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    Les Intranquilles
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    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Bon film sur une maladie qui est trop peu méconnue contrairement à la schizophrénie, la bipolarité est bien plus insinueuse et complexe à détecter, et surtout à gérer pour l'entourage. Je sais de quoi je parle, mon ancienne compagne était atteint de bipolarité (tout comme sa mère, car cela peut être héréditaire). Je n'ai pas connu l'extrême comme c'est le cas avec le personnage de Damien, qui atteint vraiment une phase maniaque très forte et une phase de dépression importante (marqué surtout par les effets du traitement). Mais j'ai connu ces phases en tant qu'accompagnant, et je dois dire que le film est bien représentatif et absolument juste, que ce soit sur le développement du mal être de la victime, Damien, ou celle de l'accompagnante jouée par Leïla Bekhti. Ce sentiment d'impuissance malgré tous les efforts déployés, et pire, ce sentiment irrémédiable de paranoïa, et de difficulté à accorder de la confiance à l'être aimé touché par la maladie, car à tout moment il peut passer d'une phase à une autre, pouvant mettre en danger, comme c'est le cas ici, son entourage et lui-même.
    Je n'ai pas trouvé une osmose incroyable entre Damien Bonnard et Leïla Bekhti en tant que couple, mais la caractérisation très bien écrite et développée des 2 personnages autour de la maladie ont quand même permis de comprendre les enjeux qui se jouaient. J'ai d'ailleurs bien aimé le fait qu'à aucun moment on ne montre l'aspect "médical" de la bipolarité, jamais on entre à l'hôpital ou dans en milieu psychiatrique. On reste dans le cercle familiale majoritairement, et on assiste seulement et implacablement à la vie du malade, la gestion de ses 2 phases et surtout les conséquences pour lui et son entourage, que ce soit avant, pendant et après son traitement ou isolement.
    La conclusion du film peut sembler abrupte voire décevante car laissée ouverte. Mais personnellement, la dernière scène est assez forte, car elle résume assez clairement les enjeux et la problématique du film finalement, à la fois du malade et de son accompagnante. Peut-on continuer à s'aimer l'un l'autre au sein d'un couple bipolaire ? La réponse n'est pas donnée, mais semble amener beaucoup de compromis des deux côtés.
    Personnellement, pour avoir vécu la chose, ma réponse est clairement non, en tout cas, pas sans devoir faire des concessions et sacrifices importants, pour soi-même, et pour l'autre. Avec le risque d'être soi-même atteint d'un mal être profond avec ce sentiment d'impuissance qui demande énormément d'énergie.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    La maladie dont souffre le personnage principal de Les Intranquilles n'est nommée qu'à une seule reprise dans le film de Joachim Lafosse et n'explique qu'en partie l'intense activité dont il fait preuve aux moments les plus aigus de ses crises. C'est l'une des qualités du film que de nous immerger d'emblée dans le monde et la tête agitée de ce peintre pour élargir ensuite la perspective sur les conséquences de ses dérèglements auprès de son fils, de son père et de son épouse, dont la patience et l'état mental ont des limites. Autre atout négligeable :aucun discours de médecin ne vient expliquer quoi que ce soit, Les Intranquilles restant concentré sans discours thérapeutique sur celui qui souffre et fait souffrir ses proches. Si le film n'est pas un thriller à proprement parler, il en devient un quand son héros incontrôlable se met en danger ainsi que sa famille, au point que l'on est sans cesse en attente d'un drame annoncé. La mise en scène de Lafosse est très différente de ce qu'elle est habituellement, à fleur de peau, presque primitive et viscérale, en s'attachant à la lourdeur des corps et à leur déplacement dans l'espace. Damien Bonnard, dont le talent n'est plus un secret est tout simplement sidérant dans le rôle principal, monstrueux et touchant. Leïla Bekhti, dans une composition subtile, l'accompagne dans les hauts et les bas d'une aventure humaine qui ne cache jamais les tréfonds émotionnels d'une maladie quasi impossible à guérir.
    Henning P
    Henning P

