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    Le Chant du Styrene
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    3,2
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    Alain D.
    Alain D.

    480 abonnés 3 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2022
    Ce format court, réalisé par Alain Resnais en 1958, aborde sur une musique avant-gardiste, la fabrication par moulages des objets en plastique. Un documentaire très visuel, avec des textes de Raymond Queneau et la voix très professorale de Pierre Dux.
    Ce film très technique séduirait beaucoup moins de nos jours lorsque l'on connait la pollution désastreuse causée par le manque de recyclage des produits en PVC.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 743 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Se situant à la fin des annèes 50, qui est une pèriode assez intèressante par rapport aux transformations dans l'industrie, "Le Chant du styrène" d'Alain Resnais est un court-mètrage d'entreprise tout en rime où l'on se promène de tuyau en tuyau, d'èthylène et benzène, dans une succession de dècouvertes. « On lave et on distille et puis on redistille ! » La voix de Pierre Dux contribue à donner tout son charme à ce film là (mais qu'on ne peut pas non plus dissocier de la musique de Pierre Barbaud) et parait dèfinitivement accrochante! Mais tout ceci se passe avant que Resnais aborde le long-mètrage par le plus ardent problème contemporain, la bombe atomique, la guerre et la paix. "Le Chant du styrène", c'est en quelque sorte le calme si on peut dire avant la tempête! Un court instructif qui a fait le fruit d'une commande de Pechiney où le cinèaste èvoque la condition de l'homme dans ces univers machiniques assez particulier que sont ceux des usines chimiques qui n'ont rien à avoir avec le travail à la chaîne que l'on retrouve par exemple dans l'automobile...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    205 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2008
    Ce qu’il y a de curieux dans «Le Chant du Styrène» (France, 1958) d’Alain Resnais c’est qu’il préfigure l’humour de ses collaborations avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. De la drôlesse du film, seul est responsable le poème que Raymond Queneau a écrit spécialement pour l’œuvre. De la réalisation de Resnais on reconnait les travellings sinueux entre les canalisations et les mouvements de caméra joignant l’activité industrielle. La réalisation est semblable à celle de «Nuit et brouillard» avec des formes très cadrées, une caméra fluide, des passages indolents. Resnais et Queneau réussissent, avec une certaine légèreté lyrique, à transformer un documentaire sur une usine de polystyrène en une œuvre d’art «Oudopo». L’«Oudopo» serait le versant cinématographique de l’Oulipo, Ouvroir de Littérature Potentiel, mouvement littéraire cofondé par Queneau. L’«Oudopo», c’est donc l’Ouvroir de Documentaire Potentiel. Car bien qu’il soit pourvu d’un texte amusant, le commentaire que Queneau fait du film de Resnais n’en est pas moins informatif et permet au documentaire de se parer d’attraits poétique. Godard lui-même, dans son tout premier court-métrage «Opération béton», eût décidé de faire le documentaire de la construction d’un barrage. Mais le cinéaste suisse n’a pas su relever l’intérêt de son film autant que Resnais sait là enjoliver le sien. Les couleurs chaudes et rouge industriel du film s’accordent avec l’allégresse du commentaire. L’entrain existe jusque dans le jeu de mot du titre. Le chant des sirènes antique devient, sous les Trentes Glorieuses, le chant du styrène. Resnais offre un regard amusé d’un monde qui se remodèle, d’une industrie qui se fait nouveau sujet de poésie. Si ce court-métrage est des plus intéressants que Resnais ait fait, c’est parce que, comme très souvent dans son cinéma, il a su s’allier avec un écrivain de haute qualité. C’est là une constante qui peut questionner la notion d’auteur chez Resnais, mais pas la remettre en question.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    124 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Un hommage amusant et ludique à la modernité industrielle, et plus particulèrement au styrène, père de bien des objets de notre quotidien. Le texte poétique et explicatif de Raymond Queneau accompagne ainsi les images hautes en couleur de Resnais, et on suit pas à pas le façonnage de bols et récipients en tous genres, la valse des cheminées d'usines, le parcours sinueux des tuyauteries colorées ou encore le déploiement d'éléments de plastique souples dans des compositions dignes de Mondrian ou Kandinsky. Un court métrage original, chatoyant et digne d'intérêt! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Pour nous, ce court-métrage peut nous paraître un peu simple à réaliser. Mais il ne faut pas juger sur la qualité de se court-métrage, cette pub (au départ c'était une pub qu'il devait réaliser) ou se documentaire, vous devais juger par rapport à l'époque que ça était tourné. De plus, ce fut l'un des premier film qui fut en couleur.
    Vous pourrais dire que j'ai des gouts bizarres, mais moi je l'ai aimé c'est par rapport à la manière de le tourner. Voilà pourquoi j'ai mis quatre étoiles.
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