moins intéressant. Il faut aimer écouter des chansons pendant 1h10 avec une histoire assez faiblarde.