    35 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Robin Williams, Lou Reed, Nina Simone, Vincent Van Gogh et tant d'autres ont le même trouble que le héros de ce film. Pourtant si l'on a pas connu par son entourage familial ou amical quelqu'un souffrant de cette psychose, très peu de films ou de séries traitant de ce sujet, on peut être surpris par ce film.
    Dans la salle il y a eu quelques rires dans une scène marquante où Damien est en plein délire maniaque, ce qui me fait dire que ce film sera utile pour ceux et celles qui n'y connaissent rien, pour mieux appréhender cette maladie et ne pas voir les bipolaires comme des extra-terrestres.
    C'est sûr c'est un film très juste qui décrit une situation que vivent de nombreux couples et le réalisateur prend du temps pour montrer comment ce couple se délite. Les scènes peuvent paraître longues, voire ennuyeuses mais elles renforcent au contraire l'impact du film. La prestation des acteurs, et notamment celle de Damien Bonnard est tout simplement remarquable. Il habite le personnage et on souffre avec lui.
    Le film est intelligent car il ne nous donne pas toutes les explications mais nous laisse deviner la psychologie de chacun des membres de cette famille.
    Le réalisateur a lui-même connu ce trouble, son père étant atteint de bipolarité. Il est bien placé pour nous en parler.
    Un film fort qui peut émouvoir et secouer les plus sensibles.
    18/20
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Damien (Damien Bonnard) est bipolaire. Il alterne des phases d'activité délirante et de catatonie qui obligent sa compagne, Leïla (Leïla Bekhti), à une vigilance de chaque instant. Le trio aimant qu'il forme avec son fils Amine (Gabriel Merz Chammah) y survivra-t-il ?

    "Les Intranquilles" filme la bipolarité, une maladie que Joachim Lafosse, fils de père bipolaire, a vécu dans sa chair. Son titre est riche de sens : les "intranquilles", ce sont à la fois le bipolaire lui-même, incarné par un Damien Bonnard habité, tour à tour emporté par une fièvre créatrice qui lui fait enchaîner les nuits blanches ou terrassé par les médicaments qui le laissent pantois, ou ses proches, sa compagne, son fils mais aussi son père (le toujours parfait Patrick Descamps) condamnés à un perpétuel qui-vive.

    Le film, projeté en sélection officielle à Cannes en juillet dernier, est précédé d'une critique louangeuse. Je lui ai trouvé néanmoins trois défauts qui, sans être rédhibitoires, ont entamé le plaisir que j'y ai pris et l'intérêt que j'y ai trouvé.

    Le premier est l'interprétation. Je mets hors de cause Damien Bonnard, impeccable, qui est en train de gagner ses galons de star. J'ai plus de réserves sur Leïla Bekhti, prisonnière d'un rôle immobile : celui de l'épouse exténuée, à deux doigts d'exploser ou d'abandonner la partie. J'en ai plus encore s'agissant du gamin grassouillet, dont je ne vois pas quelles qualités on a bien pu lui trouver sinon celle d'être le fils et le petit-fils de deux actrices déjà installées (Lolita Chammah et Isabelle Huppert)

    Le deuxième est le scénario qui me semble faire du surplace. Tout le film est construit autour du même schéma répétitif : une action particulièrement déconcertante de Damien est tant bien que mal gérée par Laïla sous les yeux déconcertés de leur fils. La phase de la découverte de la maladie est occultée, qui aurait pu pourtant se révéler particulièrement cinématographique : on y aurait vu les premiers signes avant-coureurs, le diagnostic établi à tâtons, la réaction de Leïla et de Damien oscillant entre le déni, la colère, l'abattement et la mobilisation. Rien de tout cela n'est évoqué. 

