Avis : Knock at the Cabin - Page 2

Knock At The Cabin, réalisé par M. Night Shyamalan le grand réalisateur du sixième sens, Split, Glass et Old revient dans une histoire tout aussi originale que les autres. C'est une réussite pour ce film qui est prenant du début à la fin. On sent cette tension nerveuse qui nous tient jusqu'au bout en se demandant "qui va se sacrifier?". Mention particulière pour Dave Bautista et Ben Aldrige qui m'ont bluffé dans leur jeu d'acteur incroyable. J'ai kiffé ce film.

Je n’avais pas beaucoup d’attentes sur ce film, d’autant plus que Shyamalan a plus ou moins grillé toutes ses cartouches sur des erreurs basiques de mise en scène. Mais sais-t’on jamais ?

L’un des principaux problèmes du film vient de sa construction : des inconnus pénètrent chez un couple avec enfant. Mais là où l’on pourrait s’attendre à un film façon slasher avec confrontation avec le tueur, les types parlent.

L’une des déceptions vient du traitement des croyances. Ici, les 4 intrus croient dans la fin du Monde. Mais le traitement du film, bien loin d’appuyer l’absurdité et l’absence de logique scientifique à ces croyances, n’est pas utilisé. Au contraire, le couple va progressivement y croire, alors que rien ne semble les y pousser.

Et c’est là qu’entre les choix personnels du réalisateur : Shyamalan est très croyant, est le message messianique, sacrificiel est inhérent à ses croyances personnelles, les discussions entre les protagonistes ressemblent à des discussions entre les différentes parties de son cerveau : la raison et les émotions.

L’échec du film est l’illusion du choix. Sans rentrer dans des débats philosophiques, le réalisateur donne le sentiment aux spectateurs et aux victimes de son film l’illusion du choix, alors qu’il n’y en a aucun.

Il aurait été beaucoup plus intelligent et malin de faire douter les intrus, de voir des incohérences apparaître entre leurs visions et les faits réels, le fait que chaque personnage se mettent à douter, à remettre en question son « destin », sa mission « divine », etc.

Une fin toute trouvée aurait que le sacrifice d’un membre de la famille, se révèle au contraire futile, et que les évènements apocalyptiques ne soient que de simples coïncidences sans fondements, donnant un goût amer et amoral au choix funeste pris par la famille et les intrus.

Le casting est plutôt bien trouvé : Dave Bautista prouve qu’il est toujours un grand acteur, capable d’incarner un homme à la fois extrêmement menaçant, mais également d’une rare douceur et bienveillance.

Ben Aldridge (Fleabag) incarne un homme fort, courageux, et capable de tenir tête aux évènements difficiles.

J’ai trouvé l’actrice Abby Quinn charmante dans le rôle d’Adriane, même si son rôle aurait pu être développé, notamment le fait qu’elle soit elle-même mère de famille.

Dans un genre différent -mais bien un thriller dans un chalet, je ne peux que vous conseiller le génial Fenêtre Secrète (2004).

Excellent film, inspiré du livre de Paul G Tremblay (The cabin at the end of the world ), qui interprète très librement le thème Des "Quatre cavaliers de l ´Apocalypse" tiré du Nouveau Testament...

le film met en scène quatre personnages, Léonard (Dave Batista ) , Redmond, Adriane et Sabrina, rassemblés et unis par une même vision de l'apocalypse approchant qui sont guidés pour une ultime mission vers un lodge en pleine forêt où un couple (deux papas) et leur fille adoptive Wen passe le week-end au bord d'un lac.

L'originalité tient à ce que les quatre envoyés doivent convaincre la famille fe Wen de sacrifier un de ses membres pour éviter un chaos planétaire. A chaque fois qu'ils refuseront, un des quatre sera sacrifié et un fléau s'abattra sur l'humanité.

Les deux pères, Éric et Andrew, et leur fille croient bien évidemment avoir à faire à une bande de psychopathes venus les exterminer... mais la prophétie se réalise.

Quand Redmond prononce sa sentence avant sa mise à mort rituelle, un gigantesque tremblement de terre a lieu dans le pacifique sous la mer, non loin de la côte ouest des États Unis, provoquant un gigantesque tsunami.

Après la mort de Adriane, c'est la maladie qui se répand sur la planète. La télévision en directe témoigne devant les deux pères toujours incrédules. Puis vient le tour de Sabrina, tuée d'une balle, quand Éric et Andrew se révoltent. Des catastrophes aériennes par centaines se produisent alors semant l'incendie sur les cinq continents.

