Avis : Un Triomphe - Page 5

Malgré une trame plutôt classique, une comédie sociale touchante et juste, et dotée d'un casting solide et attachant.
Histoire centrée sur le collectif et la reconnaissance, un film inspiré de faits réels et évitant de tomber dans le piège moralisateur.
À travers une pièce absurde, ce groupe de détenus et leur metteur en scène vont retrouver un sens à leur vie.

C'est très bien joué et le sujet est intéressant. Kad Merad sort de ses rôles comiques . Il est fort juste mais les autres protagonistes ne déméritent pas non plus car leur role n'est pas facile. Le fait que ce film soit tiré d'une histoire vraie rajoute de l’intérêt à l'histoire. J'ai aimé

J'ai vu un film... Feel Good Movie qui donne envie de croire en l'humain... Et d'y croire profondément... C'est un film touchant, avec des comédiens vraiment émouvant, à commencer par Kad Merad, mais en fait tout le casting. Ce film inspiré d'une histoire vraie emporte l'adhésion... avec parfois quelques longueurs préjudiciables à la dynamique de la narration. C'est une très belle histoire de redomption aussi bien pour ces prisonniers que pour ce comédien, passé à côté de sa vie interprété par Kad Mérad. On voit bien que c'est l'énergie et la volonté d'un homme qui va permettre à ces détenus de changer de statuts et de devenir des comédiens, même brièvement. ET finalement lorsque Godot paraît sur scène, eh bien, on est emporté... Un très jolie film...

Un Triomphe a déjoué pas mal de mes préjugés. Un feel good movie n’est pas forcément niais surtout quand la réalité vous offre un scénario pareil. Non, Kad Merad n’est pas bon qu’à des rôles de clown superficiel et il peut exceller dans le drame. Le scénario n’est pas obligatoirement cousu de fil blanc. Une bonne surprise qui délivre rire et émotion de bout en bout malgré un petit coup de mou au milieu.

Je ne connaissais pas l'histoire et, au final, elle est bien racontée.
Très belles interprétations de Pierre Lottin, Sofian Khammes et Wabinlé Nabié plus particulièrement.

Beau moment de cinéma, avec un Kad Merad (toujours) convaincant et engagé dans son rôle.
Ses partenaires lui donnent bien le change, et le public s'attache sans mal à cette histoire aux ressorts communs, mais au désir d'empathie irrépressible.

Une comédie réjouissante et sans clichés sur le milieu carcérale, inspirée d’une histoire réelle survenue dans une prison suédoise. C’est enlevé, plein d’humour et de surprises et surtout réalisé avec une grande justesse. La grande part du mérite revient à Kad Merad qui livre une interprétation magnifique, une de ses meilleures, mais sans faire d’ombre aux autres acteurs tous formidables.Un film drôle, plus profond qu’il n’y paraît, et très touchant.

Vu en avant première, ce film m’a ravit par son optimisme, sa douceur dans ce monde de brutes que peut être la prison, et nous présente une facette que l'on connait moins de la prison : l'apprentissage (culture, diplôme pro, technique...)

La bande d'acteurs amateurs est terrible, servie par des comédiens qui méritent à être un peu plus connu.

L'histoire derrière le film est tellement folle qu'on ne peut qu'apprécier ce film drôle et touchant.

Le fait que ce soit une histoire vraie forcément ajouté de la couleur au film. On passe un bon moment, c'est drôle sans l'être réellement mais c'est pas la priorité du film.

Beckett revisité par une troupe improvisée de détenus lourds, le challenge est osé, même si inspiré d'une histoire vraie.
Belle brochette de caractères, un panel qui se veut représentatif de nos prisons actuelles, piloté par un Kad Merad plein de tenacité. Marina hands ne m'a pas convaincu en directrice de prison. Le challenge de la valorisation des personnes incarcérées est un sujet éternel, le scénario débouche ici sur une impasse, qui s'admet sous le ton d'une comédie, mais détonne si prise comme une fuite… en avant. Reste à voir le positif des répétitions, avec des vrais passages comiques, sur la valorisation et l'estime de soi de ces cinq hommes face à leurs proches, et au public en général. Une belle fable que La Fontaine n'a pas écrite.
DVD janvier 2023

Un acteur quelque peu oublié anime un atelier théâtre en milieu carcéral ... occupation alimentaire quand on est en manque de cachet. Très vite, le spectateur se demande si le projet va aboutir ... surtout quand "il" décide de monter "en attendant Godot" de Beckett ! Cela parait présomptueux, même s'il est vrai que le coté absurde de la pièce, la réflexion métaphysique sur la condition humaine prend un sens particulier au sein d'un pénitencier ! Comme on est au cinéma, on se doute très vite que malgré les difficultés, le projet va aboutir. Ce qui est fait au milieu du film. Et c'est alors que le film prend toute sa saveur, sa pertinence. La gestion du succès de ces malfrats, le parcours personnel des "acteurs", le désenchantement du personnel pénitentiaire, les réticences de l'administration, tout est abordé avec justesse.C'est émouvant sans pathos.