    Le troisième est le plan final, d'une étonnante sécheresse, qui - sauf à ce que je l'ai mal compris - me semble contredire le message du film : l'amour d'une famille unie et indestructible est le seul rempart contre la maladie.
    Jonesss
    Jonesss

    53 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Une vision de la bipolarité filmée de façon très contemplative factuelle et suggestive. J'aurais aimé plus d'explications, de dialogues, de compréhension. On ne voit que l'extérieur, et c'est ce qui m'a frustrée. Il m'a manqué d'avoir accès à leur intériorité, leurs pensées, leurs émotions, leurs ressentis.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Réalisateur belge qu'il n'est pas interdit de trouver inégal, Joachim Lafosse est un habitué de la Croisette cannoise. C'est ainsi que "Les intranquilles" était cette année dans la compétition pour la Palme d'or et les autres récompenses. Avec un film ayant comme toile de fond une question rarement abordée au cinéma : comment un amour profond entre un homme et une femme peut-il continuer à vivre lorsqu'un des deux souffre de bipolarité ? Dans "Les intranquilles", on va s'apercevoir petit à petit que le comportement de Damien, un peintre ayant acquis une très bonne réputation, est celui d'un maniaco-dépressif : il prépare une exposition et cela le met en phase d'excitation, au point de ne plus dormir, de se mettre à vouloir réparer un vélo à 2 heures du matin, de faire des kilomètres en voiture à la recherche de quelques glaçons, etc. Face à cette situation, "Les intranquilles", ce n'est pas seulement Damien, ce terme désigne également son entourage et, pour assurer la sécurité de Damien, mais aussi la leur, son épouse Leïla et son père Patrick peuvent en arriver à des solutions extrêmes. Autour de Damien, il y a sa famille mais il y a aussi le monde extérieur, dont Serge, son galeriste, qui, lorsque Damien est en phase d'équilibre, le pousse sans arrêt à produire des toiles alors que Leïla est convaincue que l'action de peindre le replongera à coup sûr dans une phase maniaque. Très bien documenté sur la bipolarité, "Les intranquilles" est également très bien interprété, en particulier par Damien Bonnard dans le rôle de ... Damien et Leïla Bekhti dans celui de ... Leïla. Par contre, certaines scènes de la phase maniaque sont trop longues et maladroites : Joachim Lafosse a sans doute voulu montrer que, même dans la situation de crise qu'est une phase maniaque, il peut y avoir des moments de bonheur au sein de la famille mais ce qu'il montre apparait très artificiel. Quant à la fin du film, elle a, parait-il, été improvisée au tout dernier moment : eh bien, malheureusement, on ressent ce manque de préparation !
    tupper
    tupper

    115 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Cette plongée au cœur d’un couple, dont l’un est bipolaire, est brutale, tendre, pédagogique. Grâce à l’intelligence du scénario et aux interprétations magistrales de Damien Bonnard et Leïla Bekhti, on passe avec ce couple par les différentes étapes de cette maladie. De l’excentricité, la rédemption (temporaire ?), en passant par l’euphorie, la folie et la déchéance.
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    La dimension autobiographique impose un paramètre non négligeable (ici la peinture), mais c'est à la fois l'atout et ses limites en ce qui concerne le film. Les crises plus graves commencent à faire peur, on ne comprend pas, mais on a surtout peur quand l'enfant est en danger ce qui pousse même l'épouse et maman à devenir elle-même parano ! La confiance est altérée, la peur de tout envahit chaque émotion de cette femme qui porte littéralement sa famille sur les épaules. Les dommages collatéraux sont incommensurables, et finalement on se dit qu'il n'y a aucun espoir. C'est d'ailleurs sur ce point qu'on est de surcroît déçu par la fin qui rejoint ainsi le début comme une boucle temporelle infinie. Malheureusement, si les acteurs sont fabuleux il y a un gros bémol : aucune alchimie entre Damien Bonnard et Leïla Bekhti ! Ils font le maximum, on sent qu'ils sont investis mais on ne sent dans le même temps aucune étincelle. Cette distanciation entre les deux partenaires bloquent donc forcément, et freine sur les émotions. Dommage...
    Site : Selenie
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    C'est un beau tour de force que réalise Joachim Lafosse. Et c'est sans doute son meilleur film depuis "À perdre la raison" qui m'avait mis au tapis, glacé le sang. Avec "Les Intranquilles", le réalisateur ne raconte rien mais traverse le quotidien d'une famille pas comme les autres, où le père est atteint de bipolarité. Tout en nuances et sans céder aux facilités larmoyantes, le film part à la chasse des invisibles failles humaines, d'une insondable tension provoquée par une maladie mentale répandue, mais rarement filmée au cinéma. Comment filmer cette inquiétude si particulière ? L'instabilité ? La perte de contrôle ? Les crises ? Damien Bonnard et Leila Bekhti portent ce sujet très fort avec une exigence de jeu très complexe. On sent qu'ils se sont fabriqué un passif solide et perceptible, où le feu de leur amour s'est déjà consumé en amont de ce qui est raconté. Au début, sans savoir de quoi le film relate, tout semble normal. Mais petit à petit, la souffrance et la douleur réveillent des cicatrices difficiles à panser, à l'idée d'une rechute imprévisible. Surviennent alors des éléments qui nous semblent anodins mais qui font l'effet d'une bourrasque. Sous les sourires se cache une crainte, sous chaque mot se cache la peur d'une déchirure, sous le drame se profile un thriller psychologique. En plus de réussir à percer cette intimité, le metteur en scène parvient à mettre en exergue la contradiction de l'artiste tourmenté qui ne peut créer qu'en état de crise. J'ai trouvé cette phase très intéressante, notamment pour la présence de l'entourage qui porte à la réflexion de l'engagement amoureux ou filial. "Les Intranquilles" perturbe, secoue, questionne. J'aurai peut-être aimé que ça aille plus loin. J'avoue être un peu resté sur ma faim avec le jeu de Leïla Bekhti. On l'a voit beaucoup ces derniers temps et j'aurai aimé plus de prise de risques de sa part. Là, son jeu est parfaitement maitrisé et calibré, j'ai eu l'impression qu'elle la jouait "safe", en se préservant plus qu'en se lâchant totalement... Pareil pour la scène finale que je n'attendais absolument pas ainsi. Sans doute est-ce pour traduire le cercle vicieux, sans fin... Moi, ça m'a coupé net dans mon investissement émotionnel procuré par le film. Cela dit, on a sûrement là l'interprétation masculine de l'année pour Damien Bonnard !
    AZZZO
    AZZZO

