Avis : Le Prince d'Egypte - Page 7

Un film d'animation honorable mais manquant tout de même de panache. Le scénario est connu de tous, mais, paradoxalement, le film ne pâtit de cette prévisibilité. C'est plutôt le manque de profondeur et une relative lassitude générale qui nous laisse un goût d'inachevé. En effet, il faut avouer que l'histoire n'est pas aussi prenante qu'on aurait pu l'espérer. Beaucoup de passages nous laissent sans réaction alors qu'on aurait souhaité plus d'intensité et de magie. Ceci dit, il faut souligner la qualité irréprochable de la réalisation et la présence de quelques chansons intéressantes. Quant aux personnages, ils sont charismatiques mais pas tellement attachants. Bref, malgré ses défauts évidents, "Le Prince d'Egypte" nous fait passer un bon petit moment de cinéma.

Un bon dessin animé qui montre en simplifiant pour les enfants comment Moise a découvert qu'il n'était pas un véritable Prince d'Egypte et comment à partir de là il se bat pour sauver son véritable peuple : les Hébreux. A voir au moins une fois, il y a de trés belles chansons qui raviront surement les plus petits !

Un de mes Films D'animation préféré . Un film exceptionnel , l'un des plus beau et plus émouvant des dessins animés que j'ai pu voir jusqu'à ce jour .

Un dessin animé ambitieux made in Dreamworks, "Le Prince d'Egypte" est tout d'abord impressionant par la beauté de ses images qui, sans être d'une qualité exeptionnel digne des Pixar, nous offre un magnifique paysage autour de l'Egypte, des temples au sphinx en passant par les palais,les pyramides et l'impitoyable desert. Mais ce n'est pas tout, le récit, bien qu'un peu enchevetré quelque fois, nous tient tout de même en haleine beaucoup plus par la guerre que se livre les deux frères que par les prodigieux pouvoir que l'on peut observer de par le baton(qui représente la puissance des dieux) du héros et libérateur des juifs. Les chants ne fonctionnent plus vraiment à mis-parcours du film alourdissant le déroulement de l'histoire au lieu de la solidifier. Quelques beaux moment de bravoure et d'amitié viennent toutefois grandir le film et la musique signé Hans Zimmer renforce ses moments forts. Un dessin animé très divertissant donc, qui flirte entre l'historique et les exploits de Moîse, conté dans la bible. Une animation Dreamworks agréable et soigné.

Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas aimé du tout ce film, que j'ai trouvé trop triste, ""violent"" psychologiquement (j'avais 4 ans de toute façon, mon jugement changera peut-être pour ce film si je le revoie), avec une histoire qui ne me plaît pas, des personnages que je ne tiens pas en très haute estime (je les trouve soit trop fades, soit dans un style de personnalité auquel je n'adhère pas trop pour ce genre de personnages), mais une reconstitution de l'Égypte Antique plutôt réussie, et une belle apparition de Dieu en buisson à feu bleu. Pour ces petites réussites ( pour moi, elles n'ont rien d'exceptionnelles), je mets une étoile, et j'en mets une deuxième pour le casting américain fabuleux (Michelle Pfeiffer (!!!), Ralf Fiennes, Val Kilmer, Danny Glover, Jeff Goldblum, Helen Mirren, Sandra Bullock, Steve Martin ... je pardonne les éléments du film qui m'ont déplu, alors !). Bon, ce n'est le film le plus mauvais que j'ai vu, loin de là, mais en revanche c'est un des films d'animation que je n'ai vraiment pas aimé, alors j'étais peut-être petit pour accrocher mais j'en ai encore un souvenir assez clair, et pour le moins plutôt déplaisant qu'agréable. Mais je respecte totalement les gens qui l'ont aimé. Mais pour moi, c'est une légère déception tout de même.

Prochaine critique à venir dans les prochains mois.

Je n'ai pas du tout aimé ! C'est vrai que c'est un beau dessin animé qui raconte bien l'histoire mais moi, ça ne m'a pas plus du tout !

Ca se regarde, mais c'est pas le dessin animé de dingue non plus. L'histoire de Moise est intéressante pur un public jeune. Mais voilà sans plus.

Loin d'une adaptation biblique naïve, Le Prince d'Égypte reprend pour ses personnages la complexité des films de chair et d'os, et se veut un objet prodigieux, mature et immensément fascinant. Plus grosse production de tous les temps du film d'animation, la perfection du son, des effets spéciaux, la musique et la dimension émotive de l'histoire en font un spectacle immense et magnifique

Sympathique dessin animé, bien fait pour un "vieux" dessin animé. En VO la chanson de Whitney et Maria Carey détruit 99% des chansons Disney.

Un dessin animé qui tente de retrouver le souffle épique des grands classiques, mais qui zappe totalement le côté humoristique. Résultat : après quelques passages plutôt sympathiques, le sérieux devient vite ennuyant.

Les premières minutes du film sont quasiment parfaites. Y figurent des chants touchants, entraînants, à l'image du terriblement triste « Délivre-nous » et du plus léger « Tout ce que j'ai toujours souhaité ».
Les plans et l'animation y sont réussis ; les premières secondes, animées sur un mur en hiéroglyphes et dessins typiquement égyptiens sont originales et glaçantes; et l'ambiance, significative et plaisante, promet une suite de l'adaptation biblique sous de merveilleux auspices.

