Avis : Knock at the Cabin - Page 7

Enseveli sous un dédale de questionnements, bousculé par des résolutions brutales et inévitables, M.Night Shyamalan réussit un retour surprenant, et comme pour The Visit (2015) à nous maintenir sur une corde raide, où le côté énigmatique prend tout son sens. On ne l'avait pas vu venir avec ses gros sabots et on peut regretter que l'apocalypse ne se déroule qu'en bruit de fond pour maintenir le suspens par le doute du possible, mais la fin bien trop sage laisse tout de même une version qui à mon goût, trop prude, aurait meritée plusieurs axes de lecture. En tous cas, le découpage avec quelques que flashback bien vus permettent une compréhension et ne distraits aucunement, bien au contraire. Le traitement de quatres cavaliers est juste parfaite [spoiler] avec Rouge qui amène avec lui le conflit au sein de cette famille. Puis le manque et la famine se fait, avant les épidémies par la perte de la médecine puis enfin le conquérant, l'evangelisateur interprété par le solide Dave Bautista, mérite par ailleurs qu'on souligne sa présence, laisse la famille en plein doute [spoiler]. Tout est solidement en place pour une soirée de frissons. Originale et méthodique.

Knock at the Cabin est un petit ovni étrange, coincé entre thriller, horreur, catastrophe, et religion. La réalisation est plutôt bonne mais le scénario laisse perplexe, surtout la fin, ne laissant finalement pas assez libre court à l'interprétation. Ce huis clos bénéficie d'un casting convaincant, mais le déroulement peine à maintenir constamment le rythme et l'engouement entre dialogue à rallonge et violence gratuite. Intéressant, un peu déroutant, ce film n'est pas parvenu à nous captiver jusqu'à la fin, malgré ses qualités indéniables.

Knock at the Cabin n'est sans se mentir pas un immense film, tout du moins, il n'est pas le Chef d'Œuvre de son réalisateur, il est en revanche habité par une résonance issu de la filmographie de ce même Shyamalan qui invoque ses habitudes pour en extraire une synthèse, moins poétique mais tout aussi soignée et génial à analyser. Oui, ce film n'est pas son " meilleur " il n'en reste identifiable à la main et à l'œil de l'Artiste derrière la caméra. Peut être pas immense, tout aussi superbe et important ...

spoiler: Mon introduction sonne comme une conclusion, toutefois je souhaite revenir à son commencement, à son générique donc. ce dernier est trouble, dans l'immersion immédiate, entre mystère et évocation flagrante d'un mal qui rode, qui détruit et brise par ses dessins uniforme d'un cataclysme que l'on s'apprête à vivre avec chacun de ses protagonistes. Son décors, ses fougères qui s'ensuivent, sa capture d'insecte comme découverte et rencontre marque aussi d'une pierre - pas vraiment blanche - la métaphore de la capture et du rapport de force, le tout contrit dans une virevolté entrainante. Un mot tout de suite pour ses acteurs et actrices de ce nouveau film de M. Night Shyamalan, pour Dave Bautista en premier lieu. Fantastique ! Son physique ici utilisé à double consonance rappel en quelques sortes John Coffey, le tragique héros de The Green Line camper là encore par un bloc de sensibilité, Michael Clarke Duncan. Son ambiguïté est une des plus incarné parmi la longue liste d'icone capable d'en concevoir une aussi magnifique lueur. Ses trois camarades suivent le géant, la figure du " mal " qu'ils et elles doivent endosser est d'ailleurs une étude génial et à contre emploi avec une facilité d'usage de plus en plus insupportable pour moi lorsque j'y suis confronté. Rien que pour cela, ce film va puiser dans une imagerie et se raconte dans une " gentillesse " encore plus flippante. Bravo ! Kristen Cui, Jonathan Groff et Ben Aldridge ont quand à eux un autre poids, tout aussi remarquable sur leurs épaules ... La croyance est une marotte récurrente dans les films de ce Réal qui n'a de cesse de l'étirer, d'y répondre avant d'aller en voir une autre facette. Knock at the Cabin dans le fond, du moins une fois fini n'a pas forcément une aspérité à vouloir agrémenter avec une nouvelle vue la construction de celle-ci, cette Série B au final souhaite juste raconté la peur, moderne ou ancestrale, par thématiques ou dans une spontanéité soudaine, le sort s'acharne, ici, c'est cette famille qui en porte le fardeau. [spoiler] Cette famille, qui s'aiment d'un amour incroyable ont en eux sans que l'on sache pourquoi le destin de l'humanité et doivent pour empêcher la catastrophe de grandir, à prendre une décision lourde de sens ... Les flashs épisodiques d'un passé lointain, ou plus récent, livre des brides qui resserrent encore plus le lien qu'ils ont tissés et accentue la pénibilité du choix, de sa souffrance qui s'en survient. Le niveau de croyance, on en reviens, chez ses deux hommes marque aussi des tempérament très différents, ce geste se révèle encore plus beau qu'horrible à la fin !