    267 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    En parlant de la bipolarité, Joachim Lafosse a raconté le drame familial de sa jeunesse. Il y avait facilement moyen de sortir du cadre intime car cette maladie psychique se prête aisément au grand écran ; elle autorise une tension permanente à condition de créer le cadre propice. Malheureusement, le fait que le bipolaire en question soit un peintre torturé dans sa maison de campagne du sud de la France enferme le personnage central dans une bulle que l'on a peine à percer. Loin du voisin qui partage une vie similaire à la nôtre, le cliché de l'artiste un peu fou rend la situation peu familière et peu concernante. D'autant que le danger latent n'est ni celui d'un suicide ou d'une violence quelconque mais d'un saut tout habillé dans la mare ou de l'achat d'un panier de choux à la crème pour les distribuer aux camarades de son fils. Ok, ça fera flipper les diabétiques mais les autres ?... Nuançons tout de même la critique : Damien Bonnard et Leïla Bekhti sont excellents et il y a peu à dire sur la réalisation : lumières, musique extradiégétique, caméra épaule, tous les ingrédients d'une bonne soupe ont été mis dans la casserole. Dommage qu'il manque l'assaisonnement. C'est bien fait... mais c'est fade.
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Fil conducteur du scénario : la bipolarité, famille des troubles maniaco-dépressifs, peut-être plus précisément ici « trouble de la personnalité limite » (ou borderligne) se caractérisant par l’impulsivité, l’instabilité, des problèmes relationnels et une image de soi forgée au travers du regard des autres. Pas le genre de profil psychologique avec lequel vous partiriez en vacances. Mais personne n’est à l’abri d’être lui-même plus ou moins comme ça ou de devoir (du moins essayer) vivre avec quelqu’un qui est comme ça. Ici, il s’agit d’un couple aimant et de leur enfant. Et c’est le bonhomme qui est comme ça, parfois à moitié dans le déni, usant de stratagèmes pour ne pas prendre son traitement et refusant de « se faire aider » comme on dit, si ce n’est contraint et forcé et assommé de psychotropes pour le retour à la maison. La manière dont le sujet est traité vaut ici davantage témoignage factuel que vulgarisation, explication. Au-delà du cas clinique porté à l’écran, il n’y a pas non plus d’intrigue, de réflexion, d’action, ce qui conduit à un scénario somme toute assez plat et donc quelque peu ennuyeux pour le grand public du moins.
    Cath A
    Cath A

