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    Knock at the Cabin
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Knock at the Cabin" et de son tournage !

    Shyamalan, de producteur à réalisateur

    Le scénario de Steve Desmond et Michael Sherman s'est retrouvé en 2019 sur la célèbre Blacklist, recensant les meilleurs scripts de l’année sans producteur. Au départ, Blinding Edge Pictures, la société de M. Night Shyamalan, n’envisageait que de produire le film, mais le scénario était tellement fort que le cinéaste a eu envie d’en proposer sa propre interprétation. "Un jour, au cours d’une réunion, il a déclaré 'et si je réécrivais le scénario et que je le mettais moi-même en scène ?'", se souvient le producteur Ashwin Rajan, président du département production chez Blinding Edge. Quelques jeunes réalisateurs avaient été envisagés pour mettre en scène Knock at the Cabin, mais ils ont fini par se désister en raison de problèmes d’agenda, laissant à Shyamalan l'opportunité de s'y atteler.

    Un récit biblique contemporain

    Knock at the Cabin explore des idées liées à la foi et aux croyances, aux certitudes et au doute. M. Night Shyamalan décrit le film comme "un récit biblique contemporain" : "La possibilité de raconter des histoires bibliques de grande envergure, mais situées à l’époque actuelle et dans un contexte contemporain, me plaît. Le film se fait l’écho de mon regard sur le monde, qui ne va pas bien, mais j’ai le sentiment qu’on se bat collectivement pour aller dans la bonne direction. On ne fait pas toujours ce qu’il faut, bien entendu, mais en règle générale l’humanité emprunte la bonne voie et les êtres humains méritent d’avoir une seconde chance. C’est mon sentiment."

    Adaptation libre

    Les scénaristes Steve Desmond et Michael Sherman se sont inspirés du best-seller The Cabin at the End of the World de Paul Tremblay. Si le scénario initial retranscrivait fidèlement l’intrigue du livre, M. Night Shyamalan a décidé de s'en éloigner à mi-parcours lorsqu'il a revu le script : "Cela me préoccupait un peu, mais à mon avis, le récit ne demandait qu’à être modifié. D’ailleurs, c’était ce qui m’emballait dans ce défi : je me demandais si j’étais capable de réaliser une version horrifique du Choix de Sophie et si je parviendrais à convaincre les spectateurs de venir le voir".

    Une vision optimiste de l'humanité

    Malgré son postulat de départ, Knock at the Cabin ne veut pas porter un regard sombre ou pessimiste sur l’humanité. Le réalisateur précise : "Je suis en mesure de faire des films très sombres parce que j’ai beaucoup d’affection pour les gens et que j’ai un point de vue très positif sur le monde. Je suis capable de déceler ce qu’il y a de positif en toutes choses, y compris les plus négatives, parce que j’ai une approche profondément optimiste de la vie".

    Un catcheur devenu acteur

    Dave Bautista s’est aussitôt enthousiasmé pour l’intrigue du film et le rôle de Leonard. Malgré le ton très sombre de l'histoire, il y a vu l'occasion de s'illustrer dans un registre différent, lui qui est plutôt habitué à des rôles musclés, en raison de son passé de catcheur : "C’est le genre de rôle que j’attendais, d’autant qu’on ne m’en propose jamais. En général, je suis sollicité pour des films d’action et je comprends pourquoi on tient à m’enfermer dans cette case. Mais je me suis battu, justement, pour essayer d’en sortir. J’aspirais à camper des rôles plus complexes parce que je voulais faire mes preuves en tant qu’acteur". 

    La représentation d'un couple homosexuel à l'écran

    Jonathan Groff et Ben Aldridge forment à l'écran un couple homosexuel. Les deux comédiens sont eux-mêmes homosexuels et se réjouissent de voir la représentation d'un couple gay au cinéma dans un film d'horreur hollywoodien, réalisé par un cinéaste aussi reconnu que M. Night Shyamalan. Groff raconte : "Cela n’aurait pas été possible il y a quinze ans. C’est une formidable opportunité de pouvoir être soi-même dans un film – dans un film d’horreur à la fois drôle et intéressant – quand on est homosexuel dans la vie et qu’on peut donc incarner un personnage ayant la même identité sexuelle à l’écran. Aujourd’hui, en 2022, la situation a évolué et on bénéficie des progrès accomplis par les générations précédentes." Son partenaire à l'écran renchérit : "j’estime que la représentation est d’une grande importance à tout point de vue. C’est important de se sentir représenté à l’écran dans un film qu’on choisit de voir. Le cinéma permet de découvrir des choses sur soi et sur des gens très différents de nous, ailleurs dans le monde. Je crois que la représentation a cette capacité de changer le monde d’une manière très positive".

    Le chalet

    Le chef-décorateur Naaman Marshall et son équipe ont construit un chalet grandeur nature dans une exploitation produisant des airelles, située dans la forêt de Pine Barrens à Tabernacle, dans le New Jersey. L’équipe a dû élaborer des plans d’architecte pour le chalet, puis les a fait valider par un architecte et un ingénieur comme si le chalet était censé rester sur place durablement. En outre, en raison de la chaîne d’approbations très contraignante de la municipalité, l’équipe disposait d’un délai de construction très serré : le chalet, dans son intégralité, a été bâti en trois semaines.

    Ce chalet a été utilisé pour les plans d’extérieurs et un second, en studio, a été bâti pour les plans d’intérieurs. Pour se rapprocher de la lumière naturelle sur le plateau, une étude de la luminosité a été menée dans le chalet situé en décors naturels : il s’agissait de photographier chaque vue extérieure, depuis les fenêtres ou la porte du chalet. Ces photos ont aussi servi à composer des fonds bleus installés par la suite sur le plateau pour simuler les vues extérieures depuis la fenêtre de l’entrée et les fenêtres latérales.

    Un thriller à l’ancienne

    Pour retrouver une atmosphère de thriller à l’ancienne, Knock at the Cabin a essentiellement été filmé à l’aide d’objectifs anamorphiques Panavision Primo, sortis en 1989 et utilisés par de nombreux films tournés au cours des années suivantes. Seules les scènes de flash-back ont été filmées avec des objectifs anamorphiques Panavision USG (Ultra Speed Gold) Panatar – sortis en 1980 – afin de marquer la différence visuellement entre passé et présent.

    Le long-métrage a été tourné en 35 mm, en argentique, avec une pellicule 5207 250D. L’équipe a parfois tourné avec une pellicule Kodak 5203 50D pour les plans extérieurs en lumière naturelle, ainsi qu’avec une pellicule Kodak 5219 500T pour la séquence finale à l’intérieur du chalet.

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