Enfin quand Léonard se tranche les veines, ce sont tous les éléments qui se déchaînent. Le pire est évité de justesse parce que Andrew, ébranlé, finit par se sacrifier pour que tout rentre dans l'ordre, ce qui advient...

Le suspense est total car on ne croit pas, bien sûr, à cette histoire à dormir debout et que sauver l'humanité est une tâche qui dépasse l'entendement . Night Shyamalan, le réalisateur, conduit admirablement son film en jouant sur le doute qui s'effrite au fur et à mesure et qui amène le spectateur à répondre à la question initiale du sacrifice, laissant traîner la petite question de savoir si l'humanité mérite tant que cela d'être sauvée...

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce film d'épouvante oú David Bautista est effrayant de sincérité ... comme ses acolytes qui apportent chacun leur touche dans l'univers hystérique de ce huis clos presque intégralement tourné dans cette maison de bois...

Je recommande.

Dés la première scène, le spectateur plonge dans ce huit-clos aussi troublant qu'anxiogène, dont tout le déroulement aura lieu dans un chalet perdu au milieu d'un bois. Un couple de garçons et leur petite fille vont se retrouver retenus et mis en demeure de faire un choix cornélien que leur soumet ces quatre personnes toutes armées, qui prétendent que le sort de l'humanité est entre leurs mains.
L'unique lien avec l'extérieur sera la télévision, censée leur montrer les conséquences de leur choix. Outre le fait qu'on peut ou non souscrire aux propos religieux du film, il serait en revanche injuste de ne pas souligner la maestria du réalisateur pour capter l'attention et retenir le spectateur en apnée devant ce scénario angoissant. L'opposition du colosse et de la petite fille, l'homophobie dont est convaincu l'un des deux hommes, l'irrationalité de la situation face à la rationalité avec laquelle les quatre individus tentent de convaincre le couple retenu en otage, font de ce film une réussite.

C’est un bon film de genre bien réalisé par ce réalisateur indien spécialiste de ce genre de film au vu de sa filmographie passée. Sur un scénario assez original, le film vaut surtout par ses qualités techniques indéniables (bon traitement de l’image notamment). Sinon sur le plan psychologique et sur les mésaventures de cette famille, j’ai trouvé cela un peu limité.

Bernard CORIC

Énième film qui critique la destruction de la terre, l'homophobie, les travers de l'homme, toujours avec aussi peu de finesse, ça devient vraiment lassant. Depuis Split, Shyamalan est sur le déclin, on est loin des films comme Signes ou Incassable. Mais le cinéma d'aujourd'hui est ainsi, consensuel et convenu.

Knock At The Cabin est (facilement...), le meilleur film du réa depuis plus de 10 piges. Bien entendu, il n'a pas non plus la force (et l'ingéniosité) de ces premiers films. Reste qu'il propose enfin quelque chose d'aboutie sur le fond (le plus nihiliste) et la forme.

Ce qui fait toujours un grand plaisir. Sans compté que le réa se permet de jolis plans de caméra comme à c'est début (en plus mesurer). Mais la ou le film réussit parfaitement sa mission. C'est dans l'émotion. Et là-dessus, le film me fait énormément penser à "Signs".

Pour certains, je pense justement qu'il déplaira à cause de cela (il divise encore énormément). Pour moi, il fait partie de mes favoris, avec Incassable (numéro un), qui reste intouchable, et Sixième Sens bien sur. C'est comme un miroir déformer de "Signes". Et c'est en partie pour cela que j'ai adoré.

Le propos et les personnage se répondent vraiment bien (jusqu'à certains discours). Quel type de personne on peut être. Croire au destin ou aux coïncidences ... Comme je le disais, l'émotion ici m'a détruit. On veut qu'ils s'en sortent. Le cast global est excellent, rien à dire.

On parle beaucoup de Dave Bautista (a raison) très bon dans ce rôle à contre emploie. Mais LA révélation du film pour moi, c'est Ben Aldridge ("Pennyworth", faut que je regarde la série maintenant). D'une intensité et d'une sincérité désarmantes. Jusqu'au bout il est parfait.

Jonathan Groff livre aussi une belle prestation, en retenue (tout en nuances). Les autres du cast font bien le taf. Notamment Nikki Amura Bird (Old) ou la petite Kristen Cui qui joue Wen. Dommage qu'a la moitié du long métrage, son rôle soit plus en parcimonie. Mais je comprends.