Un film sympathique dans lequel Kad Merad, acteur sur le déclin, s attelle à apprendre à des détenus à devenir comédiens et à se produire sur scène. On s attache aux personnages mais le film traîne parfois en longueur

« Les mots du théâtre et les maux de la prison »

Le titre est adapté à la lettre au film. Bouleversante, l’histoire nous attrape pour nous faire vivre et ressentir les émotions de tou-te-s les acteur-trice-s jouaient superbement. Le scénario accroche est nous comble par le message d’humanité : croire à l’éducabilité et à la force des mots par la littérature notamment le théâtre. Cette fiction amène à la réflexion de l’accès à la Culture pour tou-te-s, personnellement j’en suis déjà convaincue. Dans le drame de l’enfermement du milieu carcéral et de l’attente, il y a du partage, du soutien, de l’encouragement et de la confiance ainsi que du respect et de la reconnaissance envers certaines personnes. Ce film est d’une finesse remarquable et la fin est géniale. J’aurais adoré assisté à leur première représentation et à la toute dernière.

Des personnages attachants
Étienne, mélancolique et déterminé. Il croit et se bat pour eux.
Patrick, motivé, sensible et une envie de le protéger.
Alex, drôle et dynamique. (Il me rappelle des jeunes en colo).
Kamel, une fois sa carapace tombée, un leader positif et sensible.
Dylan, drôle, fragile, manque de confiance en lui, boule de nerf, un de mes personnages préférés. (Lui aussi me rappelle des jeunes côtoyés dans le milieu de la formation professionnelle et d’insertion).
Moussa, une richesse culturelle, déterminé et une bonne allocution.
Boïko, parle très peu, impressionnant, fiable, se permet une initiative qui va apporter sa touche à la représentation théâtrale.
Ariane, sans qui rien ne serait possible, elle se bat doublement pour apporter de la Culture dans la prison qu’elle dirige. Compréhensible et humaine.
Nina, du caractère remet son père face à sa réalité tout en lui exprimant de l’amour dans ses actes.
Bien évidemment, il y a d’autres personnages mais ils-elles m’ont le plus touché.

Issue d’une histoire vraie – déroulée en Suède il y a 35 ans – c’est ce qui m’a motivée à aller au cinéma et je ne pensais pas être touchée autant par ce film annoncé comme une comédie. Alors oui il y a des moments drôle mais nous sommes loin des Visiteurs ou des Trois frères qui sont pour moi des excellentes comédies. Je classerais plus ce film dans la catégorie drame ou… Pour l’anecdote, cela m’a donné envie de lire « En attendant Godot » de Samuel BECKETT et pourtant je ne suis pas théâtre dans mes lectures.

Je finirai par vous dire que je vous le recommande à fond !

Le talent des acteurs est la qualité majeure de ce film, qui souffre un peu d'une réalisation convenue. Le scénario paraît quelque peu capilotracté mais on comprend à la fin que cela ne l'est pas tant qu'on pouvait le penser. Quelques bons moments de rire et d'autres assez émotifs.

Dans “Un triomphe”, Kad Merad est un comédien en galère qui accepte d’animer un atelier de théâtre dans une prison. La comédie familiale présente alors des taulards plutôt sympathiques qui se révèlent avoir du talent dans le jeu. Le professeur se lance alors le défi fou de leur apprendre “En attendant Godot” du metteur en scène Jan Jönson et de les faire jouer sur scène. Leur réussite sera tellement grande que les détenus partiront en tournée. “Un triomphe” dégage un sentiment de bienveillance grâce à l’énergie positive de l’ensemble des comédiens. Nous aurions apprécié davantage de conflits et d’échecs afin de rendre plus réel et plus poignant le milieu carcéral. Il est néanmoins appréciable de ne pas connaître la raison du délit des prisonniers afin de se concentrer sur leur personnalité plus que sur leur condition.
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