J'aime une chose avec ce film, c'est qu'il traite d'émotion vive avec une certaine distance à la fois extrêmement proche, comme avec ses gros plans raffinés et perspicaces et une froideur de circonstance. La question du comment s'impliquer en restant à un degré d'implication moindre, de maintenir un intervalle traverse ce long-métrage et forme un écho avec sa vision d'ensemble. Pour dire vrai, j'aime découvrir les films de Shyamalan, j'adore surtout les revoir tant le sous-texte et les non-dits ont cette distinction équivoque comme rarement le genre n'a su en être aussi distingué. Cette scène en voiture, on l'on stop la chanson, avant de la remettre, chacun son tour, à a titre d'exemple une subjuguante façon de nous dire qu'il faut tenir bon, de ne rien oublier, de poursuivre, que les surprises ne sont pas la ou on les attend ! Il n'y a pour cela pas besoin de " Twist ", cela m'agace d'ailleurs que l'on ne considère ce type que pour sa propension à surprendre avec fracas tandis que c'est belle et bien pour sa délicatesse qu'il a tant à dire et à faire.
[/spoiler]

Knock at the Cabin est un film qu'il faut appréhender comme une joliesse qui brule, une photo amené à disparaitre sans que l'on ne sache trop pourquoi, qui nous manquera car authentique pour qui sait la contempler et la ressentir.

Rien n'est sérieux ni souriant, tout est imaginé... C'est ce qu'on se dit toujours quand on voit un film du genre thriller horrifique, où tout est fait pour faire peur. Même les belles images. Ça commence quand, au milieu de la nature, un géant inquiétant dit à une toute petite fille qui cause aux sauterelles "j'habite pas dans le coin et je cherche à me faire des amis".
Puis ça fait vraiment peur, car on met en scène des délires purement humains, sans avoir recours aux fantômes et autres zombies. On ne dira pas ici en quoi ça consiste. Mais c'est vraisemblable, tristement vraisemblable !
Quant à la fin du film, c'est remarquable (et dangereux?), car cet auteur a l'art de pousser les spectateurs à croire véritablement aux délires qu'il met en scène. Il nous mène à "croire en quelque chose de supérieur à toi", comme le dira un personnage.
Noter, pour ceux que les doublages intéressent, que la voix française du personnage récalcitrant est celle de Yoann Sover, et qu'elle convient superbement.
A.G.

Shyamalan gère encore une fois très bien le taff ! c'est nerveux et anxiogène des le départ, ça part doucement mais sûrement dans la folie et la paranoïa, sur fond de film catastrophe fantastique et claustrophobe ! juste un peu dommage pour une fin un peu facile ... mais je ne regrette absolument pas de l'avoir vu au Cinéma !

Le dernier Shyamalan me laisse perplexe. Ni home invasion, ni survival mais une espèce de réflexion mystique sur la fin du monde avec un casting solide et des pistes intéressantes.

Difficile de trouver de l’intérêt à cette histoire sans queue ni tête, aux fondations aériennes.... Un casting de qualité ne fait pas tout. L'histoire ne tient pas debout, elle est franchement tirée par les cheveux et il faut vraiment avoir l'esprit très très large pour y croire. Ok, des types gentils surgissent de nulle part pour expliquer à une gentille famille qu’ils doivent absolument se suicider sinon la fin de l'humanité viendra et c'est sur !. Heureusement, les flash-back surviennent dans cette prise d'otage grotesque afin de tenter d'expliquer comment on en ai arrivé là. Personnellement, j'ai rien compris et je n'y ai vu aucun rapport. C'est ennuyeux, long, pas d'action et beaucoup de bla bla, dans la gentillesse bien sur. Histoire incompréhensible et ennuyeuse, ce ne sont pas quelques reportages bidons sur un écran qui font tout (vous comprendrez...). Mauvais film !!