De plus, le scénario adapté des textes sacrés tient la route. Moïse, bébé, est abandonné au fleuve par sa mère, en dernier recours pour sauver la vie de son enfant voué à la mort, comme tous les autres bébés d'Egypte, selon les ordres du pharaon. Porté par le fleuve, échappant à tous les dangers de l'eau (dans une scène plutôt originale), il est recueilli par le Pharaon - le même qui avait demandé la mort de tous les nourrissons du pays quelques temps auparavant. S'en suit une séquence démontrant la relation entre Moïse et son beau-frère, empreinte d'une solide complicité et d'une compréhension mutuelle, malgré une jalousie, un tiraillement de l'aîné face à l'attitude désinvolte de son jeune frère. C'est très Disney, tout de suite manichéen, mais qu'importe, la mise en abyme est réussie. Que de bons présages.
Lorsque Moïse apprend sa véritable identité, le spectateur est compatissant, son dédale dans le désert est touchant, on souhaite qu'il s'en sorte.


Puis on tombe dans la mièvrerie la plus totale. Je ne parle pas des textes sacrés,en eux-mêmes, mais bien de leur adaptation plate et rapidement caricaturale. Une grande déception. Les chants emphatiques me donnent mal à la tête et la fatigue me gagne ; l'ambiance sombre, qui sied pourtant aux déferlantes de malédictions, m'exaspère, m'est pénible. Les vingt dernières minutes du film sont une torture. En bref, maintenant, quand mes sœurs regardent Le Prince d'Égypte, je regarde le début puis je m'en vais. Ça m'évite de m'arracher les cheveux de dépit.

J'ai enfin pu le voir, et j'ai bien aimé.
Niveau animation, c'est magnifique. Superbe. Pour un si vieux film, chapeau. Et puis c'est de la 2D quoi, ça me manquait.
Par contre, les chansons, bof bof.
Mais l'histoire, surprenant. Okay c'est l'histoire de Moïse, que je connaissais pas trop d'ailleurs. Mais le choix d'un dessin animé pour ça. Plutôt chaud ! Certaines scènes sont vachement malsaines et violentes je trouve : Les meurtres d'enfants, les maladies, les famines, la guerre en général... Puis wtf, la scène où une lumière étrange pénètre dans les maisons pour aspirer la vie des ainés, flippant !
Bref, à voir, mais pas forcément pour les enfants. Ils comprendront surement pas tout (et tant mieux).

Deuxième long-métrage du studio DreamWorks, deux mois seulement après Fourmiz, Le Prince d'Egypte rompt brutalement avec l'atmosphère enfantine et innocente de son prédécesseur, et adapte librement le livre de l'Exode, puisant donc son histoire dans le récit biblique. Ce choix scénaristique a été un pari osé pour des débuts dans l'animation lorsqu'on connaît la sensibilité d'une partie du public à propos de l'adaptation des textes considérés comme sacrés. D'ailleurs, dès le début du film, quelques lignes sont rédigées pour rassurer les spectateurs les plus attachés à cette oeuvre mystique et rappeler la conservation de son esprit originel.
Le Prince d'Egypte est donc l'histoire de Moise, de son adoption par le pharaon Séthi Ier à son rôle de libérateur du peuple hébreu. Bien qu'étant lui-même né au sein de cette communauté, il est recueilli très jeune par la famille dirigeante d'Egypte à la suite de sa découverte dans un panier errant sur le Nil. Le jeune Moise grandit dans cet environnement confortable, aux côtés de celui qu'il prend pour son frère, Ramsès. Mais un jour, il croise la route de sa véritable famille, qui lui révèle sa véritable identité et bouleverse toutes ses certitudes. Commence alors une longue quête pour Moise, désigné guide de la libération des hébreux par Dieu et contraint d'affronter le pouvoir hostile de son frère d'adoption, qui devient son pire ennemi, déterminé à garder le contrôle sur ce peuple persécuté.
DreamWorks n'a jamais caché la maturité de cette production, destinée initialement à un public adulte. Toutefois, il serait trompeur et mensonger de ne la considérer qu'ainsi. En effet, on pourrait séparer le film en deux, avec une première moitié prônant une vision du monde simpliste et idéaliste à l'image des films Disney, et une seconde effectivement plus sombre et dramatique, déroulant le récit de l'Exode et de ses origines à travers l'Egypte. D'ailleurs, il me semble judicieux de souligner l'importance de la puissante musique d'Hans Zimmer (nominée à l'Oscar et au Golden Globe de la meilleure musique de film en 1999), qui sert parfaitement l'atmosphère tragique de cette partie du film, tout comme l'usage de lumières et de couleurs dignes d'un tableau.
Avec un budget de 70 millions de dollars, Le Prince d'Egypte est un véritable succès au box-office mondial, engrangeant plus de 200 millions de dollars de recettes. Les valeurs d'humanité et de solidarité promues par ce film dépassent les dissensions religieuses et forment un message de paix et de tolérance à destination de toutes et tous.

C'est beau. Il n'y a rien à redire au niveau de l'animation. Mais on s'ennuie tout de même beaucoup devant ce dessin animé. C'est lent. Et les chansons qui ponctuent le film ne sont pas là pour réhausser le tout. Elles sont absolument insupportables. Autant revoir le chef d'oeuvre de De Mille.