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    Comme l'ont remarqué quelques critiques pros, impression d'illustration, non réussie, répétitive et sommaire , d'un cas clinique précis .. Celui du père du réalisateur sans doute. Si on peut comprendre qu'il ait eu besoin de déverser son vécu quelque part, ceci ne fait justement pas œuvre cinématographique, réalisation artistique . On dirait 1 petit docu fiction qui dure des plombes, étiré à donf ... Le jeu de la mère est outré, l'actrice ne sait pas exprimer de la colère sans hurler, sorte de mater dolorosa permanente sans la moindre nuance , et il aurait fallu peut-être aborder différents temps de la maladie, son apparition avant tout diagnostic, la question de l'ignorance, du déni total... puis des épisodes ultérieurs, pour éviter ce récit sur 6 mois sans grand intérêt où les dialogues se limitent à "Amin, Damien, Leila, x 40, tu as pris ton valium ? , on va au lac ? , arrêtes ! , va te reposer !, le trajet prévisible maison hôpital séparation". Avec des personnages qu'on ne représentent que dans l'exaspération outrée. L'acteur est certes l'incarnation même d'un homme exubérant, extraverti, agité, adulescent aussi que son môme aime, avec son côté fonceur de l'extrême ... On ne voit que le versant maniaque, excite, épuisant, et ce à haute dose , sans versant dépressif réel (à ne pas confondre avec l'abattement du fait du traitement), ce qui correspond probablement au tableau clinique du père de l'auteur ? Or il existe bien d'autres tableaux possibles. Du coup, le film ne m'a rien apporté, rien appris, n'a rien interrogé vraiment de cette pathologie aux contrastes qui peuvent être saisissants, d'autant plus déstabilisante pour l'entourage qu'elle n'a pas été dépistée par exemple, les manies et activisme ne sont pas forcément le sur voltage ici montré, et les phases dépressives génèrent d'autres problématiques à gérer ... Seul le personnage du petit garçon, avec sa bouille ronde, sa fraîcheur, et son interprétation aussi , me sont apparus justes, plutôt impartiales, avec relief et nuance . Vraiment déçue car sur ce sujet, j'attendais 1 film intéressant au moins, et certainement pas ennuyeux.
    maxime y
    maxime y

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    Trop de longueurs dans ce film où l'ennui prend le dessus. Belle interprétation de Damien Bonnard, par contre Leïla Bekhti bien en dessous et surcoté comme d'habitude.
    On ne croit pas en l'histoire d'amour entre Bekhti et Bonnard, pas crédible c'est dommage.
    Véronique G.
    Véronique G.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    une belle tentative de description de la bipolarité, où les acteurs se débattent du mieux qu'ils peuvent avec un scénario inexistant, des longueurs inutiles, des situations absolument irréels dans cette pathologie. Le réalisateur connaît mal le sujet, le maîtrise mal, ne sait rien de l'accompagnement et de l'adhésion thérapeutique qui est obligatoirement posé dans ce genre de maladie, où les patients intelligents et hyperactifs, dangereux pour eux-mêmes, sont laisser dehors sous condition de cette adhésion, au risque de tout perdre, leur femme ( ou leur mari) et la garde de leur enfant ( pas prudent). A moins d'être un malade qui s'ignore ce qui n'est manifestement pas le cas. Une maladie dont on connaît les dangers, trop souvent sous estimés mais qui concerne des gens cortiqués capable de comprendre ce qu'ils ont et ce qu'il faut faire pour s'en sortir- Donc le jeu de l'acteur, artiste ( une caricature) est hors du réel d'aujourd'hui et des connaissances actuelles- il correspond à une prise en charge du siècle dernier, avant la découverte de la maladie et de ses traitements-
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    61 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mars 2022
    Un tunnel comme seul Joachim Lafosse sait en réaliser ! Presque deux heures d'un quasi huis-clos inintéressant au possible, à observer une interminable répétition des mêmes scènes sans inspiration aucune et aux dialogues absolument faméliques.
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