Cependant j'ai un gros soucie avec le long. La fin.
Si le réa nous a habitués au twist (souvent logique et préparer). Ici je n'y crois pas. Du moins, j'ai eu BIEN plus de mal à y croire que ces 2ers films ou "Signes" (pour lequel il partage énormément de point commun).

Là ou les autres films arrivent parfaitement à jongler et à nous faire croire (d'emblée) au réel dans un récit fantastique. Ici (la fin ...) ne marche pas vraiment, et semble tiré par les cheveux.
Même si je comprends l'intention. J'ai eu un petit rejet. Dommage. Le reste est vraiment réussi.

Il n'y a qu'une chose à sauver : la photographie. Le jeu de champ permis par l'anamorphique donne des rendus de changements de ratio intéressant. Pour le reste c'est une bouse. On se demande même si la morale n'est pas totalement douteuse...

Ce film est une véritable réussite.
On retrouve tous les thèmes cher à M Night Shyamalan, sans jugement ni propagande.
La croyance et la spiritualité sont les grands thèmes de ce film. Choisir de croire ou de ne pas croire jusqu'à la plus petite croyance à la plus terrible comme l'apocalypse. Le couple incarne parfaitement une opposition où l'un choisi de croire et l'autre choisi d'être rationnel.
Le casting est parfait. M Night Shyamalan maîtrise sa mise en scène. Il instaure une tension durant toute la durée du film, une tension totalement en décalage avec le comportement des différents antagonistes.
J'aurai aimé une fin plus ouverte mais ce n'est apparemment pas ce que le réalisateur voulait faire. Dommage, mais ça reste pour moi un grand film. spoiler:

Film qui commence bien mais qui tombe dans du Deja vu de chez déjà vu aucune surprises hélas le film est juste la pour un Dimanche de pluies un soir d'hiver...dommage...à éviter...même pour les fans de Night Shyamalan..il reste que le cognement a la porte du début à la fin..

Vraiment ennuyeux du début jusqu'à la fin avec un scénario ni tête ni queue, celà fait bien longtemps que Shyamalan nous a proposé un bon film.
Vu le prix d'une place de ciné je vous conseil d'économiser votre argent.

Quelques belle images de scenes de catastrophe et c'est le principal intérêt. Pour le reste , le coté suspens n'est pas très efficace et le coté fantastique difficile a concevoir.

J'ai trouvé ce film assez bête au final ! Je me dis que le réal a finalement décidé de prendre un épisode de la quatrième dimension et de l'étirer sur 1h30 de film. C'est plat, y'a pas de réelles tensions... Non, pas emballé du tout. Aucun risque n'a été pris, il y a bien mieux sur Netflix ! Je veux bien aller au cinéma mais si c'est pour nous sortir ce genre de film, c'est pas avec ça qu'on va sauver l'industrie du 7ème art !

Beaucoup de défauts : répétitivité lassante des sacrifices, musiques artificiellement lancinantes et donc agaçantes, flashbacks inutiles, invraisemblance de la situation et de la solution, eschatologie simpliste,...
L'aspect linéaire du déroulement de la situation se termine par un vrai pschittt décevant.
Bof, Bof!

Adapté du roman paru en 2018 "The Cabin at the End of the World" de l'écrivain américain Paul G. Tremblay, ce nouvel événement cinématographique "Shyamalanesque" possède quelques qualités indéniables.
Avec ce réalisateur, on ne sait jamais si la pioche va être bonne ou mauvaise, je dirais ici qu'elle est plutôt correcte, mais j'y mettrais un bémol.
Côté réussites, il y a tout d'abord cette patte bien particulière pour filmer les scènes : rythme lent et personnages intenses et charismatiques. Du coup, même quand on pense qu'il ne se passe pas grand chose, une sorte de tension est toujours palpable.
Ensuite, l'histoire choisie démarrant pourtant comme une série B est vite captivante : deux hommes et leur fille adoptive passent quelques jours de vacances dans une cabane isolée au milieu d'une forêt.
Tout à coup, quatre individus sortis de nulle part débarquent, les séquestrent et leur demandent de faire un choix impossible afin de sauver la Terre de l'Apocalypse : glaçant et déconcertant !
Côté bémol, j'ai été assez déçu de cette conclusion que l'on voit malheureusement venir à des kilomètres, c'est un peu décevant de la part de M. Night Shyamalan qui nous avait habitué à de meilleurs twists finaux...
Un thriller fantastico-horrifique original et relativement prenant.
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