Du grand Night Shyamalan, comme à son habitude tous ces films sont passionnants, excellents et plein d'imagination. L'histoire est très prenante, à la fois terrifiante et triste. On s'attache beaucoup aux personnages du couple et à la petite fille. On ressent leurs émotions tellement les acteurs jouent bien. La petite fille est incroyable dans son rôle.

Il est toujours difficile de situer le genre des films de M.Night Shyamalan, bien certainement dans le suspens, dans l'approche de l'inconnu, du fantastique, et parfois, il a du mal à se focaliser sur l'essentiel, passant à côté de son sujet, mais là, on se retrouve dans un huit clos, assez angoissant, avec des données assez simples. La seule vitre sur l'extérieur est l'écran plat de télévision, qui offre le juste nécessaire d'infos pour semer le doute, et dans la tête des spectateurs et dans la tête des protagonistes.
Le casting est parfait, voir la montagne de muscle, Dave Bautista, joué tout en retenu, parlant d'une voix calme et posée, essayant de donner une autre image de cet homme tatoué et destructeur, et puis l'intrigue est assez bien construite, dérangeante pour nous tenir en haleine. On dirait que le réalisateur après s'être brûlé les ailes sur les feux de la rampe hollywoodienne, revient, à un cinéma plus intimiste, plus contrôler et toujours aussi angoissant.

Un peu décevant, non pas spoiler: par l'absence de twist final
, mais par l'absence de surprise tout au long du film....C'est assez linéaire, et plat, pourtant le scénario est assez convainquant, tout comme le casting dans l'ensemble (un peu moins pour le 2ième papa Andrew...), mais les scènes s'enchainent sans grand suspens spoiler: (On pose la question, "non", ok, on tue, puis on allume la télé, et rebelotte)....bref, redondant
.et après Old, c'est la deuxième que Shyamalan me déçoit un peu...

Vu Knock at the Cabin Un Shyamalan mineur dont on comprend pas tout les aboutissants. L'avenir de l'humanité ne tient que part un Couple Gay oueh c'est sa. Film vraiment hors sujet avec un Twist qui méritait mieux dommage

Pas le meilleur Shyamalan loin s'en faut mais il reste quelques beaux effets de scènes hors champs avant de tomber dans un moralisme de l'air du temps, de belles interprétations

Totalement insipide et inerte, ce pseudo concept surnage plus qu'il nous emporte et nous laisse un arrière-goût de foutage de gueule.

Le pitch de départ est une histoire à dormir debout.

Et pourtant, ce diable de Night Shyamalan avec ce scénario ultra simple arrive à nous tenir en haleine tout le long. On est très vite intrigué et tendu par ce huit clos. Le casting est plutôt bon, la mise en scène plutôt efficace.

Dommage que tout retombe comme un soufflé à la fin et qu'on se dise tout ça pour ça. Sans obtenir d'informations sur le pourquoi du comment. Un film un brin mystique.

C'est un bon Shyamalan mais pas non plus un grand film.

Après le mitigé "Old", M. Night Shyamalan revient au cinéma avec "Knock at the Cabin" son dernier film horrifique. Dans ce thriller tendu sur fond de crise apocalyptique, le spectateur est plongé au cœur d’une expérience captivante et riche en réflexions. Tout au long du film, l’intrigue casse-tête et un peu tirée par les cheveux de fin du monde maintient une tension palpable au milieu de cette prise d’otage cauchemardesque. Comme pour ses précédentes productions, la mise en scène de Shyamalan est précise et immersive, transformant ce huis clos en une atmosphère électrique et horrifique. De plus, le casting avec Jonathan Groff, Ben Aldridge, Dave Bautista et Rupert Grint livre de belles prestations dans l’ensemble. En résumé, "Knock at the Cabin" offre un thriller haletant et à tension constante qui invite à réfléchir avec ses thématiques profondes.
-
15/20
Critique sur Knock at the Cabin (film)
Vu le 27.11.2023 sur Canal+